100 M$ pour un meilleur accès à Internet


 Publié le 18 octobre 2019
 

Le gouvernement du Québec lance l’appel de projets Régions branchées, doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars, afin d’appuyer des projets d’infrastructures numériques dans les régions. Les projets soutenus permettront d’offrir aux citoyens, aux entreprises et aux organismes l’accès à un service Internet haut débit fiable et de qualité à un coût comparable aux services proposés en milieu urbain. Régions branchées devrait permettre aussi d’offrir un accès Internet haut débit à plus de 70 000 foyers et à plusieurs milliers d’entreprises du Québec.

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, et le député d’Orford et adjoint parlementaire du ministre de l’Économie et de l’Innovation (volets économie et Internet haute vitesse), M. Gilles Bélanger, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

L’appel de projets vise à appuyer le déploiement d’infrastructures dans les zones partiellement desservies par un service Internet haut débit. Ces zones sont prioritaires, car elles n’étaient pas admissibles dans le cadre du dernier programme mis en place par le gouvernement du Québec (Québec branché), et échapperont aux prochains appels de projets du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et du gouvernement fédéral. De nombreuses régions du Québec se trouvent donc dotées d’un service inégal.

L’appel de projets Régions branchées s’insère dans un plan de déploiement ayant pour objectif de fournir un accès à Internet haut débit à tous les foyers, entreprises et organismes situés en région. Le gouvernement du Québec a prévu y investir 400 millions de dollars au courant des prochaines années. Ce programme comporte trois volets :

  • le premier volet consiste en l’appel de projets Régions branchées, lancé dès maintenant de manière autonome par le gouvernement du Québec;
  • le deuxième volet consiste en l’appel de projets annoncé dans le dernier budget fédéral, lequel est prévu après les élections et sera réalisé conjointement avec le gouvernement fédéral;
  • le troisième volet vise à appuyer les demandeurs qui présentent des projets dans le cadre des appels de propositions du CRTC, programme annoncé en 2019.

« Le gouvernement du Québec déploie des efforts considérables pour encourager les entrepreneurs à investir dans les nouvelles technologies et à accroître leur productivité. Si l’on souhaite que nos entreprises soient compétitives et innovantes, nous devons à tout prix leur fournir les outils qui favoriseront leur réussite. Bien évidemment, l’accès à Internet haut débit a une incidence directe sur leur capacité d’innovation et de croissance. L’appel de projets Régions branchées est le premier volet de notre stratégie visant à permettre à tous les citoyens, entreprises et organismes des régions rurales de prendre part à l’économie du 21e siècle. L’objectif est clair : enrichir le Québec et permettre à l’économie d’évoluer à la hauteur des capacités et des ambitions des Québécois. », a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

« En 2019, Internet haut débit constitue un service indispensable à l’essor d’une économie régionale vigoureuse et à la vitalité de nos communautés. Face à la rareté de main-d’œuvre et à l’exode rural, qui touchent de nombreuses régions, dont la Mauricie, il est primordial de mettre toutes les chances de notre côté pour favoriser l’attraction de travailleurs et la rétention des jeunes en région en offrant l’accès à ce service à tous les citoyens, entreprises et organismes. Votre gouvernement souhaite aussi démontrer que nos régions sont des endroits tout aussi dynamiques et attrayants que les milieux urbains. », a mentionné Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

« En investissant dans le déploiement d’infrastructures numériques hors des grands centres, le gouvernement du Québec favorise l’énorme potentiel économique des régions tout en réduisant considérablement les écarts qui persistent entre les milieux urbain et rural. Je crois fermement que la collaboration établie avec les acteurs régionaux et municipaux ainsi qu’avec les fournisseurs de services Internet nous permettra d’atteindre nos objectifs de développement économique, de santé en ligne et de formation à distance via un accès à Internet haut débit fourni à tous les foyers, entreprises et organismes du Québec. », a indiqué Gilles Bélanger, député d’Orford et adjoint parlementaire du ministre de l’Économie et de l’Innovation (volets économie et Internet haute vitesse).

« Le lancement de l’appel de projets Régions branchées marque la première étape dans la réalisation de l’engagement gouvernemental d’assurer un accès à Internet haut débit dans toutes les régions du Québec. À titre de porte-parole des régions, la Fédération québécoise des municipalités salue la volonté du ministre Pierre Fitzgibbon et invite les MRC à déposer des projets pour brancher nos territoires. », a souligné Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités.

Faits saillants :

  • Le guide et le formulaire d’inscription de l’appel de projets Régions branchées sont disponibles sur le site Web du ministère de l’Économie et de l’Innovation, et les demandes seront acceptées jusqu’au 18 novembre.
  • Selon les normes du CRTC, un accès Internet haut débit correspond minimalement à 50 mégabits par secondes en téléchargement et à 10 mégabits par secondes en téléversement.
  • Les MRC, organismes scolaires et conseils de bande pourront aussi proposer des projets en collaboration avec un fournisseur reconnu de services Internet. L’établissement d’une collaboration active avec la Fédération québécoise des municipalités et les acteurs locaux concernés est un élément stratégique dans l’atteinte de nos objectifs.
  • Le précédent programme, Québec branché, permettra de connecter, d’ici 2022, jusqu’à 110 000 foyers sur les 340 000 n’ayant pas accès à Internet haut débit. Au moins 70 000 foyers non connectés restants seront en cours de connexion grâce à l’appel de projets Régions branchées, lancé aujourd’hui. Le programme conjoint avec le CRTC et la deuxième phase du programme
  • Québec branché, en partenariat avec le fédéral, permettront de connecter 160 000 foyers. Toute communauté ou tous foyers qui ne seraient pas couverts par les projets actuellement prévus dans ce plan de déploiement seront pris en charge séparément par le gouvernement du Québec.

Lien connexe :
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Modernisation de l’Hôpital régional de Rimouski


 Publié le 17 octobre 2019
 

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, Marie-Eve Proulx, a annoncé aujourd’hui, au nom de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, que le projet de modernisation de l’Hôpital régional de Rimouski se voit bonifié en vue de mieux répondre aux besoins de la population.

En effet, en plus de comporter des travaux d’agrandissement et de modernisation du bloc opératoire et de la chirurgie d’un jour, de l’unité de retraitement des dispositifs médicaux, de l’unité des soins intensifs et de la psychiatrie, le projet original inclut maintenant un volet supplémentaire, soit la mise à niveau de l’unité de l’urgence. L’ensemble des travaux projetés permettra de mieux répondre aux besoins actuels et à venir de l’hôpital, notamment en palliant le manque d’espace et de locaux et en améliorant la fonctionnalité des lieux.

« Cette annonce témoigne des efforts notables qui sont faits par notre gouvernement pour faire entrer notre réseau de santé et de services sociaux dans le vingt-et-unième siècle, en dotant nos établissements d’infrastructures modernes et bien adaptées à la réalité actuelle et aux besoins croissants de la population. Je désire également m’assurer que de telles initiatives de modernisation soient réalisées de manière optimale, et c’est pourquoi il m’a semblé crucial d’inclure le volet de l’urgence au projet, dans un souci d’agir de manière globale et proactive pour mieux affronter les défis à venir. », a indiqué Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Je me réjouis que notre gouvernement, en appuyant la concrétisation de ce projet mais aussi en s’assurant de bien l’adapter aux défis croissants de l’établissement, s’engage ainsi à mieux desservir le territoire du Bas-Saint-Laurent. Un tel projet contribuera à offrir à la population des services de la plus haute qualité possible, de manière cohérente avec l’évolution des besoins qu’on observe dans la région, notamment sur le plan de l’accessibilité des soins, mais aussi de la sécurité et de la qualité de vie des usagers. », a déclaré Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine.

Faits saillants :

  • Le projet dispose d’une enveloppe budgétaire de 1,8 M$ pour procéder à l’élaboration des études nécessaires à la réalisation de son dossier d’opportunité. Ce dernier devrait être déposé au cours de l’année 2020 afin de présenter la solution immobilière à envisager ainsi que les estimations du coût global.
  • La gestion du projet a été confiée à la Société québécoise des infrastructures.

Nouveau centre d’hébergement et de soins de longue durée de Wendake


 Publié le 16 octobre 2019
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, ainsi que la ministre responsable des Affaires autochtones, Sylvie D’Amours, annoncent aujourd’hui que le montant destiné à financer la construction d’un nouveau centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de 24 lits à Wendake a été revu à la hausse, pour atteindre 9,1 M$, afin de mieux répondre aux besoins du projet et de concrétiser sa réalisation.

Cette bonification fait suite à l’annonce, en juin 2018, du financement de ce projet par le précédent gouvernement, à hauteur de 6,8 M$. Comme les coûts de construction et d’exploitation ont été sous-évalués, le gouvernement actuel a fait le choix de bonifier l’entente de financement de l’ordre de 2,3 M$ afin que le projet réponde à la vision de qualité de soins et de services d’hébergement actuelle. Cet octroi financier permet ainsi d’assurer que le CHSLD de Wendake se développe selon les nouvelles pratiques en matière d’hébergement de soins de longue durée.

« Par cet appui renouvelé et bonifié au projet de CHSLD à Wendake, notre gouvernement s’assure d’améliorer l’accès à des services d’hébergement et à des soins de longue durée de qualité pour l’ensemble de la communauté. Nous avons à cœur d’y apporter un soutien revu à la hausse, en adéquation avec la réalité des besoins des gens de Wendake, de leurs aînés et de leurs familles. », a indiqué Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

« Je suis très fière de l’appui de notre gouvernement à ce projet porteur pour la communauté de Wendake. Notre participation, de concert avec le Conseil de la Nation huronne-wendat, permettra de mieux soutenir cette offre de service à la population, au bénéfice des aînés, qui pourront demeurer dans leur milieu, près de leur famille et de l’ensemble de leur communauté. », a déclaré Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones.

Faits saillants :

  • Rappelons que le projet de construction de ce CHSLD de 24 lits fait partie du Projet Tortue, une initiative du Conseil de la Nation huronne-wendat (CNHW) qui vise la création d’un lieu où seront offerts de nombreux services de santé et services sociaux, et dont le CHSLD constitue la seconde phase.
  • Les changements apportés à l’entente avec le CNHW concernent aussi le budget annuel de fonctionnement accordé au CHSLD, qui passe de 1,2 M$ à 1,8 M$ annuellement.
  • L’ouverture du CHSLD de Wendake est prévue à l’été 2020.

Plus de soutien dans le recrutement à l’international


 Publié le 16 octobre 2019
 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce l’ajout d’une mesure pour soutenir les entreprises dans leurs démarches de recrutement à l’international, qui représente un investissement de 2,1 million de dollars d’ici 2021.

Cette annonce a été faite à l’occasion du Sommet de l’immigration, qui s’est déroulé à Montréal. La mesure permettra notamment de rembourser jusqu’à 50 % des frais admissibles, sans excéder 1 200 $, pour une activité de recrutement. Elle vise les entreprises qui auront recours à des experts en recrutement. Ces experts peuvent être, par exemple, des consultants en immigration reconnus par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, des notaires ou des avocats.

Avec cette nouvelle mesure, le ministre vient répondre de manière ciblée à un besoin clairement exprimé par les entreprises. Cette mesure sera en vigueur dès le 11 novembre 2019, et il est estimé que près de 1 750 entreprises pourraient bénéficier de cette aide financière en deux ans.

« Cette nouvelle mesure vient bonifier les services offerts aux entreprises du Québec qui sont en processus de recrutement international. Elle s’additionne aux quatre autres mesures que j’ai annoncées et qui permettent de soutenir les entreprises qui doivent se tourner vers l’immigration pour pourvoir leurs postes vacants. Dans le contexte de rareté de la main-d’œuvre, ce soutien arrive au bon moment. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

La nouvelle mesure annoncée s’ajoute à celles qui sont déjà en vigueur :

  • 7,55 millions de dollars à titre d’aide financière aux entreprises qui participent à des missions de recrutement international;
  • 1 million de dollars à titre d’aide financière aux entreprises qui se rendent à l’étranger pour faire du recrutement international sans participer à une mission;
  • 8,1 millions de dollars à titre d’aide financière aux entreprises pour les frais de déménagement des travailleurs embauchés à l’étranger;
  • 3,2 millions de dollars pour rendre admissibles des travailleurs étrangers et leur conjointe ou conjoint à l’ensemble de l’offre de services publics d’emploi.

Visite du chantier du REM à Montréal


 Publié le 15 octobre 2019
 

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, a visité le chantier du REM en compagnie du directeur général du bureau de projet du REM, M. André Dufour. La ministre a pu constater l’état d’avancement des travaux à la station Mont-Royal et prendre connaissance de la complexité de maintenir les opérations du train de banlieue tout en assurant la sécurité des usagers et des travailleurs.

Depuis l’été 2018, les travaux se réalisent en parallèle de la voie toujours en exploitation. Ils comprennent notamment du forage et du bétonnage de pieux, de l’excavation, le transfert de l’alimentation électrique, le retrait des rails et la construction de murs de soutènement.

La station Mont-Royal du REM fait partie du tronçon qui sera mis en service en 2022 et qui bénéficiera d’un service aux 2 minutes 30 secondes en heures de pointe.

« Ce chantier présente des défis uniques et un niveau de complexité impressionnant. Moderniser l’infrastructure qu’est le tunnel du mont Royal est incontournable pour permettre, à terme, d’avoir un service efficace, régulier et performant. Nous sommes conscients des inconvénients que la fermeture du tunnel entraînera, mais j’ai confiance que le bureau du REM mettra tout en œuvre pour respecter l’échéancier et limiter la période au cours de laquelle des mesures d’atténuation seront requises. », a déclaré Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Faits saillants

  • Le projet du REM s’étend sur 67 km et inclut 26 stations.
  • La mise en service du segment reliant la Rive-Sud à la gare Centrale est prévue pour 2021. Le reste du réseau sera progressivement mis en service à partir de 2022.
  • Les voies à la gare Mont-Royal seront en tranchée.
  • Pour faciliter l’accès au REM, une nouvelle place publique recouvrira la voie ferrée à la hauteur de l’avenue Cornwall.

Liens connexes

Mobilité Montréal : quebec.ca/mobilitemontreal

Ministère des Transports : transports.gouv.qc.ca

Réseau express métropolitain : rem.info

Nouvelle maison Gilles-Carle à Montréal


 Publié le 11 octobre 2019
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, accompagnée de la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, madame Chantal Rouleau, a annoncé aujourd’hui l’ouverture prochaine de la Maison Gilles-Carle Évasion, à Montréal, afin d’offrir davantage de soutien aux proches aidants de la région.

Les locaux de la Maison Gilles-Carle Évasion seront aménagés au 4e étage d’un nouveau complexe situé au 3530, rue Jean-Talon Ouest, et accueilleront 11 chambres. Cette Maison Gilles-Carle sera gérée par le Centre Évasion, une organisation qui œuvre depuis plus de 15 ans auprès des proches aidants et des aînés de la région. En plus des services de répit, les proches aidants pourront bénéficier de divers services offerts avec d’autres organismes du secteur, notamment du soutien psychosocial, des conférences et des ateliers. Les premiers usagers y seront accueillis dès novembre 2019.

Rappelons que les services de répit répondent aux besoins exprimés par les proches aidants. Le gouvernement s’est engagé à intensifier et à diversifier l’offre des services de répit au Québec, notamment en soutenant l’ouverture de 8 de ces maisons de répit au cours de son premier mandat. La Maison Gilles-Carle Évasion est déjà la quatrième annoncée, après celles de Brome-Missisquoi, de Boucherville et de Chicoutimi.

« Mieux prendre soin des proches aidants est une priorité. Ces personnes dévouées doivent avoir accès à des services de répit, et cette nouvelle Maison Gilles-Carle répond à ce besoin auprès des Montréalais. Notre gouvernement intensifie ainsi son offre de services de répit, tel qu’il s’est toujours engagé à le faire, à travers le déploiement de ces milieux chaleureux et sécuritaires.», a déclaré Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

« Cette initiative permettra aux proches aidants de la communauté montréalaise de bénéficier de services de répit dont ils ont grandement besoin. Le soutien offert à ces personnes courageuses me touche beaucoup. Je suis fière que nous puissions accueillir ici, dans notre métropole, cette quatrième Maison Gilles-Carle. Je tiens également à souligner l’engagement profond de l’organisme Centre Évasion auprès des aînés et des proches aidants de Montréal depuis plusieurs années. », a souligné Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Faits saillants :

  • Notons que les Maisons Gilles-Carle offrent des services d’hébergement temporaires aux personnes malades ou en perte d’autonomie, sans discrimination de maladie, d’état de santé ou d’âge.
  • Le gouvernement du Québec s’est engagé à soutenir l’ouverture de vingt maisons au cours des dix prochaines années. L’octroi d’un montant de 200 000 $ à la Fondation Maison Gilles-Carle a notamment été annoncé en janvier dernier et contribue au déploiement de ces maisons de répit afin de répondre aux besoins des proches aidants.
  • La première Politique nationale pour les proches aidants est en rédaction et permettra de consolider la reconnaissance des proches aidants de même que leur rôle. Un plan d’action proposant des mesures concrètes pour répondre aux besoins des proches aidants est ensuite prévu.

Modernisation de l’industrie du taxi


 Publié le 10 octobre 2019
 

Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, souligne l’adoption, par l’Assemblée nationale du Québec, du projet de loi no 17 : Loi concernant le transport rémunéré de personnes par automobile.

L’adoption de cet important projet de loi permettra de moderniser l’industrie du taxi et de déployer de nouvelles technologies tout en assurant aux usagers des services de transport rémunéré par automobile efficaces, modernes, sécuritaires et équitables.

« Votre gouvernement s’était engagé à moderniser l’industrie du taxi et à favoriser l’émergence des services offerts par application mobile au profit de tous les usagers. En plus de concrétiser cet engagement et de mettre fin à l’incertitude de la gestion par projet pilote de l’ancien gouvernement, l’adoption du projet de loi no 17 assure la mise en place d’un nouveau modèle d’encadrement légal équitable pour tous. Je rappelle par ailleurs que nous soutiendrons activement l’industrie du taxi traditionnel dans sa transformation afin qu’elle puisse profiter pleinement de l’avenir prometteur qui se dessine devant elle. », a déclaré François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.


Faits saillants

  • L’adoption du projet de loi no 17 confirme notamment :
  • l’abolition des quotas de permis ainsi que des permis de propriétaire de taxi transférables. Les propriétaires de ces permis recevront une aide financière équivalente au coût d’acquisition de leur permis;
  • l’abolition des territoires de desserte;
  • l’instauration, dès la sanction de la loi, pour les chauffeurs de taxi, de la possibilité d’offrir une tarification dynamique ajustée en fonction de l’achalandage lorsque la course est sollicitée par l’entremise d’une application mobile;
  • l’abolition de la plaque T. Grâce à cet allégement administratif, les véhicules devront désormais être munis uniquement d’une plaque de véhicule de promenade ou commercial;
  • l’abolition de la classe de permis 4C. Les chauffeurs devront disposer d’un permis valide de classe 5, en vigueur depuis plus d’une année. Leurs antécédents judiciaires devront également faire l’objet d’une vérification systématique auprès d’un corps policier;
  • l’uniformisation des heures de la formation de base;
  • l’introduction de mesures en lien avec le transport des personnes handicapées, dont une formation avancée pour les chauffeurs qui offrent ces services;
  • la création d’un fonds spécial de 40 M$ pour venir en aide aux personnes titulaires de permis de propriétaire de taxi ainsi qu’à leur famille;
  • la mise en place d’un mécanisme antidumping afin d’empêcher la concurrence déloyale;
  • l’établissement d’une table nationale de concertation de l’industrie du transport rémunéré de personnes par automobile;
  • l’introduction de dispositions sur la géolocalisation;
  • des marchés réservés à l’industrie du taxi :
  • les contrats de transport adapté conclus avec des autorités organisatrices de transport, préservant du même coup ce service essentiel pour les personnes handicapées;
  • les contrats de transport de bénéficiaires d’un établissement auquel s’applique la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
  • L’adoption du projet de loi confirme des droits réservés à l’industrie du taxi. En effet, en plus de bénéficier du même cadre légal que les nouveaux acteurs de l’industrie, notamment en ce qui concerne la tarification dynamique, les taxis demeureront les seuls à pouvoir offrir une course demandée oralement par téléphone, à un poste d’attente ou hélée dans la rue. Les taxis demeureront également les seuls véhicules équipés d’un lanternon ou d’un taximètre.
  • Toutes ces modifications, à l’exception de la possibilité pour un taxi d’offrir la tarification dynamique et l’établissement d’une table nationale de concertation de l’industrie du transport rémunéré de personnes par automobile, entreront en vigueur un an après l’adoption du projet de loi. Les clientèles concernées seront informées de la date d’entrée en vigueur au moment opportun.

Liens connexes

Modernisation de l’industrie du taxi

Loi concernant le transport rémunéré de personnes par automobile

Projet de loi visant à accroître l’autonomie des infirmières praticiennes spécialisées


 Publié le 9 octobre 2019
 

Dans le cadre des efforts déployés pour offrir à la population du Québec un meilleur accès aux soins et aux services de santé, la ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, a déposé aujourd’hui le projet de loi modifiant la Loi sur les infirmières et les infirmiers et d’autres dispositions législatives afin de favoriser l’accès aux soins et aux services de santé visant notamment à permettre aux infirmières praticiennes spécialisées (IPS) d’exercer de nouvelles activités auparavant réservées aux médecins.

La ministre McCann a présenté les détails de ce projet de loi, en présence du président du Collège des médecins du Québec (CMQ), le docteur Mauril Gaudreault, et du président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), monsieur Luc Mathieu.

Ainsi, le projet de loi propose principalement :

de permettre aux IPS d’exercer leurs activités professionnelles sans que celles-ci nécessitent une autorisation du Collège des médecins du Québec. Les activités exercées par les IPS deviendraient des activités infirmières, plutôt que des activités médicales;
de permettre aux IPS de poser certains diagnostics, de déterminer des plans de traitement et d’effectuer le suivi des grossesses normales ou à faible risque;
que l’encadrement de l’exercice des activités des IPS relève de la Loi sur les infirmières et infirmiers et soit assumé par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ);
de permettre à la direction des soins infirmiers des établissements où les IPS exercent d’assurer la surveillance et le contrôle de leurs activités.

« Je me suis engagée à amorcer des changements porteurs et à instaurer des solutions durables pour améliorer l’accès aux soins et aux services de santé pour la population. Mettre de l’avant les grandes compétences et l’expertise des infirmières praticiennes spécialisées est un jalon important de notre vision. Je remercie le Collège des médecins du Québec et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec pour leur étroite collaboration. », a déclaré Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Ce projet de loi vient démontrer que nous sommes décidés à élargir le rôle des IPS en vue d’optimiser les soins et les services offerts aux Québécoises et aux Québécois, dans une optique de décloisonnement des pratiques et de valorisation de l’interdisciplinarité, et que nous prenons les moyens législatifs pour le faire. Il s’agit d’un bel exemple de collaboration rassembleuse avec nos partenaires de différents horizons, et qui mènera, j’en suis persuadée, à un processus de consultations des plus constructif. », a souligné Sonia LeBel, ministre de la Justice, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.

« Les infirmières praticiennes spécialisées sont des actrices importantes dans le réseau de la santé, et c’est pourquoi nous avons offert notre entière collaboration dans ce dossier afin qu’elles soient autorisées à poser certains diagnostics à la hauteur de leurs connaissances et de leurs compétences. Nous nous sommes engagés à travailler tous ensemble afin d’assurer une collaboration optimale entre les médecins et les infirmières, au bénéfice de la population du Québec. », a mentionné Le docteur Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins du Québec.

« Nous prônons une meilleure utilisation des expertises infirmières depuis longtemps afin d’améliorer l’accès aux soins de première ligne pour la population. Le dépôt de ce projet de loi témoigne de la volonté concrète du gouvernement de reconnaître la compétence et l’expertise des infirmières praticiennes spécialisées, et nous en sommes très heureux. Les patients en seront les grands gagnants. », a indiqué Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

Faits saillants :

  • Afin de favoriser l’accès et la prise en charge des usagers, notamment en première ligne, il est également proposé de modifier l’encadrement législatif des systèmes « Guichet d’accès aux médecins de famille » et «
  • Rendez-vous santé Québec » pour prendre en compte la prise en charge des usagers par les IPS dans leurs différents lieux de pratique.
  • Enfin, il est proposé de modifier diverses lois et divers règlements, notamment afin de permettre aux IPS d’assumer les obligations administratives découlant de leurs activités professionnelles.
  • Rappelons que le décloisonnement des professions pour améliorer l’accès est une volonté bien affirmée de la ministre. Un projet de loi modifiant la Loi sur la pharmacie, lequel permettrait aux pharmaciens de pratiquer de nouvelles activités afin de favoriser un meilleur accès aux soins et aux services en santé, a également été déposé en juin dernier.

Deux guides pour les locataires de résidences privées pour aînés


 Publié le 8 octobre 2019
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, et la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, ont procédé aujourd’hui au lancement de deux guides simples et accessibles visant à informer les locataires actuels et futurs de résidences privées pour aînés (RPA) de leurs droits et obligations découlant du bail. Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une conférence de presse de la Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (FCAAP) pour annoncer le démarrage du nouveau service d’information et d’accompagnement offert aux locataires de RPA.

Les guides, intitulés Signer un bail dans une résidence privée pour aînés : Un guide simple et pratique pour informer les futurs locataires de leurs droits et de leurs obligations et Être locataire dans une résidence privée pour aînés : Un guide simple et pratique pour informer les locataires de leurs droits et obligations, ont été produits par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), en collaboration avec la Régie du logement et des partenaires non gouvernementaux bien au fait des préoccupations des aînés. Ils font suite à un rapport spécial du Protecteur du citoyen publié en 2016 qui recommandait, entre autres, de vulgariser l’information destinée aux locataires de RPA pour signer un bail, le modifier, y mettre fin ou pour exercer un recours en cas de litige. Ces guides sont accessibles dans les centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes partout au Québec ainsi qu’en version électronique sur le site Internet du MSSS.

Madame Blais a également annoncé l’octroi d’une subvention de 150 000 $ sur 18 mois à la FCAAP dans le cadre du programme Québec ami des aînés. L’aide financière vise à soutenir le travail des CAAP, notamment par la production de divers outils de sensibilisation et d’éducation au bénéfice des aînés et de leurs proches, de capsules d’information ainsi que par la promotion et l’appropriation des nouveaux guides.

La production de ces guides figure au nombre des actions gouvernementales visant à appuyer le pouvoir d’agir des aînés et à soutenir le maintien de leur autonomie.

« J’encourage les locataires de résidences privées pour aînés et leurs proches à se référer aux centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes sur les questions liées au bail. Ils y trouveront une écoute attentive, des réponses à leurs questions et un accompagnement à chacune des étapes de leur démarche, et ce, dans le respect de leurs choix. », a déclaré Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

« Il est essentiel pour notre gouvernement de faciliter la vie de nos aînés. Cela passe notamment par une bonne compréhension de leurs droits et par l’accessibilité à des ressources de qualité. Je me réjouis de la diffusion de ces guides et de l’implantation de ce nouveau service. C’est un pas de plus dans la bonne direction! », a indiqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

Faits saillants :

Rappelons que le nouveau service d’assistance et d’accompagnement aux locataires de RPA est offert dans le cadre d’un projet-pilote de trois ans, à la demande du gouvernement du Québec. Ce projet a bénéficié d’une somme de 3,2 M$, annoncée par les ministres Blais et Laforest le 16 avril dernier. Ce service s’ajoute au mandat habituel de l’organisme, soit d’accompagner les aînés locataires de RPA dans leurs démarches auprès du Commissaire aux plaintes et à la qualité des services.

Les partenaires suivants ont contribué à l’élaboration des guides gouvernementaux constituant les outils de référence des CAAP :

  • l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées;
  • la Conférence des Tables régionales de concertation des aînés du Québec;
  • la Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes;
  • le Regroupement québécois des résidences pour aînés;
  • le Réseau FADOQ;
  • le Réseau québécois des OSBL d’habitation.

Liens utiles :

https://www.quebec.ca/habitation-et-logement/location/residences-privees-pour-aines/

Fermeture temporaire de l’usine de Thurso


 Publié le 8 octobre 2019
 

Le gouvernement du Québec a décidé d’agir afin de réunir les conditions favorables pour permettre la relance de l’usine de Fortress, à Thurso, en Outaouais, dont les dirigeants ont confirmé hier la fermeture temporaire.

En vue de mettre en place un processus pour trouver un investisseur stratégique, Québec accorde, en plus du montant de 5 millions de dollars attribué l’été dernier, un prêt maximal de 8 millions de dollars à Fortress Global Entreprises (Fortress). Cette contribution financière permettra à Fortress d’instaurer des mesures de conservation des actifs pendant la fermeture temporaire de l’usine et de compléter le processus de sollicitation visant sa vente.

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui, accompagné par le député de Papineau, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe.

« Compte tenu des conditions de marché défavorables actuellement, les dirigeants de Fortress ont été dans l’obligation de fermer temporairement l’usine de Thurso. Il est important pour le gouvernement d’intervenir maintenant afin de maximiser les chances de relance de l’usine, de maintenir des emplois et de rassurer les fournisseurs. Le gouvernement ne ménagera aucun effort afin de trouver un partenaire pour assurer la viabilité de l’usine. Fortress joue un rôle déterminant dans la structure industrielle forestière en Outaouais et dans les Laurentides. L’usine est notamment approvisionnée à partir de bois de feuillus durs, qui sont surabondants dans ces régions. Cela représente un important débouché pour les entreprises de récolte et pour les usines de transformation locales, dont les scieries. Nous pensons qu’il est possible de rentabiliser l’usine en l’aidant à améliorer rapidement sa productivité. », a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière.

« Comme député de Papineau et ministre responsable de l’Outaouais, je suis heureux de voir notre gouvernement agir en vue d’aider cette entreprise importante pour l’économie de Papineau et de la région. Une fermeture définitive entraînerait des répercussions importantes sur l’économie de la région. Il est donc essentiel de soutenir les travailleurs et leurs familles. Ce sont des gens que l’on côtoie tous les jours. Il importe maintenant de prendre les moyens requis pour redresser la situation, et nous sommes là pour donner un coup de main en ce sens. », a indiqué Mathieu Lacombe, député de Papineau, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais.

« L’aide financière annoncée aujourd’hui est non seulement nécessaire pour Fortress, mais aussi pour bien des entreprises qui ont tissé des liens d’affaires avec elle. C’est donc tout un réseau, mais également un levier économique majeur, que nous souhaitons préserver en lui prêtant main-forte. L’un des buts de notre gouvernement est de maximiser le plein potentiel du secteur forestier afin de contribuer à créer de la richesse dans toutes les régions du Québec. C’est ce qui nous anime, et c’est pourquoi nous tenons à appuyer de la meilleure façon possible les entreprises de ce secteur. », a souligné Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.

Faits saillants :

  • En 2010, la société Fortress Cellulose Spécialisée a acquis l’usine de pâte kraft située à Thurso, en Outaouais. L’usine était alors fermée et Fortress projetait de la convertir à la production de pâte dissolvante. L’établissement d’une usine de cogénération de 24 mégawatts était aussi prévu.
  • Le gouvernement du Québec a participé au financement de ce projet en consentant un prêt de 102 millions de dollars sur un coût total projeté de 175 millions de dollars. Le coût final du projet a toutefois atteint 300 millions de dollars, soit un dépassement de 125 millions de dollars, ce qui a nui à la performance de Fortress. Le gouvernement du Québec a accepté, en mai 2019, de modifier le décret existant afin de prolonger le moratoire sur le remboursement du prêt de 102 millions de dollars jusqu’au 31 mars 2022.

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