922 M$ pour la protection de la biodiversité et l’accès à la nature


 Publié le 8 octobre 2024

Le gouvernement du Québec lance aujourd’hui le Plan nature 2030, doté d’un budget record de 922 millions de dollars, afin de protéger la nature et la biodiversité du Québec. C’est ce qu’ont annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, en compagnie de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest, et l’adjointe parlementaire (volets protection de l’eau et biodiversité) du ministre Charette et députée d’Argenteuil, Mme Agnès Grondin.

La protection de la nature doit être une responsabilité collective et individuelle. La contribution de tout le Québec est donc essentielle. Ces investissements historiques permettront de concrétiser les engagements en matière de protection de la nature et d’accès à celle-ci qui ont été pris par le gouvernement à l’automne.

  1. Conserver la nature (466,9 M$) : en favorisant un aménagement durable du territoire, en augmentant la superficie des aires protégées dans le sud du Québec, en assurant la restauration et la conservation de milieux naturels, en protégeant les espèces menacées ou vulnérables et en luttant contre les espèces exotiques envahissantes.
  2. Améliorer l’accès à la nature (360 M$) : en adaptant les activités sportives et récréatives pratiquées en nature, tout en améliorant l’accès aux milieux naturels pour l’ensemble de la population.
  3. Se mobiliser pour la nature (95,7 M$) : en visant à ce que toutes les personnes et les organisations contribuent à la protection du riche patrimoine naturel du Québec.

Rappelons que le Plan nature 2030 contribuera à l’atteinte des cibles mondiales au Québec, dont celle visant la conservation de 30 % du territoire. Le Québec respecte par le fait même les engagements du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal adopté lors de la CdP-15.

Citations :

« Avec ce budget record de près d’un milliard de dollars annoncé aujourd’hui par notre gouvernement, je suis certain que nous serons capables de concrétiser la vision ambitieuse qui est au cœur du Plan nature 2030. Celle d’un Québec où l’on protège, restaure et utilise durablement le patrimoine naturel, de façon à préserver la biodiversité et ses fonctions écologiques, tout en améliorant la qualité de vie de la population en lui offrant un meilleur accès à la nature. C’est une mission de grande envergure. J’invite donc l’ensemble des Québécoises et des Québécois à agir, dès maintenant, afin de préserver notre belle nature, si essentielle à la vie. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Le Plan nature 2030 est la réponse du gouvernement du Québec au Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal, adopté lors de la CdP-15 au Québec en 2022. Ce plan vise à mobiliser l’ensemble des parties prenantes autour des enjeux de conservation de la nature, en soutenant notamment plusieurs initiatives internationales. Alors que la communauté internationale se réunira prochainement à Cali, en Colombie, dans le cadre de la CdP-16, le Québec peut être fier d’être l’un des premiers gouvernements infranationaux à avoir lancé son plan d’action permettant d’appuyer la mise en œuvre des cibles internationales de la Convention sur la diversité biologique. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Le Plan nature 2030 est la plus ambitieuse politique-cadre portée par le Québec, à ce jour, en matière de conservation de la biodiversité. C’est aussi un important levier pour améliorer l’accès à la nature, qui est un lieu privilégié pour la pratique de plusieurs activités récréatives. Je suis ravie des mesures et des actions qui seront déployées dans les prochaines années, grâce au budget colossal de près d’un milliard de dollars investi par mon gouvernement. Cet investissement permettra de favoriser un accès plus durable, juste et équitable à notre belle et riche nature. Par exemple, nous souhaitons que l’ensemble des Québécoises et des Québécois puisse davantage profiter de ses bienfaits par l’entremise de sites d’exception comme nos parcs nationaux, qui sont des outils uniques pour la protéger, la faire connaître et la mettre en valeur. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

 « Avec la collaboration du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec et de son réseau, le gouvernement du Québec dépose un Plan Nature 2030 vivifiant. La contribution de la société civile à l’élaboration de ce plan, dans les 17 régions du Québec, a été éloquente. Je salue sincèrement cette mobilisation. En plus de viser à conserver plus activement la biodiversité sur notre territoire et à atteindre la majorité des cibles mondiales d’ici 2030, c’est aussi une occasion de reconnaître pleinement la contribution des Premières Nations et des Inuit à la préservation de la nature. J’invite l’ensemble des Québécoises et des Québécois à se mobiliser pour la nature et à contribuer à la réussite de ce plan. »

Agnès Grondin, adjointe parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (volets protection de l’eau et biodiversité), présidente du Forum d’action sur l’eau et députée d’Argenteuil 

Faits saillants :

  • Le Plan nature 2030 est le résultat d’un vaste chantier de réflexion auquel l’ensemble des Québécoises et des Québécois a été invité à participer dans la dernière année et demie.
  • Organisées avec le soutien du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec et de son réseau, les consultations de la société civile ont pris la forme d’un rendez-vous national, suivi de rencontres régionales auxquelles ont pris part plus de 1 100 personnes et organisations provenant de différents secteurs (agricole, municipal, finances et économie, recherche, sports et loisirs, etc.), partout à travers le Québec.
  • Reconnaissant le rôle essentiel et particulier des Premières Nations et Inuit dans la conservation de la biodiversité, le gouvernement du Québec les a également consultés à quatre reprises dans la dernière année et demie, la plus récente consultation ayant eu lieu en juin 2024.

Lien connexe :

Pour en finir avec le fléau du partage d’images intimes sans consentement


 Publié le 4 octobre 2024

e ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, annonce le dépôt du projet de loi no 73, Loi visant à contrer le partage sans consentement d’images intimes et à améliorer la protection et le soutien en matière civile des personnes victimes de violence.

Ce projet de loi se décline en trois mesures phares :

– Une meilleure protection des personnes victimes en cas de partage d’images intimes sans consentement

Un processus simple sera créé pour empêcher ou faire cesser rapidement le partage d’une image intime sans consentement. Toute personne ou toute compagnie, notamment un intermédiaire Internet, qui ne respecterait pas une ordonnance visant le retrait d’une image intime s’exposerait à des amendes pouvant aller de 500 $ à 50 000 $ par jour.

– Une ordonnance civile de protection renforcée

La demande d’ordonnance civile de protection sera facilitée, notamment pour les personnes victimes de violence familiale, conjugale ou sexuelle. Par ailleurs, le non-respect de l’ordonnance deviendra une infraction criminelle. Ainsi, si le contrevenant ne respecte pas l’ordonnance, la personne victime pourra désormais porter plainte à la police qui assurera le suivi nécessaire plutôt que de devoir entreprendre un recours en outrage au tribunal, qui peut s’avérer long et coûteux.

– Un meilleur accompagnement des personnes victimes de violence sexuelle ou conjugale en matière civile (y compris en matière familiale)

Les personnes victimes en matière civile pourront bénéficier d’un meilleur soutien. À l’instar des mesures en vigueur dans le cadre du tribunal spécialisé, le témoignage à distance et l’accompagnement en salle de cour par une personne de confiance ou un chien de soutien seront facilités. L’offre de formation sur les réalités de la violence sexuelle, familiale ou conjugale sera également élargie aux intervenants qui agissent auprès des personnes victimes en matière civile. L’adresse du domicile de la personne victime n’apparaîtra plus sur les documents du dossier judiciaire auxquels l’auteur de violence pourra accéder.

Citation

« Le système de justice ne doit jamais être un fardeau pour les personnes victimes. Il doit être un outil. Le partage d’images intimes sans consentement est un fléau. Il suffit d’un texto pour briser quelqu’un. Dans ce type de dossiers, c’est une course contre la montre. Le processus que nous créons permettra d’intervenir beaucoup plus rapidement. Par ce projet de loi, nous visons également à mieux protéger les personnes victimes et à nous assurer qu’elles sont les premières considérées, que ce soit en matière criminelle ou en matière civile. Aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape vers un système de justice plus efficace, plus accessible et par-dessous tout plus humain. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

Liens connexes

Pour consulter les détails sur le projet de loi:

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2024/03/c8630.html

Jean Boulet veut améliorer la qualité des constructions


 Publié le 2 octobre 2024

Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Jean Boulet, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi no 76, Loi visant principalement à accroître la qualité de la construction et la sécurité du public

Ce projet de loi comprend quatre grands objectifs qui augmenteront la qualité des constructions, la protection du public, la qualification des entrepreneurs et la productivité.

Pour y parvenir, le projet de loi propose d’introduire des inspections obligatoires pour les nouveaux bâtiments. Les entrepreneurs devront faire inspecter leurs travaux à au moins trois étapes clés de la construction, selon un plan de surveillance de chantier. Ils devront aussi obtenir une attestation de conformité au Code de construction ou aux normes de construction adoptées par une municipalité.

Le projet de loi propose également d’ajouter une formation initiale obligatoire comme condition préalable à l’obtention d’une licence d’entrepreneur.

De plus, un régime de sanctions administratives pécuniaires serait mis en place pour favoriser un retour plus rapide à la conformité en lien avec des manquements à la Loi sur le bâtiment et à ses règlements.

Ce faisant, le gouvernement souhaite augmenter la productivité dans l’industrie de la construction et ainsi accroître la qualité de notre patrimoine bâti.

Citations

« La construction, c’est une activité énorme qui est au service de notre société. C’est plus de 66 milliards de dollars d’investissements en 2023. Cela représente 53 000 détenteurs de licence au Québec. Depuis 2022, notre gouvernement s’est donné l’objectif ambitieux de moderniser l’industrie de la construction. Ce projet de loi s’inscrit dans cette volonté. Avec la réforme de la loi R-20, nous visions à construire plus. Avec ce nouveau projet de loi, on veut se donner les outils pour construire mieux. Il est indéniable qu’en améliorant la qualité de la construction au Québec, nous éviterons de nombreux drames humains tout en favorisant la durabilité de notre patrimoine bâti. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Faits saillants

  • En 2019-2020, 42 % des inspections effectuées par la Régie du bâtiment du Québec avaient permis de déceler au moins une non-conformité. L’an dernier, ce nombre a augmenté à 59 %. Il s’agit d’une hausse de 40,5 %.
  • Selon Garantie de construction résidentielle, qui est l’administrateur du Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs, il est de huit à quinze fois plus coûteux de reprendre des travaux mal exécutés lors de la construction initiale d’un bâtiment que de bien les faire dès le début.

Cision Consulter le contenu original : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/modernisation-de-l-industrie-de-la-construction-jean-boulet-veut-ameliorer-la-qualite-des-constructions-815621639.html