2 M$ dans l’ajout de services d’aide psychologique aux élues et élus municipaux


 Publié le 29 février 2024

 La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, le président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), M. Jacques Demers, et la trésorière de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Mme Julie Bourdon, ont annoncé l’ajout d’accès directs à des services d’aide psychologique de première ligne pour les élues et élus membres de ces associations, ainsi que pour leur famille. 

Cette bonification à l’éventail des services offerts par l’UMQ et la FQM a été rendue possible grâce à des aides financières totalisant un peu plus de 2 millions de dollars versées aux deux organisations par le gouvernement du Québec. Il s’agit d’une nouvelle mesure qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action pour favoriser le respect et la civilité : unis pour la démocratie!  lancé en octobre 2021.

La ministre a par ailleurs exprimé son souhait d’inscrire dans la loi une formation obligatoire pour l’ensemble des nouvelles et nouveaux élus, à la suite des prochaines élections municipales. Celle-ci sera élaborée en collaboration avec les unions municipales et aura pour objectif d’outiller encore mieux les personnes élues.

L’annonce d’aujourd’hui s’ajoute pour sa part à une série de mesures qui démontrent la volonté du gouvernement de soutenir les élues et élus municipaux dans l’accomplissement de leur mandat, au bénéfice des citoyennes et citoyens.

Les services d’aide psychologique de première ligne qui seront offerts par l’UMQ et la FQM s’ajouteront aux différents outils d’aide, de formation et de sensibilisation se trouvant à la disposition des élues et élus pour faire face aux menaces ou aux comportements incivils, d’intimidation ou de harcèlement.

La ministre rappelle aussi qu’il y a quelques mois, une aide de 2 millions de dollars a été octroyée à l’UMQ et à la FQM pour bonifier leur programme d’assistance juridique, leur permettant ainsi d’offrir un soutien financier aux municipalités qui entament des recours judiciaires pour faire cesser de telles situations.

Citations :

« Avec nos partenaires, nous sommes engagés dans un important effort collectif pour garder saine et bien vivante notre démocratie municipale. On constate malheureusement qu’un nombre grandissant de personnes élues choisissent de se retirer avant la fin de leur mandat parce qu’elles ne sont plus en mesure de faire face aux incivilités vécues et aux situations d’intimidation et de harcèlement gratuits. Les comportements préoccupants dirigés vers les élus ont des conséquences importantes sur l’humain derrière la fonction et sur sa famille. Pour notre gouvernement, c’est une priorité non seulement d’agir en prévention, mais aussi d’offrir du soutien lorsque de telles situations surviennent. Le travail n’est pas terminé et nous allons poursuivre nos efforts pour permettre aux élus d’être encore mieux outillés pour accomplir leur rôle essentiel. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

« La FQM est préoccupée par les situations difficiles auxquelles des élues, élus municipaux et membres de leur famille peuvent être confrontés. Nous sommes d’ailleurs déterminés à les soutenir et à protéger leur bien-être. Avec la mise en place, par la FQM, d’un service d’aide psychologique de première ligne, comme nous en trouvons dans plusieurs entreprises, nous pourrons contribuer concrètement à dénouer certains conflits et accompagner celles et ceux qui en ont besoin. La FQM souhaite que les personnes élues puissent servir leur communauté dans un environnement sain et respectueux. »

Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog

« L’UMQ est fière d’annoncer qu’un service de soutien psychologique gratuit et confidentiel est maintenant offert aux élues et élus membres ainsi qu’à leur famille. Dans le contexte actuel, difficile et parfois hostile, dans lequel les personnes élues exercent leurs fonctions, l’UMQ est en action et met en place des mesures pour apporter un accompagnement essentiel à celles et ceux qui servent nos communautés. On le sait, pour prendre soin de son monde, il faut pouvoir aussi prendre soin de soi; ce service de soutien psychologique permettra donc de répondre à un besoin important, alors que doit s’amorcer au Québec une réflexion collective sur le système dans lequel la politique municipale s’exerce présentement, dans l’objectif de valoriser et de favoriser l’engagement. »

Julie Bourdon, trésorière de l’Union des municipalités du Québec, présidente du Comité sur la démocratie municipale, présidente de la Commission Femmes et gouvernance et mairesse de Granby

Faits saillants :

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Une belle victoire pour la nation québécoise!


 Publié le 29 février 2024

Aujourd’hui, la Cour d’appel a rendu son verdict sur la loi 21. La Cour confirme le droit du Québec de prendre ses propres décisions. C’est une belle victoire pour la nation québécoise!

En 2019, notre gouvernement a fait le choix d’interdire les signes religieux pour les agents de l’État en position d’autorité, soient les juges, les policiers, les gardiens de prison et les enseignants du primaire et du secondaire. C’est la garantie que ces personnes soient neutres et aient une apparence de neutralité.

Avec la loi 21, on a affirmé clairement les valeurs québécoises de laïcité. La laïcité, c’est un choix collectif qui s’inscrit dans notre histoire, en continuité avec la Révolution tranquille. La laïcité, c’est un principe qui nous unit comme nation.

Le gouvernement du Québec va utiliser la clause de souveraineté parlementaire (la clause dérogatoire) aussi longtemps qu’il va le falloir pour que le Canada reconnaisse les choix de société de la nation québécoise.

C’est non négociable.

Comme premier ministre du Québec, je vais toujours me battre pour notre nation, pour qu’on fasse nous-mêmes nos propres choix.

Cliquez ici pour écouter la vidéo.

Plus de 5 M$ pour des projets dans l’Est de Montréal


 Publié le 27 février 2024

Le gouvernement du Québec accorde un financement de 5 350 000 $ à trois projets qui contribueront à la revitalisation de l’Est de Montréal. C’est ce qu’a annoncé la députée d’Anjou-Louis-Riel et adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole, Mme Karine Boivin Roy, au nom du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon. À cette occasion, la députée était accompagnée de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles, Mme Chantal Rouleau.

Les sommes proviennent de l’enveloppe de 23 millions de dollars réservée pour appuyer la réalisation de projets favorisant l’attractivité et la vitalité de l’Est de Montréal. Les initiatives soutenues contribueront à créer un effet de levier afin d’améliorer les milieux de vie et d’attirer des familles, des travailleuses et travailleurs, des entreprises et des investissements, tout en améliorant la qualité de vie des citoyennes et citoyens. Ces trois projets engendreront un effet multiplicateur et généreront des retombées économiques et sociales d’une valeur estimée de plus de 22 millions de dollars, soit bien au-delà des investissements qui leur sont consentis.

  • La Société de développement Angus a reçu un soutien de 2,8 millions de dollars pour la mise en valeur du site de l’église Saint-Enfant-Jésus, partie intégrante du cœur historique de Pointe-aux-Trembles. Le projet consiste à convertir ce bâtiment en une nouvelle destination attrayante à vocation culturelle, communautaire et touristique.
  • Le Service d’aide communautaire Anjou a obtenu une aide financière de 1,6 million de dollars pour construire un nouveau bâtiment sur le boulevard Yves-Prévost. Il regroupera des services communautaires actuellement offerts à la population dans quatre lieux différents de l’arrondissement d’Anjou.
  • Enfin, une somme de 950 000 $ a été octroyée à l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie pour l’aménagement et la revitalisation du P’tit Beaubien. Situé entre la 38e Avenue et la 41e Avenue, sur la rue Beaubien Est, ce secteur commercial sera transformé en zone verdoyante et accueillante, en plus d’être propice aux échanges entre les citoyennes et citoyens.

Citations :

« On a l’ambition de développer le plein potentiel de l’Est de Montréal et d’en faire un pôle économique incontournable pour la métropole et le Québec. Ce qui est annoncé aujourd’hui, ce sont des projets concrets tant économiques, culturels que sociaux qui auront un réel effet de levier pour revitaliser l’Est. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« La revitalisation de l’Est, c’est un grand projet commun que nous menons de front avec différents partenaires. C’est avec fierté que je nous vois unir nos efforts, nos idées et nos ambitions. Ça porte fruit, comme on peut le constater aujourd’hui avec cette annonce, sans compter celles qui restent à venir. Les trois initiatives que nous soutenons auront un impact tangible sur la population d’aujourd’hui, tout en étant un facteur d’attractivité pour demain. »

Karine Boivin Roy, adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole et députée d’Anjou-Louis-Riel

« Depuis 2018, nous menons une vaste opération de revitalisation de l’Est de Montréal. En complémentarité des grands projets de transport collectif, l’enveloppe de 23 millions de dollars nous permet d’attirer des investissements, des entreprises, des travailleuses et travailleurs ainsi que des familles. On poursuit la revitalisation du Vieux-Pointe-aux-Trembles, au bénéfice de toute la population. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles

« Le soutien financier que nous recevons du gouvernement du Québec contribuera à faire du cœur historique de Pointe-aux-Trembles un lieu de destination et de rassemblement pour la communauté. En préservant les bâtiments existants, nous souhaitons donner une nouvelle vie au site de l’église Saint-Enfant-Jésus. Je tiens à souligner l’appui des ministres Pierre Fitzgibbon et Chantal Rouleau et de la députée Karine Boivin Roy, adjointe gouvernementale au ministre responsable de la Métropole, et les remercier pour leur contribution au développement de l’Est de Montréal. »

Christian Yaccarini, président et chef de la direction, Société de développement Angus

« Grâce au financement octroyé dans le cadre de la mesure S’engager pour des milieux de vie attractifs dans l’Est, le Service d’aide communautaire Anjou mènera à terme son important projet de construction d’un tout nouveau bâtiment adapté, destiné à regrouper sous un même toit tous les services qui sont actuellement offerts dans quatre lieux différents. Ce projet facilitera également l’accueil d’un plus grand nombre de personnes vulnérables et démunies, l’élargissement de son offre de services et la réalisation de nombreux projets à venir. Cette opportunité de fond est exceptionnelle et donne le coup d’envoi pour bâtir un espace communautaire accessible et inclusif, intergénérationnel et interculturel, nécessaire à l’accueil et à l’épanouissement de toute une communauté d’entraide. »

Francine Baril, directrice générale du Service d’aide communautaire Anjou

« Le réaménagement du P’tit Beaubien permettra de créer un véritable cœur de quartier dynamique dans l’Est de Rosemont. Notre volonté claire est d’augmenter l’attractivité de ce secteur commercial, d’encourager la population à s’approprier ce qui deviendra un merveilleux espace public, tout en améliorant notre résilience climatique par la plantation de nombreux végétaux. Cet aménagement attendu viendra assurément renforcer l’identité du P’tit Beaubien. Nous remercions le gouvernement du Québec pour sa participation et pour avoir cru en ce projet qui nous est cher. »

François Limoges, maire de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie

Faits saillants :

  • Annoncée dans le budget 2023-2024 du gouvernement du Québec , l’enveloppe de 23 millions de dollars sur trois ans vise à soutenir des projets réalisables à court terme, soit d’ici le 31 mars 2026, qui favoriseront l’attractivité et la vitalité de l’Est de Montréal par l’amélioration des milieux de vie.
  • L’enveloppe appuiera des initiatives qui ont un impact direct sur la revitalisation et la mise en valeur de quartiers, d’artères commerciales et d’espaces publics, ou sur la réduction de nuisances visuelles ou sonores. Les aides financières doivent servir à créer un effet de levier important auprès d’autres contributeurs, pour que les projets puissent se réaliser rapidement.
  • Pour soumettre un projet, rendez-vous sur Québec.ca dans la section portant sur la revitalisation de l’Est : www.quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/revitalisation-est-montreal/mesure-aide-financiere .

Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur la revitalisation de l’Est de Montréal, visitez le www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/revitalisation-est-montreal/ .

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Le Québec soutient l’emploi des travailleurs de 60 ans ou plus


 Publié le 26 février 2024

La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, annonce un investissement de 987 289 $ pour la mise en œuvre d’un projet du Conseil du patronat du Québec qui vise à soutenir les entreprises qui veulent devenir des milieux de travail attractifs pour les Québécoises et les Québécois de 60 à 69 ans qui souhaitent prolonger leur carrière ou retourner sur le marché du travail.  

Des actions dès maintenant

Les entreprises de toutes les régions du Québec souhaitant recevoir un accompagnement personnalisé, gratuit et d’une durée de 35 heures sont invitées à contacter dès maintenant le Conseil du patronat du Québec. Elles pourront ainsi définir les meilleures pratiques pour faciliter la conciliation vie personnelle et vie professionnelle ou encore pour alléger la charge de travail et donc offrir un environnement plus accueillant à ces travailleuses et travailleurs.

Dans le cadre de ce projet, certains secteurs sont privilégiés, notamment ceux qui sont particulièrement affectés par la pénurie de main-d’œuvre, tels que les secteurs de la construction, de la fabrication, du commerce de détail, des services d’hôtellerie et de la restauration.

Un projet qui répond à des besoins concrets

Soulignons que ce projet est d’autant plus important, puisque la majorité des entreprises québécoises n’ont pas de stratégie de recrutement adaptée pour joindre les travailleuses et les travailleurs plus âgés. En effet, selon les sondages réalisés par le Conseil du patronat du Québec, seuls 8 % d’entre elles ont une politique ou des pratiques pour le recrutement ou la rétention de ces personnes, et 70 % ne connaissent pas les ressources pour les joindre.

Par ailleurs, notons que, si le Québec avait eu le même taux d’emploi pour les personnes de 60 à 69 ans que celui observé en Ontario en 2023, ce serait environ 42 000 personnes de plus qui seraient sur le marché du travail.

Plusieurs outils à portée de main

Tous les acteurs du marché du travail sont d’ailleurs mobilisés plus que jamais pour favoriser le maintien et le retour en emploi des Québécoises et des Québécois de 60 ans ou plus.

En plus de ce projet, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés a développé, grâce à un soutien financier du gouvernement du Québec, une trousse à outils pratiques pour aider les employeurs à y attirer et intégrer ces personnes. Ces ressources sont disponibles gratuitement en ligne .

« Je suis très heureuse d’annoncer cet investissement de près de 1 million de dollars. Ce projet permettra de mieux outiller les PME, grâce à un accompagnement personnalisé qui favorisera l’embauche de Québécoises et de Québécois de 60 ans ou plus au sein de leur organisation. C’est bon pour les entreprises affectées par la pénurie de main-d’œuvre et c’est bon pour celles et ceux qui souhaitent prolonger leur carrière. Les entreprises ne disposent pas toujours des outils nécessaires pour adapter leurs pratiques et offrir un environnement de travail attrayant aux personnes désireuses de prolonger leur carrière ou de retourner sur le marché du travail, et, avec ce projet, tout le monde y gagne! J’invite les entreprises à s’y inscrire dès maintenant! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Le Québec est confronté à un enjeu démographique de taille, car il y a plus de travailleuses et de travailleurs qui prennent leur retraite que de nouveaux employés qui entrent sur le marché du travail. Ce projet permettra de travailler directement avec les employeurs afin de rendre leurs milieux de travail plus réceptifs aux besoins des personnes d’expérience qui veulent poursuivre leur carrière, voire en embrasser une nouvelle mais qui souhaitent le faire en fonction de leurs priorités. Pour l’employeur, c’est également une question de maintenir l’expertise et de pouvoir compter sur des formateurs ou des mentors disponibles pour les plus jeunes employés. »

Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec

« Les travailleuses et travailleurs expérimentés ont une expertise précieuse qui ne demande qu’à être partagée, et ce, au bénéfice des plus jeunes générations et des entreprises mêmes. L’intégration et la rétention des personnes expérimentées en milieu de travail nécessitent la mise en place de mesures personnalisées et alignées sur leurs besoins et leurs réalités. Bien que convaincues de la valeur de leur apport, plusieurs organisations ne savent pas comment s’y prendre. C’est pour soutenir et outiller ces employeurs, notamment les PME qui ont peu ou pas d’expertise RH interne, que l’Ordre a conçu une trousse d’outils gratuite, accessible et conviviale. Rappelons que la diversité sous toutes ses formes est gage d’innovation et de succès. »

Manon Poirier, CRHA, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés

Faits saillants

  • Le coffre à outils du Conseil du patronat du Québec est disponible ici , et celui de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés l’est ici .
  • Le 1er janvier 2024, de nombreuses modifications apportées au Régime des rentes du Québec  sont entrées en vigueur. Elles offrent des bénéfices concrets aux Québécoises et aux Québécois qui décident de prolonger leur carrière ou de revenir sur le marché du travail.

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1 000 logements sociaux et abordables pour des personnes âgées autonomes


 Publié le 26 février 2024

 Les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé aujourd’hui un partenariat novateur avec l’organisme Mission Unitaînés dans le but de construire 1 000 nouveaux logements sociaux et abordables pour personnes âgées autonomes dans les 2 prochaines années. En vertu d’un investissement des 2 ordres de gouvernement avoisinant les 235 M$, 10 immeubles de 100 logements seront érigés dans 10 villes du Québec, dont Shawinigan, où a eu lieu l’annonce.

La ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, a présenté le caractère inédit et les avantages considérables de ce partenariat aux médias, en compagnie du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie et député de Saint-Maurice-Champlain, l’honorable François-Philippe Champagne, du maire de Shawinigan, M. Michel Angers, de la présidente-directrice générale de Mission Unitaînés, Mme Caroline Sauriol, et de M. Mario Plourde, directeur de l’Office municipal d’habitation de Shawinigan.

Un partenariat multipartite et novateur

Le financement gouvernemental est lié aux 900 M$ du gouvernement fédéral versé au Québec par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL) et aux nouveaux investissements de 900 M$ annoncés par le Québec lors de sa mise à jour économique de l’automne 2023.

La contribution de chaque municipalité engagée dans un projet de construction représente entre 3 et 5 M$, en nature ou sous forme de subvention. Cela inclut la cession d’un terrain prêt pour la construction, un congé de taxes pour une durée de trois années à compter de la date de cession du terrain avec le bâtiment et un permis de construction (ou subventions équivalentes) et les raccordements aux services.

Quant à l’organisme caritatif Mission Unitaînés, il prendra en charge le développement et la réalisation des 10 bâtiments. Au terme de la construction, il remettra à la municipalité, ou à un organisme à but non lucratif désigné par la municipalité, un bâtiment prêt à être mis en service pour une somme symbolique, et ce, sans hypothèque. De plus, chacun des immeubles sera doté d’un fonds de réserve de 500 000 $ provenant d’un don philanthropique de M. Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés. D’autres partenaires viendront compléter le financement par des contributions philanthropiques destinées à bonifier la qualité de vie des résidentes et résidents.

Notamment grâce aux économies d’échelle réalisées et à l’expertise des partenaires, ce nouveau modèle présente l’avantage de créer 1 000 logements à un coût inférieur aux logements actuellement en construction par la Société d’habitation du Québec (SHQ) dans plusieurs régions du Québec. Il permet également d’assurer que les immeubles seront exempts de dettes.

Un chantier dès cet été à Shawinigan

L’immeuble de 6 étages qui sera bâti à Shawinigan représente un investissement gouvernemental de 23,5 M$, auxquels s’ajoutent la contribution de la Ville de Shawinigan, qui cèdera le terrain et offrira certains congés de taxes, de même qu’un don philanthropique venant compléter le montage financier. Le chantier devrait s’échelonner entre juillet 2024 et le printemps 2026. Au terme des travaux, c’est l’Office municipal d’habitation de Shawinigan qui assurera la gestion de l’immeuble et la sélection des personnes qui y résideront. L’Office assurera de plus le maintien du bâtiment à l’aide d’un fonds de prévoyance de 500 000 $ offert par Mission Unitaînés.

L’immeuble comprendra 74 logements d’une chambre, 15 studios et 11 logements de 2 chambres. Équipé de 2 ascenseurs, de gicleurs et d’une aire de stationnement pour triporteurs, le bâtiment inclura également une salle commune multifonctionnelle, une terrasse extérieure et un aménagement paysager, favorisant la socialisation des résidentes et résidents. Le loyer sera fixé à environ 595 $ pour un studio et 900 $ pour un logement de 2 chambres.

Citations :

« Je l’ai dit souvent : il faut innover pour construire plus et mieux, surtout en contexte de crise du logement. Cette collaboration avec l’organisme Mission Unitaînés est la preuve que notre gouvernement agit concrètement, de pair avec notre partenaire fédéral et les municipalités, pour mieux loger les personnes âgées au Québec. Ce projet m’emballe, car il mobilise l’expertise des parties prenantes pour construire des logements de qualité et abordables dans des délais très rapides. On est résolus à livrer des résultats à travers ce partenariat. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation et députée de Bertrand

« La concrétisation du Fonds pour accélérer la construction de logements au Québec ouvre la voie à la mise en œuvre de solutions novatrices. Le partenariat entre Mission Unitaînés et les municipalités, soutenu par le financement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec, permettra de construire plus de logements, plus rapidement pour loger adéquatement des milliers d’aînés à revenu faible ou modeste. » 

L’honorable Sean Fraser, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités et député de Nova-Centre

« Grâce à des projets de partenariat comme celui avec Mission Unitaînés, nous innovons pour augmenter l’offre de logements. Aujourd’hui, nous célébrons non seulement la construction prochaine de 100 logements à Shawinigan, mais aussi la création de 1 000 logements au Québec. Voilà ce que nous pouvons réaliser lorsque nous travaillons ensemble. Nous continuons à agir pour les Québécois en posant des gestes concrets qui font une réelle différence. »

L’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie et député de Saint-Maurice-Champlain

« Nous sommes heureux aujourd’hui de participer à cette annonce et au projet de construction de logements abordables pour les aînés de notre ville. Le conseil municipal a comme priorités de contribuer à relever le défi de la crise du logement et de favoriser un vieillissement actif. Bien plus qu’un toit pour nos aînés, ce projet est un engagement du conseil envers eux et une action concrète pour l’atteinte de ces objectifs. Je souhaite remercier la Mission Unitaînés d’avoir choisi Shawinigan pour la construction de l’un de ses immeubles. Merci de contribuer au bien-être de nos citoyens. »

Michel Angers, maire de Shawinigan

« Ce projet porteur de sens rejoint la mission que je me suis donnée : contribuer au mieux-vieillir de notre société afin qu’elle se sente plus en sécurité, plus libre, plus heureuse et moins isolée. Vingt-cinq années d’intense activité dans la construction et l’aménagement de résidences pour personnes âgées m’ont apporté une bonne connaissance des besoins des aînés ainsi qu’une solide expertise en conception, construction et gestion de résidences pour aînés d’avant-garde. C’est cette expertise que je souhaite mettre aujourd’hui au service des personnes âgées moins nanties. Je suis aussi très reconnaissant à ceux qui y contribuent et permettent de concrétiser très rapidement ce superbe défi. »

Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés

« Ce projet emballant met en action des institutions et des professionnels de différents milieux qui unissent leurs forces et leurs expertises pour offrir rapidement des logements de qualité à des personnes aînées à faible revenu, qui en ont tant besoin. Le leadership et la générosité des trois paliers de gouvernement, de Luc Maurice et d’autres philanthropes permettront de réaliser avec agilité ce projet, qui aura des impacts importants dans les communautés visées. »

Caroline Sauriol, présidente-directrice générale de Mission Unitaînés

« À l’Office municipal d’habitation de Shawinigan, il nous fait grand plaisir d’être partenaire avec la Société d’habitation du Québec, la Ville de Shawinigan et Mission Unitaînés de ce projet novateur et mobilisateur. Il s’agit d’un projet extraordinaire pour notre ville qui permettra à nos personnes aînées de vivre dans un environnement sécuritaire et de pouvoir s’épanouir dans leur communauté. »

Mario Plourde, directeur de l’Office municipal d’habitation de Shawinigan

Faits saillants :

  • Les personnes âgées qui s’établiront dans ces logements pourront bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ si elles y sont admissibles, ce qui leur permettra de débourser 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la municipalité qui accueille ces logements.
  • Le modèle financier a été conçu pour être en mesure d’offrir à long terme des logements dont le loyer correspondra à 25% du revenu des résidents. Le loyer est établi au coût moyen de 595 $ par mois pour un 31/2, chauffé-éclairé et avec le Wi-Fi inclus. Les hausses de loyer seront limitées par les ententes avec la SHQ dans le but de maintenir l’abordabilité pour les années à venir.

À propos de la Société d’habitation du Québec

En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca .

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À propos de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

En tant qu’autorité en matière d’habitation au Canada, la SCHL contribue à la stabilité du marché de l’habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et des conseils impartiaux à tous les ordres de gouvernement, aux consommateurs et au secteur de l’habitation du pays. La SCHL vise à faire en sorte que, d’ici 2030, tout le monde au Canada pourra se payer un logement qui répond à ses besoins. Pour en savoir davantage, suivez-nous sur Twitter Instagram YouTube LinkedIn  et Facebook .

Demandeurs d’asile – Le gouvernement fédéral n’a plus le choix d’agir dit Québec


 Publié le 20 février 2024

La ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Christine Fréchette, a fait le point aujourd’hui pour réclamer des actions concrètes de la part du fédéral concernant l’arrivée massive et continue des demandeurs d’asile qui accentue la pression sur les services publics québécois. La ministre Fréchette et ses collègues, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Mme Chantal Rouleau, et le ministre responsable de la Langue française, des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, des Institutions démocratiques, de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et de la Laïcité, M. Jean-François Roberge, somment le gouvernement fédéral d’agir devant l’arrivée massive des demandeurs d’asile au Québec.

Selon l’Accord Canada-Québec, la gestion du mouvement des demandeurs d’asile au Canada relève du gouvernement fédéral. Or, en date du 31 décembre dernier, 55 % des demandeurs d’asile qui résident au Canada demeuraient au Québec (160 651 personnes sur 289 047). Cette arrivée disproportionnée exerce une pression accrue sur l’ensemble des services du panier d’accueil québécois, notamment sur notre système d’éducation et d’aide sociale.

Soucieux d’offrir aux demandeurs d’asile un accueil digne et sécuritaire, le gouvernement du Québec presse son homologue fédéral de prendre ses responsabilités pour réduire la pression qu’exerce leur arrivée massive sur les services publics, et de rembourser les dépenses assumées par le gouvernement du Québec. 

Les demandes du Québec au gouvernement fédéral sont claires. Il doit :

  • Répartir plus équitablement les demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire canadien ;
  • Freiner et diminuer l’afflux de demandeurs d’asile qui entrent au Canada en resserrant la politique canadienne d’octroi des visas ;
  • Fermer toute brèche qui permettrait à des groupes criminels de s’infiltrer au Canada ;
  • Rembourser la totalité des sommes liées à l’accueil des demandeurs d’asile de 2021 à 2023.

L’offre de certains services aux demandeurs d’asile a maintenant atteint un point de rupture, notamment dans le réseau de l’éducation, et plus particulièrement à Montréal, où plusieurs nouveaux élèves sont en attente d’une place en classe d’accueil.

En ce qui a trait à l’aide de dernier recours, le total des sommes versées aux demandeurs d’asile est passé de 163 M$ à environ 370 M$, soit une augmentation de 127 %, entre 2022 et 2023.

La ministre Fréchette a annoncé que pour l’année 2023 seulement, le coût du panier de services offerts aux demandeurs d’asile s’élève à 576,9 M$. Cette somme s’ajoute aux 470 M$, déjà réclamés au gouvernement fédéral pour les mêmes services publics offerts aux demandeurs d’asile en 2021 et en 2022, ce qui porte le coût total des services pour les trois années à plus d’un milliard de dollars.

La récente annonce fédérale de réserver une somme de 150 M$ au Québec pour les dépenses de 2023 ne pourra suffire et elle est irrespectueuse des efforts consentis par le Québec pour soutenir les différents réseaux qui offrent des services aux demandeurs d’asile. Les dépenses les plus importantes sont l’aide financière de dernier recours, l’éducation préscolaire et l’enseignement primaire et secondaire ainsi que l’accueil et l’hébergement temporaire.

Le gouvernement du Québec demande urgemment au gouvernement fédéral de prendre ses responsabilités à l’égard des Québécoises et des Québécois qui ont déjà fait plus que leur part, et ainsi qu’à l’égard des demandeurs d’asile qui méritent d’être accueillis de façon digne et sécuritaire.

« Il est plus que temps que le fédéral agisse pour freiner l’arrivée massive de demandeurs d’asile, il faut soulager nos services publics dans les plus brefs délais. Je le répète, notre capacité d’accueil a ses limites et nous sommes à un point de rupture. Au cours des dernières années, le Québec en a fait plus pour l’accueil des demandeurs d’asile que l’ensemble des provinces réunies. Nous pressons le fédéral de répondre rapidement à l’ensemble de nos demandes. Cela ne peut plus durer ! Les Québécois sont un peuple généreux. Nous sommes fiers d’honorer nos engagements humanitaires, mais nous jugeons que nous devons le faire en respectant notre capacité d’accueil et l’effectuer à la hauteur de notre proportionnalité démographique au sein du Canada. »

Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration

« L’afflux sans précédent de demandeurs d’asile et leur concentration au Québec créent des pressions importantes sur les programmes d’assistance sociale, puisque le Québec doit forcément répondre aux obligations qui lui sont créées par le gouvernement fédéral. De 2022 à 2023, le nombre d’adultes demandeurs d’asile prestataire du Programme d’aide sociale est passé de 32 016 à 46 357, une augmentation de 44 %. La tendance se maintient et les demandeurs d’asile représentent désormais 29 % de tous les prestataires au Programme d’aide sociale. Pour répondre à cette situation, il est essentiel que le gouvernement fédéral mette en œuvre des solutions réalistes et équitables »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« Le réseau de l’éducation au Québec est sous pression parce que le gouvernement Trudeau n’est pas capable de gérer les frontières. La capacité d’accueil du réseau de l’éducation n’est pas infinie. Actuellement, dans notre réseau il y a plus 1 237 classes d’accueil d’ouvertes, ce qui représente l’équivalent de près de 52écoles primaires. Ce n’est pas à nous, au gouvernement du Québec, ni aux contribuables québécois de payer cette facture. Nous demandons que le gouvernement prenne ses responsabilités et assume l’entièreté des coûts. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

« Le gouvernement fédéral doit reprendre le contrôle de ses frontières. Il doit revoir sa politique d’émission de visas, réduire le nombre de demandeurs d’asile, mieux répartir ceux qui arrivent dans l’ensemble du Canada et rembourser les sommes déboursées par Québec pour les coûts reliés à leur accueil. Les décisions du gouvernement fédéral sont basées sur des idéologies qui se butent au mur du réel. Finalement, tout le monde y perd. Le gouvernement de Justin Trudeau ne peut plus continuer à faire la sourde oreille aux demandes plus que légitimes du Québec. »

Jean-François Roberge, ministre responsable de la Langue française, des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, des Institutions démocratiques, de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et de la Laïcité

Faits saillants :

  • Au 31 décembre 2023, le Québec accueille sur son territoire 55 % des demandeurs d’asile présents au Canada ( 160 651 sur 289 047 ).
  • Au mois de janvier, plusieurs CSS nous ont informés qu’entre 4 000 et 5 000 élèves seront à scolariser d’ici la fin de l’année scolaire ce qui représente environ entre 250 et 300 classes, dont 88 à la CSSDM.
  • Au 31 décembre 2023 : 46 555 adultes demandeurs d’asile étaient prestataires de l’aide sociale. Ils représentaient alors 29 % ( 46 555/159 940 ) des prestataires du programme.
  • Le gouvernement du Québec offre de nombreux services aux demandeurs d’asile en attente d’une décision de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada :
    • Un accès rapide aux programmes d’assistance sociale et aux services universels des services publics d’emplois ( MESS ) ;
    • Des services de santé et de services sociaux offerts par le PRAIDA ( MSSS ) ;
    • Un hébergement temporaire géré par le PRAIDA ( MSSS ) ;
    • Une aide à la recherche d’un logement permanent sur le marché privé et des séances d’information sur les services offerts et la vie au Québec ( MIFI, avec les organismes communautaires qu’il finance ) ;
    • Des cours de français, à temps partiel à l’exclusion des allocations ( MIFI ) ;
    • Des cours de français à temps partiel et à temps complet dans les centres de services scolaires et les commissions scolaires ( MEQ ) ;
    • L’éducation préscolaire et l’enseignement primaire et secondaire ( MEQ ) ;
    • L’accès aux activités de halte-garderie communautaires et aux garderies non subventionnées ( MFA ) ;
    • L’aide juridique pour la préparation de la demande d’asile ( MJQ ) ;
    • L’allocation logement ( SHQ ).

138 000 rendez-vous de plus pour les Québécois et Québécoises


 Publié le 20 février 2024

Le ministre de la Santé, Christian Dubé et le ministre du Travail, Jean Boulet, annoncent aujourd’hui deux gestes concrets visant à accroître le temps que les médecins dédient à leurs patients et patientes en réduisant leur charge administrative. Précisons que ces mesures ont été mises sur pied en collaboration avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et plusieurs partenaires du terrain, et selon leurs recommandations. Au total, ces améliorations permettront d’ajouter plus de 138 000 rendez-vous médicaux par année pour les Québécoises et les Québécois.

Le gouvernement permettra dorénavant aux médecins de déterminer eux-mêmes à quel moment leurs patientes et patients indemnisés par la CNESST doivent être revus pour un suivi qu’ils jugeront cliniquement pertinent. De plus, Québec abolit le dédoublement du formulaire pour les demandes d’hébergement de soins de longue durée. Ces gestes s’inscrivent dans le cadre du Plan santé pour un réseau de la santé et des services sociaux plus efficace et au service des patients.

Pour abolir des rendez-vous médicaux jugés non nécessaires

La fréquence et la pertinence des consultations médicales requises par la CNESST pour des suivis administratifs auprès des patientes et patients indemnisés seront désormais déterminées par les médecins. Ainsi, les personnes verront un médecin seulement lorsqu’elles en auront vraiment besoin et les médecins pourront consacrer davantage de leur temps à offrir des soins. Il est estimé que, chaque année, environ 120 000 rendez-vous médicaux de plus seront rendus disponibles grâce à ce changement.

Exemple concret :

  • Un patient en arrêt de travail pour une fracture prend normalement huit semaines pour se rétablir. Il doit présentement revoir son médecin toutes les trois semaines pour faire remplir un formulaire lui permettant de conserver son indemnisation. Son médecin pourra dorénavant décider de le revoir dans huit semaines.

Pour éviter le dédoublement d’un formulaire

Le formulaire de demande d’hébergement de soins de longue durée est actuellement d’abord rempli par un professionnel ou une professionnelle, comme un travailleur social ou une physiothérapeute, puis rempli à nouveau par un ou une médecin pour validation. Dorénavant, le ou la médecin n’aura plus à remplir en double ce formulaire. Ce changement libérera du temps aux médecins, tout en reconnaissant les compétences des professionnels et professionnelles. Environ 18 000 rendez-vous médicaux additionnels par année seront ainsi disponibles pour la population. Cela permettra également d’accélérer le traitement des demandes d’admission aux services du réseau, notamment en CHSLD.

Exemple concret :

  • Le travailleur social d’une personne aînée nécessitant des soins plus adaptés à sa condition pourra directement remplir la demande nécessaire pour orienter son patient ou sa patiente vers un CHSLD, sans qu’un médecin doive la remplir à nouveau pour qu’elle soit valide.

« Notre gouvernement s’est engagé à diminuer la charge administrative dans le réseau de la santé et des services sociaux. C’est au cœur de notre Plan santé et en droite ligne avec notre vision pour des services plus humains et plus efficaces. Nos professionnels et professionnelles de la santé doivent pouvoir se concentrer sur les soins offerts à la population. À terme, ce sont les Québécoises et les Québécois qui bénéficieront d’un meilleur accès aux services dont ils ont besoin. C’est un geste de plus dans la vaste transformation que nous effectuons actuellement. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« Je salue la volonté de la CNESST d’alléger la charge administrative des professionnels de la santé dans le traitement de certains dossiers de travailleurs accidentés ou atteints d’une maladie professionnelle. En tant qu’actrice sociale, elle a le devoir de collaborer pour améliorer l’accessibilité aux services du réseau de la santé. Je suis heureux que cette nouvelle approche permette des gains d’efficience sans effet sur les durées de versement d’indemnités ni sur les droits et leviers d’intervention des travailleurs et des employeurs. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Fait saillant :

Près de 21,5 M$ dans le transport en commun à Sherbrooke


 Publié le 19 février 2024

Le ministre des Transports et lieutenant du Québec, M. Pablo Rodriguez, et la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annoncent un investissement de 21 445 679 $ pour moderniser la Société de transport de Sherbrooke (STS) et électrifier ses véhicules. Le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada investissent respectivement 12 482 553 $ et 8 963 126 $.

Pour l’occasion, les ministres étaient accompagnés de la ministre Marie-Claude Bibeau, de la députée Élisabeth Brière, de la députée de Saint-François, Mme Geneviève Hébert, du député de Richmond, M. André Bachand, de la mairesse de Sherbrooke, Mme Évelyne Beaudin, et de la présidente de la STS, Laure Letarte-Lavoie. Les projets financés profiteront à la collectivité en offrant aux résidents un réseau de transport en commun moderne et efficace.

D’abord, plus de 18,6 millions $ permettront de soutenir l’électrification du centre d’opération de la STS. Cette somme couvre également l’agrandissement du bâtiment principal, l’aménagement d’une nouvelle entrée électrique, ainsi que l’acquisition et la mise en fonction de stations de recharge pour les 40 futurs autobus 100 % électriques. Ces véhicules proviennent du contrat d’acquisition de 1 229 autobus urbains électriques de la compagnie Nova Bus, annoncé le 8 mai 2023.

De plus, 2,8 millions $ sont investis pour améliorer l’expérience client. Plus précisément, l’embarquement sera facilité et accéléré grâce aux 140 nouveaux valideurs capables d’accepter le paiement par carte de crédit et code QR, qui seront installés à l’avant et à l’arrière de tous les véhicules. La STS acquerra également 120 valideurs pour le transport adapté afin de remplacer son système de paiement par jetons et de simplifier la gestion des titres. Finalement, les passagers pourront utiliser le Wi-Fi à bord des autobus grâce à l’acquisition et à l’installation d’un système de communication par modem 5G/LTE.

Ces projets permettront d’améliorer la capacité, la qualité et la sécurité du réseau de transport en commun actuel de la Ville de Sherbrooke, tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et, ainsi, à lutter contre les changements climatiques.

Cet investissement dans le transport en commun aidera à rendre cette collectivité plus inclusive, ainsi qu’à améliorer la qualité de vie des usagers de ces services en facilitant leurs déplacements.

« Quand on investit dans le transport en commun, on lutte contre les changements climatiques, mais on investit aussi dans le bien-être des gens de chez nous, comme ceux de Sherbrooke, qui aura bientôt accès à un service d’autobus plus moderne, plus fiable et plus efficace. On continue de livrer pour les Québécois à travers des investissements qui vont avoir une incidence réelle dans leur vie de tous les jours. »

Pablo Rodriguez, ministre des Transports et lieutenant du Québec, au nom de Sean Fraser, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités

« Voilà une nouvelle preuve qui démontre que notre gouvernement soutient massivement le transport collectif dans nos régions. En proposant des bénéfices directs tels qu’une offre adaptée à la réalité de ses utilisateurs et 100 % électrique, nous investissons pour l’amélioration des services et de la qualité de vie des Québécois. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« L’investissement annoncé aujourd’hui pour le réseau de transport en commun de la ville de Sherbrooke, c’est la promesse de déplacements aux quatre coins de la ville, effectués de manière efficace et pratique, et l’occasion de participer à l’effort de diminution des gaz à effet de serre. »

Marie-Claude Bibeau, ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead

« À Sherbrooke, 53 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du transport. Il faut donc travailler à délaisser l’auto solo pour se tourner vers le transport actif et collectif. L’investissement d’aujourd’hui permettra de soutenir la Société de transport de Sherbrooke dans ses efforts d’électrification complète de son parc d’autobus, mais aussi d’offrir un service plus efficace et fiable à la population. En modernisant nos infrastructures de transport en commun, nous faisons en sorte qu’il soit plus facile et plus pratique pour les résidents de choisir des moyens écologiques pour se déplacer. »

Élisabeth Brière, secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et députée de Sherbrooke

« Cet investissement démontre notre engagement à développer des initiatives de mobilité durable partout au Québec, notamment à Sherbrooke. La STS sera en mesure d’améliorer considérablement l’expérience et sa performance énergétique. Ensemble, nous préparons un réseau de transport efficace, où qualité du service et respect de l’environnement vont de pair. »

Geneviève Hébert; députée de Saint-François

« Plusieurs organisations de notre territoire ont, tout comme nous, de grandes ambitions en matière d’électrification. Parfois, il ne manque qu’un levier financier pour passer de la parole aux actes et, en ce sens, je suis ravi que nous puissions contribuer à moderniser le centre d’opération de la STS, à installer des emplacements de recharge à l’intérieur du garage en vue d’accueillir les nouveaux véhicules électriques, en plus de bonifier l’expérience des usagers. »

André Bachand, député de Richmond

« Le développement de la mobilité durable est une des priorités de mon administration. Par cet appui financier majeur à cinq projets, nos partenaires gouvernementaux viennent soutenir la transition énergétique de la STS et faciliter les déplacements pour toute la communauté sherbrookoise. L’ensemble des membres du conseil municipal accueille très positivement et avec reconnaissance ces investissements dans notre réseau de transport en commun. »

Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke

« La Société de transport de Sherbrooke est très reconnaissante de l’appui offert aujourd’hui par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec. Au-delà des avancées technologiques qu’ils permettront, ces investissements nous aideront à déployer un réseau de transport collectif à la hauteur de nos ambitions, accessible et innovant, en phase avec nos objectifs stratégiques. C’est l’ensemble de la population de Sherbrooke qui en bénéficiera. »

Laure Letarte-Lavoie, présidente de la Société de transport de Sherbrooke

Faits saillants

  • Les sommes se répartissent comme suit :
    • le gouvernement du Québec investit 12 482 553 $ par l’intermédiaire du Programme d’aide gouvernementale aux infrastructures de transport collectif;
    • le gouvernement du Canada investit 8 963 126 $ par l’intermédiaire du même programme. Ces sommes proviennent du volet Transport en commun de l’Entente bilatérale intégrée Canada-Québec  relative au Programme d’infrastructure Investir dans le Canada;
    • la Société de transport de Sherbrooke contribue à hauteur de 1 579 322 $. 
  • Le volet Infrastructures de transport en commun du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada vise à soutenir la construction, l’élargissement et la modernisation de réseaux de transport en commun urbains et ruraux. 
  • Les investissements ciblant les transports en commun aident les Canadiens à se rendre là où ils doivent aller, créent de nouveaux emplois dans le secteur de la fabrication et de la construction et réduisent la pollution tout en rendant la vie plus abordable.
  • En tenant compte de l’annonce d’aujourd’hui, 26 projets ou groupes de projets d’infrastructure ont été annoncés au Québec dans le cadre du volet Infrastructures de transport en commun du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada, avec une contribution fédérale totale de plus de 2,8 milliards de dollars et une contribution totale du Québec de plus de 5,4 milliards de dollars.
  • L’aide financière annoncée aujourd’hui porte à environ 115,2 M$ le soutien du gouvernement du Québec à la STS depuis 2019. Ce montant inclut :
    • Jusqu’à 40 autobus électriques provenant du contrat d’acquisition d’une quantité maximale de 1 229 autobus urbains électriques de la compagnie Nova Bus, annoncée le 8 mai 2023;
    • 4,7 M$ découlant de l’enveloppe budgétaire ponctuelle de 400 M$ allouée aux organismes de transport collectif pour soutenir la relance de leurs services durement touchés par les mesures sanitaires liées à la pandémie de COVID-19.

Liens connexes

Investir dans le Canada : Le plan d’infrastructure à long terme du Canada 
https://www.infrastructure.gc.ca/plan/icp-publication-pic-fra.html   

Volet Infrastructures du transport en commun
https://www.infrastructure.gc.ca/plan/pti-itc-fra.html 

Investissements fédéraux dans les infrastructures au Québec
https://www.infrastructure.gc.ca/plan/prog-proj-qc-fra.html 

Plan climatique renforcé
https://www.canada.ca/fr/services/environnement/meteo/changementsclimatiques/plan-climatique/survol-plan-climatique.html 

Programme d’aide gouvernementale aux infrastructures de transport collectif
https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/aide-finan/transport-collectif/PAGITC/Pages/PAGITC.aspx 

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Site Web : Infrastructure Canada 

Legault confirme un investissement majeur dans les conditions de travail en Éducation


 Publié le 18 février 2024

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, la ministre responsable de l’administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, et le ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, M. Bernard Drainville, ont fait le point sur les importantes avancées réalisées en éducation dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.

« Notre gouvernement a fait le choix d’investir massivement en éducation. Nous pouvons être fiers du résultat de cette négociation. En contexte de pénurie de main-d’œuvre, on devait obtenir de la souplesse dans les conventions collectives pour améliorer concrètement les services aux élèves. Dans les ententes qu’on a négociées, au-delà des hausses salariales historiques, on revoit l’organisation du travail afin de maximiser le potentiel des ressources disponibles dans nos écoles et d’apporter de l’aide aux enseignants. Il s’agissait d’objectifs importants pour nous et nous les avons atteints », a souligné le premier ministre, M. François Legault.

La présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, a tenu pour sa part à souligner la détermination des parties patronale et syndicale à sortir des sentiers battus. « On a travaillé avec un régime de négociation datant de près de 40 ans. Nous sommes allés au-delà de nos habitudes respectives, nous avons abordé des sujets historiquement négociés localement et nous avons changé des façons de faire qui ne répondaient plus aux besoins actuels, comme pour l’affectation des enseignants. On est également parvenu à faire des offres différenciées adaptées aux besoins et aux enjeux des priorités gouvernementales au bénéfice de toutes et de tous », explique-t-elle.

En résumé, les mesures négociées visent trois objectifs :

  • Offrir plus d’aide pour les enseignantes et les enseignants ainsi que les élèves, entre autres, par :
    • L’ajout de 4 000 aides à la classe dans plus de 14 000 classes.
    • L’aide d’enseignantes et d’enseignants retraités pour soutenir et mentorer les jeunes faisant partie du corps professoral.
    • La possibilité pour les stagiaires de faire de la suppléance.
    • L’ajout de travailleuses et de travailleurs spécialisés à temps plein au secondaire.
    • La mise en place d’un nouveau mécanisme en matière de composition de la classe pour mieux soutenir les enseignantes et les enseignants aux prises avec des élèves en difficulté. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre où il est difficile d’augmenter le nombre de ressources ou de diminuer les ratios d’élèves dans les classes, cela permettra de déployer, si possible, des ressources supplémentaires selon les besoins.
  • Assurer une plus grande stabilité dans les écoles, notamment, en :
    • Devançant le processus d’affectation au 8 août. De cette façon, les enseignantes et les enseignants, les élèves et les parents vivront moins d’incertitude puisque les classes seront attribuées dès le début du mois d’août.
    • Améliorant considérablement le statut d’emploi de certains membres du personnel enseignant en ajoutant 5 000 postes permanents.
  • Accorder davantage d’autonomie aux enseignantes et aux enseignants, par exemple, en :
    • Leur permettant d’effectuer leur tâche de nature personnelle (cinq heures par semaine) à leur domicile ou à l’endroit qu’ils préfèrent.
    • Leur donnant la possibilité d’effectuer cinq des vingt journées pédagogiques en télétravail.
    • Les libérant de la supervision des récréations afin de leur permettre de se consacrer davantage au soutien des élèves.
    • Leur octroyant la possibilité de faire des heures supplémentaires (avec incitatif financier) sur une base volontaire pour prêter main-forte et encourager la prise en charge d’un plus grand nombre de groupes.
    • Permettant des heures plus flexibles (les soirs et la fin de semaine) pour les cours de formation professionnelle, et ce, sur une base volontaire.

« Il s’agit de grandes avancées pour l’amélioration de l’éducation au Québec et notre gouvernement souhaite poursuivre sur cette lancée. Il était primordial d’assurer une plus grande stabilité dans les équipes-écoles, d’aider le personnel enseignant en lui permettant de se concentrer davantage sur l’enseignement et d’offrir des conditions de travail adaptées aux réalités de 2024. Sans tout régler, ces mesures auront des répercussions positives et concrètes et elles nous permettront de continuer à bâtir un réseau de l’éducation plus fort dans les années à venir », a assuré M. Bernard Drainville, ministre de l’Éducation.

Salaires

Au terme de la convention collective, un enseignant pourra atteindre un salaire de plus de 109 000 $ annuellement. Le salaire était actuellement de 92 000 $ au maximum de l’échelle.

Les psychologues en milieu scolaire passeront de 98 000 $ à près de 135 000 $. Les techniciens en éducation spécialisée (TES), de 65 000 $ à 77 000 $.

Les éducatrices en service de garde qui deviendront aussi des aides à la classe et qui passeront d’horaires de 20 h à 35 h, doubleront leurs salaires de 27 000 $ à 56 000 $, en plus de réduire leur statut précaire.

Lien connexe : ww.tresor.gouv.qc.ca/negos 

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2024/18/c8120.html

34 M$ pour soutenir les productrices et les producteurs agricoles


 Publié le 16 février 2024

 Le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec annoncent une somme de 34 millions de dollars pour appuyer les entreprises agricoles qui s’engagent à améliorer leurs pratiques culturales. Cet investissement rend possible le lancement de la troisième période d’inscription à l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales. Il permettra de soutenir plus de 1 200 nouvelles entreprises agricoles, ce qui porte le total à près de 4 000, pour un investissement direct de 119 millions de dollars.

La ministre du Revenu national, l’honorable Marie-Claude Bibeau, au nom du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, l’honorable Lawrence MacAulay, ainsi que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, monsieur André Lamontagne, en ont fait l’annonce aujourd’hui, à la Ferme Jocelyn Michon, à Saint-Hyacinthe. Afin de tenir compte de l’impact des conditions météo de l’été dernier sur la capacité des entreprises à mettre en place certaines pratiques, le ministre Lamontagne a également annoncé une modification des modalités de versement de l’aide financière. Ainsi, un report complet des versements de sommes non utilisées a été accordé.

Dans le cadre du nouveau Partenariat canadien pour une agriculture durable 2023-2028, le gouvernement fédéral contribuera à l’Initiative à la hauteur de 24,1 millions de dollars.

« Notre gouvernement est fier de soutenir nos vaillants producteurs et nos entreprises agricoles qui innovent et adoptent des pratiques agricoles plus durables. En agissant aujourd’hui, ils prennent des décisions qui sont bonnes pour l’environnement et pour la prospérité de leur entreprise. J’encourage les producteurs de partout au Québec à profiter de ce programme de soutien financier afin de pouvoir continuer à nourrir les Canadiens et le monde. »

L’honorable Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« En adoptant des pratiques de plus en plus durables, les productrices et producteurs agricoles améliorent leurs rendements et leur résilience face aux changements climatiques, tout en contribuant à l’atteinte de nos cibles environnementales. Ce programme vise à leur donner les ressources nécessaires pour accélérer l’adoption de ces pratiques de gestion bénéfiques. »

L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Revenu national

« Avec ce nouvel appui, votre gouvernement souhaite accompagner un nombre croissant de producteurs et de productrices qui font le choix de pratiques durables. Cette initiative a l’avantage d’être simple, volontaire et flexible en permettant aux entreprises de choisir les pratiques adaptées à leur réalité. C’est une mesure concrète qui contribue à la pérennité de notre agriculture. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Les productrices et les producteurs agricoles du Québec sont au rendez-vous depuis des décennies en matière d’agroenvironnement. La bonification annoncée de l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales, très fortement réclamée par le milieu, est une reconnaissance non équivoque de cet engagement et permettra d’adapter les pratiques agricoles pour prendre le virage écologique souhaité par tous. »

Martin Caron, président général de l’Union des producteurs agricoles

Faits saillants

  • Les pratiques admissibles dans le cadre de l’Initiative sont les suivantes :
    • Diversification des cultures;
    • Protection des sols hors saison;
    • Réduction de l’usage des herbicides;
    • Utilisation de semences non traitées aux insecticides;
    • Réalisation d’aménagements favorables à la biodiversité.
  • En outre, le parcours de formation de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec permet aux exploitants des entreprises inscrites de parfaire leurs connaissances en agroenvironnement et de bénéficier d’une rétribution pouvant atteindre 1 500 $ par entreprise.
  • La rétribution totale versée pourra atteindre jusqu’à 50 000 $ par entreprise.
  • L’Initiative est une mesure phare du Plan d’agriculture durable 2020-2030. Elle vise à reconnaître les efforts déployés par les entreprises agricoles pour améliorer leurs pratiques et générer des gains environnementaux importants.
  • La période d’inscription se déroulera du 4 au 31 mars 2024 ou jusqu’à l’épuisement des fonds.
  • L’Accord Canada-Québec de mise en œuvre du Partenariat canadien pour une agriculture durable représente un financement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec totalisant 366,6 millions de dollars répartis sur une période de cinq ans, soit de 2023 à 2028. Ce financement provient à 60 % du gouvernement fédéral, soit 220 millions de dollars, et à 40 % du gouvernement du Québec, soit 146,6 millions de dollars. Cet accord appuie des initiatives stratégiques qui aideront les secteurs à croître, à innover et à prospérer.

Liens connexes 

Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales 

Plan d’agriculture durable 2020-2030 

Partenariat canadien pour une agriculture durable 

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