Autonomie alimentaire et achat local – Québec atteint à nouveau sa cible
Publié le 30 mai 2023
Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, annonce pour une deuxième année consécutive l’atteinte de l’objectif voulant que 85 % des institutions publiques se soient dotées d’une cible d’achat d’aliments québécois dans le cadre de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ).
À l’occasion d’une visite dans une école primaire de la région de Québec, le ministre a annoncé la participation à la SNAAQ de 442 écoles publiques supplémentaires par l’entremise de leur adhésion aux programmes de petits déjeuners. Leur approvisionnement auprès d’entreprises bioalimentaires d’ici atteint déjà 73 %. Ce résultat dans le milieu scolaire est le fruit d’un partenariat entre Aliments du Québec et le Club des petits déjeuners.
Le gouvernement du Québec annonce également que le déploiement de la SNAAQ entrera dans une nouvelle phase de quantification afin de permettre un suivi étroit de l’évolution des achats effectués par les institutions publiques. En collaboration avec l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec et Aliments du Québec, le déploiement de cette approche permettra de faciliter l’engagement des institutions publiques à l’égard de l’achat local.
« Nous nous sommes fixé des objectifs très ambitieux en lançant la première stratégie d’achats d’aliments québécois dans les institutions publiques et je suis très heureux des résultats à ce jour. La population québécoise mérite d’avoir accès à des aliments sains et locaux, et le chemin vers l’exemplarité de nos institutions publiques est un chantier important. Nous franchissons à présent une nouvelle étape avec le déploiement d’un outil d’analyse fine quant à la part des aliments québécois achetés par les institutions publiques et les entreprises bioalimentaires d’ici. Favoriser des liens plus étroits entre ces différents acteurs est un élément incontournable dans l’atteinte des cibles de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois. »
André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec
« Le réflexe d’acheter québécois devient encore plus naturel lorsqu’il commence tôt dans la vie du consommateur. L’engagement du Club des petits déjeuners ainsi que l’adhésion de 442 écoles publiques contribuent à l’atteinte de nos cibles en matière d’exemplarité de l’État concernant les aliments locaux et, encore mieux, ils favorisent l’adoption de saines habitudes chez nos enfants. »
Joëlle Boutin, députée de Jean-Talon et adjointe parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volets sciences et innovation)
« L’annonce d’aujourd’hui démontre l’effet de levier des actions de notre organisation dans l’atteinte des objectifs d’approvisionnement local de nos partenaires. Grâce au programme Aliments du Québec au menu, nous sommes fiers de contribuer à ce que davantage de produits frais ou transformés ici soient consommés par les écoliers québécois, au bénéfice de l’autonomie alimentaire du Québec. »
Isabelle Roy, directrice générale, Aliments du Québec
« Nous sommes très fiers de ce partenariat entre le Club, l’organisation Aliments du Québec et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, qui nous aide à atteindre l’objectif de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois dans les institutions publiques. Notre collaboration avec Équiterre et son projet Commun’assiette a aussi été favorable pour soutenir nos pratiques d’approvisionnement alimentaire local. Le Club reconnaît l’importance de mettre de l’avant les aliments québécois afin de favoriser une alimentation saine, locale et durable dans les programmes de petits déjeuners au Québec. Notre approvisionnement de 73 % auprès de partenaires alimentaires d’ici est une grande source de fierté pour nous, et nous allons continuer à travailler pour maintenir cet apport en aliments du Québec. »
Claudine Dessureault, conseillère aux achats et à l’inventaire, Club des petits déjeuners
Faits saillants
La SNAAQ, lancée à l’automne 2020, a pour objectif de mobiliser l’ensemble des institutions publiques du Québec afin de prioriser l’achat d’aliments québécois d’ici 2025.
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation s’était fixé pour but d’inciter 85 % des établissements des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé et des services sociaux à se fixer une cible d’achat de produits alimentaires québécois d’ici la fin mars 2023.
En date d’aujourd’hui, 748 établissements visés par la cible de la SNAAQ participent au programme Aliments du Québec au menu, incluant 442 écoles publiques adhérentes au Club des petits déjeuners.
Quelque 73 % des approvisionnements alimentaires totaux du Club des petits déjeuners proviennent de producteurs et de transformateurs québécois.
La volonté gouvernementale de favoriser l’achat local s’inscrit dans des orientations qui privilégient notamment des aliments sains et le développement durable. La saine alimentation est un enjeu de santé publique. Elle figure d’ailleurs parmi les priorités de notre gouvernement et se manifeste à travers deux politiques gouvernementales majeures, soit la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde et la Politique gouvernementale de prévention en santé.
Les acteurs du secteur bioalimentaire et les gouvernements s’associent de façon complémentaire autour de cet enjeu commun, en vue d’améliorer l’accès et l’offre d’aliments de bonne qualité nutritive notamment auprès des populations vulnérables.
Une troisième zone d’innovation reconnue au Québec!
Publié le 29 mai 2023
Le gouvernement du Québec annonce la création de la troisième zone d’innovation, la Vallée de la transition énergétique, qui sera déployée entre Bécancour, Trois-Rivières et Shawinigan. Le gouvernement investit plus de 8 millions de dollars pour réaliser sept projets d’infrastructures et de recherche1. Ceux-ci permettront d’accélérer le développement de la filière batterie et l’électrification des transports, de décarboner le secteur industrialo-portuaire et d’optimiser la production et l’utilisation de l’hydrogène vert dans la chaîne industrielle.
1 La liste des projets est présentée en annexe.
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon, et du député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet zones d’innovation), M. Donald Martel.
La députée de Champlain, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, le député de Trois-Rivières, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec, M. Jean Boulet, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, la députée de Laviolette-Saint-Maurice et adjointe parlementaire de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire (volet action communautaire), Mme Marie-Louise Tardif, et le député de Maskinongé et adjoint parlementaire de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor (volets marchés publics et ordres professionnels), M. Simon Allaire, étaient également présents pour l’occasion.
Investir pour la recherche
Pour soutenir les entreprises installées dans la zone d’innovation, le gouvernement attribue une somme de 5 millions de dollars au Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT). Ce montant lui permettra d’appuyer les priorités de recherche définies dans la zone d’innovation et de mettre en place de nouvelles chaires de recherche axées sur l’innovation ainsi que des programmes de bourses et de subventions de recherche. Le travail se fera en collaboration avec les membres d’un comité scientifique formé dans la zone et qui soutiendra les priorités de recherche.
Ce comité scientifique sera mis sur pied pour fédérer les expertises dans le domaine du savoir et de l’innovation selon les axes prioritaires de la zone. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) jouera un rôle fédérateur dans ce comité, qui sera composé de dix-huit membres :
six chercheurs locaux représentant l’UQTR, le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales, le Centre de métallurgie du Québec, Innofibre – Centre d’innovation des produits cellulosiques, et le Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie d’Hydro-Québec ;
un représentant de l’Université Concordia ;
sept chercheurs d’universités québécoises et de regroupements de recherche et d’innovation, provenant de l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université McGill, Polytechnique Montréal, l’École de technologie supérieure, l’Institut national de la recherche scientifique, le Centre national intégré du manufacturier intelligent, le Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable et le Réseau québécois sur l’énergie intelligente ;
deux chercheurs issus d’entreprises industrielles présentes sur le territoire ;
deux observateurs en provenance de la direction générale de l’organisme Vallée de la transition énergétique et du FRQNT.
Soutenir l’innovation
Un montant de 3 millions de dollars est également accordé à l’organisme Vallée de la transition énergétique pour la gouvernance de la zone d’innovation. Le conseil d’administration de l’organisme sera composé de quinze membres : sept représentants industriels et d’organisations, trois représentants des municipalités, deux représentants du milieu de l’enseignement, un représentant des Premières Nations et deux observateurs en provenance du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et d’Investissement Québec.
Des investissements totalisant 317 000 $ serviront également à appuyer la réalisation de quatre études préliminaires portant sur des projets d’implantation d’infrastructures d’innovation visant à bonifier l’offre existante, soit :
un centre d’innovation sur la batterie et l’électrification des transports à Shawinigan ;
un incubateur d’entreprises du secteur de l’électrification des transports au sein du Centre d’entrepreneuriat Alphonse-Desjardins de Shawinigan ;
un centre de valorisation de la recherche sur la décarbonation industrielle et portuaire à Trois-Rivières ;
un centre d’innovation sur l’industrialisation des minéraux critiques et stratégiques et de l’hydrogène à Bécancour (centre de formation, centre d’optimisation des procédés).
Dynamiser le secteur industriel
De plus, la zone d’innovation peut compter sur de nouveaux acteurs, soit General Motors (GM) et POSCO Future M, qui ont dévoilé aujourd’hui le projet d’Ultium CAM visant la construction d’une usine de production de matériaux actifs de cathodes (composées de lithium, de nickel, de cobalt et de manganèse) entrant dans la fabrication des batteries aux ions de lithium. La zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique peut aussi compter sur des entreprises déjà bien implantées, telles qu’Air Liquide (hydrogène), Vale (nickel), Nouveau Monde Graphite (graphite), FLO (bornes de recharge), Nemaska Lithium (hydroxyde de lithium) et BASF (composants de batteries). Des discussions sont en cours avec d’autres partenaires industriels qui souhaitent s’installer ou développer de nouveaux projets dans le parc industriel et portuaire de Bécancour.
« Ça fait depuis 2013 que je rêve de zones d’innovation sur notre territoire, où on rassemble des entreprises et des chercheurs pour les faire travailler ensemble autour de secteurs stratégiques pour le Québec. Ça permet d’attirer des investissements privés et une main-d’œuvre de haut niveau pour innover ici. Les zones d’innovation sont un outil extraordinaire qu’on se donne pour développer notre économie et s’inscrire dans des secteurs d’avenir. Avec la Vallée de la transition énergétique, on avance concrètement vers un Québec plus vert, plus prospère et plus fier. »
François Legault, premier ministre du Québec
« Cette nouvelle zone d’innovation va permettre au Québec de se démarquer mondialement comme leader des technologies de décarbonation. La synergie qu’on a réussi à créer entre l’industrie et le milieu du savoir va transformer la région, mais aussi tout le Québec, et amener des investissements majeurs. Bravo à tous pour le travail effectué ! On peut être fiers de ce qu’on a réalisé. »
Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
« La Vallée de la transition énergétique offre un écosystème qui est déjà hautement concurrentiel grâce à de nombreuses collaborations entre les acteurs des milieux de la recherche, de l’innovation, de l’industrie, de l’enseignement et de l’entrepreneuriat. Toutes les conditions sont réunies ici pour faire briller notre savoir-faire dans des créneaux qui façonneront l’avenir énergétique du Québec. »
Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet zones d’innovation)
« Cette zone d’innovation est un bel exemple de la mobilisation d’entreprises et d’intervenants régionaux pour propulser les forces de nos territoires à l’avant-plan de la scène mondiale. Des projets comme celui d’Ultium CAM placent d’ailleurs le Québec parmi les États les plus attrayants et aptes à accueillir une filière de la batterie. On peut s’attendre à d’importantes retombées qui seront bénéfiques à plusieurs secteurs industriels de la Mauricie et du Centre-du-Québec. »
Sonia LeBel, députée de Champlain, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor
« En Mauricie, nous avons des infrastructures de recherche à la fine pointe de la technologie, notamment au sein de l’UQTR. De plus, un nouveau pavillon de recherche sera situé au cœur du centre-ville de Trois-Rivières et va nous permettre d’aller encore plus loin dans les technologies vertes et durables. Nous avons également un parc industriel et portuaire doté d’une importante usine de production d’hydrogène. La désignation de cette zone d’innovation est une occasion idéale de promouvoir notre expertise locale et de favoriser la croissance de cette filière verte au Québec. »
Jean Boulet, député de Trois-Rivières, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec
« La reconnaissance de la Vallée de la transition énergétique est le fruit d’une grande collaboration interrégionale, et je tiens à féliciter tous les membres de ce projet pour leur vision. L’expertise qu’on trouve à Shawinigan dans le domaine du transport de même qu’en recherche et développement jouera un rôle important dans la réussite de la zone. Je salue la venue prochaine d’un campus thématique de l’Université Concordia pour appuyer le travail colossal accompli par le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales. »
Marie-Louise Tardif, députée de Laviolette-Saint-Maurice et adjointe parlementaire de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire (volet action communautaire)
« La Vallée de la transition énergétique permettra d’accélérer le développement de nos secteurs stratégiques d’avenir et d’outiller le Québec pour la décarbonation de son économie. De cette initiative innovante découleront de nombreux projets porteurs pour les gens de Maskinongé et l’ensemble de la population québécoise. »
Simon Allaire, député de Maskinongé et adjoint parlementaire de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor (volets marchés publics et ordres professionnels)
« Symbole fort pour la position de nos régions au sein du développement du savoir et des énergies vertes, cette désignation est le résultat du travail de plusieurs parties prenantes ainsi que de la collaboration et de la concertation de trois villes qui ont su unir leurs visions au bénéfice d’un projet collectif qui contribuera au rayonnement de chacune d’entre elles. »
Lucie Allard, mairesse de Bécancour
« La Vallée de la transition énergétique sera un catalyseur de calibre mondial pour nous permettre de consolider la place de chef de file du Québec dans la filière batterie, l’électrification des transports, l’hydrogène et la décarbonation industrialo-portuaire. Nous mettrons à la disposition des acteurs du savoir, de l’entrepreneuriat et de l’industrie un milieu de vie attrayant pour les talents et les investissements, des éléments essentiels pour soutenir nos élans et nos ambitions. Ainsi outillés, nous allons propulser la recherche et l’innovation afin d’atteindre les plus hauts standards en matière de durabilité et de circularité. Nos innovations seront davantage valorisées pour propulser les entreprises du Québec et créer ainsi de la richesse dans notre économie grâce à une impulsion forte et soutenue sur les marchés. »
Alain Lemieux, directeur général de la Vallée de la transition énergétique
« L’UQTR et les villes de Bécancour, de Trois-Rivières et de Shawinigan ont uni leurs forces pour proposer un projet intégré, la Vallée de la transition énergétique. Au cœur de cette synergie, l’UQTR a fédéré huit universités et trois centres collégiaux de transfert technologique au sein d’un consortium de recherche. L’objectif est de mobiliser l’ensemble des expertises en lien avec les projets d’innovation des partenaires industriels et, par le fait même, de contribuer à accélérer la transition énergétique. »
Christian Blanchette, recteur de l’UQTR
Faits saillants :
Le projet de zone d’innovation Vallée de la transition énergétique est une initiative conjointe de la Ville de Bécancour, de la Ville de Trois-Rivières, de la Ville de Shawinigan et de l’UQTR.
La Vallée de la transition énergétique est la troisième zone d’innovation reconnue par le gouvernement du Québec, après DistriQ , zone d’innovation quantique à Sherbrooke, et Technum Québec à Bromont.
De calibre international, les zones d’innovation regroupent des acteurs de la recherche, de l’industrie ainsi que des milieux de l’enseignement et de l’entrepreneuriat afin de mettre en valeur les avantages concurrentiels et durables de celles-ci et de favoriser la culture d’innovation et la commercialisation des innovations.
Elles proposent des milieux de vie attrayants de même que des infrastructures de transport et de communication qui encouragent les échanges à l’intérieur et à l’extérieur des zones.
Elles ont pour objectif de répondre aux trois grands enjeux suivants :
le passage de l’idée au marché, pour permettre la création et la croissance d’entreprises innovantes et la conquête de nouveaux marchés en favorisant la mise au point de technologies et de produits innovants ;
l’attraction d’investissements privés, notamment étrangers, afin d’augmenter la productivité des entreprises québécoises ;
la croissance économique propre et durable, en vue d’opérer une transition vers une économie à faible empreinte environnementale.
Les propositions de zone d’innovation peuvent être soumises en continu. Elles sont analysées selon des critères de réussite et de sélection précis, dans le cadre d’un processus formel auquel participent plusieurs ministères et organismes du gouvernement du Québec.
Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :
Annexe – Liste des projets appuyés dans la zone d’innovation Vallée de la transition énergétique
Organisation
Projet
Investissement
Aide financière
Centre d’entrepreneuriat Alphonse-DesjardinsShawinigan
Étude pour l’ajout d’un service d’incubation et d’accélération en électrification des transports
113 710 $
56 855 $
Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies
Attraction de talents et de projets de recherche
5 000 000 $
5 000 000 $
Vallée de la transition énergétique
Consolidation du diagnostic sur la main-d’œuvre de la filière batterie dans la Vallée de la transition énergétique, et stratégies
176 550 $
123 585 $
Vallée de la transition énergétique
Étude pour le centre d’innovation sur la batterie et l’électrification des transports
168 065 $
84 031 $
Vallée de la transition énergétique
Étude pour le centre d’innovation sur l’industrialisation des minéraux critiques et stratégiques et l’hydrogène
220 000 $
110 000 $
Vallée de la transition énergétique
Étude pour le centre de valorisation de la recherche sur la décarbonation industrielle et portuaire
132 000 $
66 000 $
Vallée de la transition énergétique
Gouvernance et fonctionnement de la zone d’innovation
3 000 000 $
3 000 000 $
Total
8 810 325 $
8 440 471 $
Lancement de Francisation Québec
Publié le 29 mai 2023
Le gouvernement du Québec lancera le 1er juin prochain Francisation Québec, qui deviendra l’unique point d’accès gouvernemental en matière d’apprentissage du français. C’est la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Christine Fréchette, qui en a fait l’annonce, en compagnie du ministre de la Langue française, M. Jean-François Roberge.
À compter du 1er juin donc, et de manière progressive, Francisation Québec facilitera l’accès aux services gouvernementaux d’apprentissage du français pour un ensemble de nouvelles clientèles. Instituée au sein du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), Francisation Québec facilitera également l’apprentissage en classe, à distance, en ligne et en milieu de travail, ainsi qu’à toute l’aide financière disponible aux personnes, aux organismes et aux entreprises admissibles.
De nouvelles clientèles
Avec Francisation Québec, les services seront maintenant accessibles à de nouvelles clientèles qui comprennent désormais, en plus des personnes immigrantes et des personnes qui envisagent de s’établir au Québec, toute personne âgée de 16 ans et plus, canadienne de naissance et domiciliée au Québec, qui n’est pas assujettie à l’obligation de fréquentation scolaire, ainsi que les entreprises et leur personnel. L’ensemble de ces clientèles pourront bénéficier des services d’apprentissage du français offerts gratuitement par le gouvernement du Québec.
Un accès simplifié aux personnes et aux entreprises
Accessible à partir de Québec.ca, la première livraison de la plateforme Apprendre le français permettra aux personnes souhaitant s’inscrire à des cours de français de déposer une demande d’admission et de confirmer leur inscription à un cours. Des livraisons subséquentes viendront mener à terme les travaux associés au développement de la plateforme.
Une vitrine informationnelle décrivant l’offre de services gouvernementale permettra à la clientèle de s’orienter vers le bon service pour amorcer son parcours d’apprentissage du français. Ces nouveautés s’appuient sur un partenariat qui se poursuit entre le MIFI et le ministère de l’Éducation du Québec. Les entreprises seront quant à elles dirigées vers l’accompagnement et les services qui leur sont offerts.
Formations en milieu de travail
Pour desservir les entreprises et les travailleurs, Francisation Québec expérimentera entre le 1er juin et le 1er novembre, différents scénarios pour son offre de services en milieu de travail qui se déclinera en trois paliers :
Activités d’initiation au français pour les petites entreprises qui viseront à encourager l’usage du français en milieu de travail, par le biais de projets pilotes notamment.
Formations courtes pendant les heures rémunérées (de 60 à 80 heures environ) qui permettront notamment aux travailleuses et travailleurs d’acquérir les notions de français pour comprendre les consignes reliées à leurs tâches et à la sécurité dans leur environnement de travail.
Formations qualifiantes de 300 heures ou plus qui assureront une progression mesurable des niveaux de compétence langagière.
Éveil à la langue française pour les tout-petits
Francisation Québec aura aussi pour responsabilité d’appuyer des projets ou de favoriser des initiatives visant l’apprentissage du français par le jeu et l’éveil à la langue française pour les enfants d’âge préscolaire. Ainsi, Francisation Québec favorisera la mise en place, par les prestataires de services de garde, d’activités visant l’apprentissage du français par les tout-petits de toutes origines.
« Le lancement de Francisation Québec me rend particulièrement fière parce que c’est un projet important pour l’intégration et la francisation des personnes immigrantes. En 2017, la vérificatrice générale avait mentionné que la francisation était un « fiasco » au Québec. Dès notre élection en 2018, notre gouvernement en a fait une priorité. Notre approche est pragmatique et centrée sur le partenariat pour assurer la contribution de chacun à l’essor d’un Québec francophone. Avec Francisation Québec, nous nous donnons les leviers nécessaires pour permettre à tous d’acquérir des compétences suffisantes pour utiliser le français comme langue commune et pouvoir s’épanouir au sein de notre nation. »
Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
« Notre priorité, c’est d’être le gouvernement qui aura ralenti, arrêté et inversé le déclin du français au Québec. Pour cela, il faut miser sur la francisation, notamment auprès des nouveaux arrivants et des Québécois d’expression anglaise. Nous avons la responsabilité de faciliter l’apprentissage du français pour tous ceux qui le désirent. Avec Francisation Québec, notre gouvernement s’assure non seulement d’une cohérence et d’une harmonisation dans l’offre de services gouvernementaux d’apprentissage du français, mais agit pour assurer la pérennité et la vitalité de notre langue commune. Le français, ce n’est pas qu’une langue. Elle nous unit et nous définit. Elle est synonyme de fierté et de possibilités. »
Jean-François Roberge, ministre de la Langue française
Liens connexes :
Pour se renseigner sur l’offre de cours de français du gouvernement et s’inscrire : http://Québec.ca/francais
Plus de 5,6 M$ pour contrer le crime organisé à Montréal
Publié le 29 mai 2023
Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, annonce l’octroi de 5,67 M$ pour la mise en place d’une équipe d’intervention exclusivement consacrée à la lutte contre le crime organisé dans la région de Montréal. Elle sera composée de 10 policiers de la Sûreté du Québec (SQ), qui travailleront en étroite collaboration avec les forces policières de Montréal, de Laval et de Longueuil, notamment. Cette équipe aura pour mandat d’assurer une présence dans les lieux fréquentés par les membres du crime organisé, notamment pour augmenter le sentiment de sécurité des commerçants et des citoyens qui fréquentent ces endroits.
Grâce à cette nouvelle équipe spécialisée, les autres unités d’intervention sur la Rive-Nord et la Rive-Sud, dans la région de Montréal pourront davantage se consacrer à leurs mandats courants, tout en participant au besoin à des opérations liées à la Stratégie CENTAURE.
« Contrer la violence armée est une priorité pour moi et pour notre gouvernement. Nous voulons rehausser le sentiment de sécurité de la population, et c’est pourquoi nous renforçons la présence policière sur le terrain, dans les endroits critiques. Je suis persuadé que la collaboration accrue et l’intensification des opérations ciblant les individus liés aux gangs de rue amélioreront la qualité de vie des citoyens et citoyennes de Montréal, de Laval et de Longueuil, qui souhaitent fréquenter les lieux publics en toute quiétude. »
François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie
« Grâce à la mise en place de cette équipe, la présence policière additionnelle contribuera au maintien de la pression sur les individus impliqués dans les violences armées et permettra la collecte de renseignements en vue de les prévenir. Le déploiement de ces actions policières concertées mobilisant plusieurs corps de police est l’expression d’une volonté commune de mettre un frein à la violence armée et de rétablir le sentiment de sécurité dans nos communautés touchées. »
Johanne Beausoleil, directrice générale de la Sûreté du Québec
Faits saillants :
La nouvelle équipe d’intervention en crime organisé à Montréal est l’une des initiatives financées par l’entremise de la mesure « Poursuivre la lutte contre la violence armée », pour laquelle le budget 2023-2024 prévoit un montant de 50 M$.
Ce financement permettra notamment l’embauche de 10 ressources policières additionnelles, qui composeront cette nouvelle équipe.
Dans le cadre de son mandat consistant à effectuer des opérations de visibilité et d’intervention dans des lieux fréquentés par les membres de groupes criminels, cette équipe vise les objectifs suivants :
Organiser et déployer, sur le territoire de Montréal, une présence policière accrue dans ces endroits ciblés;
Dissuader les membres de groupes criminels de perpétrer des actes de violence, y compris l’usage d’armes à feu dans l’espace public, en assurant une présence régulière dans les endroits qu’ils fréquentent;
Localiser et identifier les individus liés au trafic de stupéfiants et d’armes à feu pour colliger le renseignement et prévenir des crimes;
Observer, détecter et identifier des acteurs du crime organisé;
Développer des sources d’information.
Déjà, au cours des dernières années, les principaux corps de police municipaux de la province ont mis en place des équipes d’intervention en matière de crime organisé : Éclipse du SPVM, Équinoxe du Service de police de Laval, Brigade d’intervention multidisciplinaire du Service de police de l’agglomération de Longueuil et celles de la SQ sur la Rive-Nord et la Rive-Sud (Montréal), ainsi que dans la région de Québec.
Une nouvelle ère de collaboration étroite s’amorce, avec un accent particulier sur la concertation entre les différents corps de police de la SQ et de la grande région de Montréal.
Plus de 3,6 M$ pour l’intégration en emploi des personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme
Publié le 29 mai 2023
La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, et l’adjointe gouvernementale à la ministre de l’Emploi, au ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et députée d’Anjou-Louis-Riel, Karine Boivin Roy, annoncent plus de 3,6 M$ pour l’intégration durable en emploi des personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme.
Les différents projets ont, entre autres, pour but commun de donner des outils aux employeurs afin d’améliorer l’inclusion des personnes présentant un trouble du spectre de l’autisme. Ils ont aussi l’objectif de briser les préjugés concernant leur employabilité. La formation ainsi que le renforcement de leur estime et de leur motivation sont également au cœur de certaines initiatives. Des recherches seront de plus menées pour identifier de nouvelles façons de faire.
Parmi ces investissements figure une somme de plus de 1,2 M$ qui sera investie dans sept projets qui rayonneront à travers le Québec et trois initiatives qui toucheront spécifiquement la région de Montréal. L’annonce d’aujourd’hui a d’ailleurs eu lieu dans les locaux d’Autisme sans limites, un organisme qui a pour mission l’épanouissement, la santé et l’inclusion sociale des jeunes adultes autistes et qui reçoit une aide de plus de 140 000 $ pour déployer une offensive de sensibilisation auprès des employeurs. Il est à noter que d’autres bonnes nouvelles seront annoncées prochainement dans différentes régions du Québec. Ces régions verront également des projets novateurs prendre vie.
« Comme ministre, favoriser l’inclusion en emploi est au cœur de mes priorités! Je suis très fière d’annoncer l’attribution de plus de 3,6 M$ pour des projets humains qui auront un réel impact dans la vie de bien des gens. Il faut non seulement donner aux personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme tous les outils pour se réaliser par l’intermédiaire d’un emploi, mais aussi encourager les employeurs à accorder une plus grande place à l’inclusion et à la diversité dans leur milieu de travail! En favorisant cette approche, c’est tout le Québec qui y gagne! »
Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord
« Notre gouvernement agit concrètement pour aider les personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme à se préparer à faire leurs premiers pas sur le marché du travail. L’annonce d’aujourd’hui est une bonne nouvelle pour la population de la région de Montréal et les entreprises qui pourront compter sur une main-d’œuvre qui souhaite, elle aussi, contribuer au développement économique et social de notre métropole. »
Karine Boivin Roy, adjointe gouvernementale à la ministre de l’Emploi, au ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et députée d’Anjou-Louis-Riel
« Nos jeunes adultes autistes possèdent un potentiel extraordinaire, mais beaucoup trop souvent gaspillé! Le financement que nous recevons dans le cadre du programme SPHERE nous permettra de mettre en place un projet novateur pour sensibiliser les employeurs potentiels à l’autisme et de développer à grande échelle notre projet novateur Studios, qui vise à permettre à nos jeunes adultes autistes de se trouver un emploi et de le maintenir grâce à un soutien personnalisé. SPHERE nous donne ainsi les moyens de changer réellement des trajectoires de vie et démontre à quel point le gouvernement peut avoir un impact important quand il est à l’écoute des besoins sur le terrain. »
Lise-Marie Gravel, présidente d’Autisme sans Limites
Faits saillants
L’appel de projets a donné la possibilité aux organismes de partout au Québec possédant une expertise en la matière d’explorer et de proposer de nouveaux projets pour favoriser l’insertion et le maintien en emploi des personnes présentant un trouble du spectre de l’autisme.
L’appel de projets a été confié à SPHERE (Soutien à la Personne Handicapée En Route vers l’Emploi), un organisme sans but lucratif qui possède l’expertise nécessaire pour coordonner et accompagner le développement et la mise en œuvre de projets. SPHERE agit en complémentarité avec ses partenaires et tout autre acteur concerné en vue de faciliter l’intégration en emploi des personnes vivant avec un handicap.
Les projets nationaux seront portés par les organismes suivants : le Centre de recherche pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (CRISPESH), Intégration Travail Laurentides, Neuroplus et le Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées (ROSEPH).
Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, suivez-le sur les médias sociaux :
Organiser une journée d’échanges, de conférences et de témoignages portant sur les meilleures pratiques et outils d’accompagnement pour la clientèle autiste.
Neuroplus
National
29 243 $
Formation qualifiante en centre d’opérations du réseau (NOC)
Former des techniciens spécialisés en réseautique pour offrir des services aux entreprises.
Neuroplus
National
314 084 $
Balado : Personnes autistes et emploi
Réaliser une baladodiffusion animée par une personnalité publique et traitant de l’intégration en emploi des personnes vivant avec un TSA.
Intégration Travail Laurentides
National
103 882 $
Outil d’appréciation clientèle TSA
Développer un outil d’évaluation des facteurs d’employabilité de la clientèle autiste.
ROSEPH
National
226 987 $
Groupe d’entraide et de soutien TSA
Mettre sur pied des groupes d’entraide dans différentes régions du Québec pour soutenir les personnes autistes dans leurs démarches d’intégration au marché du travail.
ROSEPH
National
85 866 $
Sensibilisation des entreprises
Développer des outils de sensibilisation et d’accompagnement destinés aux employeurs dans le processus d’embauche des personnes vivant avec un TSA.
ROSEPH
National
88 918 $
Guide sur la communication, les interactions sociales et les attentes sociales entre personnes autistes et personnes non autistes en milieu de travail
Créer un guide sur la communication entre les personnes autistes et non autistes et visant à faciliter la communication dans les milieux de travail.
CRISPESH
National
103 742$
Projet SEDIM
Développer des compétences professionnelles et sociales par la mise en place d’un potager collectif.
Axia
Montréal
17 120 $
L’embauche inclusive à travers un quartier
Aider les adultes autistes à acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour intégrer un emploi et s’y maintenir.
À pas de Géant
Montréal
123 150 $
Offensive de sensibilisation auprès des employeurs
Mettre en œuvre différentes activités de sensibilisation et d’information auprès des employeurs.
Autisme sans limites
Montréal
140 250 $
Total
1 233 242 $
Bonification de l’offre touristique de Lanaudière
Publié le 26 mai 2023
Le premier ministre du Québec et député de L’Assomption, M. François Legault, annonce l’octroi d’un soutien financier de 5 750 000 $ à la Corporation régionale de loisir et de sport de Lanaudière pour appuyer la phase 2 de son projet de développement de l’offre d’activités de plein air dans la région.
L’organisme sans but lucratif coordonne ce projet collectif d’envergure qui regroupe près d’une vingtaine de promoteurs locaux, dont des municipalités et des groupes de plein air. L’objectif est de développer des activités dans trois corridors d’activités extérieures, l’un en bordure du Saint-Laurent, un autre sur le sentier transcanadien et le dernier dans les montagnes de la région, afin de permettre aux visiteurs d’explorer des milieux variés.
Plus précisément, le projet consiste, à :
aménager plus de 200 km de nouveaux sentiers pédestres et multifonctionnels, de nouvelles aires de mise à l’eau pour les activités nautiques, de nouvelles voies d’escalade et de nouveaux sentiers pour le ski de montagne ;
uniformiser la qualité, la signalisation et le balisage des sentiers pédestres et multifonctionnels existants ;
construire et aménager des bâtiments d’accueil, des blocs sanitaires, des abris et des belvédères tout en améliorant les refuges et prêts-à-camper existants ;
acquérir des équipements et du matériel de plein air et de loisir, notamment des équipements adaptés à une clientèle à capacité physique restreinte ;
acquérir des équipements et du matériel permettant la pratique sécuritaire des activités de plein air et de loisir ;
acquérir des véhicules électriques pour l’entretien du réseau de sentiers, le transport des usagers et la mise en place des structures d’électrification nécessaires ;
promouvoir le transport actif dans le sentier transcanadien.
« On le voit, le plein air est de plus en plus populaire au Québec, auprès des jeunes et moins jeunes. Ils pratiquent des activités comme la randonnée et la planche à pagaie, qui les gardent en santé et leur permettent d’admirer la beauté de notre territoire. L’investissement qu’on annonce aujourd’hui va permettre d’aménager plus de 200 km de nouveaux sentiers de randonnée, d’aires de mise à l’eau, de voies d’escalades et de sentiers pour le ski de montagne sur un territoire qui couvre une très grande partie de Lanaudière. Je suis fier de la beauté de nos lacs, de nos forêts et de nos parcs, et ça me tient à cœur que tous les Québécois puissent en profiter. »
François Legault, premier ministre du Québec et député de L’Assomption
« Pour favoriser la croissance du tourisme, une des priorités de notre gouvernement est de maximiser l’accès à la nature afin d’en faire un caractère distinctif pour le Québec. Ce projet est tout à fait cohérent avec notre vision. Il permettra de bonifier l’offre touristique de Lanaudière, laquelle est déjà un puissant moteur de développement économique pour la région. »
Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière
« Dans tous les domaines, il est primordial de soutenir l’électrification des transports et le transport actif. L’utilisation de véhicules électriques pour l’entretien et le transport des usagers sur les corridors de plein air de Lanaudière sera non seulement attractive, mais aussi bénéfique pour l’environnement. Au bout du compte, c’est nous tous qui en profiterons. »
Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales
« La Table des préfets de Lanaudière est très fière d’avoir accepté de soutenir ce projet d’envergure pour la région en lui octroyant 750 000 $ via le volet Soutien au rayonnement des régions du Fonds région et ruralité. L’accès aux espaces naturels est une richesse collective inestimable et nous sommes heureux de pouvoir contribuer à la rendre encore plus accessible sur notre vaste et magnifique territoire. Nul doute que ces projets concertés à l’initiative de Loisir et sport Lanaudière sauront faire rayonner notre région et la positionner comme un lieu récréotouristique de choix. »
Sébastien Nadeau, président de la Table des préfets de Lanaudière
« Cette deuxième phase de financement met cette fois à l’œuvre les travaux structurants de 19 promoteurs régionaux qui ont choisi d’investir dans une démarche concertée et collective de développement touristique par le plein air. Nous sommes fiers de participer à ce mouvement inédit de développement régional pour l’accès à la nature coordonné par Loisir et Sport Lanaudière et appuyé par les six MRC lanaudoises. »
Bernard Thériault, président de la Corporation régionale de loisir et de sport de Lanaudière
La ministre Caroline Proulx a annoncé récemment une bonification de 30 millions de dollars du PARIT . Ce soutien financier fait partie des mesures budgétaires du Québec de l’année 2023-2024 visant à assurer la compétitivité de l’industrie touristique.
Après une première bonification en 2022, l’enveloppe totale du PARIT, qui inclut les projets déjà soutenus, atteint 269 millions de dollars. Au total, ce programme devrait permettre la réalisation d’investissements de plus de 570 millions. En tout, 92 projets ont reçu un appui depuis son lancement en juin 2021.
Rappelons que la ministre du Tourisme annonçait en juin 2022 une aide de 5 millions de dollars pour financer la phase 1 de ce projet.
La participation financière de 750 000 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation provient, quant à elle, du volet Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité.
Le Conseil du statut de la femme marque l’histoire à nouveau
Publié le 26 mai 2023
Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce la désignation comme événement historique, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, de la création du Conseil du statut de la femme, en 1973. Désormais inscrite au Registre du patrimoine culturel du Québec, la création du Conseil du statut de la femme marque un moment charnière dans l’histoire du Québec. Le Conseil a contribué et contribue toujours au changement social et à la progression constante des droits des femmes au Québec.
En 1971, la Fédération des femmes du Québec propose l’instauration de cet organisme au gouvernement. Ainsi, le Conseil voit le jour le 6 juillet 1973 lors de la sanction du projet de loi numéro 63 qui avait été présenté l’année précédente à l’Assemblée nationale par Mme Claire Kirkland-Casgrain. Le Conseil est appelé à jouer un rôle d’intermédiaire entre l’État, les associations féministes et la population. Il fait notamment valoir les revendications des femmes auprès du gouvernement, vise à éduquer la société sur les enjeux de la condition féminine et intervient dans les débats publics. En collaboration avec d’autres groupes, il a été en première ligne dans la promotion du principe de l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que dans la mise en œuvre de plusieurs mesures sociales en faveur des femmes.
Pour informer la population sur la condition féminine, le Conseil publie dès 1979 la Gazette des femmes, un magazine qui comprend des chroniques, des dossiers et des articles d’intérêt général. Très appréciée par le public pour la variété des sujets abordés et la qualité des textes, la publication, de même que les journalistes qui y prennent part, remporte de nombreux prix au fil du temps.
« Aujourd’hui, je confirme, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Loi sur le patrimoine culturel, la désignation de la création du Conseil du statut de la femme, un jalon historique majeur du Québec. Cette désignation reconnaît la contribution exceptionnelle du Conseil quant à la protection des droits des femmes et officialise sa marque comme patrimoine culturel québécois. »
Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région de l’Outaouais
« Si le Québec est aujourd’hui reconnu comme une des sociétés les plus égalitaires au monde, c’est en partie grâce au Conseil du statut de la femme, né des pressions des groupes féministes il y a 50 ans. Au fil des décennies, le Conseil a constitué un formidable laboratoire d’idées dont les effets ont été indéniables sur les politiques publiques et l’évolution des mentalités au Québec. En créant le Conseil, le gouvernement du Québec a reconnu l’importance de la parole, de l’engagement et de l’expérience des femmes. Les Québécoises et les Québécois doivent beaucoup au Conseil et aujourd’hui, c’est son apport historique que nous reconnaissons. »
Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine
« Cinquante ans après sa création, le Conseil du statut de la femme marque l’histoire à nouveau. Le Conseil est fier d’enrichir aujourd’hui le patrimoine culturel québécois d’une voix pérenne en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, et d’inscrire à la mémoire collective son engagement pour une société équitable et inclusive. Une occasion inestimable de réaffirmer notre attachement à un Québec fier de ses valeurs, à un Québec qui a l’égalité à cœur. »
Me Louise Cordeau C. Q., présidente du Conseil du statut de la femme
Le gouvernement du Québec passe de la parole aux actes et annonce des mesures significatives qui permettront de remplir son engagement de faire de l’immigration une solution pour lutter contre le déclin du français au Québec, particulièrement à Montréal.
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Christine Fréchette, ont annoncé, en présence du ministre de la Langue française, M. Jean-François Roberge, des propositions de modifications réglementaires importantes au système d’immigration afin de favoriser une immigration économique francophone pour atteindre, dès 2026, une proportion de près de 100 % de requérants principaux connaissant le français dans la catégorie économique.
Des modifications réglementaires sont ainsi proposées pour qu’une connaissance du français soit dorénavant exigée dans tous les programmes d’immigration économique au Québec. Ces mesures visent à favoriser la venue de personnes pouvant s’intégrer pleinement à la nation québécoise et participer en français à la vie collective.
Les modifications réglementaires permettront aussi d’améliorer le fonctionnement des différents programmes d’immigration économique afin notamment d’assurer une meilleure réponse aux besoins de main-d’œuvre dans une foule de secteurs clés de l’économie et des régions.
Le premier ministre et la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration ont également profité de l’occasion pour annoncer les orientations proposées en vue de la consultation publique qui mènera à la prochaine planification pluriannuelle de l’immigration.
Nouvelles exigences en français
Une connaissance minimale du français à l’oral sera désormais exigée pour les personnes adultes souhaitant être sélectionnées dans tous les programmes d’immigration économique. Le gouvernement s’assure ainsi que les personnes qui s’établissent au Québec pourront communiquer en français, tant au travail que dans les autres aspects de la vie quotidienne.
Un nouveau programme d’immigration permanente pour les travailleurs qualifiés, le Programme de sélection des travailleurs qualifiés, sera mis en place afin de mieux prendre en compte les besoins diversifiés du Québec. Ce nouveau programme propose quatre volets pour permettre de mieux sélectionner tous les types de travailleurs dans les secteurs qui ont besoin de main-d’œuvre. Pour trois de ces secteurs, une connaissance du français sera exigée des requérants principaux et de leurs personnes conjointes accompagnantes. Il permettra ainsi un meilleur arrimage avec les besoins de main-d’œuvre du Québec et de ses régions et une meilleure intégration des personnes immigrantes à la vie collective.
Les programmes des investisseurs, des entrepreneurs et des travailleurs autonomes seront également révisés afin, notamment, d’exiger une connaissance du français à l’oral pour les personnes requérantes principales. La proportion de personnes sélectionnées dans ces programmes qui maîtrisent le français est actuellement très faible. Cette exigence favorisera une meilleure intégration des personnes immigrantes dans le milieu des affaires. Elles seront ainsi en mesure de mieux contribuer au développement économique du Québec et de participer à la société québécoise. Les mesures proposées permettront aussi de favoriser le repreneuriat et le développement d’entreprise, afin d’améliorer la vitalité économique de toutes les régions du Québec.
Le retrait de l’expérience de travail des exigences du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) dans le volet Diplômés permettra d’accélérer la sélection permanente des étudiantes étrangers diplômés d’un programme d’étude francophone. Les employeurs québécois pourront ainsi profiter rapidement d’un bassin de travailleurs qualifiés, déjà bien intégrés au Québec et possédant une bonne connaissance du français.
Des modifications seront également apportées dans la catégorie du regroupement familial afin de rendre obligatoire le dépôt par la personne garante d’un plan d’accueil et d’intégration dans lequel elle s’engagera notamment à soutenir l’apprentissage du français de la personne qu’elle accueille.
Planification pluriannuelle de l’immigration pour la période 2024-2027
Le gouvernement du Québec a également déposé ses propositions de douze orientations pour lancer la Planification pluriannuelle de l’immigration au Québec pour la période 2024-2027. L’orientation portant sur les seuils d’immigration permanente soumet deux scénarios : l’un d’entre eux permettrait une hausse progressive des seuils d’immigration pour atteindre 60 000 admissions en 2027. Ce scénario propose également l’admission en continu des personnes sélectionnées dans le PEQ au volet Diplômés. L’autre scénario maintiendrait les admissions annuelles à 50 000, comme c’est le cas actuellement.
La population québécoise et les organismes qui le désirent pourront participer à la consultation sur la Planification pluriannuelle de l’immigration au Québec pour la période 2024-2027 en soumettant un mémoire ou en répondant au questionnaire accessible sur le site Internet de l’Assemblée nationale. La consultation culminera avec la tenue d’une commission parlementaire s’échelonnant sur plusieurs jours. Elle constituera l’occasion d’écouter et de répondre aux préoccupations exprimées par la société civile.
« Comme premier ministre du Québec, ma première responsabilité est de défendre notre langue et notre identité. On le voit depuis plusieurs années, le français est en déclin au Québec. Depuis 2018, notre gouvernement a agi pour protéger notre langue, plus que d’autres gouvernements qui se sont succédé, depuis l’adoption de la loi 101, sous le gouvernement Lévesque. Mais si l’on veut renverser la tendance, on doit aller plus loin. D’ici 2026, notre objectif est d’avoir une immigration économique presque entièrement francophone. Nous avons tous le devoir, comme Québécois, de parler le français, de transmettre notre culture au quotidien, et d’en être fiers. »
François Legault, premier ministre du Québec
« Ce que nous annonçons aujourd’hui est historique. Jamais auparavant un gouvernement n’avait rendu obligatoire la connaissance du français pour faire une demande d’immigration économique au Québec. Le travail des derniers mois nous aura permis de présenter des réformes importantes à la fois pour freiner le déclin du français, mais aussi pour répondre plus efficacement aux besoins importants de main-d’œuvre partout sur notre territoire. Le dynamisme économique de nos régions doit pouvoir bénéficier encore davantage de la richesse que représentent les nouveaux arrivants et ces derniers pourront profiter de cette dynamique économique des régions québécoises. Je crois sincèrement qu’ensemble, nous allons démontrer que l’immigration est une solution. »
Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
« Notre gouvernement s’est engagé à ralentir, à arrêter et à inverser le déclin du français au Québec. Nous avons de grandes ambitions quant à la protection et à la valorisation de la langue française, celle qui nous unit et nous définit. Plusieurs gestes seront posés en ce sens dans les prochains mois. Ces changements réglementaires des programmes d’immigration économique annoncés aujourd’hui constituent une avancée importante. Le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, que je préside et auquel ma collègue Christine Fréchette participe, accouchera d’ailleurs prochainement d’un Plan d’action gouvernemental costaud, qui comprendra des mesures significatives pour atteindre notre objectif d’inverser le déclin du français. Restez à l’affût ! »
Jean-François Roberge, ministre de la Langue française
Faits saillants :
À compter du 7 juin, date de la prépublication du projet des changements réglementaires à la Gazette officielle du Québec, la société civile aura 45 jours pour faire parvenir ses commentaires.
La consultation parlementaire sur la planification pluriannuelle se tiendra à l’Assemblée nationale à des dates et modalités qui seront précisées ultérieurement.
Former les jeunes pour prévenir les accidents du travail
Publié le 24 mai 2023
Les jeunes représentent une clientèle prioritaire pour la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). En ce sens, la CNESST met en œuvre de nombreuses actions de sensibilisation et d’information annuellement. Elle a d’ailleurs lancé récemment sa campagne publicitaire en santé et en sécurité du travail destinée aux jeunes travailleuses et travailleurs et à leurs employeurs. Sous le thème « Au travail, si vos jeunes employés ne posent pas de questions, posez-vous des questions », la campagne sera diffusée jusqu’au 2 juillet, puis du 4 au 17 décembre.
Cette campagne vise, d’une part, à sensibiliser les employeurs à la réalité des jeunes quand ils commencent un emploi et, d’autre part, à leur rappeler leurs obligations en matière de santé et de sécurité du travail. En effet, les employeurs doivent s’assurer de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique et psychique des travailleuses et des travailleurs. Ils doivent notamment prendre en charge la santé et la sécurité du travail (SST), informer les jeunes des risques présents dans le milieu de travail, leur offrir une formation en santé et en sécurité du travail et les superviser afin qu’ils réalisent leurs tâches en toute sécurité.
Avec cette campagne, la CNESST tient également à informer les jeunes travailleuses et travailleurs de leurs droits et de leurs obligations, en plus de les encourager à participer à l’identification des risques dans leur milieu de travail et à poser des questions à leurs employeurs s’ils ont des doutes par rapport à une tâche ou s’ils identifient un risque pour leur santé ou leur sécurité. La CNESST cherche aussi à les informer qu’il appartient à l’employeur de les former et de les renseigner en matière de santé et de sécurité du travail. Dans un souci de favoriser la prise en charge de la SST et le développement d’une culture de prévention durable, il est essentiel de sensibiliser les jeunes et de les outiller tout au long de leur parcours scolaire et de leur intégration au marché du travail.
Des messages ciblés à l’attention des employeurs seront diffusés à la radio traditionnelle, sur les principales stations du Québec. Pour atteindre les jeunes, des capsules vidéo seront diffusées sur les médias sociaux et à la télévision numérique.
Pour consulter la page Web de la campagne dès maintenant, cliquez ici .
De nombreuses actions pour sensibiliser les jeunes
La campagne est l’un des outils de la Stratégie jeunesse 2020-2023 de la CNESST, qui compte également d’autres actions tout aussi importantes, notamment :
le programme Kinga, prévention jeunesse; Créé avec la participation d’enseignantes et d’enseignants, ce programme offre des activités pédagogiques clés en main pour sensibiliser les jeunes du primaire et du secondaire à des valeurs comme la justice sociale, la santé, la sécurité et l’égalité. Il contribue au développement de connaissances et de compétences personnelles et sociales de manière ludique et dynamique.
l’Escouade prévention jeunesse ; Cette escouade visite, dans des régions visées, des établissements d’enseignement secondaire pour sensibiliser et outiller les jeunes inscrits au Parcours de formation axée sur l’emploi.
le concours vidéo jeunesse. Ce concours invite les jeunes de 12 à 24 ans à réaliser une vidéo traitant de santé et de sécurité du travail ou de normes du travail. Les jeunes peuvent soumettre une vidéo individuellement, en groupe ou dans le cadre d’un projet scolaire encadré par un enseignant ou une enseignante. Il est possible de visionner les vidéos gagnantes ici : Concours vidéo jeunesse | CNESST .
La CNESST mise également sur une autre de ses initiatives, soit son site Jeunes au travail , pour partager des outils et de l’information spécifiques aux jeunes travailleuses et travailleurs. On y retrouve aussi la description de plusieurs programmes éducatifs et divers outils d’information et de sensibilisation, dont des articles de blogue et des capsules vidéo .
Jeunes travailleuses et travailleurs : des personnes à risque
Les jeunes sont particulièrement à risque d’être victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, parce qu’ils présentent une mobilité élevée en emploi. Les semaines suivant l’embauche sont celles où les travailleurs, tous âges confondus, sont le plus à risque de se blesser. Les jeunes, se retrouvant plus souvent dans une position de « nouveau travailleur », sont ainsi plus vulnérables. Ils sont moins familiers avec les méthodes et l’environnement de travail, tout comme avec les risques qu’ils comportent.
De plus, les emplois détenus par les jeunes travailleurs présentent plus souvent un cumul de risques, comme des risques ergonomiques (manipulation de charges lourdes, travail répétitif, etc.), et de contraintes organisationnelles, dont des horaires irréguliers qui entraînent un plus haut risque de blessures au travail.
Par ailleurs, la CNESST suit de près les travaux parlementaires auxquels elle collabore relativement au projet de loi sur l’encadrement du travail des enfants, qui vise notamment à moderniser le cadre législatif pour renforcer leur santé et leur sécurité au travail ainsi que pour favoriser leur réussite et leur persévérance scolaires. Advenant son adoption, la CNESST mettra tout en œuvre pour soutenir les milieux de travail dans la mise en application des modifications législatives.
« Notre stratégie jeunesse regroupe une panoplie de moyens pour favoriser une culture de prévention. La CNESST se préoccupe grandement de soutenir et de renforcer chez les jeunes le développement de compétences personnelles et sociales ainsi que de leur transmettre des connaissances relatives à la santé et à la sécurité du travail, aux normes du travail et à l’équité salariale. Nos actions contribueront aussi à conscientiser les employeurs à propos de leurs obligations et à les encourager à impliquer en tout temps les jeunes travailleuses et travailleurs dans une démarche proactive de prévention. »
– Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la CNESST
« Susciter le développement d’une culture de prévention durable au Québec repose en partie sur les actions posées collectivement pour sensibiliser, informer et outiller les jeunes en matière de santé et de sécurité du travail, d’équité salariale et de normes du travail. Il est important de les encourager à poser des questions, à exiger une formation adéquate et à parler de ce qu’ils observent. À cet effet, la campagne jeunesse de la CNESST est un outil de sensibilisation pertinent et nécessaire, autant pour les jeunes travailleuses et travailleurs que pour les employeurs. »
– Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec
La CNESST, votre porte d’entrée en matière de travail
La CNESST offre aux employeurs ainsi qu’aux travailleurs et aux travailleuses une porte d’entrée unique et une expertise intégrée en matière de normes du travail, d’équité salariale et de santé et de sécurité du travail. Sa structure de gouvernance est paritaire. Elle a notamment pour mission de gérer le Fonds de la santé et de la sécurité du travail, un fonds entièrement autofinancé dont elle est fiduciaire.
41 mesures de plus pour faciliter la vie des entrepreneurs
Publié le 24 mai 2023
Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, accompagné du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon, a déposé aujourd’hui un nouveau projet de loi visant à alléger davantage le fardeau réglementaire et administratif des entreprises et des municipalités québécoises.
Au total, 41 mesures d’allègement sont proposées, notamment dans les secteurs des boissons alcooliques, des mines, des forêts, de l’acériculture, de la construction et de l’immobilier ainsi que dans le domaine municipal. Ce projet de loi contribuera à réduire les coûts, les délais et les autres inconvénients que certaines dispositions légales et réglementaires imposent à ces organisations.
Ces mesures permettront à plus de 118 000 entreprises de profiter d’une économie annuelle évaluée à 7 millions de dollars. La plupart des amendements proposés répondent à des demandes récurrentes des entreprises ou des municipalités. Chaque année, un nouveau projet de loi doit être déposé pour simplifier et réduire les modalités administratives qui pèsent sur les épaules des entrepreneurs québécois.
« Avec ce nouveau projet de loi, on poursuit le travail amorcé avec notre Plan d’action gouvernemental en matière d’allègement réglementaire et administratif pour simplifier la vie des entrepreneurs. Les nouvelles mesures proposées vont nous permettre d’être encore plus agiles. Elles favoriseront également une relation plus simple et efficace entre l’État et les entrepreneurs. »
Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval
« Notre gouvernement s’est engagé à réduire la paperasse pour permettre aux entreprises d’augmenter leur efficacité. On va réduire le nombre de formulaires et leur longueur, tout en repensant la réglementation en fonction des entreprises. »
Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
Le projet de loi modifiant diverses dispositions aux fins d’alléger le fardeau réglementaire et administratif propose 41 mesures d’allègement à la réglementation concernant les entreprises qui doivent coopérer avec les ministères et les organismes suivants :
ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie;
ministère des Affaires municipales et de l’Habitation;
ministère des Ressources naturelles et des Forêts;
ministère de la Justice;
ministère du Travail;
ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale;
Régie des alcools, des courses et des jeux;
Régie du bâtiment du Québec;
Secrétariat du Conseil du trésor.
Un premier projet de loi visant à alléger le fardeau administratif des entreprises a été adopté le 9 décembre 2021. Il comprenait 25 mesures proposant des allègements dans les secteurs manufacturier, agroalimentaire, minier, environnemental, municipal et coopératif.
Un second projet de loi a été déposé en juin 2022, mais n’a pu être adopté avant la fin des travaux parlementaires. Il proposait 35 mesures, notamment dans les secteurs des boissons alcooliques, des mines, des forêts, de la construction et de l’immobilier, dans le domaine municipal ainsi que pour les heures et les jours d’ouverture des établissements commerciaux.
En vue du prochain projet de loi, les entreprises et regroupements d’entreprises sont invités à proposer des allègements visant la réduction du fardeau réglementaire et administratif via la boîte à suggestions mise en place par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.