150 000$ pour des lits de soins palliatifs supplémentaires pour la Maison Albatros


 Publié le 11 avril 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a annoncé aujourd’hui qu’un budget récurrent de 150 000 $ est accordé à la Maison Albatros afin de financer deux des quatre lits supplémentaires qui s’ajouteront à son offre de service. Cette annonce s’inscrit dans le cadre du lancement de la campagne de financement visant à soutenir le projet de déménagement de l’organisme dans de nouveaux locaux rénovés.

« Nous sommes ravis de participer au financement de cet ajout de places de soins palliatifs dans la région, un soutien qui permettra de fournir des soins de fin de vie encore plus accessibles à la population, et de très grande qualité, en continuité avec ceux qui sont déjà offerts. Je tiens à souligner la participation de la communauté à ce projet, ce qui démontre un souci collectif d’assurer le mieux-être des personnes en fin de vie ainsi qu’un esprit de solidarité remarquable. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

D’ici 2020, la Maison Albatros disposera de nouveaux locaux dans l’ancienne infirmerie des Filles de Jésus, après un projet de rénovation représentant un coût total de 3 M$, financé par la communauté. Dans ces nouveaux locaux, la population pourra bénéficier de 10 lits de soins palliatifs, c’est-à-dire quatre de plus que dans les locaux actuels. De ces quatre lits, deux seront financés par le ministère de la Santé et des Services sociaux, les deux autres étant financés à même le budget global du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.

« Le projet de la Maison Albatros vient consolider l’offre de service de notre établissement en matière de soins palliatifs, et c’est pourquoi nous sommes fiers de cet appui de la part du Ministère. Dans une région tout particulièrement concernée par le défi que représente le phénomène du vieillissement démographique, un tel projet constitue un véritable gain pour l’ensemble de la population, notamment sur le plan de l’accessibilité des services. », a déclaré Carol Fillion, président-directeur général par intérim du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.

Faits saillants :

Outre les 10 lits de soins palliatifs, la nouvelle Maison Albatros, d’une superficie de 20 000 pieds carrés, accueillera :

  • un bain thérapeutique
  • une grande cuisine fonctionnelle
  • une cour extérieure
  • une salle de recueillement pour les familles
  • des bureaux
  • une salle réunion.

Rappelons que la Maison Albatros, qui existe depuis 1985, a pour mission d’offrir aux personnes atteintes d’une maladie grave et irréversible l’occasion de vivre leurs derniers instants dans la dignité, dans un cadre chaleureux et entourées de leurs proches, tout en bénéficiant de soins palliatifs et de fin de vie empreints de respect et de compassion.

Elle est disponible pour les résidents de Trois-Rivières ainsi que pour ceux des MRC des Chenaux, de Maskinongé, de Bécancour et de Nicolet-Yamaska.

158,5 M$ versés aux producteurs de porcs en 2018


 Publié le 11 avril 2019

La Financière agricole du Québec versera aux producteurs de porcs un montant de 27 millions de dollars dans le cadre du paiement final de l’année 2018 au Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). Cette somme représente 29,43 dollars par truie et 0,0294 dollar par kilogramme de porc. Ce paiement porte à 158,5 millions de dollars le montant total versé au secteur porcin en 2018, dont 111,6 millions de dollars proviennent du gouvernement et 46,9 millions de dollars des éleveurs.

Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles : 158,5 millions de dollars versés aux producteurs de porcs en 2018 (Groupe CNW/La Financière agricole du Québec)

Ces sommes sont versées pour soutenir les producteurs de porcs qui ont dû composer en 2018 avec une augmentation des coûts d’alimentation et une diminution des prix découlant de l’incertitude occasionnée par les tensions commerciales sur les marchés internationaux.

« Le secteur porcin a connu en 2018 un contexte économique difficile et nous sommes heureux de constater que la Financière agricole du Québec a contribué à la poursuite des activités de nos producteurs de porcs à la hauteur d’un versement total de 158,5 millions de dollars, dont 111,6 millions de dollars du gouvernement. », a déclaré M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

« La Financière agricole du Québec soutient le développement du secteur agricole avec ses programmes adaptés aux besoins des producteurs québécois. Les sommes versées dans le cadre de l’ASRA permettront aux producteurs de porcs de passer à travers cette conjoncture. », a souligné M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.

La Financière agricole du Québec

Offre des produits et des services de qualité en matière de financement, d’assurance et de protection du revenu
Favorise le développement et la stabilité de plus de 24 000 entreprises agricoles et forestières québécoises
Place la relève agricole au cœur de ses priorités en lui offrant une aide financière directe et adaptée à sa réalité
Participe activement à l’essor économique du Québec et de ses régions : des valeurs assurées s’élevant à 3,9 milliards de dollars et un portefeuille de garanties de prêts atteignant 5,3 milliards de dollars

Faits saillants

Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles

Programme de type collectif qui protège contre la fluctuation des prix et des coûts de production
Paiements versés lorsque le prix de vente moyen d’un produit est inférieur au revenu stabilisé ajusté, lequel est basé sur le coût moyen de production des entreprises spécialisées
Programme financé aux deux tiers par La Financière agricole et au tiers par les adhérents. Les montants nets versés excluent les contributions des adhérents
Productions couvertes : agneaux, bouvillons et bovins d’abattage, céréales (avoine, blé, orge) et canola, pommes, porcelets, porcs, veaux d’embouche, veaux de grain
Lien connexe

Site Web de la FADQ

Invitation à la population à contribuer à la transformation numérique gouvernementale


 Publié le 11 avril 2019

Une semaine après le dépôt du projet de loi favorisant la transformation numérique de l’administration publique, le gouvernement lance une consultation publique pour prendre le pouls de la population à l’égard du virage numérique qu’il entreprend. Les citoyens sont invités à exprimer leur vision quant aux services gouvernementaux offerts en ligne ainsi qu’à cibler les actions qu’ils croient nécessaires au succès du virage numérique. Les personnes souhaitant prendre part à la consultation peuvent le faire sur le Web jusqu’au 25 avril.

Deux façons de participer s’offrent à elles : par l’entremise d’un court questionnaire, qui peut être rempli en quelques minutes seulement, ou par une série de propositions qu’ils peuvent commenter, en plus d’avoir la possibilité d’en soumettre de nouvelles.

Rappelons que le gouvernement entend en proposer davantage aux citoyens en matière de services numériques. La consultation vise justement à s’assurer non seulement de bien répondre à leurs besoins, mais également à prioriser les actions composant la transformation numérique gouvernementale.

« Comme la transformation numérique gouvernementale sera d’abord axée sur les citoyens, il nous apparaît essentiel qu’ils puissent y contribuer. La consultation que nous lançons aujourd’hui vise à nous aider à prioriser, selon les besoins et les habitudes de la population, les actions liées à la stratégie de transformation numérique gouvernementale que nous déposerons prochainement. J’invite donc dès maintenant le plus grand nombre de citoyens à participer à cet exercice et à contribuer aux échanges sur le virage numérique de l’État. », a annoncé Éric Caire, ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale.

Pour prendre part à la consultation et pour en savoir plus : Quebec.ca/transformationnumerique

Bilan de l’assurance récolte 2018 : région de la Montérégie


 Publié le 11 avril 2019

La Financière agricole du Québec dresse le portrait de la saison de végétation et des interventions du Programme d’assurance récolte de la dernière année pour la région de la Montérégie. Ainsi, en 2018, 3 070 entreprises agricoles de cette région étaient assurées pour des valeurs représentant plus de 565 millions de dollars. De ce nombre, 989 entreprises ayant subi des pertes indemnisables ont reçu des sommes totalisant plus de 12,2 millions de dollars, dont plus de 4,5 millions de dollars pour le foin et les pâturages et plus de 3,6 millions de dollars pour les cultures maraîchères.

Bilan de fin de saison en assurance récolte (Groupe CNW/La Financière agricole du Québec)

Portrait 2018

Hiver

Bonnes conditions hivernales pour la survie des luzernières, des céréales d’automne et des pommiers, mais dommages observés dans plusieurs fraisières et dans les jeunes vergers en implantation
Survie des abeilles difficile et pertes hivernales dans les ruches

Printemps

Sirop d’érable : rendement et qualité supérieurs à la moyenne
Printemps tardif avec températures fraîches et précipitations abondantes en avril et début mai
Belle période de semis en mai dans de très bonnes conditions de terrain, et conditions climatiques propices à l’émergence et au développement des cultures en juin

Été

Saison estivale caractérisée par des températures très chaudes et peu de précipitations surtout en juillet et août
Fraises : rendements et qualité inférieurs à la moyenne, plusieurs champs affectés par le gel hivernal, le manque d’eau et l’excès de chaleur du début juillet
Foin : rendements inférieurs à la moyenne dus au manque de précipitations
Pommes : récolte globale légèrement sous la normale, qualité moyenne malgré le manque de coloration et petit calibre des fruits dans plusieurs vergers
Cultures maraîchères et légumes de transformation : sécheresse ayant affecté le calibre des légumes et les rendements des cultures, et excès de chaleur ayant accéléré le mûrissement de plusieurs légumes

Automne

Automne frais et très pluvieux, suivi de neige hâtive causant du retard dans les récoltes et les travaux aux champs de fin de saison.
Céréales et maïs-grain : rendements très variables, inférieurs à supérieurs à la moyenne selon les secteurs. Rendements de soya, en général supérieurs à la moyenne
Globalement, les rendements ont été très variables selon les cultures, les secteurs et le moment des récoltes
De façon générale, l’ouest de la Montérégie a été plus affecté que l’est de la Montérégie

« L’agriculture est un secteur important de notre économie, principalement pour les régions du Québec. La Financière agricole assure un soutien important aux agriculteurs, permettant ainsi de maintenir leur secteur compétitif et durable lorsque des aléas climatiques se présentent. », a annoncé M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

« Ce bilan présente un portrait de l’état des cultures au Québec et des impacts climatiques sur celles-ci. Dans un contexte où les conditions peuvent se montrer défavorables, La Financière agricole procure une stabilité aux entreprises agricoles avec les différents outils de gestion des risques qu’elle met à leur disposition. », a déclaré M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.

« La Financière agricole joue un rôle important quant à la pérennité des entreprises agricoles. Grâce à l’intervention du Programme d’assurance récolte, les agriculteurs de notre région peuvent protéger leurs productions. », a souligné Mme Sonia Simard, directrice territoriale.

La Financière agricole du Québec

Offre des produits et des services de qualité en matière de financement, d’assurance et de protection du revenu
Favorise le développement et la stabilité de plus de 24 000 entreprises agricoles et forestières québécoises
Place la relève agricole au cœur de ses priorités en lui offrant une aide financière directe et adaptée à sa réalité
Participe activement à l’essor économique du Québec et de ses régions : des valeurs assurées s’élevant à 3,9 milliards de dollars et un portefeuille de garanties de prêts atteignant 5,3 milliards de dollars

Liens connexes

Bilan de l’assurance récolte pour l’année 2018
Site Web de la FADQ

Autres liens connexes:

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704110414

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704118510

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704110914

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704110023

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704114788

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704115396

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704111845

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704111995

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704112953

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704116766

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704110620

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704119190

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704115956

http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2704113077

115,8 M $ pour réduire le coût de la vie au Nunavik


 Publié le 11 avril 2019

La ministre responsable des Affaires autochtones, Mme Sylvie D’Amours, profite de sa visite au Nunavik pour annoncer le renouvellement de l’Entente sur le financement de mesures visant la réduction du coût de la vie au Nunavik liant le gouvernement du Québec à l’Administration régionale Kativik et à la Société Makivik.

« Le Nunavik est situé complètement à l’extérieur des grands réseaux de distribution alimentaire ou commerciale. L’absence de routes et la rigueur du climat entraînent une hausse considérable du coût des biens et des services, ce qui accroit grandement le fardeau des familles du Nunavik. L’aide financière accordée par le gouvernement est donc essentielle au maintien et à l’amélioration des conditions de vie au Nunavik. Je suis très heureuse de m’associer à cette annonce. », a annoncé Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones.

En vertu de cette entente, le gouvernement versera à l’Administration régionale Kativik une somme de 115,8 millions de dollars sur six ans pour permettre la mise en œuvre d’une série de mesures qui viseront à réduire le coût de la vie pour les résidents du Nunavik, améliorer les conditions socio-économiques des plus défavorisés, et promouvoir un mode de vie sain qui prend en considération la culture et les traditions des Inuits en encourageant la pratique d’activités de subsistance.

Selon une étude réalisée par l’Université Laval, l’indice comparatif du coût de la vie entre le Nunavik et la ville de Québec indique que, globalement, le coût de la vie est 28,7 % plus élevé au Nunavik.

«Voici un bel exemple de la collaboration qui est possible entre le territoire inuit du Nunavik et le gouvernement du Québec pour rendre la vie dans le nord plus abordable. Nous devons consacrer beaucoup plus d’efforts pour rendre la vie ici plus équitable par rapport au reste du Québec. La situation actuelle est inacceptable dans la société contemporaine, puisqu’il y a des familles qui souffrent de faim tous les jours. Les mesures que nous avons mises en œuvre en collaboration avec le Québec nous mettent sur la bonne voie pour réduire l’écart entre le niveau de vie dans la partie nord de la province et celui de la partie sud.», a souligné Charlie Watt, Président de la Société Makivik.

« Ce programme est essentiel au bien-être des Nunavimmiuts qui dans certaines communautés n’arrivent pas à s’alimenter convenablement. En partenenariat avec le gouvernement du Québec et la Société Makivik, l’Administration régionale Kativik continue de jouer un rôle de premier plan pour aider les familles du Nunavik. Ce programme contribue à réduire le prix d’aliments et de biens essentiels, diminuer les coûts de transport, encourager la consommation d’aliments traditionnels et aider à réduire le fardeau financier des personnes âgées. », a déclaré Jennifer Munick, présidente Administration régional Kativik.

Un projet de loi pour mieux protéger ceux qui en ont besoin


 Publié le 10 avril 2019

Le projet de loi modifiant le Code civil, le Code de procédure civile, la Loi sur le curateur public et diverses dispositions en matière de protection des personnes a été présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec.

Le ministre de la Famille et responsable du Curateur public du Québec, M. Mathieu Lacombe, en a fait l’annonce aujourd’hui, en présence de la ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Mme Sonia LeBel, et du curateur public du Québec, Me Denis Marsolais.

Ce projet de loi propose une nouvelle mesure d’assistance ainsi qu’une importante simplification des régimes de protection. Ces dispositions permettront de valoriser davantage l’autonomie des personnes inaptes et de préserver l’exercice de leurs droits civils.

« Ce projet de loi marque un tournant historique au Québec. C’est un projet de société qui met en place les conditions pour préserver l’égalité des droits de tous les citoyens. Il redéfinit complètement le visage du dispositif de protection des personnes inaptes en s’appuyant sur les réalités d’aujourd’hui. », a souligné Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et responsable du Curateur public.

Le projet de loi met également en place une mesure de représentation temporaire qui autorise une personne à accomplir un acte précis au nom d’une personne inapte. De plus, le mandat de protection est bonifié avec l’obligation pour le mandataire de dresser un inventaire et de rendre des comptes, à moins que le mandant n’y ait renoncé.
« Dans une société de droit comme le Québec, peu de choses ont un impact plus concret, plus fort et plus grand que de conserver l’exercice de ses droits civils. Pour les personnes inaptes, cela signifie d’éviter le plus possible d’avoir un régime de protection. C’est ce qui a animé la réflexion entourant le projet de loi. », de mentionner Sonia LeBel, ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.

Cette proposition législative s’inscrit dans les grandes tendances internationales, qui reconnaissent la capacité juridique pour tous sur la base de l’égalité avec les autres. Le projet de loi a été développé en tenant compte des préoccupations des Québécois quant aux risques d’exploitation des personnes en situation de vulnérabilité. Diverses mesures de prévention des abus et de la maltraitance figurent ainsi dans le projet de loi.

« Nous invitons les Québécois à évoluer avec nous afin de mieux protéger ceux qui en ont besoin. Je suis fier de ce projet de loi qui est le résultat d’une étroite collaboration avec plusieurs partenaires. Travaillons ensemble à favoriser l’autonomie et à préserver l’exercice des droits des personnes inaptes. C’est le moment d’adopter une nouvelle vision de l’inaptitude et de se mobiliser pour la réussite de ce projet. », de dire Denis Marsolais, curateur public du Québec.

ANNEXE 1

FAITS SAILLANTS DU PROJET DE LOI

1. La mesure d’assistance

Cette mesure s’adressera aux personnes qui, en raison d’une difficulté, souhaitent être accompagnées pour prendre soin d’elles-mêmes, administrer leurs biens ou exercer leurs droits.
L’assistant choisi par la personne souhaitant bénéficier de cette mesure pourra agir comme intermédiaire auprès de tiers, par exemple des banques, des ministères et organismes gouvernementaux, mais ne pourra signer et s’engager au nom de la personne.
Le Curateur public approuvera la demande d’assistance et aura un pouvoir d’enquête relativement à cette mesure.
Le nom de l’assistant sera inscrit dans un registre public pour une période de trois ans.
2. La représentation temporaire

Cette mesure permettra au tribunal d’autoriser une personne à accomplir un acte précis au nom d’une personne inapte, comme la vente d’une maison, par exemple.
3. La simplification des régimes de protection

La tutelle sera le seul régime de protection pour une personne inapte en vigueur au Québec.
Le tribunal devra tenir compte des capacités de la personne inapte et lui laisser un maximum d’autonomie en lui permettant le plus possible de poser seule certains actes.
Le tribunal devra déterminer, pour chaque personne sous tutelle, les délais dans lesquels les réévaluations médicale et psychosociale devront être effectuées.
Le tuteur devra tenir compte des volontés et des préférences de la personne inapte et la faire participer aux décisions prises à son sujet.
4. La bonification du mandat de protection

Le mandataire aura dorénavant l’obligation de faire un inventaire des biens de la personne inapte dans les 60 jours suivant l’homologation du mandat.
Le mandataire aura dorénavant l’obligation de faire une reddition de compte à la personne désignée au mandat, sauf si le mandant y a renoncé expressément.
La loi obligera le mandataire à :
prendre les décisions dans l’intérêt du mandant, le respect de ses droits et la sauvegarde de son autonomie, en tenant compte de ses volontés et préférences;
tenir compte de la condition du mandant, de ses besoins et de ses facultés et des autres circonstances dans lesquelles il se trouve afin d’assurer son bien-être moral et matériel;
maintenir une relation personnelle avec le mandant, le faire participer aux décisions prises à son sujet et l’en tenir informé.
5. La tutelle au mineur

Les organismes publics, les compagnies d’assurances et les liquidateurs de successions devront aviser le Curateur public 20 jours avant de transmettre des biens ou de payer une indemnité à un mineur, sauf dans les cas prévus par la loi.
6. Le nouveau visage du Curateur public

La mission du Curateur public sera précisée dans la loi et inclura son rôle d’information à l’égard des assistants, des mandataires, des tuteurs et de la population.
ANNEXE 2

CITATIONS DES GROUPES QUI ONT ÉTÉ CONSULTÉS

« Les travailleurs sociaux favorisent en tout premier lieu l’autodétermination des personnes en besoin d’assistance. Nous constatons donc avec satisfaction que la révision du dispositif de protection des personnes inaptes vise justement à leur permettre de continuer à contrôler leur destinée dans le respect de leurs droits et de leur dignité. »

Guylaine Ouimette, présidente de l’Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec

« La Chambre des notaires salue l’initiative du gouvernement et son engagement à veiller à la protection des personnes en situation de vulnérabilité. Les notaires sont très sensibles aux difficultés vécues par les personnes en situation de vulnérabilité puisque, chaque année, ils accompagnent des milliers de citoyens, dont certains parfois aux prises avec ces réalités. C’est donc dire l’importance d’offrir des mécanismes de protection juridique appropriés. La Chambre voit d’un bon œil que des réformes favorisant l’accompagnement humain et l’accès à la justice soient adoptées rapidement et, en ce sens, offre toute sa collaboration à la mise en place et la réussite de ce vaste chantier. »

Me François Bibeau, président de la Chambre des notaires

« La réforme annoncée permet de miser sur le respect de l’autonomie de la personne et de respecter ses droits et ses préférences, peu importe son niveau d’inaptitude. »

Me Paul-Matthieu Grondin, bâtonnier du Québec

« Nous nous réjouissons de la nouvelle mesure de protection qui permet de fournir une assistance à une personne majeure qui en manifeste le besoin, sans lui retirer l’exercice de ses droits pour autant. Cette mesure a l’avantage d’être en phase avec les orientations internationales en matière de reconnaissance de la personnalité juridique dans des conditions d’égalité pour toutes les personnes. »

Christine Morin, professeure titulaire de la Chaire de recherche Antoine-Turmel sur la protection juridique des aînés de l’Université Laval

« L’AGIDD-SMQ accueille favorablement la refonte proposée par ce projet de loi dont les assises sont la volonté de considérer les compétences de la personne avant ses difficultés, la préservation de son autonomie et de son droit à la dignité, tout en maintenant un filet de protection. L’Association offre sa collaboration pour que le respect des droits soit au cœur de cette importante réforme. »

Doris Provencher directrice générale de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec

« Ce projet de loi est majeur pour les personnes ayant une déficience intellectuelle puisque ces dernières vont enfin voir leurs capacités reconnues plutôt que leurs limitations. Elles passent en quelque sorte du statut d’objet à celui de sujet. En reconnaissant la capacité juridique des personnes, le gouvernement du Québec rejoint finalement d’autres juridictions dans le monde dans le respect des conventions internationales sur les personnes ayant une besoin de protection. »

Anik Larose, directrice générale de la Société québécoise de la déficience intellectuelle

« À la COPHAN, nous attendons un tel projet de loi depuis plus de 10 ans. »

Claude Guimond, directeur général de la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec

« L’Office salue le dépôt de ce projet de loi, dont les modifications proposées sont positives pour plusieurs personnes handicapées ayant besoin de protection ou d’assistance. La proposition d’introduire la prise de décision assistée constitue en particulier un moyen additionnel mis à la disposition de certaines personnes afin qu’elles puissent exercer pleinement leurs droits. »

Anne Hébert, directrice générale de l’Office des personnes handicapées du Québec

« Deux grandes avancées plutôt qu’une. Le projet de loi, qui vient réformer en profondeur les régimes de protection, constitue une avancée pour des milliers de personnes handicapées puisque l’accent des nouvelles mesures est mis sur l’exercice de leurs droits. Notre société sera donc encore plus inclusive vu la participation sociale des personnes handicapées qui se verra ainsi améliorée. Les familles vont aussi y trouver leur compte car en plus d’être adaptées aux besoins de la personne, les mesures de protection seront grandement simplifiées. La tâche déjà lourde des familles sera donc allégée, ce qui est aussi une très bonne nouvelle. »

Isabelle Tremblay, directrice de l’Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées

« Les membres de la Fédération des Mouvements Personne D’Abord du Québec espéraient ce projet loi depuis plus de 10 ans. Cette réforme est un pas important vers le respect et la promotion des droits civiques des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Nous espérons que ce changement de vision sera inspirant pour l’ensemble des acteurs de notre société et ouvrira de nouvelles portes vers l’inclusion et la reconnaissance de la participation citoyenne de tous. »

Louise Bourgeois, présidente de la Fédération des Mouvements Personne D’Abord du Québec

« L’Appui pour les proches aidants d’aînés salue le dépôt de ce projet de loi qui valorise l’autonomie, les droits, les volontés et les préférences des personnes assistées. De plus, nous saluons de façon encore plus soutenue l’objectif de simplification des mesures actuellement en place. Comme organisation accompagnant les proches aidants d’aînés dans leur trajectoire de soutien, nous pouvons témoigner de leur désarroi face aux mesures existantes. Leur simplification et leur modulation apporteront certainement un allègement de leur rôle et une reconnaissance de leur savoir expérientiel. »

Lise Verreault, présidente de L’Appui national pour les proches aidants d’aînés

« Une simplification était nécessaire depuis longtemps afin de permettre aux personnes proches aidantes de mieux endosser leur rôle et d’accompagner ou de représenter leurs proches. Ce projet de loi va limiter le risque d’épuisement lié à la multitude de démarches afin d’être reconnu comme intermédiaire par les institutions. En reconnaissant l’autonomie et les capacités des personnes, il limite ainsi le nombre de tâches qui étaient attribuées aux proches aidants. »

Johanne Audet, présidente du Regroupement des aidants naturels du Québec

« La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer accueille favorablement les nouveaux changements proposés par le Curateur public du Québec, en proposant la mise en place de la mesure d’assistance et diverses améliorations aux régimes de protection. La maladie d’Alzheimer apporte son lot de défis pour la personne atteinte et ses proches, mais favoriser l’autonomie de la personne le plus longtemps possible, en fonction des stades d’évolution de la maladie, nous apparaît fondamental. Cela va également dans le sens de la Charte des droits des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, qui définit comme premier droit essentiel l’accès aux mêmes droits civiques et légaux que tous les Canadiens. Grâce à la mesure d’assistance, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pourront ainsi continuer à participer au processus décisionnel, dans le respect de leurs choix et de leurs volontés. »

Sylvie Grenier, directrice générale de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer

« Le Réseau Avant de Craquer, qui regroupe les associations de familles et amis de personnes atteintes de maladie mentale, accueille avec beaucoup d’espoir le projet de loi. En effet, ses objectifs nous convient à un véritable défi de société, en visant non seulement à mieux protéger les droits et la dignité des personnes, mais aussi en favorisant la reconnaissance du rôle essentiel des familles d’accompagner et d’assister leur proche, notamment dans leur processus de rétablissement en santé mentale. »

René Cloutier, directeur général du Réseau Avant de Craquer

Mise en ligne d’un site Internet pour les chauffeurs de taxi et le public


 Publié le 10 avril 2019

Le ministère des Transports a procédé à la mise en ligne du microsite informatif www.transports.gouv.qc.ca/taxi. Ce microsite convivial regroupe à un seul endroit l’information pertinente au public et aux chauffeurs de taxi au sujet des changements proposés par le projet de loi no 17 : Loi concernant le transport rémunéré de personnes par automobile.

Divers outils y sont disponibles afin de répondre aux questionnements concernant le projet de loi no 17 et la modernisation de l’industrie du taxi.

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Une journée inspirante aux Îles-de-la-Madeleine pour la ministre du Tourisme


 Publié le 10 avril 2019

La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, dresse un bilan satisfaisant de son passage à Fatima, aujourd’hui, où elle effectuait le 13e arrêt de sa tournée de consultation de l’industrie touristique débutée en février. Pour l’occasion, près de vingt représentants d’entreprise de plusieurs secteurs d’activité se sont rassemblés au Château Madelinot pour participer à des ateliers de réflexion et faire part de leurs idées pour stimuler la croissance de l’industrie touristique québécoise.

Au cours de la journée, la ministre a également rencontré des élus locaux et régionaux ainsi que des dirigeants des principales associations touristiques. Ces rencontres ont permis d’aborder avec eux les réalités vécues dans leur région et de connaître leur vision visant à faire du tourisme au Québec un incontournable à l’échelle internationale.

La ministre terminera sa journée par une visite de l’entreprise La Moule du large.

Rappelons que cette tournée, qui comprend 18 arrêts à travers le Québec, constitue la première étape d’une importante démarche de consultation dont l’objectif est d’alimenter les travaux d’élaboration de la stratégie de croissance économique de l’industrie touristique 2020-2025.

« J’ai été ravie de la participation des acteurs de l’industrie touristique des Îles-de-la-Madeleine. Les idées qui ont émergé de leurs discussions contribueront à faire en sorte que cette destination agrotouristique aux paysages exceptionnels puisse poursuivre son développement touristique. L’industrie touristique québécoise fait preuve d’un grand dynamisme pour relever le défi de la concurrence. Plusieurs avenues ont été proposées pour appuyer nos entreprises et faire en sorte qu’elles demeurent des leaders dans leur domaine. Je suis convaincue que c’est en unissant nos efforts et en misant sur notre talent que le Québec imposera sa place parmi les grandes destinations. », a déclaré Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Faits saillants :

  • La démarche de consultation se conclura par le dévoilement de la stratégie de croissance économique de l’industrie touristique 2020-2025 lors des Assises du Tourisme 2020. Elle comprend les phases suivantes :
  • Tournée des régions.
  • Présentation des constats de la tournée des régions et validation des orientations envisagées auprès de l’industrie touristique, lors des Assises du Tourisme 2019.
  • Appel de mémoires, d’avis et de commentaires.
  • Rencontres de groupes de travail mixtes (représentants du ministère du Tourisme, de l’industrie, de ministères et d’organismes partenaires, etc.).
  • Consultations ciblées.

Dates des prochaines consultations régionales :

Date

Région touristique

Ville

15 avril

Montréal

Montréal

16 avril

Cantons-de-l’Est

Sherbrooke

24 avril

Montérégie

Saint-Jean-sur-Richelieu

25 avril

Laurentides

Mont-Tremblant

26 avril

Outaouais

Gatineau

Les entreprises qui souhaitent participer à l’activité de consultation se déroulant dans leur région peuvent signifier leur intérêt en remplissant le formulaire prévu dans le site Web du ministère du Tourisme.

Lien connexe :

Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020

42 000 $ au Festival western Saint-André-Avellin rodéo professionnel


 Publié le 9 avril 2019

Le gouvernement du Québec est heureux d’annoncer son appui au Festival western Saint-André-Avellin rodéo professionnel, qui se déroulera 18 au 28 juillet prochains.

L’attribution d’une aide financière de 42 000 $, qui servira à soutenir l’organisation de l’événement, a été annoncée aujourd’hui par la ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx. Cet appui est versé par l’entremise du Programme d’aide financière aux festivals et aux événements touristiques du ministère du Tourisme.

Ce programme permet de soutenir des initiatives qui encouragent le développement d’une offre touristique diversifiée et attrayante partout au Québec. En attirant d’année en année des milliers de visiteurs, les festivals et événements génèrent des recettes touristiques importantes, en plus de favoriser le maintien et la création d’emplois.

« Le gouvernement du Québec est heureux de soutenir le Festival western Saint-André-Avellin rodéo professionnel, qui accueille depuis dix-neuf ans des milliers d’amateurs de sport équestre. Ce grand rassemblement met en valeur la belle région de l’Outaouais en la faisant rayonner ici et ailleurs, et accueille plusieurs visiteurs. J’invite ces derniers à profiter de leur séjour pour découvrir les attraits de la région tout en contribuant à son dynamisme économique. », a annoncé Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Faits saillants :

Les objectifs généraux du Programme d’aide financière aux festivals et aux événements touristiques sont les suivants :
permettre à la destination québécoise de s’illustrer sur les scènes nationale et internationale en favorisant le développement des festivals et événements touristiques;
stimuler l’économie des régions par l’augmentation du nombre de visiteurs et l’accroissement des recettes touristiques.
De plus, le programme contribue :
à soutenir de façon plus marquée la performance touristique et à encourager les initiatives hors saison et en région, à l’extérieur des grands centres;
à privilégier la signature d’ententes pluriannuelles pour les festivals et événements performants afin d’assurer la stabilité nécessaire à leur développement;
à appuyer financièrement les études de provenance des clientèles et d’achalandage touristique relatives aux festivals et aux événements soutenus dans le cadre du volet 2 du programme, compte tenu des frais associés à la réalisation de celles-ci.

Lien connexe :

www.tourisme.gouv.qc.ca/qcfierpartenaire

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Projet de desserte en gaz naturel de la zone industrialo-portuaire de Saguenay par Énergir s.e.c.


 Publié le 9 avril 2019

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) organise une séance publique d’information sur le Projet de desserte en gaz naturel de la zone industrialo-portuaire de Saguenay par Énergir s.e.c. L’objet de celle-ci est de permettre aux citoyens de s’informer sur le projet, sur la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, sur le processus de consultation du public ainsi que sur le rôle du BAPE. Cette séance publique d’information se tient pendant la période d’information publique qui débute aujourd’hui et qui se terminera le 9 mai 2019, à la demande du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette. La séance sera diffusée, en version audio et en direct, dans le site Web du BAPE.

DATE   

:

Le mercredi 17 avril 2019

HEURE

:

19 h 30

ENDROIT

:

Auberge des 21, salle 601
621, rue Mars
La Baie

 

C’est durant cette période de 30 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d’une consultation publique ou d’une médiation auprès du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Où consulter la documentation sur le projet ?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l’étude d’impact réalisée par l’initiateur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui et jusqu’au 9 mai 2019, ces documents peuvent être consultés en version papier à la Bibliothèque de La Baie, située au 1911, 6e Avenue, à La Baie.

L’ensemble du dossier est aussi disponible en version papier au bureau du BAPE situé au 575, rue Jacques-Parizeau, bureau 2.10 à Québec. Enfin, il est disponible en version électronique dans le Registre des évaluations environnementales qui est sous la responsabilité du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à l’adresse www.ree.environnement.gouv.qc.ca.

Le projet

Énergir projette la construction d’un gazoduc de 13,8 km dans l’arrondissement de La Baie, à Saguenay. Le projet vise à alimenter en gaz naturel la zone industrialo-portuaire de Saguenay, plus particulièrement l’usine de transformation de minerai que l’entreprise Métaux BlackRock prévoit y construire. Le gazoduc serait constitué de deux conduites distinctes. Une conduite de transmission s’implanterait dans une nouvelle emprise majoritairement adjacente à la voie ferrée de desserte du Port de Saguenay et aux limites de terrains privés. D’une longueur de 9,2 km, elle aurait un diamètre externe de 406,4 mm et supporterait une pression maximale d’exploitation de 7 070 kPa. Une conduite d’alimentation serait quant à elle installée à l’intérieur des limites de l’emprise du chemin de la Grande-Anse, puis dans celles de l’emprise du chemin du Quai-Marcel-Dionne. Son diamètre externe serait de 323,9 mm et elle supporterait une pression maximale d’exploitation de 2 400 kPa.

Le projet nécessiterait également la mise en place d’un poste de vannes pour raccorder la conduite de transmission au réseau existant d’Énergir, d’un poste de livraison reliant les deux conduites ainsi que d’un poste de mesurage, situé sur la propriété de Métaux BlackRock.

Le projet est estimé à 30 M$ et la mise en service du gazoduc est prévue pour juillet 2020. La main-d’œuvre requise pendant les travaux de construction, d’une durée de 8 mois, correspond à environ 75 emplois.

Les répercussions prévues par l’initiateur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

L’initiateur mentionne dans son étude d’impact que les pertes de milieux humides et de superficie forestière productive constituent les deux principales répercussions du projet. Énergir s’engage à compenser ces pertes financièrement ou en réalisant un projet de compensation, dans les cas où l’impact résiduel s’avérerait important. Quant aux propriétaires de boisés, ceux-ci seraient compensés financièrement pour la perte de récoltes futures.

La demande de consultation publique ou de médiation

Les citoyens, les groupes ou les municipalités qui désirent avoir de l’information supplémentaire sur le projet ou qui veulent exprimer leurs préoccupations ou leurs opinions sur le projet, peuvent demander au ministre la tenue d’une consultation publique ou d’une médiation. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 9 mai 2019, au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, situé au 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec), G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

Qu’est-ce que le BAPE ?

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) est un organisme public et impartial qui relève du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Il permet aux citoyens de s’informer et d’exercer leur droit de parole sur des projets qui pourraient avoir des répercussions sur l’environnement et sur leur qualité de vie ainsi que sur toute question relative à l’environnement. Le BAPE permet également aux initiateurs de prendre connaissance des préoccupations des citoyens et d’améliorer leurs projets pour une cohabitation plus harmonieuse avec le milieu.

Plus concrètement, le BAPE a pour mission d’éclairer la prise de décision gouvernementale en transmettant au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques des analyses et des avis qui prennent en compte les seize principes de la Loi sur le développement durable. Pour réaliser sa mission, le BAPE diffuse auprès des citoyens toute l’information pertinente disponible sur un projet ou une question que lui soumet le ministre et prend en compte les préoccupations et les suggestions qui lui sont soumises. Les avis du BAPE sont le fruit d’une analyse et d’une enquête rigoureuses qui intègrent les enjeux environnementaux, sociaux et économiques des projets.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Mme Karine Lavoie, au numéro suivant : 418 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, poste 536 ou par courrier électronique à l’adresse suivante : desserte-gaz-naturel-saguenay@bape.gouv.qc.ca.