Bonification de la mesure hivernale à la Sépaq


 Publié le 16 février 2024

Dans une volonté d’offrir un meilleur accès à la nature et de permettre à tous de profiter au maximum des bienfaits de la pratique d’activités physiques extérieures, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest, et le président-directeur général de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), M. Martin Soucy, annoncent une mesure qui permettra d’offrir la location d’équipements ainsi que l’accès à certaines pistes de ski de fond et de vélo à pneus surdimensionnés, et ce, sans frais, lors des journées d’accès gratuit aux parcs nationaux déjà prévues pendant les deux semaines de relâche scolaire. Cette bonification est rendue possible grâce à un investissement de 462 000 $ du gouvernement du Québec.

Ainsi, du 27 au 29 février et du 5 au 7 mars 2024, selon l’offre de chaque établissement, en plus d’un accès gratuit déjà prévu pendant ces six jours, plusieurs activités seront accessibles sans frais à l’ensemble des visiteurs. Cette bonification permettra de joindre un plus large bassin de la population, dont les familles et celles et ceux qui souhaitent s’initier à une nouvelle activité. L’annonce d’aujourd’hui reflète une fois de plus l’engagement du gouvernement du Québec d’augmenter significativement la pratique du sport et de l’activité physique ainsi que de faciliter l’accès aux installations sportives, récréatives et de plein air pour tous. 

Rappelons que cette annonce s’inscrit dans une mesure hivernale plus large annoncée en novembre 2022, renouvelée et bonifiée cet hiver, comprenant 39 journées d’accès gratuit en semaine. En effet, les droits d’accès quotidiens des visiteurs des parcs nationaux sont gratuits du 18 décembre 2023 au 13 mars 2024, selon un calendrier prédéfini et disponible en ligne sur le site de la Sépaq, où il est également possible de réserver son accès.

« Les bienfaits de bouger en nature ne sont plus à prouver. Notre gouvernement s’est engagé à rendre encore plus accessibles les magnifiques espaces naturels qui constituent le vaste réseau de la Sépaq. Cette bonification permettra notamment aux familles de profiter gratuitement de ces activités. L’invitation est lancée, profitez-en pour découvrir une nouvelle activité ou tout simplement pour faire le plein d’air frais! »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

« Que ce soit pour emprunter un vélo à pneus surdimensionnés, des raquettes ou de l’équipement ou pour accéder aux pistes de ski de fond, les visiteurs n’auront rien à débourser et pourront partir à la découverte des splendeurs saisissantes des parcs nationaux. C’est une invitation à une partie de plaisir en plein air en famille ou entre amis dans la plus belle nature du Québec! »

Martin Soucy, président-directeur général de la Société des établissements de plein air du Québec

Faits saillants :

  • Les gratuités sont offertes pour un deuxième hiver consécutif, soit 39 journées cette année. L’an dernier, 24 journées ont été offertes à la population.
  • Les journées d’accès gratuit varient d’une semaine à l’autre de façon qu’elles soient le plus accessibles possible au plus grand nombre en fonction des différentes réalités individuelles.
  • Il en coûte généralement 9,55 $ par jour à un adulte pour accéder à un parc national de la Sépaq et l’entrée est gratuite pour les jeunes de 17 ans et moins.
  • La Sépaq invite les intéressés à réserver leur journée gratuite en ligne jusqu’à 30 jours à l’avance afin qu’ils puissent s’assurer une admission dans leur parc national préféré à la date de leur choix.
  • La mesure gouvernementale offre l’accès gratuit aux parcs nationaux à certains moments, mais pas à l’ensemble des activités tarifées des établissements, ni à la location d’équipement. 

Liens connexes :

Pour consulter le calendrier des journées de gratuité et les modalités d’accès à cette mesure, visitez le site Web de la Sépaq .

Semaine débutant leJournée 1Journée 2Journée 3
18 décembre 202318 décembre 202319 décembre 202320 décembre 2023
25 décembre 202327 décembre 202328 décembre 202329 décembre 2023
1er janvier 20243 janvier 20244 janvier 20245 janvier 2024
8 janvier 20248 janvier 20249 janvier 202410 janvier 2024
15 janvier 202417 janvier 202418 janvier 202419 janvier 2024
22 janvier 202424 janvier 202425 janvier 202426 janvier 2024
29 janvier 202431 janvier 20241er février 20242 février 2024
5 février 20245 février 20246 février 20247 février 2024
12 février 202412 février 202413 février 202414 février 2024
19 février 202421 février 202422 février 202423 février 2024
26 février 202427 février 202428 février 202429 février 2024
4 mars 20245 mars 20246 mars 20247 mars 2024
11 mars 202411 mars 202412 mars 202413 mars 2024
Total des jours13 journées26 journées39 journées

Sport, loisir et plein air :

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Éducation :

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Sépaq :

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Une entente historique avec la communauté innue de Pessamit


 Publié le 16 février 2024

Le gouvernement du Québec et le Conseil des Innus de Pessamit ont procédé aujourd’hui à la signature d’une nouvelle entente-cadre à vocation économique qui représente une avancée majeure au regard des relations entre les deux nations. Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie, de la cheffe de Pessamit, Mme Marielle Vachon, du ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, M. Ian Lafrenière et du président-directeur général d’Hydro-Québec, M. Michael Sabia.

La conclusion de cette entente-cadre prévoit les objectifs et les paramètres qui guideront les négociations ultérieures en vue de la conclusion d’une entente finale de nation à nation. Elle favorisera la collaboration et la prévisibilité concernant la mise en valeur future du territoire et des ressources naturelles qui s’y trouvent.

Parmi les moyens mis en place pour atteindre les objectifs de l’entente-cadre, le versement d’un montant de 45 millions de dollars au Conseil des Innus de Pessamit au cours des exercices financiers 2024-2025 à 2029-2030 est prévu. Ce montant permettra de favoriser le développement économique et social de la communauté innue de Pessamit.

La signature d’une entente-cadre mutuellement bénéfique permet l’intensification d’un dialogue constructif et coopératif entre les parties prenantes. Celles-ci sont motivées à poursuivre les discussions sur les différents sujets prioritaires prévus à l’entente-cadre, dont certains avec la participation d’Hydro-Québec qui a, par ailleurs, contribué à l’établissement de conditions gagnantes pour cette nouvelle relation fondée sur la réconciliation et le partenariat. En effet, l’entente-cadre propose entre autres des solutions concernant la gestion du réservoir Manicouagan et des engagements concernant le développement éolien.

Citations :

« J’accueille avec beaucoup d’enthousiasme les résolutions contenues dans l’entente-cadre signée avec le Conseil des Innus de Pessamit. Celle-ci permettra à nos deux nations d’avancer conjointement pour développer efficacement le territoire et améliorer les conditions de vie des membres de la communauté innue de Pessamit. J’envisage l’avenir des relations avec nos partenaires innus d’un très bon œil et je remercie toutes les personnes mobilisées durant les négociations qui ont abouti à cette remarquable avancée. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je suis fière d’annoncer aujourd’hui la signature d’une entente-cadre qui marque le début d’une nouvelle ère dans notre relation avec le gouvernement du Québec. Elle permet, entre autres, de fixer les conditions de négociation en vue de la conclusion d’une entente de nation à nation entre le gouvernement et notre communauté. Elle est basée sur les principes de respect mutuel, de réconciliation et de partenariat pour le développement social, économique et communautaire du Nitassinan. Elle comprend des mesures intérimaires qui démontrent la réelle volonté du gouvernement du Québec d’établir une relation de nation à nation, tout en répondant à des préoccupations, des défis et des besoins socioéconomiques immédiats de notre communauté. Je salue l’ouverture dont fait preuve le gouvernement en s’engageant dans cette démarche à la fois historique et symbolique, qui s’inscrit dans un parcours de plus de 70 ans visant à reconnaitre la réalité et les droits de la nation des Innus de Pessamit. »

Marielle Vachon, cheffe de la Première Nation des Innus de Pessamit

« Nous signons aujourd’hui une entente historique, qui marque le début d’une nouvelle ère des relations entre la communauté innue de Pessamit et le gouvernement du Québec. J’ai espoir qu’à travers la mise en œuvre de l’entente Mamu Nikanutetau (Ensemble avançons), nous pourrons collaborer pour le développement énergétique du Québec, tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie des membres de la communauté de Pessamit. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« Développer l’économie du Québec doit se faire en partenariat avec les communautés. Cette entente permettra de développer l’économie de toute la région, en plus de permettre la production de nouvelles sources énergétiques essentielles à la décarbonation et à la croissance économique du Québec. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

« C’est une étape importante pour les négociations avec le Conseil des Innus de Pessamit qui est franchie aujourd’hui, cette signature signifie beaucoup pour notre gouvernement! Elle annonce le début d’une collaboration nouvelle et jette les bases d’une éventuelle entente qui permettra d’assurer une meilleure prévisibilité pour la gestion du territoire et des ressources naturelles. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts

« Cette nouvelle entente-cadre jette les bases de la relation de nation à nation entre le gouvernement du Québec et la communauté innue de Pessamit. En favorisant le développement socioéconomique de cette communauté, c’est toute la Côte-Nord qui en sortira gagnante. Je suis heureuse d’être ici pour ce grand jour! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Le développement économique, social et culturel de notre région est grandement favorisé par la ratification d’ententes de partenariat et de collaboration entre notre gouvernement et les communautés qui habitent le territoire. L’entente d’aujourd’hui marque une étape importante de notre collaboration et propulse le développement économique et social de la communauté de Pessamit. Cette entente, c’est aussi aller de l’avant pour l’ensemble de notre économie régionale, mais c’est surtout reconnaitre l’apport des Innus dans notre avenir collectif. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

« À Hydro-Québec, nous sommes déterminés à faire de la transition énergétique une opportunité de réconciliation économique avec les Premières Nations et les Inuit. C’est une occasion de mieux partager la richesse qui sera créée en générant des revenus autonomes pour les communautés afin de répondre à leurs besoins comme elles le souhaitent. Selon moi, cette entente marque le début d’une ère nouvelle dans nos relations avec la communauté de Pessamit. »

Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec

Près de 1 200 places subventionnées disponibles rapidement pour nos tout-petits


 Publié le 15 février 2024

 La ministre de la Famille, Mme Suzanne Roy, annonce aujourd’hui le développement de 1 197 nouvelles places subventionnées en services de garde éducatifs à l’enfance. Le gouvernement innove afin que les places soient rendues disponibles rapidement pour les familles de partout au Québec. Parmi ces places supplémentaires, plus de 900 seront créées en quelques semaines seulement grâce à une initiative de la ministre.

  • Suzanne Roy, ministre de la Famille, ministre responsable de la région de la Montérégie et députée de Verchères

« Je suis heureux de constater aujourd’hui que plusieurs services de garde éducatifs à l’enfance ont répondu à l’appel de ma collègue et offriront dorénavant davantage de places réservées aux enfants venant des communautés autochtones. Nous avons même pu dépasser notre objectif! Ainsi, plus de familles pourront être accompagnées dans un processus adapté à leur réalité. Tous les enfants du Québec ont les mêmes droits, et c’est essentiel de travailler ensemble à s’en assurer. »

  • Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

Faits saillants :

  • Les appels de projets (places poupons et places immédiates) se sont déroulés du 23 octobre au 23 novembre 2023.L’appel de projets ciblés – Places immédiates permet le développement de 468 places subventionnées dans 12 régions du Québec.L’appel de projets ciblés – Places poupons permet la création de 437 places subventionnées dans 12 régions du Québec.La deuxième phase de l’appel de projets à l’intention des Premières Nations et des Inuit s’est tenue du 15 juin au 13 octobre 2023. Il permet de déployer 292 places subventionnées, dont 55 places poupons, dans cinq régions du Québec.L’annonce d’aujourd’hui s’inscrit dans une série de gestes concrets posés par le gouvernement au cours des derniers mois afin d’assurer la création rapide de places :
    • La conversion de 5 000 places non subventionnées en places subventionnées additionnelles est en cours.Le projet pilote de responsables d’un service de garde éducatif en communauté et en entreprise connaît un bon succès : 236 projets ont été autorisés depuis son lancement, pour un total de 1 819 nouvelles places subventionnées potentielles.La mise en place du Bureau d’accélération des projets, en collaboration avec les principaux partenaires, a permis d’accélérer le développement des projets de création de places en services de garde éducatifs à l’enfance.
  • Liens connexes :

    Les listes de projets retenus pour les deux appels de projets (places poupons et places immédiates) sont disponibles sur cette page Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

    Pour consulter la liste des projets retenus issus de l’appel de projets à l’intention des Premières Nations et des Inuit, visitez cette page Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

    Pour obtenir des informations sur le développement du réseau des services de garde éducatifs à l’enfance, consultez Québec.ca. Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

    Pour en savoir plus sur les activités du ministère de la Famille, suivez-le sur les médias sociaux :

    https://www.facebook.com/FamilleQuebec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.https://twitter.com/FamilleQuebec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.https://ca.linkedin.com/company/ministere-famille-quebec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. 

    Une formation de courte durée pour les préposés en soutien à domicile


     Publié le 13 février 2024

    Afin de poursuivre le virage majeur vers les soins à domicile que le gouvernement s’est engagé à prendre, le ministre de la Santé, Christian Dubé, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, et la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, annoncent aujourd’hui l’ouverture de l’inscription à une nouvelle formation de courte durée pour former des préposés et préposées en soutien à domicile, soit des auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS).

    Ce programme s’inscrit dans les priorités du Plan santé afin de former davantage de personnel pour offrir une organisation du travail plus humaine. Il fait suite à la formation courte, lancée en mai dernier, qui aura permis de former 3 000 préposés et préposées aux bénéficiaires (PAB) pour travailler en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et dans les maisons des aînés. L’objectif de cette nouvelle mouture est de former, d’ici l’automne 2024, 1 000 nouvelles et nouveaux préposés qui pourront travailler en soutien à domicile. C’est un geste de plus pour renforcer les équipes de soins à domicile afin de diminuer le recours aux agences privées. Cela s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour réaliser un virage majeur en soutien à domicile.

    La formation de courte durée pour ces préposés et préposées est d’une durée de 705 heures, réparties sur une période d’environ cinq mois, comparativement à 870 heures pour la formation régulière. Elle sera offerte partout au Québec, dans plusieurs centres de formation professionnelle. Les premières cohortes amorceront leur formation au cours des prochaines semaines.

    Bourse et lancement des inscriptions

    Afin de soutenir financièrement les futurs préposés et préposées durant leur parcours d’apprentissage, une bourse de 12 000 $ sera accordée en contrepartie d’une période d’engagement de six mois à travailler dans le réseau de la santé et des services sociaux. La bourse sera versée en trois temps : deux versements de 4 000 $ sont faits en cours de formation et doivent être remboursés si cette dernière n’est pas terminée. Le dernier versement de 4 000 $ sera effectué lors de l’obtention de l’attestation d’études professionnelles. En plus du soutien financier, les futurs préposés et préposées seront assurés d’un emploi, et ce, dès l’obtention de leur attestation. Ce programme offre un accès rapide au réseau de la santé et est une porte d’entrée vers d’autres possibilités de carrière.

    Il est possible de s’inscrire dès aujourd’hui en faisant une demande d’admission au programme d’études, sur le site Québec.ca .

    « Les Québécoises et les Québécois veulent être soignés à la maison le plus longtemps et le plus souvent possible. De plus, dans le contexte actuel du vieillissement de la population, il est de notre responsabilité de miser sur les options à l’extérieur des infrastructures propres de notre réseau de la santé. Avec l’annonce d’aujourd’hui, nous allons de l’avant avec de grands principes de notre Plan santé, soit d’opérer un virage majeur vers les soins à domicile et de poursuivre le recrutement de ressources humaines dans notre réseau public de la santé et des services sociaux. »

    Christian Dubé, ministre de la Santé

    « Notre gouvernement s’est engagé à réaliser un virage majeur en soutien à domicile afin de répondre aux besoins qui continueront d’augmenter au cours des prochaines années. Pouvoir compter sur le personnel nécessaire pour assurer des soins et des services de qualité aux personnes dans l’ensemble des milieux de soins, mais aussi à celles qui souhaitent demeurer à domicile, est l’un des gros défis auxquels nous sommes confrontés. J’invite toutes les personnes qui veulent mettre à profit leur humanité et leur énergie à déposer leur candidature. »

    Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

    « La formation de préposé aux bénéficiaires et d’auxiliaire en services de santé et services sociaux est un bel exemple de l’engagement des réseaux de la santé et de l’éducation pour répondre aux besoins sur le terrain. Le nouveau programme permettra d’accéder à une carrière valorisante et stimulante. Au terme de leur formation, les personnes diplômées joueront un rôle essentiel, notamment dans nos CHSLD et nos maisons des aînés. Merci à tous les centres de formation professionnelle participants. »

    Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

    Faits saillants :

    • Les diplômées et diplômés obtiendront une attestation d’études professionnelles (AEP) et seront formés pour travailler dans différents milieux, principalement en soutien à domicile.
    • Grâce aux efforts déployés au cours de la dernière année , de nombreuses cohortes de PAB travaillent maintenant dans les soins de longue durée au sein des CHSLD et des maisons des aînés.
    • Rappelons qu’un programme d’études de courte durée pour les PAB en CHSLD a vu le jour en juin 2020.
      • Lancé pendant la pandémie de la COVID-19, ce programme avait permis l’embauche de plus de 10 000 PAB dans le réseau de la santé et des services sociaux.
    • Rappelons également que deux autres formations continuent d’être offertes : le parcours régulier au DEP en assistance à la personne en établissement et à domicile et l’AEP en assistance à la personne en résidence privée pour aînés.
    • Notons que les PAB travaillant en soins à domicile portent le titre d’auxiliaire aux services de santé et sociaux (ASSS).

    Liens connexes :

    Pour plus d’information sur la nouvelle formation, consultez Québec.ca/devenirpréposé .

    Pour en savoir plus sur la profession et les conditions de travail, consultez les pages Préposé aux bénéficiaires  et Auxiliaire aux services de santé et sociaux .

    12 actions visant à réduire les délais en matière criminelle et pénale


     Publié le 12 février 2024

    Au cours des derniers mois, les principaux acteurs du milieu judiciaire se sont tous réunis à la même table en vue d’identifier des solutions concrètes et durables pour réduire les délais judiciaires en matière criminelle et pénale. Les membres de la Table Justice-Québec présentent aujourd’hui leur plan d’action. 

    Les intervenants qui constituent le comité d’action sont les suivants :

    • Ministère de la Justice
    • Ministère de la Sécurité publique
    • Directeur des poursuites criminelles et pénales
    • Commission des services juridiques
    • Cour d’appel
    • Cour supérieure
    • Cour du Québec
    • Barreau du Québec
    • Association des avocats de la défense de Montréal
    • Association québécoise des avocats et avocates de la défense
    • Chambre des notaires du Québec
    • Réseau des centres d’aide aux victimes d’actes criminels

    Rappelons qu’à la suite de l’entente intervenue entre le ministre de la Justice et l’ex-juge en chef de la Cour du Québec, les travaux de la Table Justice-Québec ont officiellement été relancés. Ils ont pour but d’améliorer l’efficacité du système de justice, de favoriser l’accès à la justice et de contribuer à la réduction des délais judiciaires en matière criminelle et pénale.

    Les actions se déclinent en cinq grands objectifs et en près d’une quarantaine de mesures. Elles visent notamment à maximiser le temps d’audience en salle de cour, à étendre les meilleures pratiques dans l’ensemble du Québec et à optimiser l’utilisation des ressources en place ayant le potentiel de libérer du temps aux juges de la Chambre criminelle et pénale de la Cour du Québec afin qu’ils puissent se consacrer davantage à entendre des procès.

    Certaines mesures visent également à poursuivre la modernisation du système de justice, notamment par un plus grand recours à la visioconférence et la mise en place de pôles régionaux en vue de tenir des comparutions et des enquêtes sur remise en liberté à distance, la semaine et la fin de semaine.

    Améliorer l’accès à la justice commande un travail de collaboration constant entre l’ensemble des partenaires du milieu judiciaire. Ce travail se poursuivra via des comités de travail permanents et des rencontres statutaires, pour mettre en place, de façon continue, des mesures visant à réduire de manière durable les délais judiciaires en matière criminelle et pénale.

    Lien connexe

    Le plan d’action signé par tous les partenaires est accessible au lien suivant : https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/justice/publications-adm/plans-action/tjq/ 

    « Nous le réitérons, le système de justice doit permettre aux personnes victimes de tourner la page rapidement afin de reprendre le cours de leur vie. Les acteurs du système de justice ont tous un rôle de premier plan à jouer pour redresser la situation des délais en matière criminelle et pénale et nous tenons à souligner l’implication de tous les partenaires dans l’élaboration de ce plan d’action. Les mesures qu’il contient, combinées à la création des 14 nouveaux postes de juges nommés en janvier dernier, ainsi que l’établissement de nouvelles cibles d’efficacité auront assurément un impact positif sur les délais. Nous poursuivons nos efforts pour rendre le système de justice plus accessible, plus performant et plus humain. »

    Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

    « La collaboration de l’ensemble des partenaires qui ont réuni leurs expertises pour mettre à jour ce plan d’action est remarquable. Je tiens à souligner de façon particulière l’apport de mon ministère, qui a proposé des avenues porteuses à cet enjeu que constituent les délais judiciaires en matière criminelle et pénale. »

    François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

    « Les délais judiciaires sont au cœur des préoccupations du DPCP et de l’ensemble de ses procureurs qui déploient quotidiennement tous les efforts pour conduire leurs dossiers dans le respect de ceux-ci. Lorsque le DPCP engage une poursuite, il le fait dans l’intérêt public avec l’objectif de la mener à terme puisqu’il en va du maintien de la confiance du public et de l’engagement des personnes victimes dans le système de Justice. L’implication renouvelée du DPCP dans le présent plan d’action, en plus des nombreuses mesures déployées depuis l’arrêt Jordan, témoignent de notre engagement à lutter contre les délais judiciaires. Il est toujours possible de faire mieux et d’innover pour assurer l’efficacité de notre système de Justice.  L’élaboration du présent plan d’action illustre la concertation et la volonté de tous les partenaires du système de justice dans la poursuite de cet objectif commun. Le DPCP demeure d’ailleurs résolu à maintenir le dialogue et la collaboration renouvelés à l”occasion de cette nouvelle Table justice. »

    Me Patrick Michel, directeur des poursuites criminelles et pénales

    « Ce plan d’action vise à réduire les délais judiciaires en favorisant une approche centrée sur les besoins des justiciables et la collaboration des partenaires du système de justice. Notre régime d’aide juridique s’activera à mettre en œuvre les mesures qu’il prévoit au bénéfice des justiciables qui sont souvent les plus vulnérables, car notre engagement envers une justice plus efficiente s’articule autour de la volonté de créer un système judiciaire accessible à tous, renforçant ainsi la confiance dans ce système. »  

    Me Daniel LaFrance, président de la Commission des services juridiques

    « Le Barreau du Québec salue le dépôt du plan d’action de la Table Justice-Québec et tient à exprimer sa fierté d’en être l’un des partenaires. Nous sommes responsables de plusieurs mesures qui permettront de réduire les délais en matière criminelle et pénale et d’améliorer l’accès à la justice. Nous offrons notre pleine et entière collaboration à toutes les parties prenantes afin que les mesures présentées dans le Plan d’action 2023-2024 portent fruit et atteignent leurs objectifs. »

    Me Catherine Claveau, bâtonnière du Québec

    « Les délais judiciaires affectent les droits constitutionnels des accusés et tous les acteurs du système judiciaire travaillent de concert afin de mettre en place des moyens concrets pour les réduire. Tous gagnent à ce que les procédures judiciaires se déroulent avec célérité. »

    Me Élizabeth Ménard, présidente de l’Association des avocats de la défense de Montréal, Laval et Longueuil

    « Le droit du justiciable de subir un procès dans un délai raisonnable s’harmonise avec l’intérêt du public et les caractéristiques d’une société démocratique. Les efforts déployés pour réduire les délais bénéficient ainsi à tout le système judiciaire. »

    Me Marie-Pier Boulet, présidente de l’Association québécoise des avocats et avocates de la défense

    « Depuis de nombreuses années, la Chambre des notaires du Québec travaille à un meilleur accès au droit et à la justice pour toutes les Québécoises et tous les Québécois. Ainsi, c’est avec enthousiasme qu’elle a participé, de concert avec les principaux acteurs du monde juridique, aux travaux de la Table Justice-Québec. La Chambre des notaires tient à saluer le plan d’action qui vise à réduire les délais en matière criminelle et pénale et qui résulte des efforts de toutes les parties prenantes ayant à cœur l’amélioration du système de justice, et ce, au bénéfice de la population québécoise. »

    Me Hélène Potvin, présidente de la Chambre des notaires du Québec

    « Nous sommes heureux de constater que l’ensemble des partenaires sont en action et prennent des moyens très concrets dans chacune de leur organisation. Nous observons également la volonté de tous de travailler en concertation en vue de réduire les délais judiciaires qui, actuellement, ont des conséquences graves pour les personnes victimes, particulièrement lors d’un arrêt de la procédure en application de l’arrêt Jordan. Notre souhait est que la Table Justice-Québec continue ses travaux dans une optique d’amélioration continue du processus judiciaire. »

    Karine Gagnon, coordonnatrice au soutien organisationnel et au développement du Réseau des CAVAC

    Un premier portrait positif pour le plan de rattrapage


     Publié le 8 février 2024

    Le 9 janvier dernier, dans le but d’offrir aux élèves l’aide nécessaire pour favoriser leur réussite scolaire, le ministre Drainville a annoncé un plan de rattrapage scolaire avec des investissements de 300 millions de dollars. Au cours des dernières semaines, les centres de services scolaires (CSS) et les commissions scolaires (CS) ont fait parvenir leur plan de rattrapage au ministère de l’Éducation. Le ministre dévoile donc aujourd’hui un premier bilan des engagements. Plus de 500 000 interventions viendront en aide aux élèves et 2 501 écoles participent à au moins une mesure du plan de rattrapage.

    Les données estimées pour chaque mesure se déclinent comme suit :

    • 145 540 élèves recevront des services de tutorat dans 2 501 écoles (23 302 intervenants);
    • 215 013 élèves recevront des services de soutien pédagogique dans 2 010 écoles (18 805 intervenants);
    • 76 016 élèves ayant des besoins particuliers participeront à des activités éducatives spécialisées dans 1 639 écoles (9 215 intervenants);
    • 24 514 élèves immigrants ou allophones recevront des services de soutien à l’apprentissage du français dans 1 036 écoles (3 306 intervenants);
    • 11 863 élèves participeront à des activités de rattrapage offertes dans 473 écoles pendant la semaine de relâche (2 351 intervenants);
    • 28 578 élèves bénéficieront d’autres mesures dans 682 écoles (4 258 intervenants).

    « Je suis heureux de voir la réponse positive des écoles et des enseignants, du personnel scolaire ainsi que de tous ceux qui ont levé la main pour aider nos élèves. Il était de notre responsabilité de mettre à la disposition des écoles et des CSS/CS les moyens nécessaires pour déployer des plans de rattrapage qui permettront aux élèves de poursuivre leurs apprentissages et de réussir leur année scolaire et c’est ce que nous avons fait. Je tiens à remercier tous les organismes scolaires ainsi que nos partenaires, qui se sont mobilisés pour concrétiser ce plan de rattrapage. Merci en particulier aux enseignantes et enseignants, au personnel scolaire et aux équipes-écoles qui ont répondu à l’appel. »

    Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

    Liens connexes :

    Pour en savoir plus sur le plan de rattrapage scolaire : https://www.quebec.ca/education/prescolaire-primaire-et-secondaire/plan-de-rattrapage-scolaire 

    Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Éducation, suivez-le sur les médias sociaux :

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    500 M$ pour accompagner les municipalités dans la lutte contre les changements climatiques


     Publié le 8 février 2024

     Afin de soutenir les efforts du milieu municipal dans l’atteinte de ses objectifs de lutte contre les changements climatiques, le gouvernement du Québec investit 500 millions de dollars sur 5 ans par le biais du programme Accélérer la transition climatique locale (ATCL).

    Annoncé aujourd’hui par le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, et la ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, le programme ATCL comporte deux volets :

    • Le volet 1 vise à soutenir les organismes municipaux dans l’élaboration de plans climat;Le volet 2 vise à appuyer la planification et la mise en œuvre de projets issus des plans climat.

    Cet investissement permettra notamment aux organismes municipaux d’élaborer des plans climat et d’accélérer la réalisation de projets contribuant à renforcer la résilience de leurs communautés face aux impacts des changements climatiques, de même qu’à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.Les organismes municipaux pourront d’ailleurs compter sur le soutien actif de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) dans cette démarche, y compris pour l’élaboration de plans climat et la mise en œuvre des projets qui en découleront.

    « La participation du milieu municipal est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques du Québec. En lançant ce nouveau programme, nous souhaitons que le milieu municipal se mobilise rapidement, et qu’il utilise ces nouvelles ressources pour élaborer, planifier et mettre en œuvre des plans climat ambitieux, à la hauteur des défis que représentent les changements climatiques. »Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides« Dans la Déclaration de réciprocité signée avec les gouvernements de proximité, en décembre, le gouvernement du Québec s’est engagé à soutenir à l’échelle locale l’adaptation et la transition climatiques. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’honorer notre engagement en investissant, d’abord et sans tarder, pour le développement et la mise en œuvre de plans climat. Les projets qui en découleront seront également financés par notre gouvernement. Grâce à ce grand travail de collaboration, nous prenons part à la création de milieux de vie durables et résilients, partout au Québec. »Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean« À titre de porte-parole des régions, la FQM est heureuse de voir sa proposition se concrétiser aujourd’hui. Les MRC sont les mieux placées pour analyser les effets des changements climatiques sur leur territoire; le financement qui leur sera accordé leur permettra la conception d’un plan de lutte concret contre ceux-ci. La concomitance avec la révision des schémas d’aménagement permettra l’adoption de plans efficients dans toutes les régions du Québec. Avec son équipe d’ingénierie de plus de 60 professionnelles et professionnels, la FQM accompagnera les MRC à chaque étape de cette démarche avec un soutien professionnel de qualité, affirmant ainsi notre volonté collective de bâtir des communautés résilientes et de contribuer activement à la lutte contre les changements climatiques. »Jacques Demers, président de la FQM, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog« Les événements climatiques extrêmes nous rappellent l’importance et l’urgence d’adapter nos territoires et nos infrastructures. La Déclaration de réciprocité, signée en décembre dernier, témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les efforts des gouvernements de proximité. Les municipalités, en première ligne, sont les mieux placées pour mettre en œuvre des initiatives concrètes d’adaptation. L’UMQ continuera de collaborer avec le gouvernement du Québec pour assurer la mise en œuvre du programme afin de répondre aux objectifs et aux priorités des municipalités. Collectivement, soyons ambitieux pour nos communautés et les générations futures! »Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes

    Faits saillants :

  • Le programme ATCL s’inscrit dans le cadre de la mesure 4.2 du Plan pour une économie verte Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. 2030, qui vise l’engagement des partenaires dans la transition climatique du Québec, ainsi que dans l’objectif 4 du Plan de mise en œuvre 2023-2027 Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., qui vise à améliorer la capacité d’adaptation des communautés aux conséquences des changements climatiques ainsi que la conservation des milieux naturels et de la biodiversité.Rappelons que le gouvernement du Québec s’est engagé à soutenir l’adaptation et la transition climatiques locales dans le cadre de la Déclaration de réciprocité concernant le nouveau partenariat entre le gouvernement du Québec et les gouvernements de proximité Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., signée le 13 décembre dernier Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..
  • Liens connexes :

    Pour en savoir plus sur le programme ATCL : consultez la page Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. sur Québec.caPour connaître les différents programmes d’aide financière gouvernementale visant à soutenir l’action climatique et la transition énergétique des communautés offerts aux organismes municipaux, visitez la page Agir localement Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. sur Québec.ca.Pour en savoir plus sur les activités du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, suivez-nous dans les médias sociaux :facebook.com/AffairesMunicipalesHabitation Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.x.com/MAMHqc Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.linkedin.com/company/ministere-des-affaires-municipales-et-de-l-habitation Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, suivez-nous dans les médias sociaux :https://www.facebook.com/EnvironnementQc/ Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.https://twitter.com/EnvironnementQc Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.https://www.linkedin.com/company/environnementqc/ Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

    Le guichet d’accès à la première ligne effectue un virage numérique


     Publié le 8 février 2024

    Dans le cadre de la vaste transformation numérique du réseau de la santé et des services et dans un souci d’améliorer l’accès aux services de santé pour la population, le ministre de la Santé, Christian Dubé, annonce que le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) prend un virage numérique.

    Une première ligne plus accessible grâce au GAP numérique

    Pour faciliter l’accès au GAP, les personnes en attente d’un médecin de famille ou inscrites à un groupe de médecine familiale (GMF) peuvent dorénavant accéder directement au GAP en ligne : Québec.ca/GuichetAccès . Celui-ci est maintenant disponible pour tous en ligne, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le patient pourra y remplir un questionnaire sur ses besoins de santé et sera rappelé  par un intervenant, ce qui lui permettra d’éviter l’attente au téléphone. L’intervenant du GAP pourra ensuite offrir au patient le service le mieux adapté à son besoin, soit des conseils ou un rendez-vous avec un professionnel de la santé ou un médecin.

    Le GAP numérique  est également disponible pour les personnes qui ont un médecin de famille. Pour ces personnes, le GAP numérique est un outil permettant d’être orienté vers le meilleur service en fonction du problème de santé décrit, que ce soit vers un pharmacien, vers de l’information sur un programme de soutien ou encore vers des conseils pour se soigner à la maison.

    Rappelons que les technologies de l’information constituent l’un des quatre piliers du Plan santé pour un système de santé à la fois plus humain et plus effiace. Ce virage numérique du GAP permet de faciliter l’accès à une première ligne forte pour la population et le transfert des informations entre les différents intervenants (Service Québec, agents administratifs, infirmières, travailleurs sociaux, etc.), permettant d’améliorer l’expérience des patients.

    Le GAP téléphonique encore disponible

    L’option téléphonique demeure aussi disponible. Les personnes qui préfèrent cette option, ou qui ont besoin d’aide pour remplir le formulaire numérique, peuvent encore composer le 811, option 3. L’option téléphonique est disponible entre 8 h et 20 h du lundi au vendredi et de 8 h à 16 h, les fins de semaine et jours fériés.

    « Nous avons deux grandes priorités pour les prochains mois : améliorer l’accès aux services pour la population et mettre en œuvre les changements de fond pour transformer le réseau de la santé et des services sociaux. Grâce à ces améliorations apportées au GAP, nous faisons un pas de plus pour offrir une première ligne forte aux Québécoises et aux Québécois. Nous nous sommes engagés à effectuer un virage numérique au bénéfice des patients, et c’est ce que nous faisons. Ultimement, cela nous permettra de rendre notre système de santé et de services sociaux plus performant. »

    Christian Dubé, ministre de la Santé

    Lien connexe :

    Modification de la Loi sur la sécurité dans les sports


     Publié le 7 février 2024

    La ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest, a déposé aujourd’hui le projet de loi no 45 modifiant la Loi sur la sécurité dans les sports (LSS) afin principalement de renforcer la protection de l’intégrité des personnes dans les loisirs et les sports.

    Garantir un environnement sain et sécuritaire à tous les participants à des activités sportives, de loisir et de plein air est primordial. Pour ce faire, et considérant les nouvelles réalités, le présent projet de loi propose des modifications législatives nécessaires de façon, entre autres, à :

    • renforcer la protection de l’intégrité des personnes dans les loisirs et les sports, particulièrement celle des jeunes et des personnes handicapées;
    • prévenir toute forme de violence, notamment sexuelle;
    • veiller à ce que ces milieux prennent les moyens raisonnables pour assurer un environnement sain et sécuritaire;
    • favoriser les dénonciations d’actes de violence en assurant notamment l’indépendance et l’efficacité du processus de traitement des plaintes.

    Les modifications législatives permettraient notamment :

    • l’élargissement du champ d’application de la loi au domaine du loisir;
    • la création d’un organisme autonome externe de traitement des plaintes propre au milieu du loisir et du sport et désigné « Protecteur de l’intégrité en loisir et en sport »;
    • l’introduction d’obligations en matière de déclaration et de vérification des antécédents judiciaires pour assurer que les personnes appelées à travailler auprès de personnes mineures ou handicapées ou à être régulièrement en contact avec elles n’ont pas d’antécédents en lien avec les fonctions susceptibles de leur être confiées;
    • l’ajout de pouvoirs d’intervention à la ministre, dont des pouvoirs d’ordonnance;
    • l’introduction d’infractions particulières et d’amendes relatives à celles-ci ainsi que la modification du montant des amendes existantes.

    Le déploiement de ces nouvelles mesures serait possible grâce à des investissements de 29,7 millions de dollars sur les cinq prochaines années, dont une aide financière annuelle de 4,7 millions de dollars afin de soutenir financièrement les organismes visés par la nouvelle disposition obligeant la vérification des antécédents judiciaires. 

    « Depuis mon arrivée en poste, l’accessibilité à la pratique sécuritaire d’activités sportives et de loisir, exempte de toute forme de violence, et la protection de l’intégrité des personnes sont au cœur de mes préoccupations. Peu importe l’âge ou le contexte de pratique, il est de notre devoir d’offrir à l’ensemble des Québécoises et Québécois de saines conditions de pratique. Aujourd’hui, nous venons renforcer les mécanismes existants afin de proposer davantage de solutions et de leviers aux organismes et aux fédérations de façon à assurer un environnement bienveillant. Je suis donc très fière de déposer ce projet de loi aujourd’hui. Nous posons ainsi un geste concret pour rendre le monde du loisir et du sport québécois plus sécuritaire et plus respectueux afin que tous puissent s’y épanouir et profiter d’une expérience positive. »

    Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

    Faits saillants :

    Liens connexes :

    Sport, loisir et plein air

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    Éducation :

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    Remplacement de la toiture du Stade olympique


     Publié le 5 février 2024

    Déterminée à faire du Parc olympique un pôle économique pour l’Est de Montréal, la ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Caroline Proulx, annonce que le gouvernement du Québec va de l’avant avec le remplacement de la toiture du Stade olympique. Il s’agit de redonner à cet emblème québécois son plein potentiel et ainsi engendrer davantage de retombées économiques pour le Québec avec le déploiement d’un plan d’affaires ambitieux.

    Elle en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie de la députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Mme Chantal Rouleau, et du président-directeur général de la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, M. Michel Labrecque.

    Cet investissement de 870 millions de dollars s’inscrit dans la volonté du gouvernement de poser un geste important et des actions majeures qui traduisent ses hautes ambitions pour le développement économique de l’Est de Montréal et du Québec. Signataire de la déclaration de 2018, qui vise à revitaliser cette portion du territoire, et, plus récemment, du Pacte pour l’Est, le gouvernement intensifie ses investissements afin de stimuler la relance de cette zone stratégique de la métropole.

    Le projet s’inscrit également en continuité avec les nombreux investissements réalisés pour dynamiser le Quartier olympique et est cohérent avec la nouvelle mission de développement et d’exploitation commerciale du Parc olympique. La nouvelle toiture permettra à Montréal de devenir un acteur événementiel incontournable, alors que le Stade olympique est la seule enceinte au Québec pouvant rassembler plus de 50 000 personnes.

    Le remplacement de la toiture et la réalisation du plan d’affaires du Parc olympique généreront des retombées économiques importantes de près de 1 milliard et demi de dollars sur dix ans et, plus précisément, sur une base annuelle :

    • de faire passer les retombées économiques de 68 millions de dollars à près de 150 millions, et les revenus bruts de 23 millions à 61 millions;
    • d’engendrer des recettes fiscales de plus de 20 millions de dollars par année pour le gouvernement du Québec;
    • d’augmenter le nombre d’événements, c’est-à-dire d’une trentaine à une centaine par année, en accueillant entre autres des rassemblements sportifs spéciaux, des spectacles de tournées de vedettes internationales ainsi que des salons et des congrès de grande envergure;
    • de doubler le nombre de visiteurs payants (de 1 million à 2,1 millions).

    Une toiture rigide et fixe, d’une durée de vie de cinquante ans

    Afin de redonner au Stade olympique sa pleine fonctionnalité et de garder le caractère distinctif qui a fait sa renommée, la nouvelle toiture sera fixe, rigide et comportera un cerceau transparent en verre.

    Cet élément caractéristique deviendra la plus grande fenêtre sur le ciel à Montréal, permettant d’inonder l’enceinte de la lumière du jour ou d’offrir au public une vue sur la nuit étoilée et d’ainsi faire honneur à l’idée de son concepteur, M. Roger Taillibert.

    « Notre gouvernement souhaite que le Stade olympique redevienne un symbole positif pour la métropole et pour tout le Québec. Remplacer sa toiture, c’est assurer son exploitation à l’année et ainsi créer de nouvelles occasions pour la tenue de salons, de foires, de congrès, d’événements sportifs et de spectacles de grande envergure. Ce projet augmentera la fréquentation du site et engendrera des retombées économiques importantes, encourageant du même coup le développement de l’Est de Montréal. Après des années à tergiverser sur l’avenir de ce monument montréalais, le temps est maintenant venu d’agir et de léguer à la population québécoise une infrastructure de calibre mondial. »

    Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière

    « L’Est de Montréal a un potentiel extraordinaire, et nous voulons en faire un pôle économique incontournable pour le Québec. En investissant dans une nouvelle toiture, on donne une chance au Stade olympique de jouer un rôle majeur dans le dynamisme qu’on souhaite insuffler à l’Est de la métropole. »

    Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

    « Le Stade olympique est le symbole de l’Est de Montréal. Ce legs fait partie de nos grands attraits, et nous devons lui redonner ses lettres de noblesse pour qu’il maintienne son rôle de vecteur de développement économique et social. Nous avons choisi d’investir dans notre patrimoine pour offrir aux prochaines générations des expériences inoubliables. »

    Chantal Rouleau, députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

    « Ce projet sera bénéfique pour la revitalisation et l’attractivité de l’Est de Montréal. Notre gouvernement multiplie les efforts afin que ce territoire devienne un milieu encore plus stimulant pour nos citoyens et nos entreprises. La pose d’un nouveau toit sur le Stade olympique est un exemple des plus éloquents quant à notre intention que l’Est de Montréal participe pleinement à la prospérité du Québec. »

    Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel

    « Cette décision du gouvernement mérite d’être saluée pour son courage. La nouvelle toiture du Stade olympique marquera un jalon important dans l’histoire de cet emblème québécois. Nous offrons aux prochaines générations un Parc olympique qui pourra rivaliser avec les plus grands stades du monde et dont la population québécoise pourra être fière. Je souhaite que de nombreux événements marquants, voire historiques, y soient tenus pour les décennies à venir. »

    Michel Labrecque, président-directeur général du Parc olympique

    Faits saillants :  

    • Le projet de remplacement de la toiture se décline en trois volets : le démantèlement de la toiture actuelle, le démantèlement et le remplacement de l’anneau technique et la construction de la nouvelle toiture.
    • Des travaux exploratoires sont déjà en cours. Le premier grand jalon de cette nouvelle étape sera le démantèlement de la toiture actuelle, qui commencera à l’été 2024.
    • Les travaux s’échelonneront sur les quatre prochaines années et seront dirigés par le consortium formé par le Groupe Construction Pomerleau-Canam, formé de deux fleurons québécois.
    • Le Stade olympique sera fermé pendant la durée des travaux, mais toutes les autres installations du Parc continueront d’offrir un programme varié, notamment grâce aux divers festivals, aux activités extérieures, aux sentiers, au centre sportif ainsi qu’à la tour du stade, dans laquelle 2 000 employés travaillent au quotidien.
    • Avec plus de 20 000 déchirures, la toiture du Stade olympique est rendue en fin de vie utile. Son remplacement est devenu nécessaire à court terme.
    • Créée le 1er novembre 2020, la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique remplace la Régie des installations olympiques (1975-2020) et modernise sa mission. La Société a le double mandat de développer, de gérer, de promouvoir et d’exploiter ses installations, en plus de mettre en valeur son patrimoine et son héritage olympique.
    • Le Parc olympique gère cinq actifs principaux : le Stade olympique, qui constitue le plus vaste amphithéâtre au pays, la Tour de Montréal, soit la plus haute tour inclinée au monde, le Centre sportif du Parc olympique, qui est le principal centre aquatique au Canada, l’Esplanade et les aires extérieures, haut lieu de rassemblement et d’événements de la métropole, ainsi que le plus grand stationnement automobile souterrain au pays.

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