10 M$ dans l’industrie québécoise de l’aluminium


 Publié le 17 mars 2022

Le gouvernement du Québec attribue, dans le cadre de la Stratégie québécoise de développement de l’aluminium (SQDA) 2021-2024, des contributions financières totalisant 10 millions de dollars au Réseau Trans-Al, à la Société d’habitation du Québec (SHQ) et à la Société québécoise des infrastructures (SQI). Ces investissements soutiendront la réalisation d’initiatives qui contribueront à rendre l’industrie québécoise de l’aluminium encore plus innovante, numérique et performante ainsi qu’à mettre en valeur le grand potentiel de l’utilisation de ce matériau d’avenir.

La ministre déléguée à l’Économie, Mme Lucie Lecours, et la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, en ont fait l’annonce aujourd’hui. La ministre Lecours était d’ailleurs de passage au Saguenay-Lac-Saint-Jean à l’occasion de sa tournée régionale pour promouvoir le réseau Accès entreprise Québec, un service qui vise à mieux accompagner les entreprises dans la réalisation de leurs projets d’affaires. 

Réseau Trans-Al
Le Réseau Trans-Al reçoit une somme de 6 millions de dollars pour réaliser l’initiative Alu 4.0, la locomotive numérique de l’industrie de l’aluminium. Celle-ci vise à mettre en œuvre des projets contribuant à l’intensification numérique de PME du secteur de l’aluminium partout au Québec.

Les PME participantes bénéficieront d’un accompagnement et d’un soutien financier qui leur permettront d’assurer la connectivité de leurs logiciels et équipements, l’automatisation et la robotisation de leurs procédés, la gestion de la cybersécurité et le développement de leurs compétences numériques.

L’initiative Alu 4.0 s’inscrit dans la mesure 1 de la SQDA 2021-2024, laquelle a pour but de moderniser les entreprises du secteur de l’aluminium.

SHQ et SQI
Dans le cadre de la mesure 7 de la SQDA 2021-2024, le gouvernement du Québec accorde des contributions financières de 2 millions de dollars chacune à la SHQ et à la SQI en vue de développer davantage le marché pour les manufacturiers québécois de produits en aluminium. Ces aides financières soutiendront la réalisation de projets qui mettront en valeur l’utilisation de l’aluminium dans la construction ou la rénovation d’édifices publics ainsi que dans les infrastructures financées par des fonds publics. 

Les sommes versées à la SHQ et à la SQI serviront donc à la conception, à l’acquisition, à l’installation et au monitorage de la performance des produits en aluminium, en plus de permettre la réalisation d’activités de démonstration.

« En soutenant les initiatives d’accompagnement de Trans-Al, de la SHQ et de la SQI, on veut stimuler l’innovation et la productivité des entreprises québécoises du secteur de l’aluminium. Pour y arriver, on doit miser sur leur transformation numérique. C’est en multipliant ce genre de projets que nous permettrons à notre industrie de consolider sa position parmi les leaders à l’échelle internationale. »

Lucie Lecours, ministre déléguée à l’Économie

« Les infrastructures et les édifices publics sont de véritables leviers pour stimuler l’utilisation de l’aluminium au Québec. Avec la SQDA 2021-2024, on prévoit des actions concertées pour mieux soutenir nos PME, qui font rayonner le savoir-faire québécois et notre aluminium vert. Notre appui à la SHQ et à la SQI témoigne d’ailleurs de notre volonté commune de mettre en valeur cette expertise et cette ressource, qui font partie de l’ADN du Saguenay-Lac-Saint-Jean et qui font la fierté de tout le Québec. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Faits saillants :

  • Le Réseau Trans-Al contribue à l’avancement technique et technologique ainsi qu’au développement d’affaires des entreprises manufacturières québécoises du secteur de la transformation de l’aluminium.
  • La SHQ a notamment pour mission de favoriser le développement d’une offre variée de logements de qualité et abordables ainsi que de stimuler la concertation des initiatives publiques et privées en matière d’habitation.
  • La SQI vise à soutenir les organismes publics dans la gestion de leurs projets d’infrastructures publiques ainsi qu’à développer, à maintenir et à gérer un parc immobilier qui répond à leurs besoins.
  • La SQDA 2021-2024 a été dévoilée en novembre 2021. En tout, jusqu’à 475 millions de dollars seront investis afin de mettre en œuvre les sept mesures de cette stratégie, de stimuler la recherche et l’innovation, d’appuyer la réalisation de projets structurants et de susciter des investissements à travers tous les maillons de la chaîne de valeur de l’aluminium.
  • L’industrie de l’aluminium, qui génère 30 000 emplois répartis dans près de 1 500 entreprises, représente un secteur clé pour le développement économique du Québec.
  • Le Canada est le 4e producteur mondial d’aluminium primaire. Près de 90 % de l’aluminium canadien est produit au Québec.
  • Grâce à son hydroélectricité, le Québec produit l’aluminium le plus vert au monde, à raison de près de 2,9 millions de tonnes annuellement.

Ministère de l’Économie et de l’Innovation sur les réseaux sociaux :

Élargissement de l’autoroute 50


 Publié le 15 mars 2022
Source : Crédit photo: Patrice Leblond

Une étape importante est franchie aujourd’hui dans le cadre de l’élargissement de l’autoroute 50 alors que le gouvernement confirme l’horizon de réalisation du projet permettant enfin de relier l’Outaouais au reste du Québec. Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M.  François Bonnardel, le député de Papineau, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, le député de Gatineau, M. Robert Bussière, et le député de Chapleau, M. Mathieu Lévesque, en ont fait l’annonce lors de la conférence de presse portant sur les investissements 2022-2024 du ministère des Transports pour la région de l’Outaouais. 

Les travaux d’élargissement de l’autoroute 50, qui seront réalisés en sept lots de travail, se poursuivront jusqu’en 2032. Ces différents lots s’ajouteront au premier tronçon, pour lequel les travaux sont en cours depuis janvier. À terme, le projet permettra de doter la région d’une autoroute à quatre voies avec chaussées séparées sur les 96 kilomètres qui sont actuellement à voies contiguës. Le projet sera réalisé en lots de travail dont la conception sera réalisée en parallèle, mais pour lesquels les travaux se réaliseront successivement.

Ce grand chantier permettra non seulement d’accroître la sécurité de cette importante route, mais aussi de répondre à une volonté exprimée de longue date par les citoyennes et citoyens de l’Outaouais et des Basses-Laurentides.

« Au cours des dernières années, le Ministère s’était engagé à améliorer la sécurité sur cet axe routier qui constitue un lien économique stratégique avec l’Ontario. Nous avons priorisé deux tronçons de voies contiguës. C’est maintenant chose faite : les travaux du premier tronçon en Outaouais ont été lancés en janvier 2022 et, aujourd’hui, nous offrons aux citoyens un horizon de réalisation pour l’élargissement complet. » 

François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie 

« À titre de député de Papineau, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, je suis très fier aujourd’hui de participer à cette annonce historique pour Papineau et pour toute la population de l’Outaouais. J’ai souvent dit que je serais le “champion de l’autoroute 50” : alors aujourd’hui, après trois ans de travail, c’est mission accomplie. L’Outaouais sera connecté au reste du Québec par une véritable autoroute à quatre voies sur deux chaussées séparées. Les travaux d’élargissement en cours se poursuivront donc, tronçon par tronçon, jusqu’à ce que l’autoroute 50 ait véritablement quatre voies entre Gatineau et Mirabel. Nous avons la ferme volonté d’y arriver d’ici 2032. Nous agissons concrètement pour améliorer la sécurité des citoyennes et des citoyens, et le doublement des voies de l’autoroute 50, sur son ensemble, est un incontournable en matière de transport et d’économie pour Papineau et pour l’Outaouais. » 

Mathieu Lacombe, député de Papineau, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais 

« Avec l’annonce d’aujourd’hui, notre gouvernement réalise concrètement une promesse phare que nous nous sommes engagés à réaliser dans un temps record. Je suis très heureux du fait que notre région aura une infrastructure autoroutière digne de ce nom, qui relie l’Outaouais aux autres grandes régions du Québec d’une manière sécuritaire. Je suis également persuadé que cette infrastructure routière majeure sera un outil qui catalysera notre développement économique. »

Robert Bussière, député de Gatineau

« L’autoroute 50 a trop souvent été le théâtre d’accidents. Je suis heureux que notre gouvernement ait accordé à ce projet toute l’importance qu’il mérite. Je suivrai avec beaucoup d’intérêt les différentes étapes de ces travaux. »

Mathieu Lévesque, député de Chapleau et adjoint parlementaire du ministre de la Justice

Faits saillants 

  • Le projet d’élargissement et de réaménagement de l’autoroute 50, entre Gatineau et Mirabel, vise les 96 kilomètres de voies contiguës.
  • La construction du premier tronçon, situé entre le chemin Findlay, à Gatineau, et l’est du chemin Doherty, à L’Ange-Gardien, a débuté dans la semaine du 17 janvier 2022.
    • Ce projet, qui s’échelonnera sur environ deux ans, consiste à construire une deuxième chaussée sur un tronçon de 9,7 kilomètres de l’autoroute 50.
    • Ces travaux ont marqué le début d’une série d’interventions à venir au cours des prochaines années pour améliorer la sécurité de l’ensemble de l’autoroute 50.
  • Le projet est inscrit à la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure, qui vise à stimuler la relance économique du Québec.

Liens connexes 

L’intelligence artificielle pour améliorer la réussite scolaire


 Publié le 14 mars 2022
Source : Crédit photo: Pat Lachance

Le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, a annoncé, en compagnie du ministre de la Cybersécurité et du Numérique et ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels, M. Éric Caire, un investissement de plus de 10 millions de dollars afin d’amorcer un virage numérique sans précédent au sein du ministère de l’Éducation et du réseau scolaire. Ce projet d’intelligence numérique, en adéquation avec la Stratégie de transformation numérique gouvernementale et la Stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle dans l’administration publique pour 2021-2026, permettra de mettre à profit les données du réseau de l’éducation au service de la réussite éducative des élèves du Québec, ainsi que d’offrir une gestion plus transparente et efficiente. Il fera du gouvernement du Québec un pionnier en la matière au Canada.

Grâce à cet investissement, une réelle modernisation des pratiques sera possible et permettra au Ministère ainsi qu’à l’ensemble du réseau scolaire d’avoir accès à des données plus nombreuses et plus fines sur lesquelles appuyer leurs décisions et leurs orientations afin de favoriser la réussite éducative.

En effet, l’intelligence numérique permettra de sélectionner et de bénéficier de données plus pertinentes aux fins d’analyse et de valoriser ces précieuses données en produisant des outils d’aide à la décision, tels que des tableaux de bord. L’intelligence artificielle permettra également d’agir plus rapidement et de manière plus ciblée et adaptée, et ce, au bénéfice de l’ensemble du réseau scolaire.

Des partenaires importants

Afin de bien mettre en œuvre ce projet dans le réseau de l’éducation, le Ministère s’est adjoint les services de partenaires de pointe, tels que l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila), l’Institut de valorisation des données (IVADO), l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) et la GRICS, une entreprise de technologie de l’information spécialisée en éducation au Québec. En collaboration avec les acteurs du terrain, ces experts reconnus participeront au développement et au déploiement d’outils d’aide à la décision basés sur les meilleures pratiques en gouvernance des données et en intelligence d’affaires dans le domaine de l’éducation, le tout dans le cadre d’une démarche éthique rigoureuse. Soulignons également que depuis le début, le projet suscite l’adhésion du réseau scolaire et que plusieurs organisations scolaires y participent activement.

Dès la rentrée 2022, il sera possible pour le Ministère et pour tout le réseau de tirer profit des premières données intégrées et harmonisées regroupées sous trois grands thèmes prioritaires, soit la réussite éducative, les ressources humaines et les infrastructures. Ces données porteront plus précisément sur l’absentéisme des élèves et leur réussite éducative ainsi que sur la main d’œuvre du personnel du réseau et les opérations d’entretien et de mise à niveau du parc immobilier. D’autres données s’ajouteront par la suite.

Les centres de services scolaires au Cœur-des-Vallées et du Val-des-Cerfs ont tous deux mis en place des projets en matière de valorisation des données qui se sont avérés très prometteurs. L’intelligence numérique mise à profit dans ces organisations leur a notamment permis de prévenir des échecs scolaires en dépistant, avec un taux supérieur à 90 %, les élèves les plus à risque de décrochage dès leur arrivée à la 1re secondaire. Certaines ressources ont également pu être optimisées puisqu’il leur est désormais possible de regrouper les élèves ayant un profil similaire ou encore faisant face à des défis semblables afin de leur offrir des mesures de soutien adaptées à leur réalité. Sur le plan de la main-d’œuvre, ces deux CSS ont également été en mesure d’assurer une redistribution et une utilisation plus pertinentes, efficaces et efficientes des ressources en fonction des besoins des écoles, en plus de prévoir les pénuries de main-d’œuvre par corps d’emploi et d’agir plus en amont avec des plans de recrutement, de rétention, de formation et de relève.

« L’intelligence numérique recèle un potentiel très prometteur et le ministère de l’Éducation entend en bénéficier au maximum. L’annonce d’aujourd’hui fera passer notre réseau de l’éducation à l’ère de la modernité. L’intelligence numérique permettra de dresser un portrait en temps réel de l’état du réseau, que ce soit au chapitre de la réussite éducative des élèves, des infrastructures ou des ressources humaines, par exemple. Ce projet nous permettra, à terme, de mieux outiller l’ensemble des acteurs du réseau et de tirer le maximum de bénéfices de la valorisation des données afin de réaliser des interventions plus promptement et mieux ciblées, notamment auprès des élèves en difficulté. Il n’est pas question ici de s’immiscer dans la gestion de classes que font les enseignants. Il s’agit d’outils innovants qui soutiendront concrètement le travail des équipes-écoles au profit de nos jeunes et de leurs parents. Plus d’efficience pour plus de pertinence et de résultats positifs : voilà un beau projet de société qu’il est temps de mettre en place! »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Ce projet d’intelligence numérique est emballant, car il permettra une prise de décision intuitive et facile d’utilisation, deux principes fondateurs de la Stratégie de transformation numérique gouvernementale. La qualité des données demeure ainsi la pierre d’assise pour soutenir et assurer une gestion saine, efficace et pertinente d’un réseau comme celui de l’éducation. De plus, appuyés par l’expertise des partenaires, les enjeux éthiques, la confidentialité des données recueillies ainsi que leur sécurité sont au cœur des considérations du projet. Cette annonce est une excellente nouvelle pour les élèves ainsi que pour les parents du Québec. »

Éric Caire, ministre la Cybersécurité et du Numérique et ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels

« Nous sommes très fiers de participer à cette initiative qui nous permettra d’explorer comment l’intelligence artificielle (IA) pourra changer les choses dans le réseau scolaire. Le potentiel de cette technologie est important, non seulement pour aider à la prise de décision, mais aussi pour améliorer les processus au sein du réseau. Nous explorerons également la création de solutions qui seront bénéfiques pour la réussite éducative des élèves de tous les milieux. Nos chercheurs et experts ont très hâte de collaborer avec les spécialistes du domaine et de contribuer à donner davantage d’outils aux professionnels du milieu de l’éducation. L’essor de l’IA au bénéfice de tous et toutes est l’un des objectifs centraux de Mila et nous sommes heureux de constater que le ministère de l’Éducation voit les choses du même œil! »

Valérie Pisano, présidente et cheffe de la direction chez Mila

« À l’interface du milieu scolaire et des organisations, IVADO est un institut panquébécois qui transforme les progrès en intelligence numérique en applications concrètes et bénéfiques pour la société. La valorisation des données est au cœur de nos activités et nous croyons que ce projet novateur et unique pourra y puiser sa force pour favoriser la réussite éducative des élèves du primaire et du secondaire. Une attention particulière sera accordée aux meilleures pratiques en matière d’enjeux technologiques, éthiques et de confidentialité des données afin d’assurer la rigueur de la démarche. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de participer à cet important projet qui soutient la relève. »

Pierre Dumouchel, directeur du transfert technologique chez IVADO

Faits saillants :

  • Le gouvernement du Québec investira 10,6 millions de dollars au cours des deux prochaines années pour doter le réseau de l’éducation d’outils de gestion et de prise de décision des plus efficaces.
  • En mettant ainsi l’intelligence numérique au profit de la réussite éducative des élèves et de l’efficience gouvernementale, le gouvernement du Québec fait figure de pionnier.
  • Avec la mise en place du projet d’intelligence numérique, le réseau aura accès à :
    • des outils complémentaires, permettant d’identifier le plus tôt possible les difficultés des élèves et d’ainsi agir en prévention pour améliorer la réussite scolaire;
    • davantage de prévisibilité concernant les besoins de main-d’œuvre. Il pourra mieux anticiper les besoins en personnel enseignant, en professionnels et en personnel de soutien dans toutes nos régions;
    • des analyses pour mieux anticiper les besoins en infrastructures et planifier l’entretien et la maintenance de ces dernières;
    • des analyses pour mieux mesurer les résultats des différentes pratiques pédagogiques mises en œuvre pour offrir aux élèves le meilleur enseignement possible.

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Plus de 31 M$ pour soutenir les hôteliers du Québec


 Publié le 14 mars 2022

Le gouvernement du Québec est heureux d’accorder une aide financière de 31 325 809 $ à 20 entreprises hôtelières, situées dans 11 régions du Québec, pour appuyer la réalisation de 21 projets de rénovation ou d’amélioration d’équipements et d’infrastructures. Ce soutien de taille contribuera à la compétitivité de la destination, le tout dans une perspective d’un retour à la croissance vigoureux pour l’industrie touristique.

La ministre du Tourisme et ministre responsable des régions de Lanaudière et du Bas-Saint-Laurent, Mme Caroline Proulx, en a fait l’annonce aujourd’hui, en compagnie de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi, Mme Andrée Laforest, du député de Lac-Saint-Jean et adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Éric Girard, et de la députée de Roberval, Mme Nancy Guillemette.

Cette contribution financière est versée sous forme de prêt dans le cadre du Programme d’appui au développement des attraits touristiques (PADAT), volet 2 ‒ Fonds de financement pour les établissements hôteliers. Administré conjointement par le ministère du Tourisme et Investissement Québec, ce programme a été mis en place en juin 2020 dans le cadre du Plan de relance touristique, lancé par la ministre Caroline Proulx.  

« Depuis le début de la pandémie, le gouvernement du Québec a toujours été présent pour soutenir l’industrie touristique. L’annonce d’aujourd’hui en témoigne encore une fois. Préserver et augmenter la capacité d’accueil de notre destination, en plus d’améliorer l’expérience des visiteurs, est primordial pour que le Québec continue à se distinguer et à demeurer compétitif. Les nombreux projets des gestionnaires d’établissements hôteliers confirment leur volonté d’en donner toujours plus à leur clientèle. Je salue le travail exceptionnel de ces entrepreneurs! Leur passion et leur détermination contribuent à la vitalité économique et touristique de nos régions et font rayonner le Québec. »

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable des régions de Lanaudière et du Bas-Saint-Laurent

Faits saillants :

  • Le Fonds vise la rénovation et la mise à niveau :
    • des unités d’hébergement;
    • des salles de réunion et de congrès;
    • des aires publiques (hall d’entrée, réception, aires de repos, toilettes publiques, bars et autres aménagements intérieurs) ou de la structure extérieure de l’immeuble (revêtement, toiture, portes et fenêtres, etc.).
  • Il vise aussi l’ajout d’infrastructures hôtelières ainsi que l’amélioration et l’adaptation des équipements et des infrastructures en vue de respecter les mesures sanitaires.

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34,4 M$ pour restaurer les bâtiments patrimoniaux


 Publié le 10 mars 2022

La ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, tient sa promesse et continue de soutenir les organismes municipaux dans un effort collectif de protection et de mise en valeur du patrimoine québécois. La ministre, la députée de Saint-François, Mme Geneviève Hébert, et le député de Richmond, M. André Bachand, ont annoncé un investissement de 34,4 M$ dans le cadre de 56 ententes qui visent à appuyer le milieu municipal en patrimoine immobilier.

Cet investissement permettra notamment la restauration de bâtiments patrimoniaux, qu’ils soient de propriété privée ou municipale. En effet, les municipalités et les municipalités régionales de comté (MRC) participantes pourront utiliser ces fonds pour restaurer des bâtiments patrimoniaux municipaux et offrir un soutien financier direct aux propriétaires d’immeubles patrimoniaux.

La ministre en a fait l’annonce lors de son passage en Estrie alors que 6 ententes, pour un total de plus de 4,8 M$, ont été conclues avec les villes de Sherbrooke et de Magog ainsi qu’avec les MRC de Coaticook, du Haut-Saint-François, du Granit et du Val-Saint-François.

Créé en 2019 par le présent gouvernement, le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier repose sur l’approche du partage des responsabilités en matière de patrimoine culturel. Le gouvernement considère que la connaissance, la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel sont une responsabilité partagée entre le gouvernement, les MRC, les municipalités et les propriétaires d’immeubles possédant un intérêt patrimonial.

Depuis la création du programme, 86 M$ ont été accordés pour la restauration et la valorisation des bâtiments qui marquent l’histoire du Québec. Le gouvernement se réjouit, par ailleurs, que 80 municipalités et MRC aient adhéré au Programme, le tout, au bénéfice des tous les Québécois.

« La protection de notre patrimoine, c’est l’affaire de tous! L’intérêt manifesté par les villes et les MRC pour le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier est la preuve que celles-ci font partie de la solution pour la mise en valeur des bâtiments patrimoniaux du Québec. On verra rapidement les retombées des 34,4 M$ annoncés aujourd’hui, car ce sont les citoyens qui pourront en bénéficier directement! »

Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications

« Les besoins en Estrie en matière de protection de patrimoine sont tout aussi importants que ceux des grands centres. Notre gouvernement a prouvé à plusieurs reprises sa détermination à faire de toutes les régions, villes et villages du Québec des milieux de vie attrayants et dynamiques, peu importe leur emplacement ou leur ampleur. Pour Sherbrooke, cela représente près de 3,2 M$ et pour la MRC de Coaticook, près de 210 000 $.C’est ça, un vrai gouvernement des régions! »

Geneviève Hébert, députée de Saint-François et whip adjointe du gouvernement

« Le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier représente un levier significatif pour l’économie, le tourisme et la culture de chez nous. Il vient appuyer les efforts des citoyens, des municipalités et des MRC qui travaillent à rendre nos milieux plus beaux et à faire rayonner le dynamisme de nos régions. Dans Richmond, ce sont plus de 300 000 $ qui seront investis pour protéger et faire vivre notre patrimoine bâti! »

André Bachand, député de Richmond

« Le patrimoine est une richesse collective. Et pour mettre en valeur cette richesse, notre rôle en tant que Ville est d’abord de la protéger. Le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier nous permet d’investir dans l’entretien et la préservation des plus beaux atouts de notre patrimoine bâti. »

Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke

Faits saillants

  • Le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier est une aide financière généreuse pour la restauration de l’immobilier d’intérêt patrimonial pour le milieu municipal et dont la contribution du ministère de la Culture et des Communications peut atteindre 70 %.
  • Les ententes conclues en vertu de ce programme tiennent compte de la diversité des besoins et permettent une modulation des façons de faire d’un territoire à l’autre et en fonction des priorités locales et régionales.
  • Rappelons que la ministre de la Culture et des Communications a également annoncé, le 8 décembre 2021, la création d’un nouveau programme, doté d’une enveloppe de 4 M$ et visant à appuyer financièrement les MRC dans la réalisation de l’inventaire du patrimoine immobilier sur leurs territoires.

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General Motors ouvrira une usine à Bécancour


 Publié le 7 mars 2022

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, M. Pierre Fitzgibbon, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, M. Jonatan Julien, saluent la décision de la coentreprise formée de General Motors Canada et de POSCO Chemical d’implanter à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, une usine de production de matériaux actifs de cathode (CAM). Ceux-ci sont utilisés dans les batteries lithium-ion destinées au marché des véhicules électriques. La construction de l’usine, située sur le site de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, pourrait s’amorcer en 2022 et la production d’ici 2025.

Le ministre Fitzgibbon attribue cette réussite aux efforts d’équipe déployés dans le cadre de la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie afin d’attirer au Québec des acteurs mondiaux de l’industrie du transport terrestre. De plus, l’arrivée du constructeur à Bécancour donnera un bel élan au chantier d’électrification des transports amorcé dans le cadre de la mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030.

En plus de générer quelque 200 emplois dans la région, ce projet d’usine, estimé à plus de 500 millions de dollars, renforcera la notoriété du Québec dans le secteur de l’électrification des transports.

Rappelons que General Motors a dévoilé, en janvier 2021, une stratégie quinquennale basée sur la voiture électrique. Le constructeur automobile prévoit ainsi de dépenser environ 36 milliards de dollars pour développer, fabriquer et commercialiser 30 nouveaux modèles électriques à travers le monde pour 2025. L’entreprise a également l’intention d’offrir uniquement des véhicules électriques d’ici 2035.

« Le choix de General Motors Canada et de POSCO Chemical de s’établir au Québec envoie un signal clair : les plus grands acteurs du secteur automobile font confiance au Québec pour développer une industrie de production de batteries pour le transport électrique et durable. En plus du savoir-faire et des ressources naturelles nécessaires, nous avons maintenant une reconnaissance internationale qui confirme notre aspiration de devenir un leader dans le domaine. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional

« Le Québec a toutes les ressources pour devenir un acteur d’importance sur la scène internationale dans le développement des batteries, qui sont essentielles pour délaisser les énergies fossiles et opérer une vraie transition énergétique. L’arrivée d’entreprises d’envergure telles que General Motors et POSCO Chemical confirme l’intérêt de l’industrie à investir dans notre économie. Aujourd’hui, nous franchissons une autre étape pour qu’un jour, de par le monde, des économies vertes soient propulsées par des batteries québécoises. »

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Au gouvernement du Québec, nous croyons en l’importance de bâtir une économie durable et compétitive afin d’améliorer nos milieux de vie tout en rayonnant sur le plan international, et c’est la vision qui nous anime avec le Plan pour une économie verte 2030. L’arrivée de General Motors Canada et de POSCO Chemical à Bécancour représente un pas de plus dans cette direction. L’entreprise a pris une décision judicieuse en choisissant d’implanter sa nouvelle usine de matériaux actifs de cathode dans la région du Centre-du-Québec. Elle contribuera ainsi, avec nous, à la poursuite de notre lutte contre les changements climatiques. »

Benoit Charrette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« En s’établissant à Bécancour, la coentreprise composée de General Motors Canada et de POSCO Chemical bénéficiera d’un écosystème industriel solide, d’une expertise de pointe reconnue et d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. Elle pourra évoluer dans un environnement d’affaires compétitif, qui attire beaucoup d’acteurs économiques dans le Centre-du-Québec. C’est une véritable vallée de la batterie qui est en train de voir le jour dans la région, et j’en suis très fier! »

Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du premier ministre (volets projet Saint-Laurent et zones d’innovation)

« Investissement Québec est engagé à faire du Québec un pôle nord-américain de haut calibre de la batterie lithium-ion. Nous n’avons ménagé aucun effort afin d’attirer chez nous des investisseurs ayant des projets internationaux novateurs et structurants, qui permettront de créer et de développer cette filière, et nos démarches portent fruit. La concrétisation de ce projet témoigne que le Québec a tout ce qu’il faut pour se positionner comme fournisseur mondial de composants et de minéraux entrant dans la fabrication des batteries. Cela se traduira par des retombées économiques majeures pour les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, et pour l’ensemble du Québec. »

Guy LeBlanc, président-directeur général d’Investissement Québec

Faits saillants :

  • General Motors Canada emploie plus de 5 000 personnes au pays, principalement en Ontario, où l’entreprise exploite notamment deux usines d’assemblage.
  • La Stratégie québécoise de développement de la filière batterie vise :
    • à exploiter et à transformer les minéraux du territoire québécois pour fabriquer des composants de batterie, comme des anodes et des cathodes;
    • à produire des véhicules commerciaux électriques;
    • à développer le recyclage des batteries grâce aux technologies québécoises d’avant-garde.
  • Le Plan pour une économie verte 2030 est la première politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques du Québec, qui place le Québec sur la bonne trajectoire pour atteindre sa cible de 2030 et la carboneutralité d’ici 2050. Ce plan mise sur les forces du Québec, dont son énergie propre, afin d’accélérer la transition climatique avec le plus de bénéfices possible pour la population et les entreprises québécoises.

Ministère de l’Économie et de l’Innovation sur les réseaux sociaux :

5,7 M$ pour soutenir les familles immigrantes


 Publié le 4 mars 2022
Source : Crédit photo : Daniel Jalbert

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a annoncé un financement totalisant 5 750 000 $ sur cinq ans (2021-2026) pour la mise en place d’une nouvelle mesure d’adaptation des services publics aux familles immigrantes.

Cette mesure permettra de mieux répondre aux besoins des enfants et des familles immigrantes, et de faire en sorte que ces personnes puissent avoir un meilleur accès aux services sociaux publics et communautaires de proximité. Elle s’inscrit dans les suites aux recommandations du rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (Commission Laurent) et cherche à lever les barrières qui entravent l’accès aux services sociaux et de santé.

L’accès aux services publics facilité pour les personnes immigrantes

Ce financement permettra d’implanter les services des intervenants communautaires interculturels (ICI) pour assurer la liaison entre les familles immigrantes et les services publics de protection de la jeunesse ainsi que les services destinés aux jeunes en difficulté. Les intervenantes agiront aussi en prévention, en informant et en sensibilisant les familles sur les politiques québécoises et les services publics en matière de protection à l’enfance.

Des formations sur l’aspect interculturel pour mieux adapter les services aux personnes immigrantes

Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) travaillera étroitement avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour la formation du personnel œuvrant auprès des familles ethnoculturelles. Le MSSS assurera le suivi de la collaboration entre les établissements de santé et de services sociaux et la protection de la jeunesse et les organismes accueillant les familles immigrantes. Quant aux organismes communautaires financés par le MIFI, ils auront la charge de l’implantation des services des intervenants communautaires interculturels Famille et protection de la jeunesse (ICI-Famille).

Le projet ICI-Famille en Mauricie

Dans la région de la Mauricie, l’organisme Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) de Trois-Rivières recevra un financement de 90 000 $ pour une période de trois ans, de 2021 à 2024, pour l’implantation de cette mesure. Le SANA fait partie des 14 organismes communautaires établis dans diverses régions du Québec, qui sont partenaires du MIFI et qui collaborent à cette mesure. Ces partenaires et possèdent déjà une expertise terrain en matière d’intervention auprès des personnes immigrantes.

« Notre gouvernement est résolument engagé à soutenir les familles immigrantes pour favoriser l’accès aux services publics, en particulier en ce qui concerne la protection de l’enfance. Le financement que nous déployons aujourd’hui permettra à nos organismes de proximité de s’assurer de créer des ponts fiables pour que les familles immigrantes puissent bénéficier des services de santé et de services sociaux auxquelles elles ont droit. Je pense surtout à celles qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité. Il est fondamental que tous les acteurs impliqués puissent travailler ensemble pour donner un coup de pouce aux nouvelles arrivantes et aux nouveaux arrivants surtout dans les moments de difficultés. Je tiens à remercier les organismes partenaires qui ont déjà fait leur preuve dans l’accueil et l’intégration des familles en les accompagnant au quotidien. »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration ; et ministre responsable de la région de la Mauricie.

« L’immigration est un projet de vie familial et c’est important pour le Québec, en tant que société d’accueil, de soutenir l’intégration et l’épanouissement de tous les membres de la famille. Le projet ICI-Famille permettra à ces personnes de faire connaissance avec les organismes et les services qui sont à leur disposition et, éventuellement, de faire leurs propres démarches de façon autonome. C’est un exemple de ce que l’on entend par une intégration réussie, c’est un exemple très formateur pour les jeunes issus des familles immigrantes. »

Sonia LeBel, députée de Champlain, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, présidente du Conseil du trésor, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Réforme électorale.

« Le Québec est une société inclusive qui a à cœur l’intégration de toutes les personnes nouvelles arrivantes, quelle que soit leur origine. Il est crucial d’offrir à ces familles le meilleur accès possible à tous les services dont elles ont besoin au quotidien, et tout particulièrement ceux qui sont nécessaires au mieux-être et au développement de leurs enfants. Je me réjouis donc de cette mesure qui vient renforcer le soutien offert à toutes ces personnes. »

Lionel Carmant, ministre délégué de la santé et des services sociaux.

« Des gens provenant de plus d’une soixantaine de pays vivent à Shawinigan. Nos organismes d’accueil des nouvelles arrivantes et des nouveaux arrivants, comme le SANA de Shawinigan, accomplissent un travail d’accueil extraordinaire. Cette initiative pour faciliter l’accès aux services publics sera très précieuse pour relever un défi plus grand encore : garder ces familles chez nous à long terme. Nos villes industrielles se sont construites dans la diversité et je sais que nous allons réussir. »

Marie-Louise Tardif, adjointe parlementaire du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs (volet forêts) et députée de Laviolette-Saint-Maurice

« Les actions qui sont annoncées aujourd’hui ont une valeur inestimable dans la vie des familles et des enfants. Nous nous assurons ainsi de permettre à toutes les personnes immigrantes qui s’installent dans la région de la Mauricie de bénéficier de l’ensemble de nos services publics. »

Simon Allaire, adjoint parlementaire de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor et député de Maskinongé

Faits saillants :

La mesure met en place deux actions qui disposent d’un budget totalisant 5 750 000 $ sur cinq ans (2021-2026).

Action 1 : Les familles immigrantes

  • Meilleur accès aux services communautaires et publics de proximité ;
  • Soutien financier aux organismes communautaires de différentes régions du Québec pour implanter des services d’intervenants communautaires interculturels (ICI) ;
    • ICI-FPJ – Budget total de 4 500 000 $.
  • Soutien aux organismes pour la mise en place des ateliers sur la parentalité afin de parfaire l’habilité parentale des familles et de situer les différents acteurs et leur fonction, notamment la DPJ.
    • Les ateliers sur la parentalité avec un budget total de 750 000 $.

Action 2 : Acteurs des services publics

  • Collaborer afin d’offrir une formation sur l’approche interculturelle aux acteurs qui œuvrent auprès des familles et des enfants des communautés ethnoculturelles et immigrantes.
    • Somme totale consacrée : 500 000 $.

Liens utiles :

Pour des informations supplémentaires sur le Rapport Laurent et ses recommandations :
https://www.csdepj.gouv.qc.ca/fileadmin/Fichiers_clients/Rapport_final_3_mai_2021/2021_CSDEPJ_Rapport_version_finale_numerique.pdf  

Plan pour protéger les sources d’eau potable


 Publié le 4 mars 2022

Les municipalités responsables d’un prélèvement d’eau, à savoir celles qui desservent plus de 500 personnes, ont maintenant accès à un nouveau programme d’aide financière pour l’élaboration d’un plan visant à mieux protéger leurs sources d’eau potable, a annoncé ce jeudi le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette.

Le Programme pour l’élaboration des plans de protection des sources d’eau potable (PEPPSEP) s’adresse à plus de 500 municipalités et vise à leur permettre de définir des mesures de protection, pour minimiser, voire éliminer, les menaces pouvant affecter la qualité ou la quantité des eaux qu’elles exploitent. Il s’agit de menaces que les municipalités ont déjà identifiées lors de l’analyse de la vulnérabilité de ces eaux, laquelle est exigée par le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection.

L’aide financière accordée varie entre 24 500 $ et 123 250 $ par installation de production d’eau potable visée, en fonction du type de source d’approvisionnement en eau. Comme des menaces peuvent affecter l’eau exploitée de plusieurs municipalités, le Programme encourage la formation de partenariats pour qu’elles unissent leurs efforts dans l’identification et la planification de mesures de protection conjointes et adaptées à leurs réalités.

Une aide additionnelle variant entre 10 000 $ et 30 000 $ par installation est également prévue pour favoriser l’accompagnement des partenariats dans l’élaboration d’une proposition commune de plan de protection. Les organismes de bassin versant (OBV), les mandataires des tables de concertation régionales (TCR), les municipalités régionales de comté (MRC) ou d’autres organismes ayant les compétences nécessaires pourraient être retenus à cet effet pour faciliter la concertation des partenariats.

« Au fil des ans, certains évènements ont démontré l’importance de se doter d’un plan de protection des sources d’eau potable. Cet outil est nécessaire pour compléter la sécurisation de la chaîne de production de l’eau potable de la source au robinet. L’élaboration du plan de protection est une étape qui contribuera à sécuriser les efforts et les investissements majeurs réalisés jusqu’ici par les municipalités dans la production d’une eau potable de qualité. Je suis fier de la mise en œuvre de ce programme. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« L’eau est une ressource primordiale que nous devons tous dès maintenant nous engager à préserver. Notre gouvernement entend poursuivre la mise en œuvre de différentes mesures de protection, de valorisation et de pérennisation non seulement de nos sources, mais aussi de nos réseaux et infrastructures d’eau pour assurer le maintien et la qualité de ce service essentiel pour nos citoyennes et citoyens. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation

Lien connexe :

Pour consulter la page Web sur le PEPPSEP :
www.environnement.gouv.qc.ca/programmes/peppsep/index.htm .

Sources :

Rosalie Tremblay-Cloutier
Attachée de presse
Cabinet du ministre
de l’Environnement et de la Lutte
contre les changements climatiques,
ministre responsable de la Lutte contre le racisme
et ministre responsable de la région de Laval
Tél. : 438 777-3777

Bénédicte Trottier-Lavoie
Attachée de presse de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation
et ministre responsable
de la région du Saguenay−Lac-Saint-Jean
Tél. : 514 686-7100
benedicte.trottierlavoie@mamh.gouv.qc.ca    

Information :

Relations avec les médias
Ministère de l’Environnement et de la Lutte
contre les changements climatiques
Tél. : 418 521-3991

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https://www.facebook.com/MELCCQuebec/ 

Fin du port du masque à la mi-avril au Québec


 Publié le 3 mars 2022

À la suite d’une recommandation favorable de la Santé publique, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce que les assouplissements prévus le 14 mars entreront plutôt en vigueur le samedi 12 mars prochain. De plus, la Santé publique propose une séquence graduelle de retrait du port obligatoire du masque dans les lieux publics.

Levée de la plupart des mesures

Ce devancement, qui permettra à la population, aux organisateurs et aux commerçants de profiter des journées de la fin de semaine avec un minimum de restrictions, est rendu possible en raison de l’évolution de la situation épidémiologique et hospitalière.

Ainsi, à compter du 12 mars :

  • Capacité d’accueil à 100 % dans tous les lieux publics ;
  • Aucune limite de capacité par table dans les restaurants, bars, tavernes et casinos ;
  • Retour aux heures normales d’activité pour les restaurants, bars, tavernes et casinos ;
  • Activités de danse et de karaoké permises ;
  • Aucune restriction quant au nombre de participants pour les activités de nature sociale dans une salle louée ;
  • Retrait du registre des visiteurs dans les résidences privées pour aînés.

Par ailleurs, il ne sera plus nécessaire de présenter le passeport vaccinal pour accéder aux lieux qui étaient visés par cette mesure.

Levée graduelle du port obligatoire du masque ou du couvre-visage

La Santé publique propose une séquence de retrait graduel du port du masque dont les dates précises seront confirmées ultérieurement en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.

À compter du lundi 7 mars, comme déjà annoncé : le port du masque ne sera plus requis en classe ou au service de garde pour les élèves lorsqu’ils sont assis.

Au plus tard à la mi-avril, avec un préavis de 10 jours : le port du masque ne sera plus obligatoire dans tous les lieux publics (excluant les transports publics). Les lieux publics incluent l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur (cégeps et universités).

Au plus tôt au mois de mai, avec un préavis de 10 jours : le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports publics.

Il importe de souligner que, malgré le retrait graduel de l’obligation de porter le masque, ce dernier reste un outil efficace pour réduire la transmission des virus. Ainsi, le port du masque fera partie de l’ensemble des bonnes pratiques à conserver et demeurera recommandé dans certaines circonstances, notamment :

  • lorsqu’une personne présente des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19 ;
  • lors d’interactions sociales durant les cinq jours suivant une période d’isolement ;
  • lors d’interactions sociales pour les personnes immunosupprimées.

« D’ici une dizaine de jours, la plupart des mesures seront enfin levées. Il s’agit d’une étape très importante, et nous pouvons être fiers de tous nos efforts pour en arriver là. Toutefois, il faut apprendre à vivre avec Ie virus, qui circule toujours, et demeurer prudents. Le port du masque, même lorsqu’il ne sera plus obligatoire, fera entre autres partie de l’arsenal que nous possédons pour réduire les risques de transmission dans certaines circonstances. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

  • Notons que la séquence du retrait graduel du port obligatoire du masque ne concerne pas les milieux de travail et les milieux de soins, incluant les CHSLD.
  • Puisque la COVID-19 est toujours présente, il demeure requis de respecter les consignes sanitaires de base pour limiter sa propagation. Ainsi, il faut continuer de se laver les mains, de couvrir son visage, de tousser dans son coude et de garder ses distances.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur les mesures en vigueur et les assouplissements à venir: Québec.ca/coronavirus.

Pour en savoir plus sur les mesures en vigueur et les assouplissements à venir: Québec.ca/coronavirus.

1,5 M$ pour attirer de nouveaux résidents sur la Côte-Nord


 Publié le 2 mars 2022

Une somme de 1 500 000 $ est accordée pour une entente sectorielle visant à inciter de nouveaux résidents et résidentes à venir vivre dans la région de la Côte-Nord et à favoriser leur établissement à long terme.

Cette entente comprend la création d’un fonds de soutien qui permettra d’appuyer financièrement des initiatives pour attirer notamment des jeunes, des personnes immigrantes et de la main-d’œuvre pour soutenir l’essor de la région.

Les partenaires sont le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), la Société du Plan Nord (SPN) ainsi que les six municipalités régionales de comté (MRC) de la Côte-Nord.

« Je suis fière que notre gouvernement prenne part à cette entente à la hauteur d’un million de dollars, car elle est en lien direct avec l’une des priorités régionales qui vise à mettre en valeur les attraits de la Côte-Nord. Ainsi, en unissant nos forces et en travaillant dans la même direction, nous pourrons contribuer à répondre à cette priorité et montrer tout ce qui fait la beauté et le charme de cette région. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation

« La Côte-Nord est l’une des plus belles régions du Québec et elle gagne à être découverte par ceux et celles qui souhaitent s’établir et prendre racine dans une communauté dynamique et près de la nature. Le soutien accordé par notre gouvernement permettra d’attirer de nouveaux habitants dans la région et ainsi contribuer au développement et à l’essor du Nord québécois. »

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« En agissant ensemble pour l’attraction et l’établissement durable des citoyennes et citoyens, nous nous donnons les moyens de nos ambitions. C’est une priorité régionale très importante pour assurer l’occupation du territoire de la Côte-Nord. Cette entente démontre la volonté de tous de collaborer à la mise en œuvre d’actions concertées et stratégiques au bénéfice de toutes les MRC. »

Micheline Anctil, présidente de l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord et membre du comité régional de sélection de projets du volet Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité

Faits saillants :

  • L’aide financière du gouvernement du Québec s’élève à un million de dollars.
    La moitié de celle-ci s’inscrit dans le cadre du Plan d’action nordique 2020-2023 de la SPN. L’autre provient du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation par le biais du volet 1 – Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité.
  • Le Plan d’action nordique 2020-2023 répond aux priorités énoncées par les acteurs du Nord québécois. Il vise à fournir les outils appropriés aux communautés concernées pour qu’elles habitent pleinement leur territoire. Le gouvernement du Québec investira ainsi 778,6 millions de dollars, soit plus de la moitié de la somme prévue dans le Plan, pour soutenir les entreprises ainsi que les citoyennes et citoyens établis et actifs au nord du 49e parallèle. Les 49 actions socioéconomiques du Plan d’action nordique ont été élaborées conjointement par 20 ministères et organismes du gouvernement du Québec.
  • Les MRC de La Haute-Côte-Nord et de Manicouagan participent chacune pour 92 500 $, la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent, quant à elle, verse une somme de 90 000 $. La MRC des Sept-Rivières octroie 87 500 $ pour cette entente tandis que la MRC de Minganie y accorde 80 000 $. Finalement, la MRC de Caniapiscau y contribue pour 57 500 $.
  • L’entente s’échelonnera jusqu’en 2026.

Pour en savoir plus sur les activités du MAMH, suivez-nous sur les médias sociaux :

facebook.com/AffairesMunicipalesHabitation
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Pour en savoir plus sur le déploiement du Plan d’action nordique 2020-2023 :

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