Plus de 10 G$ pour accélérer l’adaptation aux changements climatiques, décarboner le Québec et accroître l’efficacité énergétique


 Publié le 19 juin 2024

Le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, a présenté aujourd’hui la quatrième mise à jour du Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030), avec un cadre financier record de plus de 10 milliards de dollars sur cinq ans.

Pour la première fois, le plan de mise en œuvre inclut un volet sur l’efficacité et la sobriété énergétiques, lequel est doté d’un budget de près de 900 millions de dollars. Dans la même lancée, le gouvernement annonce une série de mesures qui permettront de doubler les économies annuelles d’électricité d’ici cinq ans.

Un pas additionnel vers l’atteinte de la cible de réduction des émissions de GES en 2030

Dans ce quatrième plan de mise en œuvre (PMO 2024-2029), le gouvernement agit dans tous les secteurs clés pour atteindre la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % sous leur niveau de 1990 d’ici 2030. Le Québec progresse vers l’atteinte de la cible, alors que les mesures qui seront financées et entièrement définies dès cette année permettront d’atteindre 67 % de la cible. En plus de ces mesures, le gouvernement présente sa feuille de route à court et moyen termes pour porter la contribution de l’action gouvernementale à un niveau qui passera de 73 à 77 %.

Des investissements de 4 milliards de dollars seront consacrés à la réduction des émissions de GES dans le secteur des transports, dont plus de 2 milliards de dollars pour maintenir et développer l’offre en transport collectif et son électrification, et pour soutenir le transport actif. Pour les industries et les bâtiments, il investira respectivement 1,7 milliard et 1,5 milliard de dollars, et ce, tout en favorisant les réductions d’émissions découlant de l’utilisation d’énergies renouvelables autres que l’électricité.

L’effet des mesures mises en place commence à se faire sentir

On estime que le niveau des émissions de GES s’établira à 79,1 mégatonnes équivalent CO2 (Mt éq. CO2) au Québec en 2022, soit 3,1 mégatonnes de moins que le niveau prépandémique de 2019. Or, selon les informations les plus récentes, le niveau des émissions de GES devrait diminuer légèrement ou se stabiliser en 2023, pour poursuivre une tendance à la baisse dans les années suivantes.

Adaptation : le gouvernement tient compte des recommandations du groupe d’experts

Les recommandations du groupe d’experts ont guidé la révision du présent plan et serviront de référence dans le futur. Ainsi, on estime que les actions du PMO 2024-2029 contribueront à la réalisation d’une cinquantaine d’actions identifiées par le groupe d’experts. Le plan présente aussi les interventions clés qui seront mises en œuvre d’ici 2030 pour augmenter la résilience collective face aux principaux aléas climatiques qui affecteront le Québec dans les décennies à venir.

Le PMO 2024-2029 prévoit ainsi des investissements inégalés de 1,2 milliard de dollars, soit des investissements près de cinq fois plus élevés que ceux réalisés entre 2013 et 2020. À l’échelle gouvernementale, les investissements en matière d’adaptation pour les cinq prochaines années atteindront 1,8 milliard de dollars.

Un soutien additionnel au secteur agricole

L’agriculture et, de façon générale, la production alimentaire, étant très dépendantes des conditions climatiques, elles seront parmi les secteurs économiques les plus affectés par les changements climatiques. Le gouvernement investira donc 82 millions de dollars pour soutenir les secteurs agricole, bioalimentaire et des pêches. Ce montant inclut une nouvelle mesure assortie d’un budget initial de 20 millions de dollars et visant à évaluer les risques pour chaque filière (grandes cultures, production laitière, aquaculture, etc.) et à fournir aux producteurs agricoles les outils et l’accompagnement nécessaires à leur adaptation aux changements climatiques.

Citation :  

« Nous présentons aujourd’hui un plan chiffré qui nous rapproche un peu plus de notre cible de réduction des émissions de GES pour 2030, tout en tenant compte des besoins croissants d’adaptation du Québec. Les citoyens et les collectivités tireront de nombreux bénéfices de ce nouveau plan d’action. Ils auront un meilleur accès aux solutions de transport collectif et actif, à des logements et à des édifices encore mieux conçus et plus écoénergétiques, à des infrastructures publiques adaptées aux conditions climatiques changeantes et à une meilleure qualité de l’air. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

Faits saillants :

  • Provenance des réductions :
    • Actions, réglementations et initiatives prévues, notamment, dans le cadre du PMO 2024-2029 du PEV 2030 (13,0 Mt éq. CO2);
    • Effet du marché du carbone sur les prix et sur les changements de comportement des ménages et des entreprises au Québec qui en découlent (7,7 Mt éq. CO2).
  • Progression de la contribution des plans de mise en œuvre successifs à l’atteinte de la cible de réduction des émissions de GES : 42 % (2021-2026), 51 % (2022-2027), 60 % (2023-2028) et 67 % (2024-2029).
  • Effet attendu du marché du carbone et de l’ensemble des mesures du PMO 2024-2029 : accroissement du PIB réel du Québec de 2 milliards de dollars en 2030.

Liens connexes :

François Legault inaugure la 30e maison des aînés à Drummondville


 Publié le 18 juin 2024

Le premier ministre, François Legault, et la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, accompagnés du ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et député de Johnson, André Lamontagne, et du député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, ont procédé aujourd’hui à l’inauguration de la maison des aînés et alternative (MDA MA) de Drummondville. Celle-ci devient la 30e au Québec, sur les 46 maisons des aînés et alternatives que le gouvernement s’est engagé à construire. Elle a accueilli ses premiers résidents et résidentes le 15 mai dernier.

Située au 450, rue Heriot, cette nouvelle MDA MA regroupe 72 places pour la population de la région, dont 60 pour les personnes aînées et 12 autres pour les adultes ayant des besoins particuliers. L’installation est constituée de six maisonnées de 12 personnes, ces dernières disposant chacune d’une chambre individuelle avec toilette et douche adaptées.

La MDA MA de Drummondville a été conçue pour recréer davantage l’environnement d’un domicile et offrir aux résidents et résidentes un milieu de vie à dimension humaine.

Ce nouveau type de milieu de vie, ouvert sur la communauté, favorise les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à des aménagements extérieurs et intérieurs mieux adaptés aux besoins des personnes hébergées et de leurs proches. Ces espaces ont par ailleurs été conçus de façon à intégrer les personnes proches aidantes au quotidien des résidents et résidentes et à favoriser leurs interactions.

Citations :

« En 2018, on s’est engagés à construire des maisons des aînés, et je suis très fier d’inaugurer la 30e à Drummondville aujourd’hui! Il fallait redresser les soins aux personnes aînées et c’est ce qu’on fait depuis cinq ans. Chaque fois que je visite des maisons des aînés, ça me fait tellement plaisir de voir des résidents et le personnel heureux, qui aiment leur milieu de vie! »

François Legault, premier ministre et député de L’Assomption

« Je suis très fière de voir un engagement phare de notre gouvernement continuer à se concrétiser. Nous pouvons nous réjouir de savoir que plusieurs personnes de la région pourront bénéficier de ce modèle d’hébergement visionnaire et novateur, que nous avons voulu à échelle humaine, inclusif et agréable. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à sa réalisation. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« Avec la maison des aînés et alternative de Drummondville, nous venons offrir aux résidents et résidentes un environnement chaleureux, où l’organisation des soins et des services est axée sur leurs besoins. Chaque personne hébergée pourra se sentir chez elle et y accueillir ses proches. Merci aux équipes qui ont contribué à la réalisation de ce projet tant attendu! »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et député de Johnson

« C’est avec fierté que je prends part à l’inauguration de la maison des aînés et alternative de Drummondville, un projet que je suis de près depuis le début et qui me touche grandement. Les personnes qui vont y résider auront accès à des services et des soins de qualité, dans un environnement stimulant, épanouissant et sécuritaire, ici même, à Drummondville. »

Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le projet des maisons des aînés et alternatives : Québec.ca/maisonsaines-alternatives.

Un nouveau programme pour soutenir la santé mentale des nouvelles mamans et des futurs parents


 Publié le 17 juin 2024

L’arrivée d’un bébé est un événement heureux, mais également une période de grands changements qui apporte son lot de défis. Effectivement, les problèmes de tristesse, d’anxiété ou les symptômes dépressifs pendant la grossesse sont parmi les complications les plus fréquentes chez les futurs parents, alors qu’entre 10 % et 25 % d’entre eux seraient touchés, avec une augmentation jusqu’à 37 % depuis le début de la pandémie de COVID-191.

Dorénavant, les nouvelles mamans et les futurs parents du Québec auront accès à Toi, Moi, Bébé,  un outil en ligne et gratuit qui vise à les préparer aux difficultés émotionnelles parfois rencontrées. Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, était présent aujourd’hui au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine pour le lancement de la plateforme.

Toi, Moi, Bébé offre des stratégies pratiques, des capsules vidéo et des bandes dessinées permettant aux parents de « prendre soin d’eux pour mieux prendre soin de leur bébé ». L’outil, qui cible la période de la grossesse jusqu’au premier anniversaire de l’enfant, a été développé en partenariat par des chercheurs, des professionnels de la santé et des services sociaux et des experts technologiques. Cet outil peut, entre autres, servir de complément clinique aux autres services offerts dans le traitement de la dépression post-partum et dans la gestion du stress associé à la parentalité.

Citation :

« La venue d’un enfant est un moment crucial dans une vie. Ce grand changement peut avoir de nombreuses répercussions sur la santé mentale des nouveaux parents. Je l’ai dit et je le répète, c’est une période tellement importante, autant pour le parent que pour l’enfant, et on a le devoir, en tant que gouvernement, d’être là pour les supporter. Désormais, avec Toi, Moi, Bébé, ces parents auront à leur disposition un outil gratuit et accessible en tout temps, qui leur permettra de prendre soin d’eux-mêmes pour mieux prendre soin de leur bébé. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

Faits saillants :

  • Cet outil s’ajoute à plusieurs autres gestes récemment posés par le gouvernement du Québec afin de supporter la santé mentale des nouveaux parents. Rappelons l‘annonce de plusieurs mesures en décembre 2023 .
  • Toi, Moi, Bébé s’adresse principalement aux nouvelles mamans ainsi qu’aux futurs parents, à leur entourage ainsi qu’aux professionnels et professionnelles en santé périnatale et en santé mentale partout au Québec.
  • Environ 9 000 à 13 000 femmes québécoises ont été touchées par la dépression post-partum en 2023. Parmi les femmes ayant reçu un diagnostic de dépression postnatale, 30 % à 60 % présenteraient des symptômes en période prénatale2. Il a été démontré que très peu d’entre elles ont tendance à aller chercher de l’aide.
  • Le déploiement de la stratégie s’inscrit dans l’engagement ferme du gouvernement du Québec à améliorer l’accès aux soins et aux services en santé mentale. Ce projet est issu de l’une des mesures du Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026  et vise à innover en intégrant les interventions numériques dans les services en santé mentale.
  • Il s’inscrit également dans l’esprit du Plan d’action en périnatalité et en petite enfance 2023-2028  qui vise à favoriser le bien-être des parents et la promotion d’une santé mentale positive en période périnatale.
  • Cet outil est une conception technologique du Centre d’expertise en technologie de l’information en santé mentale, dépendance et itinérance (CETI-SMDI) CETI-SMDI  du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, porteur de la Stratégie nationale d’accélération et d’intégration de la santé mentale numérique .
  • Soulignons que l’outil clinique a été élaboré à partir du programme de prévention de la dépression post-partum américain Mothers And Babies, par la professeure Sylvana Côté, chercheuse au Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine, ainsi que son équipe.
  • Au cours des dernières années, plusieurs initiatives en santé mentale périnatale ont été développées au CHU Sainte-Justine (ÉCHO, Grande Ourse). Visant à promouvoir le bien-être des parents et à prévenir les troubles de santé mentale durant la période périnatale, ces initiatives contribuent à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins offerts aux familles d’aujourd’hui et de demain.

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur le programme: Toi, Moi, Bébé 

Pour visionner la capsule vidéo : Vidéo de présentation du programme Toi, Moi, Bébé 

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1Observatoire pour l’éducation et la santé des enfants 
2American College of Obstetricians and Gynecologists (2018). Screening for perinatal depression – Committee Opinion, no 757, ObstetGynecol, (132)5: 208-212.

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2024/17/c9803.html

12,3 M$ pour 16 projets de mobilisation en matière de lutte contre les changements climatiques


 Publié le 17 juin 2024

Le gouvernement du Québec annonce des subventions totalisant 12 387 394 $ pour soutenir la réalisation des initiatives de 16 organismes de la société civile visant à mobiliser les citoyennes, les citoyens et les organisations dans la lutte contre les changements climatiques. Cette aide financière est allouée par l’entremise du programme Action-Climat Québec, mis en œuvre par le Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD).

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette. Le programme, qui en est à son cinquième appel à projets, soutient des initiatives d’envergure nationale, régionale et locale. Pour celui qui s’est terminé en décembre 2023, sept projets nationaux, deux projets régionaux et sept projets locaux dans les domaines, entre autres, de la mobilité durable, de la consommation responsable et de l’aménagement du territoire, ont été sélectionnés et bénéficient d’une aide financière.

Nouvel appel à projets et séance d’information

Les organisations admissibles (organismes sans but lucratif, coopératives, syndicats et chambres de commerce) qui souhaitent bénéficier d’une aide financière d’Action-Climat Québec peuvent déposer une demande dans le cadre du nouvel appel à projets en cours, qui se déroule du 10 juin au 9 septembre inclusivement. Une séance d’information pour présenter le programme est prévue le 19 juin prochain. Pour de l’information sur cet appel à projets, ou pour connaître la manière de participer à la séance d’information, on peut visiter le site Web du FAQDD.

Citations :

« Les projets qui bénéficient d’une aide financière dans le cadre du programme Action-Climat Québec permettront de poursuivre et d’élargir les efforts pour engager la population et les organisations dans la transition vers un Québec plus résilient et sobre en carbone. Je remercie notre partenaire, le Fonds d’action québécois pour le développement durable, et les organismes porteurs de ces projets. C’est grâce à des initiatives comme les vôtres que nous pouvons, tous ensemble, participer à l’atteinte de nos objectifs climatiques. D’ailleurs, le nouvel appel à projets est maintenant lancé, et j’invite d’autres organismes admissibles à s’informer et à proposer des initiatives tout aussi porteuses que celles-ci! »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Les résultats de cet appel à projets, où nous avons reçu un nombre record de propositions, démontrent à quel point la mobilisation dans la lutte contre les changements climatiques prend de l’ampleur au Québec. Plus que jamais, nous observons que cette mobilisation s’étend à toutes les sphères de la société et qu’elle génère un effet d’entraînement qui s’accentue d’année en année. »

Nicolas Girard, directeur général, Fonds d’action québécois pour le développement durable

Faits saillants :

  • Rappelons que le programme Action-Climat Québec dispose d’une enveloppe totale de 29 millions de dollars (M$). L’aide financière maximale accordée dans le cadre du programme peut couvrir jusqu’à 80 % des dépenses admissibles pour un projet, pour un montant maximal de 1,5 M$ pour les initiatives nationales, de 450 000 $ pour celles réalisées à l’échelle régionale et de 250 000 $ pour les projets locaux.
  • Les projets soutenus par l’entremise de ce programme visent à sensibiliser les citoyennes, les citoyens et les organisations et à leur offrir la préparation et l’accompagnement nécessaires pour passer à l’action en matière de lutte contre les changements climatiques.
  • Depuis son lancement, le programme a soutenu la réalisation de 84 projets nationaux, régionaux et locaux. Le tableau qui suit présente les 16 organismes qui bénéficient d’une aide financière dans le cadre du plus récent appel à projets.
OrganismeTitre du projetMontant de la
subvention
Volet 1 – Projets d’envergure nationale
Centre d’écologie urbaineSous les pavés (phase 3)1 375 000 $
Conseil pour le développement de l’agriculture du QuébecAgriclimat, des fermes engagées pour le futur (phase 3)1 500 000 $
Conservation de la nature – QuébecCorridors écologiques : une solution fondée sur la nature essentielle face aux CC (phase 3)1 450 000 $
ÉquiterreVélovolt : de l’auto au vélo (phase 2)1 425 000 $
Fondation Monique-Fitz-BackSors de ta bulle 2024-20271 300 000 $
Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eauDes rivières surveillées, s’adapter pour l’avenir (phase 3)1 450 000 $
Vélo Québec AssociationProgramme Cycliste averti1 500 000 $
Volet 2 – Projets d’envergure régionale
Concertation régionale de MontréalEn mode surcyclage449 998 $
MOBI-O, Centre de gestion des déplacements de Gatineau et sa régionPlans locaux de déplacements pour l’Outaouais et l’Abitibi-Témiscamingue449 854 $
Volet 2 – Projets d’envergure locale
Conseil régional de l’environnement du Centre-du-QuébecLes vélos de courtoisie236 814 $
Conseil régional de l’environnement de la Chaudière-AppalachesGuette ta glace210 700 $
Conseil régional de l’environnement de LavalLaval, île verte et bleue110 400 $
Coopérative Roue-LibreRoue-Libre pour un avenir durable et inclusif : libérer le potentiel du vélo utilitaire249 666 $
MOVIALa mobilité durable propulse l’aérospatiale à Longueuil179 962 $
Projet CollectifTransition en commun, alliance citoyenne pour la transition socioécologique à Montréal250 000 $
Unité régionale loisir et sport Gaspésie- Îles-de-la-MadeleineRenverser la vulnérabilité : la résilience au cœur du système alimentaire gaspésien et madelinot250 000 $

Liens connexes :

Source :Amélie MoffetAttachée de presseCabinet du ministre de l’Environnement, de la
Lutte contre les changements climatiques, de la
Faune et des Parcs et
ministre responsable de la région
des LaurentidesTél. : 581 994-0205
Information :Relations avec les médiasMinistère de l’Environnement,
de la Lutte contre les changements climatiques,de la Faune et des Parcsrelations.medias@environnement.gouv.qc.caTél. : 418 521-3991

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2024/17/c6352.html

265 000 $ pour agir contre les agressions sexuelles dans les milieux festifs


 Publié le 17 juin 2024

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, est fière d’annoncer un investissement de 265 000 $ sur 3 ans à l’organisme Élixir pour la prévention de la violence sexuelle dans les festivals et événements grâce au projet Effets PRO.  

Ce projet vise à former, à outiller et à accompagner les équipes et les partenaires engagés dans le milieu des festivals et des événements pour que ces personnes puissent contribuer directement à la réduction des agressions sexuelles lors d’événements festifs.

Le déploiement national de cette initiative sera assuré grâce à la collaboration de l’entreprise Événements Attractions Québec, qui représente près de 300 festivals et événements à travers le Québec. En créant des environnements plus sûrs et inclusifs, le projet offrira une expérience positive à tous les participants et participantes.

Le financement octroyé s’inscrit dans le cadre de la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.  

Citations :

« Considérant les besoins importants observés sur le terrain et l’expertise de l’organisme Élixir pour y répondre, je suis convaincue que cette initiative aura une incidence concrète et positive en matière de prévention de la violence sexuelle. Mettre fin à la violence sexuelle est une priorité de notre gouvernement et, pour y arriver, la sensibilisation et la collaboration des personnes travaillant dans les milieux festifs sont incontournables. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre responsable de la Condition féminine

« Les festivals et événements se doivent d’être des lieux exempts de violence, quelle qu’en soit la nature. Le gouvernement du Québec accorde une grande importance à la sensibilisation et à l’éducation comme outils de prévention, et le projet Effets PRO vient accompagner les promoteurs en ce sens. J’invite d’ailleurs ces derniers à s’engager envers la cause en participant au programme. »

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière

« Pour Élixir, ce projet prend tout son sens puisque nous intervenons depuis plusieurs années dans différents milieux festifs. C’est avec plaisir que nous nous y engageons, considérant que le projet Effets Pro s’inscrit dans une continuité de nos interventions. En effet, celui-ci nous permet de faire un pas de plus dans la prévention de violences à caractère sexuel, ce qui nous tient à cœur. Nous sommes impatientes de travailler en partenariat avec les autres acteurs concernés. »

Magalie Roy, directrice d’Élixir

Faits saillants :

  • Élixir est un organisme communautaire autonome féministe qui travaille activement à la prévention des dépendances, avec une approche de réduction des méfaits chez toute personne s’identifiant comme femme âgée de 16 ans et plus.
  • Dans le cadre du projet Effets PRO, l’organisme produira des capsules de formation en ligne, des sessions en présentiel ainsi que des outils d’évaluation et de prévention adaptés aux milieux festifs.
  • Élixir assurera également la complémentarité de son projet avec le programme Lueur, volet festivals et événements, présentement en déploiement par le Phare des AffranchiEs, qui vise à outiller les festivals et événements pour agir à l’égard de l’exploitation sexuelle.
  • En 2019, Élixir a créé la plateforme en ligne Sois PRO, conçue pour les témoins de violence sexuelle dans les milieux festifs. Cette plateforme permet d’outiller les participantes et participants d’événements festifs pour qu’ils puissent reconnaître la violence sexuelle et agir de façon sécuritaire.

Lien connexe :

Pour en savoir davantage sur les actions du gouvernement du Québec pour contrer la violence sexuelle et la violence conjugale et pour soutenir les personnes victimes, consultez la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027 .

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2024/17/c4960.html

Attribution d’une aide financière de 2,4 M$ à Juripop


 Publié le 14 juin 2024

Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Jean Boulet, annonce l’attribution d’une aide financière de 2,4 millions de dollars sur quatre ans à la Clinique juridique Juripop afin de lui permettre d’accompagner et de soutenir juridiquement, sur l’ensemble du territoire québécois, des personnes salariées ayant subi du harcèlement psychologique ou de la violence à caractère sexuel au travail.

Cette aide vient répondre à des recommandations qu’un comité composé de trois professeures réputées a formulées en prévision de l’étude et de l’adoption de la Loi visant à prévenir et à combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail. Ce comité avait notamment souligné que les personnes plaignantes ne bénéficiaient pas d’un soutien suffisamment personnalisé pour être adéquatement représentées dans le cadre des recours exercés.

À cette fin, un service offert gratuitement sera accessible à ces personnes lors du traitement d’une plainte ou lors d’une réclamation pour une lésion professionnelle découlant d’une violence à caractère sexuel.

Citations

« Avec cette annonce, le gouvernement du Québec démontre sa volonté d’agir pour que des personnes salariées ayant subi du harcèlement psychologique ou de la violence à caractère sexuel au travail soient mieux accompagnées et soutenues juridiquement. De plus, l’annonce d’aujourd’hui témoigne de la confiance que nous accordons à l’expertise de la Clinique juridique Juripop en ce qui concerne l’accompagnement des personnes victimes et l’accès à la justice. En outre, elle représente un geste concret contribuant à la mise en œuvre des dispositions du projet de loi no 42, devenu, lors de son adoption le 21 mars 2024, la Loi visant à prévenir et à combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« Juripop est honorée de pouvoir mettre en place ce service qui offrira des conseils juridiques gratuits à des personnes qui porteront plainte pour harcèlement sexuel au travail. Cette mesure jouera un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accès à la justice des personnes victimes, en plus de bénéficier à toutes les parties concernées en renforçant l’équité procédurale dans le traitement des plaintes de harcèlement sexuel. Nous avons hâte de nous mettre au travail et de collaborer avec l’équipe de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail pour lancer cet important service. »

Sophie Gagnon, directrice générale de la Clinique juridique Juripop 

Faits saillants

  • L’annonce implique l’attribution de 600 000 $ pour l’année 2024-2025 puis de 600 000 $ pour chacune des trois années subséquentes.
  • La Loi visant à prévenir et à combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail a été sanctionnée le 27 mars 2024.

Pour en savoir plus sur les activités du ministère du Travail, suivez-le sur les médias sociaux :

https://www.facebook.com/ministeretravail

https://www.linkedin.com/travailquebec

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2024/14/c8129.html

Le gouvernement annonce un important soutien financier et des allègements pour les agriculteurs du Québec


 Publié le 14 juin 2024

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, annonce aujourd’hui, en compagnie du président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), M. Martin Caron, plus de 200 millions de dollars en soutien aux entreprises agricoles.

Une analyse rigoureuse des besoins et des enjeux, en concertation avec le milieu agricole, permettra le déploiement de nouvelles mesures et des allègements réglementaires qui réduiront le fardeau administratif des producteurs et des productrices.

Des réalités diverses, des solutions adaptées

Ces interventions visent plus spécifiquement les entreprises touchées par les conditions économiques défavorables, notamment l’augmentation du coût des intrants et des taux d’intérêt, et celles affectées par la météo difficile de la saison 2023 ainsi que la relève. Elles prévoient également des mesures d’allègements réglementaires et administratifs ainsi qu’un appui important en matière d’adaptation aux changements climatiques. Ces mesures illustrent l’engagement du gouvernement à innover pour venir épauler celles et ceux qui, chaque jour, nourrissent le Québec.

Citations :

« Les aléas économiques et météorologiques de la dernière année ont mis à mal la stabilité et la pérennité de plusieurs de nos entreprises agricoles dans un contexte où le Québec offre à son secteur agricole un ensemble de mesures de soutien. Une telle situation nous appelait à être solidaires de nos producteurs et productrices. Cette solidarité, c’est au nom de tous les Québécois et de toutes les Québécoises que nous l’exprimons aujourd’hui, et j’en suis très fier ».

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Le secteur agricole est directement touché par les changements climatiques. S’adapter à cette nouvelle réalité permettra aux producteurs et productrices agricoles de limiter les impacts de ces derniers et de préserver leur productivité et leur compétitivité. Les mesures que nous mettons en place permettent d’adapter l’encadrement et l’appui au secteur agricole en tenant compte de l’évolution des besoins et impératifs environnementaux. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Dans le secteur agricole, les travailleurs étrangers temporaires sont une ressource indispensable pour les producteurs et productrices. Afin de mieux les soutenir, notre gouvernement a mis en place, il y a quelques années, des mesures pour réduire le fardeau administratif des agriculteurs qui embauchent des travailleurs étrangers. Nous avons à cœur le développement d’un secteur agricole prospère pour le bien-être de tous les Québécois et toutes les Québécoises. »

Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

« Les exploitants agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue ont subi les conséquences d’une sécheresse désastreuse, en 2023, particulièrement pour le foin servant à alimenter le bétail. L’aide financière de 1,6 M$ que nous annonçons aujourd’hui est essentielle pour permettre d’indemniser convenablement ces producteurs, afin d’assurer la pérennité de l’exploitation agricole de cette importante région pour la sécurité alimentaire du Québec. »

Jean Boulet, ministre du Travail, ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« Les productrices, les producteurs et la relève sont les principaux maîtres d’œuvre du plus important projet de société qui soit, c’est-à-dire nourrir durablement les Québécoises et les Québécois. Depuis des générations, ils cultivent la terre et habitent le territoire, contribuant au dynamisme économique, social et culturel du Québec. Dans ce cadre, l’annonce d’aujourd’hui est une reconnaissance significative de leur importance dans la collectivité, tout en marquant une avancée positive au regard des nombreux défis économiques, climatiques, administratifs et règlementaires auxquels ils sont confrontés. Le travail n’est pas terminé, mais l’ouverture et l’optimisme sont au rendez-vous. ».

Martin Caron, président général de l’Union des producteurs agricoles

Faits saillants :

MesuresSommes
additionnelles
maximales
Économies pour
le secteur
Initiative ministérielle pour limiter les impacts de la sécheresse
exceptionnelle survenue en Abitibi-Témiscamingue en 2023
1,6 M$
Programme Investissement Croissance Durable30 M$
Programme de protection contre la hausse des taux
d’intérêt – Sécuri-Taux Relève
37,1 M$
Agri-Relance et programme ponctuel maraîchers,
fraises et framboises
À confirmer à
l’issue de
négociations
avec le
gouvernement
fédéral
Allègements rapides en environnement 36,8 M$
Soutien à la lutte et à l’adaptation aux changements
climatiques 
106 M$
  • En août 2023, un groupe de travail spécial a été mis en place en réaction aux aléas météorologiques subis par le secteur horticole. L’application du programme d’Assurance récolte de La Financière agricole a ainsi été adaptée pour répondre aux besoins des producteurs qui ont fait face aux conditions climatiques difficiles et à de nombreux dommages.
  • Un chantier visant à réviser le programme d’Assurance récolte est en cours afin d’apporter des améliorations significatives tenant compte, notamment, des changements climatiques. Déjà, dès la saison 2024, plusieurs bonifications ont été apportées au programme.
  • À l’automne 2023, le gouvernement du Québec a également bonifié de 10 M$ le budget du Programme Investissement Croissance Durable de La Financière agricole, portant le total à 25 M$, et en a revu les modalités afin d’accroître le soutien offert en fonction de la taille de l’entreprise. La présente intervention vient bonifier de 30 M$ l’aide financière déjà accordée. Les producteurs et les productrices pourront communiquer avec leur centre de services respectifs à compter du 2 juillet.
  • Le Programme de protection contre la hausse des taux d’intérêt (PHTI) – Sécuri-Taux Relève permet notamment de rembourser à la relève, pour une période de 5 ans, 100 % de l’excédent d’un taux d’intérêt de 5 %, 6 % ou 7 %, selon le niveau de formation reconnue. Pour la prochaine année, soit du 1er avril 2024 au 31 mars 2026, les paramètres du PHTI seront modifiés pour uniformiser à 4 % le taux d’intérêt déclencheur lié à la protection et prolonger l’admissibilité d’une entreprise aux privilèges au-delà de la limite de cinq ans actuellement permise. C’est 37,1 M$ qui seront ainsi ajoutés aux sommes déjà budgétées.
  • Le Plan pour une économie verte 2030 est la première politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques du Québec, qui édifiera les bases d’une économie verte, résiliente face aux changements climatiques et plus prospère à l’horizon 2030.

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Création de 116 logements et la mise en chantier de 134 autres à Sherbrooke


 Publié le 13 juin 2024

La ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, était à Sherbrooke aujourd’hui afin de participer à l’inauguration officielle de l’Habitation Suzanne-Thériault, un immeuble de 116 logements sociaux et abordables qui abrite également les nouveaux bureaux de l’Office municipal d’habitation de Sherbrooke, et pour annoncer la construction de 134 logements abordables qui débutera bientôt.

Le Monarque

La mise en chantier du projet Le Monarque, un immeuble de 134 logements abordables qui sera situé sur la rue Bossé, débutera en août prochain. Il s’agit d’un investissement de plus de 69 M$.

L’organisme Le Parallèle de l’habitation sociale, porteur de ce projet, bénéficiera d’une subvention de plus de 27 M$ par l’entremise du Programme d’habitation abordable Québec de la Société d’habitation du Québec (SHQ), celle-ci garantissant également le prêt hypothécaire contracté par l’organisme.

La Ville de Sherbrooke versera une somme de près de 10 M$ pour soutenir l’exploitation du projet. Les logements seront destinés à des familles, à des aînés autonomes et à des personnes seules ou en couple.

Habitation Suzanne-Thériault

En plus d’abriter les nouveaux bureaux de l’Office municipal d’habitation de Sherbrooke, l’Habitation Suzanne-Thériault comprend 116 logements sociaux et abordables de trois pièces et demie pour des personnes seules ou en couple. Ce projet a nécessité un investissement de plus de 39 M$.

La SHQ y a versé près de 9 M$ en plus de garantir le prêt contracté par Le Parallèle de l’habitation sociale.

La Ville de Sherbrooke a accordé à l’organisme un rabais de taxes pour les 5 premières années d’exploitation de l’immeuble et le gouvernement du Québec a versé une aide financière de près de 20 M$ pour compléter le montage financier du projet en vertu des ententes tripartites que la Ville a signées avec la SHQ et le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Jusqu’à 92 des 116 ménages de cet immeuble ont la possibilité de bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, ce qui leur permet de débourser 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle, totalisant près de 1,6 M$ répartis sur 5 ans, est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Ville de Sherbrooke.

Citations :

« Nous pouvons maintenant compter sur plusieurs leviers financiers pour accélérer la construction de logements au Québec. Ces deux projets à Sherbrooke sont des exemples supplémentaires de l’importance de nos investissements dans toutes les régions du Québec et au bénéfice de toutes les clientèles. Nous continuerons d’innover et d’être à l’écoute pour augmenter le nombre de logements sociaux et abordables. Nous travaillons sur tous les fronts et toutes les solutions pour sortir de terre les unités le plus rapidement possible. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Je tiens à féliciter l’organisme Le Parallèle de l’habitation sociale et l’Office municipal d’habitation de Sherbrooke d’avoir lancé ces deux projets. Je suis fière des importantes contributions de notre gouvernement et des partenaires, car les besoins en logements sociaux et abordables sont grands à Sherbrooke. »

Geneviève Hébert, whip adjointe du gouvernement et députée de Saint-François

« Notre gouvernement est bien au fait que la situation actuelle impose de fournir des efforts supplémentaires pour que les projets de construction puissent se concrétiser. Nous allons continuer à mettre en chantier davantage des immeubles et des logements dans les prochains mois, avec l’appui de partenaires variés et engagés dans leur milieu, comme nous l’avons fait avec l’Habitation… et comme nous le faisons aujourd’hui avec le Monarque. »

André Bachand, président de la Commission des institutions et député de Richmond

« Nous célébrons aujourd’hui le fruit d’un projet de longue haleine, l’Habitation Suzanne-Thériault, de même que la concrétisation du projet Le Monarque, qui viennent tous deux répondre aux importants besoins en logement de 250 familles, personnes seules ou couples sherbrookois. Merci au gouvernement du Québec ainsi qu’à tous les partenaires pour leur appui dans ces projets. Nous devons tous rester concentrés à livrer des logements sociaux et abordables pour notre monde, et ce, sans délai. »

Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke

« Nous tenons à remercier tous les partenaires financiers qui nous ont aidés à réaliser nos projets. Ces investissements importants permettent à notre organisation d’augmenter notre offre de logements afin de venir répondre aux besoins sans cesse grandissants de la clientèle qui fait appel à notre organisation. »

Marie-Claude Bégin, directrice générale de l’organisme Le Parallèle de l’habitation sociale

À propos de la Société d’habitation du Québec

En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca .

SocietehabitationQuebec 
HabitationSHQ 
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Les Québécois n’auront plus à répéter leur historique médical à chaque intervenant


 Publié le 12 juin 2024

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, annonce que le 1er juillet prochain, la Loi sur les renseignements de santé et de services sociaux (LRSSS) entrera en vigueur. Il s’agit d’un changement important, qui permettra une circulation plus fluide des renseignements de santé et de services sociaux au sein du réseau, tout en s’assurant qu’ils soient bien protégés.

Rappelons que cette loi vise à permettre, notamment :

  • au patient ou à la patiente de ne plus avoir à répéter son histoire aux différents intervenants et intervenantes, car la donnée le suivra, plutôt que le contraire. Il y aura une trace de toutes les consultations. Une personne pourra non seulement consulter ses propres renseignements, mais aussi savoir qui les a consultés ;
  • aux gestionnaires d’avoir un meilleur accès à des outils de gestion, pour une meilleure prise de décision et un meilleur partage de l’information sur le terrain ;
  • aux chercheurs et chercheuses d’utiliser des données de santé, sous certaines conditions, pour des projets de recherche, avec le consentement implicite des patients et patientes.

Soulignons que l’accès aux renseignements de santé et de services sociaux constitue, à plusieurs égards, la pierre angulaire d’un système de santé et de services sociaux performant. Principalement utilisés pour répondre à des besoins de services aux individus et pour s’assurer de la bonne gestion du système de santé, ces renseignements sont également nécessaires au développement des connaissances et des technologies par des activités de recherche.

Citations :

« Avec l’entrée en vigueur de la Loi, nous franchissons une étape majeure pour que les Québécoises et les Québécois aient une meilleure expérience dans leur réseau de la santé et des services sociaux. Il s’agit d’un autre des changements en profondeur du Plan santé que nous réalisons depuis maintenant deux ans. Le virage numérique du réseau de la santé et des services sociaux est en train de s’effectuer. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« La mobilité des renseignements de santé est au cœur de notre démarche, en parfaite cohérence avec les efforts de notre gouvernement pour rendre le réseau de la santé et des services sociaux plus efficace. Je suis très fier de contribuer à ces efforts en m’assurant, avec les équipes de mon ministère, de la protection des données des citoyennes et des citoyens, un principe sur lequel aucun compromis ne doit être fait. L’entrée en vigueur de ce règlement et de la loi à laquelle il s’applique est une étape décisive et un pas en avant pour notre société. »

Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2024/12/c0645.html

Consultation sur la modernisation des règles pour les zones inondables et en milieux hydriques


 Publié le 11 juin 2024

Afin de mieux faire face aux inondations dans le contexte des changements climatiques, le gouvernement du Québec annonce son intention de moderniser la réglementation liée aux zones inondables, pour protéger davantage la population et réduire la vulnérabilité du territoire québécois. Une consultation est en cours afin que toute personne intéressée puisse commenter le projet de modernisation du cadre réglementaire assurant la gestion de ces milieux et des ouvrages de protection contre les inondations (OPI), comme les digues.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette. Cette modernisation des règles applicables en milieux hydriques, qui vise à remplacer le régime transitoire en vigueur depuis 2022, est une étape importante dans la mise en œuvre du Plan de protection du territoire face aux inondations, lancé par le gouvernement, devant l’ampleur des impacts liés aux inondations de 2017 et 2019.  

Action majeure du gouvernement du Québec en matière d’adaptation aux changements climatiques, le régime proposé préconise une gestion des risques caractérisée par des interventions permettant d’assurer la sécurité des personnes, de protéger leurs biens et de diminuer les impacts sur l’environnement. Cette démarche est devenue essentielle à la suite des grandes inondations des dernières années qui ont eu des conséquences humaines considérables sur le plan humain, en plus de causer des pertes financières de plus d’un milliard de dollars. Le gouvernement propose également un nouvel encadrement des OPI favorisant une meilleure connaissance des risques et permettant d’atténuer les conséquences d’une défaillance, en préparant mieux les municipalités à réagir.

De nouvelles cartes et de l’accompagnement pour l’ensemble des parties concernées

La modernisation réglementaire qui se fera en collaboration avec les municipalités s’appuiera sur une nouvelle cartographie des zones inondables. Ces nouvelles cartes, basées sur les connaissances scientifiques les plus récentes, prendront en compte à la fois la fréquence des inondations, leur intensité en fonction de la profondeur d’eau atteinte, la présence d’embâcles, ainsi que les impacts des changements climatiques. Elles seront déployées progressivement suivant l’entrée en vigueur des règlements, et illustreront le risque d’inondation déjà présent et à venir en raison des changements climatiques. Les cartes présenteront également les zones de mobilité des cours d’eau. Elles constitueront ainsi un outil incontournable pour la planification de l’aménagement du territoire des zones visées.

Dès à présent, et suivant l’adoption du projet de modernisation du cadre réglementaire en milieux hydriques, le gouvernement du Québec déploiera différentes mesures pour accompagner les communautés et les personnes concernées − en premier lieu, les municipalités qui auront la responsabilité de délivrer différents permis.

Citation :

« Les changements climatiques prennent de l’ampleur partout sur la planète, entraînant des phénomènes naturels plus intenses, nombreux et variés. Au Québec, on constate une augmentation des inondations ayant des impacts considérables sur notre société. À certains endroits, la cartographie n’a pas été revue depuis plus de 30 ans. Nous devons donc mettre à jour nos façons de faire en nous basant sur la science et c’est ce que nous proposons aujourd’hui. Nous avons la responsabilité d’agir. C’est pourquoi notre gouvernement pose ce geste crucial d’adaptation climatique. Ce chantier important, nous le réaliserons de concert avec toutes les parties prenantes, dont les municipalités et les riverains, que nous soutiendrons par différents programmes et mesures. Je vous invite à participer en grand nombre à la consultation en cours. » 

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

Faits saillants :

  • Plusieurs communautés québécoises sont situées à proximité de cours d’eau, ce qui peut les rendre vulnérables aux inondations année après année. Cette réalité tend à prendre de l’ampleur dans le contexte des changements climatiques. Par exemple, en 2017, la crue des eaux a forcé l’évacuation de plus de 4 000 personnes et touché 293 municipalités. En 2019, ce sont plus de 10 000 personnes dans 240 municipalités qui ont dû être évacuées, alors que des milliers de résidences étaient inondées et plusieurs routes fermées. De même, au printemps 2023, à Baie-Saint-Paul et à Saint-Urbain, dans Charlevoix, ce sont près de 300 propriétés qui ont été touchées à différents degrés par les inondations et la mobilité des cours d’eau, tandis qu’au même moment, la rivière des Mares sortait de son lit, isolant partiellement la région pendant plusieurs jours et causant d’importants dommages.
  • Ces inondations génèrent des coûts importants pour la société. À elles seules, les inondations de 2017 et de 2019 ont coûté plus d’un milliard de dollars à l’État.
  • Le MELCCFP estime que les zones inondables pourraient être agrandies en général de 30 % à 40 %.

Liens connexes :

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