470 000 $ pour la réalisation de projets favorisant les saines habitudes de vie chez les aînés


 Publié le 21 juin 2019
 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, annonce qu’à la suite de l’appel de projets 2018-2019 du Programme de soutien aux actions favorisant les saines habitudes de vie, 30 projets ont été retenus et se partageront un montant total de 469 758 $.

Le Programme de soutien aux actions favorisant les saines habitudes de vie offre une aide financière pour de nouvelles activités d’organismes sans but lucratif qui encouragent les aînés à acquérir et à maintenir une saine alimentation ou un mode de vie physiquement actif. L’objectif est de favoriser une meilleure qualité de vie et une meilleure santé chez les personnes aînées.

Ce soutien financier de près de 470 000 $ est un exemple parmi tant d’autres démontrant l’engagement du gouvernement d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes âgées, et ce, dans toutes les régions du Québec.

« Notre gouvernement a à cœur de soutenir des initiatives concrètes qui favorisent un mode de vie physiquement actif et une saine alimentation. Je tiens à féliciter l’ensemble des organismes : les 30 projets retenus présentent un éventail d’actions ciblées et innovantes et témoignent du dynamisme que je constate sur le terrain. », a déclaré Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Faits saillants :

  • Rappelons que l’appel de projets s’est déroulé du 7 janvier au 11 février 2019.
  • Pour être admissible, une activité doit avoir été planifiée dans le cadre d’une démarche Municipalité amie des aînés (MADA) et avoir obtenu la confirmation qu’elle concerne la saine alimentation ou le mode de vie physiquement actif de la part de la direction régionale de santé publique.

Lien connexe :

Pour plus de renseignements sur le programme ou pour consulter la liste des projets retenus, consultez le www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/aide-financiere/soutien-financier-saines-habitudes-de-vie-aines/ .

Lancement officiel des travaux de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain


 Publié le 19 juin 2019
 

Le chantier de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain a été officiellement inauguré par le premier ministre du Québec, François Legault, et la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, en présence du maire de Québec, Régis Labeaume, au bas de la côte de Sillery cet après-midi.

Les travaux de 171 millions de dollars, qui vont se poursuivre pendant trois ans, prévoient l’allongement de la promenade Samuel-De Champlain sur 2,5 km, le long du boulevard Champlain, à partir du bas de la côte de Sillery jusqu’à la côte Gilmour, à l’est. Trois nouvelles stations récréatives seront aménagées pour offrir un espace évènementiel, un espace familial et un pôle balnéaire avec une plage, un miroir et un bassin d’eau en bordure du fleuve Saint-Laurent. Les travaux d’aménagement ont débuté, il y a quelques semaines, pour aménager l’espace évènementiel au bas de la côte de Sillery, où sera aussi construit un pavillon de services, avec espaces locatifs pour des réceptions.

Le chantier, sous la maîtrise de la Commission de la capitale nationale du Québec, avec comme partenaire de réalisation la Société québécoise des infrastructures, va prendre de l’ampleur au début de septembre, notamment avec le réaménagement du boulevard Champlain en boulevard urbain, à l’est de la côte de Sillery. Parallèlement, l’aménagement d’une prairie maritime, en bordure du fleuve, sera entrepris, de même que les travaux de construction du pavillon de services de la station de la Plage.

La phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain est financée à hauteur de 159,5 millions de dollars, par le gouvernement du Québec, et de 11,4 millions de dollars par la Ville de Québec.

« Notre gouvernement est fier de concrétiser un engagement électoral en contribuant à la réalisation de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain, qui constitue la pièce maîtresse de ce joyau dans notre capitale nationale. Un projet de cette envergure nourrit le dynamisme économique pendant sa réalisation, et bien au-delà. On s’attend certainement à ce que la promenade devienne un attrait touristique encore plus incontournable qu’elle ne l’est déjà ici dans notre capitale nationale », a déclaré François Legault, premier ministre du Québec.

« Notre gouvernement a mis tous les efforts, depuis son arrivée au pouvoir, pour qu’enfin nous passions à l’action et réalisions la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain, qui est dans les cartons depuis dix ans. Le gouvernement passe enfin à l’action, et les travaux commencent officiellement. C’est un grand jour! », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« Je suis extrêmement heureux de cette annonce, qui officialise le début des travaux de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain. Nous travaillons depuis plusieurs années, afin que les citoyens se réapproprient l’accès au fleuve. Nous voilà maintenant rendus à cette phase de développement de ce grand projet porteur pour la capitale, qui, je l’espère, ne sera pas la dernière. », a indiqué Régis Labeaume, maire de Québec.

Mise en place d’un projet pilote d’école communautaire et d’intervention de quartier, Agir ensemble


 Publié le 18 juin 2019
 

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux et député de Taillon, Lionel Carmant, annonce aujourd’hui la mise en place d’Agir ensemble, un projet d’école communautaire et d’intervention de quartier issu d’une collaboration entre le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSS) et la Commission scolaire Marie‑Victorin.

Dans le cadre de cette initiative, l’école Lionel-Groulx a été sélectionnée pour faire l’objet d’un projet pilote, en raison des indices de défavorisation matérielle et sociale très élevés du quartier dans lequel elle est située et de l’intérêt manifesté par sa direction de s’investir dans une démarche d’école communautaire. Un financement de 220 000 $ est accordé au projet pour une période de 24 mois. Cette somme servira à soutenir l’expérimentation et à en évaluer les résultats.

La démarche intègre deux approches : l’école communautaire, issue du réseau scolaire, et l’intervention de quartier, issue du réseau de la santé et des services sociaux. L’école communautaire mise sur le partenariat école-famille-communauté afin d’offrir des pratiques éducatives de qualité, de même que l’accès à une vaste gamme de services pour s’assurer que tous les élèves soient physiquement, psychologiquement et socialement bien disposés à apprendre. L’intervention de quartier vise pour sa part à mieux rejoindre les populations vulnérables, exclues ou isolées, et s’inscrit dans une perspective d’autonomisation individuelle et collective et de renforcement des réseaux de soutien.

« Je suis vraiment enthousiaste de voir une telle initiative se réaliser à l’école Lionel-Groulx! C’est un projet pilote qui touchera directement les jeunes vulnérables et leurs familles, ce qui sera bénéfique pour l’ensemble des citoyens de Taillon. En agissant ensemble, nous pourrons prévenir et faciliter les interventions en protection de la jeunesse. Je ne le répèterai jamais assez, la protection de nos jeunes, de nos enfants, est la responsabilité de tous! », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux et député de Taillon.

Faits saillants :

  • L’école Lionel-Groulx accueille ce projet avec l’appui de différents partenaires communautaires du milieu tels que le Centre de pédiatrie sociale de Longueuil, la Maison Tremplin, le Carrefour Mousseau et le Trait-D’Union.
  • Parmi les résultats attendus de cette démarche, notons
  • un engagement accru des parents dans la réussite éducative de leur enfant;
  • un meilleur accès aux services de la communauté ou aux services spécifiques ou spécialisés pour les familles vulnérables du quartier;
  • une réduction des délais de traitement et d’évaluation des signalements en protection de la jeunesse et des recours à des interventions sociojudiciaires.

Près de 25 M$ pour deux nouveaux projets d’agrandissement d’école dans la circonscription de l’Assomption


 Publié le 18 juin 2019
 

Le premier ministre et député de L’Assomption, François Legault, a annoncé, aujourd’hui, un investissement de près de 25 millions de dollars afin de permettre la réalisation de deux projets d’agrandissement d’école dans sa circonscription, soit l’ajout de places à l’école Gareau ainsi que la démolition et la reconstruction de l’école Amédée-Marsan.

Le projet de l’école Gareau consiste en l’ajout de douze classes, dont cinq du préscolaire, en plus d’un gymnase. Par ailleurs, l’ajout de deux classes du préscolaire et de huit autres classes pour faire de l’établissement Amédée-Marsan une école primaire sera rendu possible grâce à la reconstruction de l’édifice.

À l’échelle du Québec, pas moins de 128 projets d’agrandissement ou de construction d’école seront réalisés, grâce à un investissement de 1,7 milliard de dollars du nouveau gouvernement. Ce geste, d’une ampleur sans précédent dans l’histoire du Québec, permettra, à terme, l’ajout de plus de mille nouvelles classes au préscolaire et au primaire et plus de 21 500 places-élèves au secondaire, ce qui offrira à des milliers d’élèves des milieux d’apprentissage modernes et stimulants.

La réalisation de l’ensemble des projets pourra débuter dès cet été. Dans le but de mieux répondre aux demandes des commissions scolaires, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur adopte une planification pluriannuelle pour la première fois de son histoire. En effet, 29 projets pourront profiter d’une part de financement approximative de 10 % qui permettra leur démarrage dès maintenant et qui accélérera ainsi les démarches associées à leur réalisation. Le financement des projets sera terminé dès que les commissions scolaires seront prêtes à franchir les autres étapes de réalisation.

« Les milieux de vie que fréquentent nos enfants ont une incidence sur leur développement, leur estime de soi, leur réussite et leur bonheur. Tout le monde souhaite que les élèves aient le goût de se rendre à leur école, qu’ils s’y sentent bien, qu’ils en soient fiers et qu’ils réussissent à la hauteur de leurs capacités. C’est pourquoi investir si massivement dans les écoles est une priorité pour mon gouvernement. C’est aussi toute la société qui en bénéficie. », a déclaré François Legault, premier ministre du Québec et député de L’Assomption.

« Ce que nous souhaitons, pour les élèves du Québec, ce sont de belles écoles qui favorisent leur plein épanouissement. Avec ce nombre record de projets d’agrandissement et de construction, nous venons offrir des environnements d’apprentissage modernes et combler le manque de locaux, un problème qui remonte aux gouvernements précédents. Notre gouvernement n’a pas peur d’investir en éducation et il remet l’élève au cœur de ses actions, que ce soit sur le plan des services professionnels offerts aux élèves, des sorties culturelles, des activités parascolaires ou de l’amélioration des écoles. Comme ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, comme enseignant et comme père, j’en suis fier. », a indiqué Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

  • La mesure Ajout d’espace vise les projets de construction, d’agrandissement et de réaménagement d’école ainsi que l’acquisition de bâtiments par les commissions scolaires.
  • L’ensemble des projets pour lesquels un besoin d’espace est reconnu par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a été autorisé cette année. Ces investissements sont prévus au Plan québécois des infrastructures 2019-2029.
  • Voici la répartition de l’aide financière dans la circonscription de L’Assomption :

 

Commission scolaire des Affluents

Montant

Agrandissement de l’école Gareau, à L’Assomption

14 981 648 $

Démolition et de reconstruction de l’école Amédée-Marsan, à L’Assomption

9 183 877 $

Total

24 165 525 $

 

Plus de 35 M$ additionnels pour favoriser la persévérance et la réussite


 Publié le 18 juin 2019
 

Dans le but de favoriser la réussite et la persévérance scolaires de milliers d’étudiantes et d’étudiants, le gouvernement du Québec est fier d’annoncer la création du Programme de bourses de soutien à la persévérance et à la réussite des stagiaires qui sera mis en place dès la prochaine rentrée et qui se traduira notamment par un investissement supplémentaire de plus de 35 millions de dollars.

En fait, plusieurs formations dans les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux, qui ont un impact direct sur la vie des Québécoises et des Québécois, seront valorisées par l’attribution d’une bourse de soutien à la persévérance et à la réussite des stagiaires, dont le montant pourra s’élever jusqu’à 4 000 $ par étudiant. Le Programme de prêts et bourses sera parallèlement bonifié pour mieux prendre en compte la réalité des stagiaires admissibles au programme.

Ce nouvel appui offert aux stagiaires des milieux publics, parapublics et communautaires est estimé à 35,4 millions de dollars pour l’année 2019-2020, dont 29,8 millions de dollars pour l’attribution de bourses de soutien à la persévérance et à la réussite des stagiaires. Cette somme s’ajoute aux 133 millions de dollars investis annuellement par le gouvernement du Québec pour que les étudiantes et les étudiants aient accès à des stages de qualité.

« Aujourd’hui, nous honorons un engagement pris auprès de la communauté étudiante, mais ce qui est plus important encore, c’est que nous venons favoriser la persévérance et la réussite de milliers d’étudiantes et d’étudiants qui effectuent un stage dans le cadre de leur programme. Les mesures que nous présentons sont le fruit d’une analyse exhaustive de la situation et de plusieurs rondes de consultation réalisées auprès des regroupements étudiants, des dirigeants des établissements d’enseignement, des autres ministères concernés ainsi que des partenaires du marché du travail. Elles permettront de mieux soutenir financièrement des milliers de stagiaires dans les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux, qui représentent les missions fondamentales de l’État. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

« Depuis notre arrivée, le gouvernement du Québec est à l’écoute de la jeunesse québécoise comme jamais auparavant. Grâce à l’investissement que nous annonçons aujourd’hui, des milliers d’entre eux pourront bénéficier d’un soutien supplémentaire qui leur permettra de persévérer et, ultimement, de décrocher l’emploi de leurs rêves. Nous travaillons très fort pour défendre les intérêts de la jeunesse québécoise, jour après jour, et nous continuerons de le faire. », a indiqué Samuel Poulin, adjoint parlementaire du premier ministre, volet jeunesse.

Faits saillants

  • Un soutien financier accru grâce à une bonification du Programme de prêts et bourses (PPB)
  • L’augmentation des dépenses reconnues aux bénéficiaires qui effectuent un stage :
  • Un montant sera accordé pour le matériel scolaire aux bénéficiaires qui réalisent un stage. En 2018-2019, ce montant varie de 191 $ à 471 $ par période d’études selon le type de programme d’études.
  • Les frais de subsistance seront ajustés pour mieux prendre en compte les frais de logement. En 2018-2019, un montant de 281 $ par mois est ajouté au calcul de l’aide pour les étudiants qui doivent louer une seconde résidence afin de poursuivre leur stage. Ce montant sera augmenté à 486 $.
  • Dans le cadre du PPB, les revenus de bourses qui excèdent 5 000 $ sont comptabilisés à 100 % dans l’établissement de la contribution de l’étudiant aux fins du calcul de l’aide à laquelle il a droit. Considérant que plusieurs étudiants bénéficiant du Programme de prêts et bourses recevront une nouvelle bourse de soutien à la persévérance et à la réussite des stagiaires, il est prévu d’augmenter à 7 500 $ le montant d’exemption des revenus de bourses.
  • Rappelons que le Programme de prêts et bourses de l’Aide financière aux études vise à faire en sorte qu’aucun étudiant ne soit freiné dans son projet d’études en raison de ses ressources financières. Les étudiants inscrits à un programme d’études qui comporte un stage sont encouragés à présenter une demande pour recevoir l’aide à laquelle ils ont droit.
  • L’aide financière versée aux étudiants en 2017-2018 s’élevait à 1 200 millions de dollars. Le taux global de participation au Programme de prêts et bourses est de 34 %, soit 35 % à la formation professionnelle, 24 % à la formation collégiale et 46 % à la formation universitaire.
  • Un nouvel accès à des bourses de soutien à la persévérance et à la réussite

Ce nouveau programme de bourses touchera un peu plus de 17 000 stagiaires dans les programmes d’études suivants :

 

Ordre d’enseignement

Formation

Montant de la bourse

Formation professionnelle

Assistance à la personne en établissement et à domicile

900 $

Santé, assistance et soins infirmiers

1 000 $

Formation technique

Soins infirmiers

2 500 $

Techniques d’éducation à l’enfance

2 300 $

Techniques d’éducation spécialisée

2 300 $

Techniques d’inhalothérapie

2 200 $

Techniques de travail social

2 200 $

Formation universitaire

Baccalauréat en enseignement

3 900 $

Baccalauréat en pratique sage‑femme

4 000 $

Baccalauréat en sciences infirmières

2 800 $

Baccalauréat en travail social ou en service social

2 700 $

Maîtrise en enseignement

3 900 $

Maîtrise en orthopédagogie

2 500 $

Maîtrise en orthophonie

2 600 $

Maîtrise en psychoéducation

2 700 $

Maîtrise en travail social ou en service social

2 700 $

  • La bourse consistera en un montant forfaitaire modulé en fonction des modalités suivantes :
  • Montant de base accordé selon l’ordre d’enseignement
    – Formation professionnelle : 700 $
    – Formation technique : 1 900 $
    – Formation universitaire : 2 300 $
  • Une ou des bonifications au montant de base, selon le cas
    – Bonification de 100 $ pour les formations dont les stages représentent 35 % ou plus de leur durée totale
    – Bonification de 200 $ pour les formations dont le dernier stage est d’une durée de quatre à dix semaines et bonification de 300 $ pour les formations dont le dernier stage est d’une durée de plus de dix semaines
    – Bonification de 200 $ pour les formations qui conduisent à l’exercice de professions pour lesquelles des difficultés de recrutement sont observes
    – Bonification de 1 100 $ pour les formations qui comportent des exigences exceptionnelles, essentiellement le baccalauréat en pratique sage-femme qui comprend six stages cliniques ainsi qu’un internat et qui suppose que les stagiaires résident dans deux à cinq régions différentes pour des périodes allant de deux à neuf mois, et pour les formations qui correspondent à une priorité gouvernementale, soit le baccalauréat et la maîtrise en enseignement.
  • Le programme sera administré par le secteur de l’Aide financière aux études. L’information sur le programme et ses modalités seront affichées sur le site Web de l’Aide financière aux études à la fin du mois d’août.
  • Rappelons que les étudiantes et les étudiants effectuant leur stage final en enseignement bénéficient déjà du Programme de valorisation des futures enseignantes et futurs enseignants (PVFE), en vigueur depuis septembre 2018, qui représente une mesure de soutien à la réussite de tous les étudiants qui réalisent le stage final compris dans les programmes de baccalauréat et de maîtrise en enseignement. Une somme totale de 3 900 $ est accordée à chaque stagiaire admissible, ce qui représente environ 15 millions de dollars annuellement :
  • le PVFE sera intégré au Programme de bourses de soutien à la persévérance et à la réussite des stagiaires;
  • les étudiantes et les étudiants effectuant leur stage final en enseignement continueront de bénéficier d’une bourse de 3 900 $.
  • Les doctorants en psychologie peuvent obtenir une bourse pendant la réalisation de leur internat s’ils choisissent de le réaliser dans le milieu public ou communautaire et s’engagent à y travailler pour une période de deux ans par la suite, ce qui équivaut à une somme de 6,25 millions de dollars chaque année. La répartition des 250 bourses sera revue en 2019‑2020 pour en assurer une meilleure distribution. Tous les étudiants admissibles au programme pourront bénéficier d’une bourse.

Lien connexe

http://www.education.gouv.qc.ca/dossiers-thematiques/stages-etudiants/

Élaboration du prochain Plan d’électrification et de changements climatiques


 Publié le 18 juin 2019
 

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, donne suite à l’appel à l’action lancé le mois dernier par le premier ministre du Québec, François Legault, et annonce la création de cinq groupes de travail composés d’experts, de jeunes et de représentants de la société civile. Complété par une consultation du public et une vaste tournée régionale, ce processus inédit contribuera à l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques (PECC) qui sera dévoilé au début de 2020. Ce plan s’inscrit dans la volonté clairement exprimée par le premier ministre de maintenir le Québec dans son rôle de leader climatique en Amérique du Nord et de respecter l’engagement international du Québec de réduire ses émissions de GES de 37,5 % d’ici 2030, sous leurs niveaux de 1990. Le gouvernement compte principalement y parvenir en stimulant l’électrification de l’économie, l’efficacité énergétique et l’entrepreneuriat, ainsi qu’en déployant des mesures fortes en matière de mobilité durable, d’aménagement du territoire et d’adaptation aux changements climatiques.

Un processus d’élaboration vaste et inédit

Les groupes de travail seront composés de plus d’une soixantaine d’experts et de représentants de la société civile, avec qui collaboreront des représentants du gouvernement. Les groupes auront jusqu’en novembre prochain pour faire part de leurs recommandations et identifier les actions qu’ils jugent prioritaires pour atteindre les objectifs fixés par le premier ministre. Ils seront aussi appelés à commenter et à mesurer l’applicabilité des diverses mesures proposées par le gouvernement.

Les groupes de travail mis sur pied par le ministre sont :

  • Le Groupe de travail sur l’électrification, coordonné par Philippe Dunsky, président de Dunsky Energy Consulting;
  • Le Groupe de travail sur l’aménagement du territoire et l’adaptation aux changements climatiques, coordonné par Jeanne Robin, directrice principale de Vivre en Ville, et Alain Bourque, directeur général d’Ouranos;
  • Le Groupe de travail sur les bioénergies, coordonné par les coprésidents de SWITCH, l’Alliance pour une économie verte au Québec, Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, et Catherine Bérubé, vice-présidente développement durable, relations avec les investisseurs et affaires publiques chez Cycle Capital Management;
  • Le Groupe de travail sur le financement, coordonné par Claude Dorion, directeur général de MCE Conseils;
  • Le Groupe de travail de la jeunesse, coordonné par Catherine Gauthier, directrice générale d’ENvironnement JEUnesse.
  • La coordination entre les groupes sera assurée par Leïla Copti, présidente de COPTICOM.

Une place de choix à la jeunesse

Le gouvernement innove également avec la formation d’un groupe de travail entièrement composé de jeunes Québécoises et Québécois de tous les horizons, qui aura le mandat d’identifier des pratiques, des technologies, des modèles et des domaines d’intervention nouveaux ou émergents à mettre en œuvre dans le cadre du PECC.

Un exercice complété par une consultation du public et une tournée régionale

L’exercice d’élaboration du plan sera complété, à la fin août, par une consultation du public, sous la forme du dépôt de mémoires, au cours de laquelle tous pourront faire part de leur vision et de leurs commentaires en vue de l’élaboration du PECC.

Le ministre annonce également la tenue d’une vaste tournée régionale, au début de l’automne, visant à identifier les champions de l’électrification et les projets de réduction des émissions de GES prioritaires dans chaque région. Les modalités de la consultation du public et de la tournée régionale seront annoncées ultérieurement.

« Nous sommes un gouvernement pragmatique et efficace. Avec l’aide du public, d’experts scientifiques et de représentants des milieux d’affaires, syndical et associatif, ainsi que d’un fort contingent de jeunes du Québec, nous allons élaborer un plan qui créera de la richesse tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. L’enthousiasme des gens que nous avons réunis au sein des groupes de travail est tout simplement extraordinaire! Tous veulent participer et mettre la main à la pâte. Nous serons épaulés comme jamais pour réaliser nos objectifs climatiques et économiques en vue de demeurer parmi les leaders en matière de lutte contre les changements climatiques en Amérique du Nord. Au final, nous aurons un plan solide, crédible et appuyé par la population et la société civile. »,
a déclaré Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

« Partout dans le monde, et particulièrement au Québec, les jeunes se mobilisent comme jamais autour de l’enjeu des changements climatiques; leur faire la place qui leur revient dans l’élaboration des mesures qui influenceront l’environnement dans lequel ils vont évoluer est une façon de le reconnaitre. », a indiqué Samuel Poulin, adjoint parlementaire du premier ministre (volet jeunesse) et adjoint parlementaire de la ministre du Tourisme.

Fait saillant :

Moments-clés de la démarche :

  • Mai 2019 – Discours du premier ministre sur la vision gouvernementale en matière d’électrification de l’économie du Québec
  • Juin 2019 – Lancement de la démarche d’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques (PECC) avec mise sur pied de cinq groupes de travail d’experts scientifiques et de représentants de la société civile
  • Fin août – Consultation du public
  • Début de l’automne 2019 – Lancement de la tournée régionale
  • Fin de l’automne 2019 – Fin des travaux des groupes de travail
  • Début 2020 – Dévoilement du PECC

Liens connexes :

Composition des groupes de travail
Schéma de la démarche d’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques

128 nouveaux projets d’agrandissement et de construction d’écoles


 Publié le 18 juin 2019
 

Dans le but d’enrayer la pénurie de locaux dans le réseau scolaire héritée de la précédente administration libérale, le gouvernement du Québec donne l’aval à 128 nouveaux projets d’agrandissement et de construction d’écoles, un geste d’une ampleur sans précédent dans l’histoire du Québec.

Cela représente un investissement historique de 1,7 milliard de dollars pour l’ajout d’espace en 2019‑2020, soit un investissement supérieur, en une seule année, à ceux, combinés, des trois dernières années.

Concrètement, ces projets permettront, à terme, l’ajout de plus de 1 000 classes au préscolaire et au primaire et de plus de 21 500 places-élèves au secondaire, ce qui aura pour effet d’offrir à des milliers d’élèves des milieux d’apprentissage modernes et stimulants.

Le démarrage et la réalisation de l’ensemble des projets pourront débuter dès cet été grâce à la modernisation des règles du Ministère. Dans le but de mieux répondre aux demandes des commissions scolaires, le Ministère adopte une planification pluriannuelle pour la première fois de son histoire. En effet, 29 projets pourront profiter d’une part de financement approximative de 10 % de leur coût total estimé, qui permettra leur démarrage dès maintenant et accélérera ainsi les démarches associées à leur réalisation. Leur financement sera complété dès que les commissions scolaires seront prêtes à franchir les autres étapes et que les investissements nécessaires à leur poursuite seront prévus au Plan québécois des infrastructures.

Agrandissement de l’école secondaire de Chambly

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et député de Chambly, M. Jean‑François Roberge, a fait l’annonce aujourd’hui de l’agrandissement de l’école secondaire de Chambly lors de son passage à celle-ci. Ce projet, qui vise à intégrer les classes de 4e et 5e secondaire, est officiellement prévu au Plan québécois des infrastructures 2019-2029.

Plus de 154 M$ pour 22 projets en Montérégie

Dans la région de la Montérégie, incluant l’école secondaire de Chambly, 22 projets d’agrandissement, d’acquisition et de construction, touchant sept commissions scolaires, verront le jour grâce à des investissements de plus de 154 millions de dollars. Le ministre responsable de l’Administration gouvernementale, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Montérégie, M. Christian Dubé, était présent aux côtés du ministre Jean-François Roberge pour présenter les projets de sa région.

« Aujourd’hui, c’est une journée doublement spéciale pour moi. Tout d’abord, parce que votre gouvernement prouve une fois de plus que l’éducation est sa priorité nationale en investissant des sommes records dans nos infrastructures scolaires dans le but de permettre à tous les projets dont les besoins sont reconnus d’être réalisés. Ensuite, parce que j’ai le privilège d’en faire l’annonce, ici, à l’école secondaire de Chambly, dont le projet d’agrandissement pour ajouter les classes de 4e et 5e secondaire a été retenu, après avoir été porté par la communauté durant de nombreuses années. Notre gouvernement n’a pas peur d’investir en éducation et remet l’élève au centre de ses actions, que ce soit sur le plan des services professionnels aux élèves, des sorties culturelles, des activités parascolaires ou de l’amélioration des écoles. Comme ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, comme enseignant et comme père, j’en suis fier. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

« Les milieux de vie que fréquentent nos enfants ont certainement une incidence sur leur développement, leur estime de soi, leur réussite et leur bonheur. Tout le monde souhaite que les élèves aient le goût de se rendre à leur école, qu’ils s’y sentent bien et qu’ils réussissent à la hauteur de leurs capacités. C’est pourquoi je me réjouis de voir notre gouvernement investir si massivement dans les écoles de notre région. C’est aussi toute la population qui en bénéficie. », a souligné Christian Dubé, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Montérégie.

Faits saillants :

  • La mesure Ajout d’espace vise les projets de construction, d’agrandissement et de réaménagement d’écoles ainsi que l’acquisition de bâtiments par les commissions scolaires.
  • L’ensemble des projets pour lesquels un besoin d’espace était reconnu par le Ministère vont démarrer cette année. Ces investissements sont prévus au Plan québécois des infrastructures 2019-2029.
  • Treize des projets retenus devront se conformer à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique en raison de leur envergure.
  • Projets en Montérégie :

 

Commission scolaire de Sorel-Tracy

Montant

Agrandissement et réaménagement de l’école Notre-Dame à Yamaska

8 552 610 $

Commission scolaire de Saint-Hyacinthe

Agrandissement de l’école au Cœur-des-Monts (immeuble Bon-Séjour) à Saint-Pie

7 034 220 $

Agrandissement de l’école Notre-Dame-de-la-Paix à Saint-Simon

6 806 181 $

Construction d’une école primaire*

2 261 434 $

Commission scolaire de Marie-Victorin

Agrandissement de l’école Christ-Roi à Longueuil

18 644 330 $

Agrandissement de l’école Marie-Victorin à Brossard

15 457 861 $

Agrandissement de l’école secondaire Antoine-Brossard*

2 731 685 $

Construction d’une école primaire*

2 761 888 $

Construction d’une école primaire

2 761 888 $

Commission scolaire des Grandes-Seigneuries

Agrandissement et réaménagement de l’école Saint-Michel-Archange

18 225 255 $

Construction d’une école primaire*

2 357 277 $

Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands

Agrandissement de l’école Omer-Séguin à Saint-Louis-de-Gonzague

4 935 802 $

Agrandissement de l’école Des Jeunes-Riverains à Saint-Anicet

4 226 483 $

Agrandissement de l’école secondaire De la Baie-Saint-François
à Salaberry-de-Valleyfield

14 578 220 $

Commission scolaire des Trois-Lacs

Agrandissement de l’école Cuillierrier à Saint-Clet

4 534 798 $

Acquisition et réaménagement de l’immeuble situé au 490, boulevard Harwood à Vaudreuil-Dorion

5 363 597 $

Construction d’un centre de formation professionnelle pour l’Atelier-école Les Cèdres à Sainte-Justine-de-Newton

5 227 510 $

Construction d’une école primaire*

2 289 817 $

Construction d’une école secondaire (1 260 places-élèves) à Vaudreuil-Dorion

10 000 000 $

Commission scolaire des Patriotes

Agrandissement de l’école secondaire de Chambly

10 000 000 $

Agrandissement de l’école secondaire le Carrefour*

3 034 700 $

Construction d’une école primaire*

2 311 250 $

Total

154 096 806 $

* Projets financés approximativement à 10 %. Le financement sera complété lorsque les projets seront prêts à franchir les autres étapes.

À l’action pour réduire les répercussions des inondations futures


 Publié le 17 juin 2019
 

À la suite des inondations majeures survenues ce printemps, le gouvernement du Québec entend favoriser une gestion plus rigoureuse des zones inondables. L’objectif est de limiter l’exposition des personnes et des biens à d’éventuelles inondations, tout en mettant en avant des solutions durables.

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Jonatan Julien, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, ont annoncé aujourd’hui les orientations gouvernementales en ce sens.

Celles-ci consistent, entre autres, à élaborer un plan d’action en matière d’aménagement du territoire relatif aux inondations, d’ici à décembre 2019. Pour réaliser ce plan, le groupe d’action ministériel en matière d’inondations sera maintenant sous la coprésidence de la ministre Laforest et du ministre Julien. Le groupe sera complété par le ministre Charette et la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau.

L’une des mesures de ce plan consiste à revoir les normes encadrant la gestion des zones inondables en vigueur pour l’ensemble du territoire afin de protéger les familles québécoises lors d’inondations.

D’ici à ce que les nouvelles normes soient mises en œuvre, le gouvernement souhaite instituer une zone d’intervention spéciale (ZIS). Cela permettrait de décréter un moratoire sur la construction et la reconstruction de bâtiments situés dans l’ensemble des zones inondables cartographiées 0-20 ans et sur le territoire qui a été inondé en 2017 et en 2019. Des dispositions particulières s’appliqueraient à la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dont une grande partie du territoire a été touchée lors de la rupture de la digue (voir annexe).

« Il fallait passer à l’action afin d’atténuer les conséquences des inondations pouvant survenir dans l’avenir. Je me suis rendue sur le terrain à plusieurs reprises et je sais que le quotidien des sinistrés et des collectivités touchées a été complètement bouleversé. Il était donc important d’agir maintenant pour protéger les citoyens et leur assurer une meilleure qualité de vie à long terme. », a déclaré Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

« Notre gouvernement prend les moyens nécessaires afin de prioriser des aménagements permettant de renforcer la sécurité et la résilience de la population lors d’inondations. Pour ce faire, nous nous appuierons sur une meilleure connaissance des risques et des vulnérabilités des zones inondables. Je suis persuadé que les connaissances, le savoir-faire et l’expertise en matière de cartographie qui sont reconnus depuis plusieurs années permettront d’atteindre cet objectif. », a indiqué M. Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

« Devant l’urgence climatique qui nous commande de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, il est tout aussi essentiel de nous adapter aux conséquences des changements climatiques réelles ou appréhendées. Or, s’adapter aux phénomènes climatiques qui causent les inondations, l’un des principaux risques naturels au Québec en ce moment, c’est d’abord tout mettre en œuvre pour accorder une protection adéquate aux rives, au littoral et aux plaines inondables de notre territoire. C’est ce que le gouvernement fait aujourd’hui en adoptant ces mesures exceptionnelles et en revoyant le cadre normatif de manière à ce que nous prévenions les dommages plutôt que nous les subissions. », a souligné M. Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Faits saillants :

  • En 2019, la crue des eaux a touché quelque 250 municipalités, plusieurs milliers de résidences, en plus de forcer l’évacuation de plus de 10 000 personnes, sans compter que plusieurs routes ont dû être fermées et que des services à la population ont été durement touchés.
  • Le 1er mai, le premier ministre, M. François Legault, a mis sur pied un groupe d’action ministériel en matière d’inondations. Son mandat consiste à assurer la prise en charge et l’indemnisation rapides des personnes sinistrées et à préparer le gouvernement et les acteurs concernés à faire face aux crues qui pourraient se produire en 2020.

Liens connexes :

https://www.mamh.gouv.qc.ca
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Annexe

ZONE D’INTERVENTION SPÉCIALE

Orientations gouvernementales

  • Une zone d’intervention spéciale (ZIS) est déclarée par décret, en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU). Elle a pour but de résoudre un problème d’aménagement, dont l’urgence ou la gravité justifient une intervention.
  • Dès l’adoption du projet de décret de la ZIS, la LAU prévoit une interdiction de construire, de reconstruire et de réparer un bâtiment dans les secteurs touchés. Or, il est possible d’autoriser des exceptions. En ce sens, un décret a été adopté afin d’autoriser certains travaux de réparation des bâtiments touchés par les inondations de 2019.
  • Au total, 813 municipalités sont visées par la ZIS. Parmi celles-ci, 312 ont été touchées par les inondations de 2017 ou de 2019. Les autres ont été ciblées à partir des zones inondables qui ont été répertoriées par le gouvernement ou le milieu municipal et qui sont intégrées dans les outils de planification des municipalités.

Autorisation de rénover ou de reconstruire

  • Les bâtiments présentant l’une des caractéristiques suivantes devraient faire l’objet d’une évaluation des dommages : l’eau a atteint le rez-de-chaussée ou les fondations doivent être remplacées ou des travaux de stabilisation doivent être effectués.
  • La réparation d’un bâtiment qui n’est pas une perte totale est possible, c’est-à-dire lorsque les dommages à celui-ci sont évalués à moins de 50 % de sa valeur. Ainsi, les municipalités pourraient autoriser les travaux à cet effet.
  • Les sinistrés des inondations de 2019 pourraient être admissibles au Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents du ministère de la Sécurité publique (MSP).

Sainte-Marthe-sur-le-Lac

  • Les inondations survenues à Sainte-Marthe-sur-le-Lac revêtent un caractère particulier, puisqu’elles ont été provoquées par la rupture de la digue.
  • En ce sens, le gouvernement doit mettre en place des solutions adaptées à cette situation. Les travaux de réparation et de consolidation de la digue font partie de celles-ci.
  • À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, les citoyens auraient donc le droit de reconstruire un bâtiment, et ce, même si celui-ci a perdu plus de la moitié de sa valeur à neuf. Cela permettrait à ceux qui n’auraient pas pu se reconstruire, en vertu de la ZIS, de choisir s’ils veulent demeurer dans leur résidence ou déménager.
  • Par contre, aucune construction ne serait permise sur les terrains qui étaient vacants au 10 juin 2019.
  • Les sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pourraient également être admissibles au Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents.

Consultations publiques

  • Le 4 juillet prochain, le gouvernement tiendra des assemblées publiques de consultation dans les 16 régions visées par la ZIS. Les coordonnées de celles-ci sont précisées sur le site Web du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). La population pourra ainsi s’exprimer sur la démarche gouvernementale.
  • Toute personne qui le souhaite pourra également déposer un avis ou un mémoire au zis2019@mamh.gouv.qc.ca, avant la tenue des consultations.
  • La ZIS entrera en vigueur au moment de la publication du décret dans la Gazette officielle du Québec. Des modifications pourraient être apportées à la suite des consultations, avant l’adoption de la ZIS

Une nouvelle option pour améliorer la mobilité dans l’Est de Montréal


 Publié le 17 juin 2019
 

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, la mairesse de Montréal, Mme Valérie Plante, et la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Mme Caroline Bourgeois, ont procédé aujourd’hui au voyage inaugural de la nouvelle navette fluviale reliant Pointe-aux-Trembles et le Vieux-Port de Montréal.

Ce projet-pilote vient bonifier les options de transport collectif pour les citoyennes et les citoyens de l’Est de Montréal, favorisant ainsi une meilleure mobilité dans ce secteur. La navette circulera entre le Vieux-Pointe-aux-Trembles, au coin du boulevard Saint-Jean-Baptiste et de la rue Bellerive dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, et le quai Jacques-Cartier, dans le Vieux-Port de Montréal. Le trajet, d’environ 30 minutes, permettra aux utilisateurs d’atteindre le cœur de Montréal plus rapidement tout en profitant des berges du Saint-Laurent. Le service sera offert sept jours, jusqu’au 28 septembre.

« Votre gouvernement a à cœur l’amélioration de la mobilité dans la région métropolitaine. La navette fluviale inaugurée aujourd’hui représente une option supplémentaire par rapport à l’auto pour les citoyens qui se déplacent de l’Est de Montréal vers le centre-ville. Cette nouvelle option permettra d’emprunter le fleuve Saint‑Laurent afin de diminuer la pression exercée sur le réseau routier, en plus de favoriser l’offre récréotouristique de la région. Nous savons à quel point la mobilité est un enjeu important pour l’est de la métropole. C’est pourquoi la navette fluviale est l’une des actions du plan de décongestion de notre gouvernement. », a déclaré Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

« La navette fluviale contribuera de belle façon à la mobilité dans l’est de la ville et est un pan important du véritable pôle de mobilité que notre administration a créé dans ce secteur de la métropole. Navette fluviale, BIXI, autopartage, vélo, autant de moyens pour se déplacer et diminuer l’utilisation de la voiture solo. », a indiqué Valérie Plante, mairesse de Montréal.

« Avec ce projet-pilote, je suis confiante qu’on va réussir à démontrer qu’une navette fluviale est un mode de transport en commun viable, qui permet d’améliorer substantiellement la mobilité pour nos résidents. Ce projet va aussi permettre d’accélérer le développement du Vieux-Pointe-aux-Trembles et contribuer grandement à la revitalisation de l’Est de Montréal. », a souligné Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.

Faits saillants

  • La mise à l’essai de navettes fluviales à l’été 2018 a permis à plus de 4 600 passagers d’expérimenter ce mode de transport alternatif de façon concluante.
  • Le projet de navettes fluviales de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles a remporté un prix du Mérite Ovation municipale de l’Union des municipalités du Québec en mai 2019.
  • La poursuite du projet-pilote longue durée a été confiée à la Société des traversiers du Québec en raison de son expertise maritime.
  • La navette fluviale s’inscrit dans le premier axe d’intervention de la Déclaration du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal pour revitaliser l’Est de Montréal. Cet axe consiste à agir pour favoriser une mobilité durable et intégrée dans ce secteur de la métropole.
  • Pour obtenir les détails relatifs aux tarifs et horaires de la navette fluviale et pour réserver leur place à bord, les clients sont invités à visiter le site de l’opérateur de la navette à l’adresse suivante : www.navark.ca.

Une loi historique pour le Québec


 Publié le 17 juin 2019
 

L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi no 21, Loi sur la laïcité de l’État. Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire du gouvernement, M. Simon Jolin-Barrette, donne ainsi suite à un engagement important du gouvernement et offre une réponse à un débat qui perdure depuis plus de dix ans au Québec.

« Nous venons d’écrire une page importante de l’histoire du Québec. La population attend ce moment depuis plus de dix ans, et notre gouvernement a eu le courage d’enfin agir en ce sens avec rigueur et pragmatisme. Il est légitime pour la nation québécoise de décider de quelle façon la laïcité s’applique sur son territoire et dans ses institutions. Je suis fier, au nom de votre gouvernement, d’enfin affirmer et définir la laïcité de l’État en l’inscrivant dans le droit québécois pour la première fois.», a déclaré Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire du gouvernement.

Le projet de loi instaure un modèle de laïcité de l’État qui tient compte de l’histoire, des valeurs sociales et de la spécificité du Québec. Ce projet de loi est le résultat d’un parcours historique et d’un processus évolutif propre au Québec.

Contenu de la Loi

Ce projet inscrit dans les lois du Québec le principe de laïcité de l’État. Essentiellement, la Loi affirme et définit la laïcité de l’État dans le droit québécois selon quatre grands principes :

  • La séparation de l’État et de la religion
  • La neutralité religieuse de l’État
  • L’égalité de tous les citoyennes et des citoyens
  • La liberté de conscience et la liberté de religion
  • Par ailleurs, certaines personnes en position d’autorité, comme les procureurs et les policiers ainsi que les enseignants et les directeurs des écoles primaires et secondaires publiques, ne pourront pas porter de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions. À cet égard, la Loi précise que les personnes qui étaient en poste le 27 mars 2019 conservent le droit de porter un signe religieux, tant qu’elles exercent la même fonction au sein de la même organisation.

La Loi précise aussi que les services publics doivent être donnés à visage découvert, et également reçus à visage découvert lorsque la vérification de l’identité ou la sécurité l’exigent.