Lancement de la mission franco-québécoise sur la découvrabilité des contenus culturels francophones en ligne


 Publié le 3 avril 2019

Le ministre de la Culture de France, M. Franck Riester, et la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française du Québec, Mme Nathalie Roy, annoncent le lancement officiel de la mission franco-québécoise sur la visibilité des contenus culturels francophones en ligne.

« Pour notre gouvernement, il est important d’assurer que tous puissent avoir accès à des contenus culturels francophones de qualité sur le Web. Le rayonnement des œuvres culturelles et médiatiques produites fièrement en français au Québec permettra également de faire découvrir à l’ensemble de la Francophonie l’incroyable talent des artistes, artisans et artisanes de chez nous. Je remercie nos partenaires français pour leur collaboration et j’espère que cette initiative trouvera écho auprès d’autres partenaires francophones à l’avant-garde sur la question de la découvrabilité des contenus culturels en ligne! », a annoncé Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Langue française, Québec.

Lors de leur rencontre à Paris, en janvier dernier, le président de la République française, M. Emmanuel Macron, et le premier ministre du Québec, M. François Legault, avaient confirmé la mise en place d’une mission d’expertise conjointe consacrée à la découvrabilité des contenus francophones sur les supports numériques. L’objectif de cette mission est de favoriser la découvrabilité des œuvres et des créations francophones sur les plateformes numériques. Par ailleurs, la découvrabilité des contenus et ressources scientifiques francophones fera l’objet de travaux complémentaires.

Cette mission a été confiée à un agent nommé au sein de chacun des deux ministères. Il s’agit de M. Philippe de Cuetos pour le ministère de la Culture de France et de M. Mathieu Rocheleau pour le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Les deux chargés de mission se sont rencontrés pour la première fois le lundi 18 mars à Paris à l’occasion du lancement des travaux.

Dans le contexte actuel où les pratiques culturelles sont largement influencées par l’évolution de l’environnement numérique, la mise en avant des contenus francophones se pose comme un enjeu majeur de promotion de la diversité des expressions culturelles. Dès lors, la visibilité des contenus francophones en ligne est une priorité affirmée tant par la France que par le Québec.

Une part importante de l’accès aux œuvres sur Internet, et notamment sur les grandes plateformes numériques, provient aujourd’hui de suggestions proposées par des algorithmes de recherche ou de recommandation personnalisée. Un des défis consiste alors à permettre aux contenus francophones d’être référencés et suggérés aux internautes.

La mission aura pour objectif d’établir un premier diagnostic des différents enjeux liés à la découvrabilité, puis de proposer et de mettre en œuvre des solutions qui permettront d’assurer une meilleure visibilité des artistes et des œuvres francophones sur Internet.

« Les grandes plateformes de l’Internet sont devenues incontournables dans la diffusion des contenus culturels, ce qui leur confère une grande responsabilité dans la mise en avant des cultures locales. Cette mission s’inscrit dans une volonté du gouvernent de faire participer ces nouveaux acteurs aux objectifs de promotion de la diversité des expressions culturelles. », a déclaré Franck Riester, ministre de la Culture, France.

Fait saillant :

  • Déclaration conjointe d’Emmanuel Macron, président de la République française, et de François Legault, premier ministre du Québec, le 21 janvier 2019 : « En matière culturelle, où les réalisations franco-québécoises et les opportunités restent innombrables, le Président de la République française et le Premier ministre du Québec se félicitent de la tenue prochaine de la première réunion d’experts consacrée à la découvrabilité des contenus francophones sur les supports numériques. »

Dépôt du Rapport sur la situation sur les soins de fin de vie au Québec


 Publié le 3 avril 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a annoncé aujourd’hui le dépôt du Rapport sur la situation sur les soins de fin de vie au Québec, en présence de Michel A. Bureau, président de la Commission sur les soins de fin de vie, l’organisme responsable de l’élaboration de ce rapport.

Ce rapport avait notamment pour objectif de faire le point sur les soins palliatifs et de fin de vie (SPFV) offerts au Québec et d’évaluer les réalisations qui découlent de la Loi concernant les soins de fin de vie. Il visait également à présenter les principaux constats et enjeux liés à l’expérience des trois dernières années et à fournir des recommandations en vue d’améliorer l’offre de service en SPFV pour les prochaines années.

« En tant que gouvernement, nous avons le devoir d’être proactifs et d’aller au-devant des enjeux qui se présentent, en vue d’offrir aux personnes en fin de vie le meilleur accès possible à ces services, de manière conforme à leur volonté, dans le respect de la dignité humaine et de leurs valeurs. La justesse et la très grande pertinence des observations de la Commission seront fort utiles dans nos actions à venir en vue de permettre au plus grand nombre possible de personnes de bénéficier des soins de fin de vie qu’elles souhaitent, dans la sérénité et en présence de leurs proches. », a souligné Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Parmi les principaux constats qui ressortent de ce document, notons que le nombre d’aides médicales à mourir (AMM) administrées est en croissance constante depuis 2015. On constate également que les deux tiers des AMM demandées sont administrées. Les principaux enjeux soulevés se rapportent entre autres à l’accessibilité des SPFV, notamment pour certaines catégories de patients et dans certaines régions.

« Cet exercice d’analyse nous a permis de constater que le réseau de la santé et des services sociaux s’est mobilisé activement pour la mise en œuvre de la Loi, et que des changements dans l’offre des soins de fin de vie ont été faits, et ce, très rapidement. Des défis demeurent toutefois afin que les soins de fin de vie de qualité soient encore plus accessibles, de manière équitable pour l’ensemble de la population. », de mentionner Michel A. Bureau, président de la Commission sur les soins de fin de vie

Faits saillants :

Outre les constats mentionnés, soulignons également que

les directives médicales anticipées (DMA) sont plutôt méconnues et qu’un effort d’information à grande échelle s’impose;
l’offre de SPFV pour les clientèles pédiatriques et non oncologiques demeure un défi;
la Commission a dû analyser 10 fois plus d’AMM que ce qui avait été prévu au départ, et qu’elle doit maintenant, tout en poursuivant ce mandat, se tourner vers les autres préoccupations que constituent les soins palliatifs, la sédation palliative continue et les DMA.
Rappelons qu’en décembre dernier, un groupe de travail national a été créé en vue d’étudier la question de l’amélioration de l’accès équitable à des SPFV de qualité. Par ailleurs, le rapport du Groupe d’experts sur la question de l’inaptitude et de l’AMM est attendu pour le printemps 2019. Soulignons également qu’un formulaire électronique unique de déclaration des renseignements relatifs à l’AMM par les cliniciens a été mis en ligne, en vertu d’une entente conclue avec le gouvernement fédéral.

Lien connexe :

Les personnes intéressées à en savoir davantage sur la situation des soins de fin de vie au Québec peuvent consulter la salle de presse du site du MSSS : msss.gouv.qc.ca/presse

Ouverture officielle du Carrefour Forêts 2019


 Publié le 2 avril 2019

Du 2 au 4 avril, le Carrefour Forêts 2019 réunira quelque 1 500 participants issus du milieu forestier et permettra de faire état des connaissances de pointe à la base de l’aménagement durable des forêts. Ces connaissances, lorsqu’elles sont intégrées à la gestion forestière, permettent de créer de la valeur en générant des gains économiques, environnementaux et sociaux.

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Pierre Dufour, a procédé à l’ouverture officielle de ce rassemblement d’envergure qui a pour but de réunir les gestionnaires et les utilisateurs des ressources du territoire forestier pour diffuser les nouvelles connaissances forestières et créer des occasions d’échanges dans une perspective de création de valeur.

« La gestion durable des forêts ne peut se faire en vase clos. Une meilleure circulation des connaissances permettra non seulement aux intervenants concernés d’intégrer les nouveaux acquis, mais aussi de créer plus de valeur grâce à l’amélioration de nos pratiques forestières. C’est en investissant dans la recherche et le transfert de connaissances que nous favoriserons l’apport économique, social et environnemental du secteur forestier au bénéfice de la population québécoise. », a annoncé Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.

Faits saillants :

  • Organisé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Carrefour Forêts 2019 se déroule du 2 au 4 avril 2019.
  • Le Carrefour a pour but de favoriser le transfert de connaissances auprès des participants par la diffusion des résultats de recherche, des outils, des stratégies et des orientations, des documents d’analyse ainsi que des méthodes et des processus.
  • Les activités se concentreront autour de cinq grandes thématiques :
  • la dynamique naturelle des écosystèmes, l’aménagement écosystémique et la sylviculture;
  • les changements climatiques;
  • l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans la gestion forestière;
  • les aspects économiques de l’aménagement forestier en forêt publique et en forêt privée;
  • l’innovation et le développement dans l’industrie des produits forestiers.

À l’horaire :

  • des colloques
  • des formations;
  • des ateliers;
  • une vaste salle d’exposition avec les principaux acteurs du secteur forestier;
  • des visites terrain;
  • un concours d’affiches scientifiques pour les étudiants de 2e et 3e cycle universitaire; et
    plusieurs autres activités qui favoriseront les échanges et le réseautage.

    Liens connexes :
  • Carrefour Forêts 2019
  • Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mffp.gouv.qc.ca et les réseaux sociaux :
    https://www.facebook.com/ForetsFauneParcs
    https://twitter.com/MFFP_Quebec

Bientôt la fin du temps supplémentaire obligatoire pour les infirmières


 Publié le 2 avril 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, prend note de l’appel lancé aujourd’hui par la Fédération interprofessionnelle de la Santé du Québec (FIQ) à ses membres. Le syndicat a demandé à ses professionnels de ne pas faire d’heures supplémentaires obligatoires le 8 avril prochain.

La ministre de la Santé et des Services sociaux partage l’objectif des professionnels de la santé et travaille déjà à mettre fin au temps supplémentaire obligatoire (TSO) au cours de son mandat. « C’est un engagement ferme », affirme Danielle McCann. « Nous ajoutons dès cette année 200 M$ afin d’embaucher du personnel soignant dans nos CHSLD, nos hôpitaux et d’autres établissements. C’est un pas énorme dans la bonne direction. En travaillant ensemble, on va y arriver! J’ai rencontré la FIQ à de nombreuses reprises depuis que je suis en poste. »

Afin que l’action du 8 avril se déroule bien, Danielle McCann invite tous les établissements de santé et de services sociaux à se préparer dès maintenant. « Je demande aux PDG des établissements de faire appel à toutes les ressources disponibles, même à ceux et à celles qui ont quitté le réseau, pour venir aider leurs collègues », affirme Danielle McCann. « Je dis à nos retraités et retraitées : revenez pour aider vos collègues! On a besoin de vous! »

Bien qu’elle partage l’objectif de mettre fin au TSO, la ministre McCann tient à rappeler que la santé et la sécurité des patients ne doivent en aucun cas être mises en péril par le geste symbolique de la FIQ. Le recours au temps supplémentaire obligatoire (TSO) fait partie des obligations professionnelles des infirmières. La ministre reconnaît toutefois que la réforme de l’ancien gouvernement a déstabilisé le réseau. « Notre gouvernement travaille fort pour redonner de l’oxygène aux professionnels de la santé, pour réparer notre réseau. Nous avons besoin de l’effort de tout le monde pour soutenir notre personnel, incluant nos infirmiers et nos infirmières qui ont quitté le réseau au cours des dernières années. Qu’ils reviennent nous aider, aider leurs collègues, aider les Québécois! »

Prolongation de la durée de vie du pont Laviolette de 70 ans


 Publié le 2 avril 2019

Afin d’assurer un lien interrives sécuritaire et pleinement fonctionnel, et de maintenir la mobilité des personnes et des biens, le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, confirme la volonté du gouvernement d’aller de l’avant avec le remplacement complet de la dalle centrale du pont Laviolette. Avec ces travaux, la durée de vie de cette importante infrastructure sera prolongée de 70 années.

« En raison de son emplacement stratégique offrant la seule traversée entre les rives du fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Québec, le pont Laviolette constitue un actif important pour les déplacements des citoyens de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Ces travaux majeurs s’inscrivent dans la volonté de notre gouvernement d’investir dans l’amélioration et le maintien de nos actifs. Au terme de la réalisation de ce projet majeur, qui permettra de prolonger la durée de vie du pont de 70 années, les usagers de la route profiteront d’une structure performante et efficace, qui constitue un levier important de l’économie locale et touristique au Québec. », a mentionné François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

Construit en 1967, le pont est toujours doté de sa dalle de béton d’origine aux travées centrales. Malgré des travaux de réfection importants en 1994 et 2004-2005, des interventions récurrentes sont nécessaires pour en maintenir l’état.

Le remplacement de la dalle centrale a donc été retenu comme la solution optimale afin d’assurer la pérennité du pont, qui ne peut être garantie par de simples réparations ponctuelles. En remédiant de façon définitive aux problèmes de dégradation de la dalle, les travaux de remplacement permettront d’éliminer les réparations répétitives, tout en prolongeant la durée de vie du pont et en réduisant les coûts d’entretien.

Soucieux de maintenir au maximum la circulation sur la structure durant les travaux, le Ministère a privilégié la construction d’une nouvelle dalle à partir d’éléments préfabriqués et de procéder à des travaux de nuit. Cette option a l’avantage de réduire le délai d’exécution et de limiter les entraves occasionnées par les travaux.

« L’annonce d’aujourd’hui est une excellente nouvelle pour les milliers de résidents, travailleurs et touristes qui empruntent cet axe stratégique chaque jour. En améliorant l’état de la structure, la réalisation de ce projet majeur aura des conséquences significatives sur les déplacements des citoyens et sur la vitalité économique de la région, en continuant de faciliter l’accès aux emplois et aux commerces. », de souligner Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

« Les citoyens de la région du Centre-du-Québec seront heureux de constater les efforts déployés par notre gouvernement afin d’améliorer la qualité et la sécurité de cette infrastructure, essentielle à leurs déplacements. Une attention particulière sera d’ailleurs accordée à la gestion de la circulation à l’étape de la planification des travaux. Ces travaux d’envergure permettront d’assurer le maintien d’un lien routier fonctionnel qui soutient les activités commerciales et agricoles de la région. », a jouté André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec.

Faits saillants :

Le projet est inscrit au Plan québécois des infrastructures 2019-2029 dans la catégorie « Projets en planification ».
Le coût total du projet étant supérieur à 100 millions de dollars, il est assujetti à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique.
Des rencontres d’information publiques sur le projet seront organisées au cours des prochains mois.
Les travaux avec entraves seront réalisés de nuit, autant que faire se peut. Une analyse des données de circulation permettra de définir plus exactement les plages horaires pendant lesquelles le maintien des quatre voies de circulation sera requis.
La durée de la nouvelle dalle centrale est estimée à 70 ans.
D’ici à son remplacement, des réparations ponctuelles seront réalisées pour maintenir la fonctionnalité du pont.
Les dalles des approches du pont ont été remplacées en 2006 et en 2007.
Avec sa superstructure métallique d’une longueur de 1375 mètres, le pont Laviolette est la plus longue structure en acier au Québec.
Mis en service en décembre 1967, le pont Laviolette a célébré son 50e anniversaire en 2017.
La structure est empruntée par près de 40 000 véhicules par jour, dont 7 % de camions.

La ministre Danielle McCann annonce l’ajout de personnel dans trois CLSC de la région de l’Outaouais


 Publié le 1 avril 2019

Dans le cadre de sa tournée de plusieurs établissements de santé et des services sociaux de la région de l’Outaouais, la ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, en compagnie du ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, monsieur Mathieu Lacombe, a profité de l’occasion pour annoncer l’ajout de personnel dans trois CLSC afin d’offrir encore davantage de soins et de services de proximité aux usagers.

Ainsi, lors de son passage au CLSC de Val-des-Bois, la ministre a annoncé qu’un poste d’infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne serait ouvert et qu’un poste d’infirmière serait également ajouté. Un poste d’infirmière est également annoncé au CLSC de Chelsea, et un autre au CLSC de Low. L’ajout de personnel de soutien additionnel a également été annoncé, soit un poste d’agente administratif dans chacun des 3 CLSC mentionnés précédemment.

« Les CLSC sont très importants pour la communauté, alors qu’ils fournissent un large éventail de soins et de services de la plus grande qualité aux usagers, à proximité de leur domicile. L’ajout de ces ressources additionnelles était très attendu; l’annonce d’aujourd’hui démontre que notre gouvernement est à l’écoute des besoins et des réalités propres à chaque région. Ce que je retiens de ma visite, c’est avant tout le grand dévouement des équipes, qui ont à cœur d’assurer les meilleurs services possibles aux usagers de l’Outaouais. », a souligné Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Avec cette annonce d’ajout de personnel, nous donnons à trois CLSC de la région les moyens de pouvoir encore mieux répondre aux besoins des gens, notamment les jeunes familles. C’est un véritable plaisir pour moi de faire visiter la région de l’Outaouais à la ministre et de lui permettre de rencontrer les équipes formidables qui œuvrent dans les différentes installations, comme ici au CLSC de Val-des-Bois. », d’ajouter Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais.

Faits saillants :

Au cours de sa visite dans la région, la ministre McCann a visité des secteurs névralgiques des hôpitaux de Maniwaki et de Hull, le siège social du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSS) ainsi que le CLSC de Val-des-Bois. La ministre est notamment allée à la rencontre de plusieurs élus, d’équipes de direction des établissements ainsi que du personnel œuvrant directement auprès des usagers.

Plus de 7 M$ pour l’agrandissement du Centre de métallurgie du Québec


 Publié le 1 avril 2019

Les gouvernements du Québec et du Canada accordent des aides financières totalisant 7 022 566 $ pour l’agrandissement du Centre de métallurgie du Québec (CMQ). Le projet, d’une valeur de 8 671 074 $, vise à ajouter 8 600 pi2 de superficie aux bureaux et à l’usine. Le CMQ fera aussi l’acquisition de deux atomiseurs afin de développer de nouvelles poudres métalliques et non métalliques pour la fabrication additive.

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, en ont fait l’annonce aujourd’hui, en compagnie du député de Saint-Maurice-Champlain et ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, l’honorable François-Philippe Champagne, au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), l’honorable Navdeep Bains.

Grâce à cet investissement, le CMQ vise à devenir un établissement de calibre mondial en matière de fabrication de poudres métalliques et non métalliques pour l’impression 3D. Ces poudres entrent dans la conception de pièces, de préformes et de revêtements contre la corrosion, notamment dans les domaines de l’aéronautique et des sciences biomédicales. Le CMQ mènera le projet en collaboration avec le Laboratoire de métallurgie des poudres de l’Université Laval et le Centre de caractérisation microscopique des matériaux de Polytechnique Montréal.

D’un montant de 5 022 566 $, la contribution du gouvernement du Québec est issue du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volets 3 et 4. De son côté, le gouvernement fédéral accorde une contribution non remboursable de 1 000 000 $ dans le cadre du Programme de développement économique du Québec de DEC, à laquelle s’ajoute une subvention de 1 000 000 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).

« Le CMQ aura une plateforme unique de recherche et de formation permettant d’attirer des partenaires industriels de premier plan ainsi que des chercheurs et des étudiants parmi les meilleurs au monde. Le gouvernement est fier de contribuer à ce projet, qui consolide la position du Québec dans un marché innovant et en pleine expansion, en plus de créer un lieu de collaboration qui bénéficiera à plusieurs instituts de recherche québécois. »

Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Ce centre sera unique au Canada et permettra le développement de matériaux à haute valeur ajoutée utilisés en fabrication additive de métaux. Le CMQ étant affilié au cégep de Trois-Rivières, les étudiants seront formés sur des équipements à la fine pointe de la technologie. Cette main-d’œuvre qualifiée constitue un facteur d’attraction pour les entreprises et enrichit la position du Québec sur le marché innovant de la fabrication additive. »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

« Privilégiant la recherche collaborative avec l’industrie, le CMQ joue un rôle d’avant-garde dans la transformation des métaux et la composition d’alliages très performants, sur le plan tant commercial qu’environnemental. Le financement de DEC lui permettra de contribuer aux plus grandes avancées dans le développement de procédés d’avenir et confirme notre volonté de renforcer l’énorme potentiel de ce savoir industriel. »

L’honorable François-Philippe Champagne, député de Saint-Maurice-Champlain et ministre de l’Infrastructure et des Collectivités

« Afin d’accroître la qualité et d’améliorer l’incidence de nos programmes à l’appui de l’innovation, il est primordial pour notre gouvernement de soutenir la recherche appliquée et l’entrepreneuriat. Le financement annoncé aujourd’hui traduit notre volonté de contribuer à la réalisation de projets innovants qui vont de pair avec la croissance économique et le développement durable. »

L’honorable Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et ministre responsable de DEC

Faits saillants :

Fondé en 1985, le CMQ est un centre collégial de transfert de technologie intégré au cégep de Trois-Rivières et doté d’infrastructures de recherche et d’innovation sur les matériaux métalliques et les procédés métallurgiques. Il vise à soutenir le développement technologique des entreprises manufacturières québécoises. Le CMQ répond aux besoins de plus de 150 entreprises annuellement.
Le Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation a pour but de consolider le système d’innovation québécois et ses composantes, d’augmenter la compétitivité des entreprises et de la société par l’innovation ainsi que de favoriser l’utilisation optimale ou concertée des résultats de la recherche sur les plans économique, social, environnemental et culturel.
DEC est l’un des six organismes de développement régional sous la responsabilité du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains.
Depuis maintenant cinquante ans, le gouvernement du Canada participe activement au développement économique régional au Québec : un demi-siècle d’actions concrètes consacrées à l’essor des régions et des entreprises d’ici.

Plus de 73 092 $ pour prévenir et contrer l’intimidation dans la région de Laval


 Publié le 1 avril 2019

Pour soutenir des projets visant à prévenir et à contrer l’intimidation sous toutes ses formes dans la région de Laval, le gouvernement du Québec annonce une aide financière de 73 092 $. Celle-ci permettra la réalisation de deux projets dans le cadre du programme de soutien financier Ensemble contre l’intimidation.

« Notre gouvernement poursuit la lutte contre l’intimidation dans tous les milieux de vie, de concert avec les différents partenaires. C’est pourquoi il est important pour nous d’appuyer des initiatives locales qui émanent d’organismes bien au fait des besoins et des réalités de leur communauté. Avec la réalisation de ces différents projets, nous continuons à promouvoir des rapports respectueux, égalitaires et ouverts à la différence, partout au Québec. », a déclaré Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Le ministre responsable de la région de Laval, M. Eric Girard, en a fait l’annonce aujourd’hui. Rappelons que ce programme vise à soutenir des projets pouvant contribuer, de diverses manières, à prévenir et à contrer les actes d’intimidation ainsi qu’à accroître l’aide offerte aux personnes victimes, aux témoins, aux proches et aux auteurs d’actes d’intimidation.

Faits saillants

Le programme de soutien financier Ensemble contre l’intimidation est destiné aux organismes à but non lucratif.
Il permet de mobiliser les organismes et les communautés autour de projets structurants pour prévenir et contrer l’intimidation.
L’aide financière maximale non récurrente est de 40 000 $ par projet.

Lien connexe

Pour en savoir davantage sur le programme et les projets retenus :
https://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/intimidation/programme-de-soutien-financier/Pages/index.aspx

Une délégation du Québec à la Foire de Hanovre en Allemagne


 Publié le 1 avril 2019

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, dirigera la délégation du Québec à la Foire de Hanovre (Hannover Messe) en Allemagne, qui aura lieu du 31 mars au 5 avril 2019. Menée par le ministère de l’Économie et de l’Innovation et la Délégation générale du Québec à Munich, en partenariat avec Investissement Québec et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, la mission permettra aux entreprises et organismes québécois de cibler les technologies clés liées à la transformation numérique afin d’augmenter leur productivité et leur compétitivité.

La délégation du Québec est composée de plus de 130 participants en provenance de dix régions du Québec, dont près de 80 entreprises et organismes. Ces organisations exercent des activités dans différents domaines d’activité, tels que la construction, l’aérospatiale, les services aux entreprises, l’ingénierie, les textiles techniques, l’impression 3D et la fabrication dans des secteurs aussi variés que les équipements industriels, l’imprimerie, le meuble et l’industrie des transports. La diversité des acteurs représentés reflète le niveau d’engagement du Québec dans la transformation numérique. La délégation est d’ailleurs l’une des plus importantes sur le plan international à participer à Hannover Messe cette année.

La participation du Québec à cet événement a pour objectifs :

de faciliter les occasions d’affaires pour les entreprises et organismes de recherche et d’innovation québécois ainsi que de favoriser les partenariats entre ceux-ci, l’écosystème allemand et d’autres partenaires internationaux;
de faire valoir l’expertise des centres et organismes de recherche du Québec et de les faire connaître comme des partenaires de choix dans des domaines porteurs pour l’industrie;
de susciter l’intérêt de grandes sociétés pour des projets d’innovation et d’investissement au Québec;
de promouvoir le Québec comme un endroit propice au développement des secteurs stratégiques liés à la transformation numérique.
Par ailleurs, le ministre Fitzgibbon profitera de son passage en Allemagne pour se rendre à Hambourg et à Munich, en Bavière, afin de présenter les grandes priorités économiques du Québec et d’intensifier les collaborations déjà existantes. Rappelons que le Québec et la Bavière entretiennent des relations privilégiées et que 2019 marque le 30e anniversaire de cette coopération, l’une des plus fructueuses du Québec en Europe.

« Pour faire face aux défis des prochaines décennies, le gouvernement du Québec s’est donné comme objectif de soutenir la transformation numérique des entreprises dans tous les secteurs. La croissance de notre économie et de notre richesse passe notamment par l’industrie 4.0. La Foire de Hanovre est le lieu de prédilection pour rencontrer les leaders mondiaux de l’industrie manufacturière et découvrir en avant‑première mondiale les innovations industrielles les plus récentes. Notre présence à cet événement s’avère donc incontournable. Nous aurons l’occasion de présenter l’expertise et le savoir-faire des Québécois et de démontrer qu’ils peuvent être des partenaires de choix pour faire des affaires hors frontières. Assurément, cette mission fournira l’occasion aux entreprises québécoises de multiplier les échanges fructueux, de tisser des alliances prometteuses et de favoriser de nouvelles collaborations internationales. Notre objectif : inscrire le Québec dans le virage numérique et le propulser davantage dans cette économie du 21e siècle.

« Hambourg est l’une des régions les plus innovantes de l’Allemagne et un modèle à l’échelle européenne. Sa stratégie économique est fondée sur le développement de grappes industrielles et de parcs d’innovation, ce qui en fait une source d’inspiration pour le Québec.

« Un passage à Munich lors de l’année soulignant le 30e anniversaire de notre collaboration avec la Bavière permet encore une fois de rappeler l’importance stratégique de nos liens. Je me réjouis de présenter les priorités économiques du gouvernement et ainsi d’appuyer la création de synergies entre les PME innovantes du Québec et certains grands joueurs de la Bavière. », a souligné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

Faits saillants :

  • La Foire de Hanovre est considérée comme l’événement le plus important du secteur des technologies industrielles à l’échelle mondiale. Avec quelque 6 500 exposants en provenance de plus de 75 pays, cette foire joue le rôle de baromètre du secteur des biens d’équipement et des technologies industrielles. L’édition de 2019, intitulée Integrated Industry – Industrial Intelligence, portera sur l’intelligence artificielle et la connexion entre l’être humain et les machines.
  • L’Allemagne est le premier partenaire économique du Québec en Europe et figure en tête des économies les plus innovantes au monde.
  • Les missions commerciales ont principalement pour objectif de favoriser les ventes et l’établissement de partenariats commerciaux, industriels et technologiques. Elles permettent également de renforcer les chaînes de valeur en liant les fournisseurs québécois aux grandes entreprises, en accélérant la commercialisation des idées et en élargissant l’accès aux marchés.

Lien connexe :

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1,3 milliard pour la culture


 Publié le 1 avril 2019

Les sommes consacrées à la culture en 2019-2020 atteindront 1,3 milliard de dollars, ce qui représente 1,3 % du budget total du gouvernement du Québec. Il s’agit d’un engagement ferme visant à promouvoir une culture forte et dynamique, qui contribuera à son développement et au soutien de tous ceux qui œuvrent à son épanouissement.

Parmi les mesures phares, notons entre autres qu’au cours des 5 prochaines années :

  • 135 millions de dollars seront réservés aux sorties scolaires à caractère culturel ainsi qu’aux bibliothèques scolaires
  • Cette bonification s’ajoute aux 7 M$ prévus annuellement au Plan d’action gouvernemental en culture pour les sorties scolaires. Ces sommes permettront à terme de financer annuellement 2 sorties culturelles par enfant du préscolaire, du primaire et du secondaire. Elles soutiendront aussi l’acquisition d’œuvres littéraires, de livres numériques et de documentaires dans les bibliothèques dans le but d’en faire des lieux privilégiés de diffusion de notre culture.
  • 73 millions de dollars supplémentaires seront attribués pour valoriser le patrimoine culturel et religieux
  • Ces sommes additionnelles permettront notamment d’assurer la préservation et la mise en valeur des biens culturels patrimoniaux et des immeubles à caractère religieux ainsi que de soutenir davantage d’institutions muséales liées à la mission du Ministère.
  • 10 millions de dollars seront alloués à la promotion et à la valorisation de la langue française
  • Cette bonification porte l’engagement gouvernemental à 34 M$ pour ce secteur. Ces sommes permettront de continuer à œuvrer à la promotion et à la valorisation de la langue française comme élément de fierté des Québécois et Québécoises de toutes les origines ainsi qu’à appuyer les initiatives favorisant un apprentissage adapté du français et son usage dans l’espace public québécois.

« Notre gouvernement a respecté son engagement de maintenir les investissements en culture au-dessus de la barre du 1 % des dépenses gouvernementales. En plus de conserver les sommes consacrées aux mesures du plan d’action gouvernemental en culture, notre premier budget prévoit des investissements supplémentaires de 300 millions de dollars visant à encourager la créativité culturelle, à enrichir la culture au sein des collectivités ainsi qu’à valoriser le patrimoine culturel et religieux. Ceci témoigne du rôle essentiel que joue notre culture comme source d’identité, de fierté et de prospérité pour notre nation. Notre gouvernement reconnaît par ailleurs que la créativité artistique et le dynamisme des entreprises culturelles qui contribuent à façonner l’identité du Québec sont indissociables de notre développement économique. », a déclaré Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française.