Les priorités gouvernementales mises de l’avant à Paris et à Bruxelles


 Publié le 13 décembre 2018

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, terminait aujourd’hui sa première mission à l’étranger à Paris et à Bruxelles. Au cours de cette mission, la ministre a réitéré la volonté du Québec de renforcer ses liens politiques et institutionnels avec la France, la Belgique, ses entités fédérées et les institutions européennes. Plus particulièrement, elle a fait valoir les grandes priorités de l’action gouvernementale, notamment l’économie et la jeunesse.

À Paris, la ministre a rappelé l’importance de la relation directe et privilégiée entre la France et le Québec lors de ses entretiens politiques, notamment avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Elle s’est aussi entretenue avec le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, puis avec son secrétaire d’État, Gabriel Attal. En matière de Francophonie, Mme Girault a aussi eu l’occasion de s’entretenir avec le ministre Jean-Baptiste Lemoyne. Ces rencontres lui ont permis de déterminer des pistes de travail relativement aux priorités du Québec et de rappeler que la préservation de la langue française et de la culture que la France et le Québec partagent demeurera une priorité forte. Ce séjour a aussi permis à la ministre de rencontrer le Cercle des dirigeants d’entreprises franco-québécois, le président de la Commission économique de l’Assemblée nationale, Laurent Lescure, et de participer à la 64e séance du conseil d’administration des Offices franco-québécois pour la jeunesse.

Du côté de Bruxelles, Mme Girault a eu l’occasion de s’entretenir avec les ministres-présidents de la Flandre, Geert Bourgeois, de la Communauté française de Belgique, Rudy Demotte, et de la Wallonie, Willy Borsus. Elle a également participé à l’ouverture du bureau à Bruxelles de FilSpec, une entreprise textile sherbrookoise en pleine expansion sur le marché international, et à une rencontre avec d’importants investisseurs du Benelux au Québec. Ces activités lui ont permis de voir comment le Québec et son réseau de représentations à l’étranger peuvent contribuer à l’accroissement des échanges commerciaux avec leurs partenaires, une des priorités réitérées par le premier ministre François Legault dans son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale.

Mme Girault et le ministre de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et des Affaires bruxelloises de la Flandre, Sven Gatz, ont également signé une déclaration commune portant sur la collaboration dans le domaine de la culture et des communications entre le Québec et la Flandre, une coopération qui profitera notamment au domaine du spectacle jeune public.

Enfin, la nouvelle ministre des Relations internationales et de la Francophonie a insisté sur l’importance de développer davantage les échanges commerciaux du Québec avec la France et la Belgique, en misant sur la promotion de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.

« Cette première mission se conclut sur une excellente note. Je suis enchantée du dynamisme de la relation directe et privilégiée que le Québec entretient avec la France, une relation qui sera aussi renforcée sur le plan économique. Je suis aussi très satisfaite des relations que nous entretenons avec la Belgique, ses entités fédérées et les institutions européennes. Je me réjouis d’ailleurs des occasions d’affaires en croissance entre les entreprises du Québec et de la Belgique à la suite de l’entrée en vigueur provisoire de l’Accord économique et commercial global. », a indiqué Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

Faits saillants :

  • Parmi les personnes avec lesquelles la ministre des Relations internationales et de la Francophonie s’est entretenue au cours de cette mission, notons également :

Paris :

  • les députés membres du Groupe d’amitié France-Québec à l’Assemblée nationale présidé par le député Sébastien Nadot;
  • le sous-directeur général pour la communication et l’information de l’UNESCO, Moez Chakchouk;
  • le directeur général de TV5 Monde, Yves Bigot;
  • les entreprises membres du Cercle des dirigeants d’entreprises franco‑québécois.

Bruxelles :

  • le ministre des Finances, du Budget, des Relations extérieures et de la Coopération au développement de la Région Bruxelles-Capitale, Guy Vanhengel;
  • la secrétaire d’État au Commerce extérieur, à la Lutte contre l’incendie et à l’Aide médicale d’urgence de la Région Bruxelles-Capitale, Cécile Jodogne;
  • le gouverneur de la province de Namur, Denis Mathen;
  • le directeur général du commerce pour la Commission européenne, Jean‑Luc Demarty;
  • le secrétaire général adjoint du Service européen pour l’Action extérieure, Jean‑Christophe Belliard;
  • l’ambassadeur du Canada auprès de la Belgique et du Luxembourg, Olivier Nicoloff.

La ministre a également participé à la 64e séance du conseil d’administration de l’Office franco-québécois pour la jeunesse à titre de coprésidente (www.mrif.gouv.qc.ca/fr/salle-de-presse/communiques/18488).

33,1 M$ pour les municipalités desservies par la SQ


 Publié le 13 décembre 2018

Le nouveau gouvernement du Québec accorde une aide financière ponctuelle de 33,1 M$ aux municipalités qui sont desservies par la Sûreté du Québec (SQ) afin de diminuer les répercussions liées à l’augmentation des coûts des services de police.

Rappelons que ceux-ci ont fait un bond considérable en 2017, à la suite de la signature d’un nouveau contrat de travail prévoyant notamment des hausses salariales rétroactives pour les policiers.

C’est la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, ainsi que la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, qui en ont fait l’annonce aujourd’hui.

L’aide financière, accordée par le biais du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, permettra de réduire la facture des municipalités. Ainsi, l’augmentation du coût des services de police ne pourra excéder 3,13 % pour chacune des municipalités cette année, alors que sans l’intervention du gouvernement, certaines municipalités auraient vu leur facture augmenter de 10 %, de 20 % ou de 30 % dans certains cas.

« Ces mesures répondent à nos engagements des derniers mois ainsi qu’aux attentes du monde municipal. Elles permettront une répartition plus équitable des coûts. En somme, cette décision démontre bien que notre gouvernement est à l’écoute des acteurs des différents milieux et que nous comptons travailler en synergie au bénéfice de toute la population du Québec. », a expliqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Pour les années subséquentes, tel que promis lors de la campagne électorale, le nouveau gouvernement du Québec a comme objectif de modifier le Règlement sur la somme payable par les municipalités pour les services de la Sûreté du Québec. Les buts visés par ces changements sont de modifier la répartition des coûts, de diminuer la charge financière des municipalités, d’éliminer la nécessité d’allouer des subventions et, ainsi, de tendre vers un partage 50-50 des coûts de la facture entre le gouvernement et les municipalités.

« Nous avions promis d’agir lors de la dernière campagne électorale et c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Un soutien financier ponctuel et adéquat pour 2019 permettra de respecter la capacité de payer des municipalités sans qu’elles aient à taxer davantage les contribuables. », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Fait saillant :

  • Le Règlement sur la somme payable par les municipalités pour les services de la Sûreté du Québec prévoit actuellement que le gouvernement du Québec assume 47 % des coûts des services policiers tandis que 53 % sont pris en charge par les municipalités.

1,5 G$ pour venir en aide aux personnes vulnérables


 Publié le 12 décembre 2018

Le gouvernement du Québec annonce des investissements de près de 1,5 G $ d’ici 2023 pour venir en aide aux personnes avec une contrainte sévère à l’emploi et pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Ce soutien a été confirmé par l’adoption de modifications au Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles qui permettront d’augmenter le revenu disponible de personnes parmi les plus vulnérables de notre société. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, en a fait l’annonce mercredi, en compagnie de partenaires, au Centre Saint-Pierre, situé à Montréal.

Ces investissements contribueront à la mise en place progressive, d’ici 2023, du Programme de revenu de base pour des personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi. À terme, ce programme aura pour effet d’accorder aux bénéficiaires un revenu de base leur permettant d’augmenter leur revenu disponible au-delà du seuil de faible revenu.

À titre d’exemple, une personne seule avec des contraintes sévères à emploi qui est admissible reçoit actuellement 1 035 $ par mois. L’une des modifications réglementaires prévoit que, dès le 1er janvier 2019, elle recevra 72 $ de plus mensuellement et que ce montant augmentera progressivement pour atteindre 367 $ de plus mensuellement dans cinq ans. Plus de 84 000 adultes bénéficieront de cette augmentation, ce qui représente un investissement de 1,06 G$ jusqu’en 2023.

« Que ce soit en raison d’un handicap qui survient au cours de la vie ou encore d’une condition difficile présente dès la naissance, certaines personnes n’ont pas la chance d’intégrer le marché du travail comme elles le souhaiteraient. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement du Québec fait une annonce majeure pour améliorer la qualité de vie de milliers de gens qui présentent des contraintes sévères à l’emploi. Ceci se traduira par la réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale ainsi que par davantage d’argent dans les poches des personnes les plus vulnérables de notre société. Au cours des prochaines semaines, je vais également prendre le temps d’analyser l’efficacité des mesures existantes et proposer de nouvelles actions en concertation avec les partenaires du milieu. Mon objectif est de travailler pour faire en sorte que tous vivent dans la dignité. », a annoncé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Soulignons que cette réforme a été préparée par l’ex-ministre libéral, François Blais. Une réforme que le gouvernement a décidé de reconduire.

Faits saillants :

  • Le Programme de solidarité sociale, qui est principalement touché par ces investissements, permet d’offrir une aide financière aux personnes qui ont des contraintes sévères à l’emploi et qui ne peuvent, par un revenu de travail, subvenir à la totalité de leurs besoins. Une hausse des exclusions de revenus de travail pour les personnes et les familles prestataires de ce programme est aussi prévue.
  • Le montant des prestations de base accordées dans le cadre des programmes d’aide financière de dernier recours et au Programme objectif emploi sera également augmenté.
  • Au total, près de 310 000 adultes bénéficieront de ces augmentations.
  • Le Règlement modifié inclut également, dès le 1er janvier prochain, une exclusion de 100 $ par mois pour les dons en argent reçus par les prestataires d’une aide financière de dernier recours et les participants du Programme objectif emploi.
  • Enfin, certaines modifications proposées favoriseront l’intégration au marché du travail et le maintien en emploi des prestataires d’une aide financière de dernier recours et des participants du Programme objectif emploi.

Un gouvernement proactif en matière de bien-être animal


 Publié le 12 décembre 2018

Dans le prolongement de l’entrée en vigueur de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal (RLRQ, chapitre B-3.1), en décembre 2015, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, a rendu public le Guide d’application de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal. Ce document a été conçu pour répondre aux nombreuses questions que se posent le public et les partenaires du Ministère relativement à ce droit nouveau au Québec.

« Notre gouvernement entend être proactif en matière de bien-être animal. Pour assurer la protection des animaux, il est primordial que les citoyens et les entreprises comprennent bien leurs responsabilités légales. Le Guide d’application de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal vise à clarifier les obligations édictées par la Loi en définissant certains termes et en proposant des exemples concrets. Cet outil de référence permettra d’apporter les ajustements nécessaires pour se conformer aux dispositions légales. », a exprimé M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

« La Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal témoigne de la préoccupation grandissante de la société québécoise à l’égard de cet enjeu central de la profession vétérinaire. L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec accueille avec beaucoup d’enthousiasme la publication du Guide d’application de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal. Cet outil permettra de mieux comprendre et de mieux intervenir dans les situations où le bien-être des animaux pourrait être compromis. », a souligné Dre Caroline Kilsdonk, présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec.

« La promotion du bien-être animal est au cœur de nos efforts. La mission de PIJAC Canada est de fournir des ressources essentielles et de la formation pour soutenir les entreprises de façon qu’elles aient une influence positive sur la qualité de vie de nos animaux de compagnie. La publication du Guide d’application de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal nous permettra de continuer d’appuyer les entreprises du Québec pour ce qui est de promouvoir les normes à respecter. Car le bien-être animal, c’est l’affaire de tous! », a ajouté Mme Stéphanie Girard, présidente-directrice générale, PIJAC Canada.

Dans la même optique, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation poursuit ses travaux concernant la mise en œuvre de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal. Par exemple :

il se consacre à la rédaction d’un document de référence, en collaboration avec l’Ordre des agronomes du Québec et l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, portant sur la nouvelle obligation de signalement, par les médecins vétérinaires et les agronomes, des cas d’abus ou de mauvais traitement à l’égard des animaux;
il travaille à l’élaboration de lignes directrices afin de préciser les modalités de l’application de la Loi pour certaines espèces animales dans des contextes particuliers.

Faits saillants

  • La Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal vise à endiguer les comportements inacceptables envers les animaux.
  • Cette loi permet au Québec de demeurer compétitif sur le plan du commerce national et international, à l’égard duquel le bien-être animal représente un enjeu incontournable.
  • Dans le Code civil du Québec, l’animal est désormais reconnu comme un être sensible ayant des impératifs biologiques.

Mobilisation pour la francophonie par l’entrepreneuriat et le volontariat


 Publié le 11 décembre 2018

La 64e session du Conseil d’administration de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), qui marque la clôture des festivités de son 50e anniversaire, s’est tenue hier, à Paris, au ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Coprésidé pour la première fois par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Nadine Girault, et le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, ce conseil d’administration a confirmé le soutien apporté par les deux gouvernements aux programmes de mobilité de l’OFQJ, qui ont fait depuis 50 ans toute la preuve de leur utilité au service de la jeunesse. Les ministres ont tracé les deux axes majeurs de l’année 2019 : de nouvelles initiatives en matière d’entrepreneuriat jeunesse et le développement du volontariat pour la langue française.

Ainsi, le Secrétaire d’État Gabriel Attal a conforté le mandat de l’OFQJ pour le volontariat en faveur de la langue française et de la francophonie, dans le cadre du plan lancé par le Président de la République.

Il a également annoncé que la France serait le pays hôte, en 2019, en région Grand-Est, de la 3e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone. Ce grand rassemblement, créé par le Québec en 2017, a vu sa deuxième édition se tenir en Wallonie-Bruxelles à l’automne 2018. Près de 200 jeunes entrepreneurs originaires des pays membres de la Francophonie sont attendus pour établir de nouveaux partenariats, favoriser l’expansion internationale de jeunes entreprises et développer le Réseau international francophone des entrepreneurs (RIFE), créé à la suite de la première rencontre de Montréal.

Afin d’illustrer le caractère particulier de la relation franco-québécoise, la ministre Nadine Girault a, de son côté, annoncé qu’une importante mission économique québécoise, constituée d’une soixantaine de jeunes entrepreneurs, allait participer à cette 3e Grande rencontre favorisant la francophonie économique.

S’ajouteront au programme de cette mission d’une dizaine de jours des formations sur l’écosystème entrepreneurial français ainsi que des visites sectorielles afin de développer de nouveaux partenariats franco-québécois.

La ministre Nadine Girault s’était préalablement entretenue avec le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, et avec le Secrétaire d’État Gabriel Attal. Ils ont déterminé des pistes communes de travail relativement à la scolarisation dès le plus jeune âge, à la persévérance scolaire, à l’emploi et à l’engagement des jeunes, ainsi qu’à la francophonie.

« Depuis 50 ans, la relation franco-québécoise est constamment renouvelée par l’apport de la jeunesse. Cette 3e Grande rencontre à laquelle sont conviés les jeunes entrepreneurs de l’espace francophone sera une occasion exceptionnelle d’offrir aux participants ce dont ils ont besoin pour solidifier les bases de leur entreprise ou encore nourrir leur volonté de la faire grandir. », a exprimé Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

« L’ouverture sur le monde est un vecteur essentiel de la construction d’une jeunesse éclairée et mobilisée. Nous fêtons, cette année, un anniversaire, celui de l’engagement du Québec et la France pour les jeunesses. Cet engagement s’est traduit très concrètement par la création d’un lieu dédié à l’accompagnement des jeunes pour se rencontrer, se déplacer et se projeter de part et d’autre de l’Atlantique. Depuis la création de l’OFQJ en 1968, 150 000 jeunes ont eu l’opportunité de vivre une expérience de mobilité. Et parce que je crois profondément qu’une société engagée est une société qui dialogue, nous souhaitons encore renforcer ces mobilités, en portant une attention particulière aux jeunes qui pensent ne pas être concernés. », a souligné Gabriel Attal, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Inauguration du nouveau pont Bernier


 Publié le 11 décembre 2018

Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, et le maire de Sherbrooke, M. Steve Lussier, ont procédé aujourd’hui à l’inauguration du nouveau pont Bernier.

Les travaux de reconstruction du seul lien permettant aux adeptes de motoneige et de VTT de même qu’aux piétons et aux cyclistes de franchir la rivière Saint-François entre Richmond et East Angus sont officiellement terminés.

Cette passerelle d’une longueur de 70 mètres, sous la responsabilité de la Ville de Sherbrooke, avait été détruite le 12 janvier 2018 en raison d’un embâcle exceptionnel sur la rivière Saint‑François. Dès l’ouverture des sentiers, les adeptes de motoneige et de VTT pourront emprunter cette nouvelle infrastructure rebâtie à son emplacement d’origine.

« Nous avons promis à la population que le pont Bernier serait reconstruit dans un horizon d’un an. Ce pont constitue le seul lien permettant de franchir la rivière Saint-François entre Richmond et East Angus pour les adeptes de quad, de motoneige, de vélo et de randonnée pédestre. Il nous apparaissait donc absolument nécessaire de reconstruire ce lien. Nous sommes très fiers aujourd’hui de pouvoir dire : mission accomplie. », a mentionné Steve Lussier, maire de Sherbrooke.

Le ministère des Transports a agi rapidement pour rétablir la situation et a accordé un soutien financier maximal de 500 000 $ pour la reconstruction de ce lien essentiel à la pérennité des réseaux de sentiers de véhicule hors route (VHR) par l’entremise du volet I – Infrastructures du Programme d’aide financière aux véhicules hors route – Infrastructures et protection de la faune.

« Le nouveau gouvernement du Québec est fier de participer au maintien du réseau de sentiers de motoneige et de VTT en Estrie. Avec l’inauguration du nouveau pont Bernier, une infrastructure construite dans le respect de l’environnement, nous rétablissons un lien hors route important à temps pour la nouvelle saison hivernale. Par ce partenariat avec la Ville de Sherbrooke, nous exprimons également notre volonté de maintenir des infrastructures touristiques et de loisir de qualité ici, en Estrie, comme partout ailleurs au Québec. », d’expliquer François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

« Je me réjouis de cette bonne nouvelle pour la population de Sherbrooke et des municipalités environnantes. L’inauguration du nouveau pont Bernier permettra aux amateurs de motoneige et de VTT de profiter pleinement de leurs loisirs durant tout l’hiver. C’est également une excellente nouvelle pour l’industrie touristique d’ici, qui profitera d’importantes retombées économiques. », a ajouté Geneviève Hébert, députée de Saint-François.

Faits saillants :

  • Le volet I – Infrastructures du Programme d’aide financière aux véhicules hors route – Infrastructures a pour objectif de permettre aux clubs et aux organismes de concrétiser des projets visant notamment à renforcer la sécurité des usagers, à pérenniser le réseau de sentiers et à réparer les dommages causés aux sentiers par des intempéries.
  • Ce programme est financé par une contribution de 5 $ incluse dans le coût de l’immatriculation de chaque VHR, dont 4 $ vont au volet I – Infrastructures.
  • Ce programme prend fin le 31 mars 2019.

La Coalition Avenir Québec accueille sa 75e députée!


 Publié le 10 décembre 2018

C’est entouré du premier ministre du Québec, Monsieur François Legault, de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Madame Andrée Laforest, des députés de Lac-St-Jean et de Dubuc, Monsieur Éric Girard et Monsieur François Tremblay, ainsi que de nombreux supporteurs que la nouvelle députée élue de la CAQ, Madame Nancy Guillemette, a pu savourer sa victoire, ce soir, à Roberval.

« Je n’ai qu’un mot : merci! Soyez certains, gens de Roberval, que tous mes engagements, je les mènerai à bon port à Québec! », s’est exclamée Nancy Guillemette, candidate élue de la CAQ.

Au terme d’une campagne électorale fort chargée en rencontres, Mme Nancy Guillemette a bénéficié de l’appui de plusieurs intervenants du milieu, notamment en raison de ses connaissances approfondies de Roberval, mais aussi pour ses qualités de leader incontesté lorsqu’il a été question de défendre les enjeux clés de sa circonscription.

« Nancy Guillemette a mené une superbe campagne, en allant à la rencontre des citoyens sur le terrain et en gagnant leur confiance. Avec Nancy, c’est officiel maintenant : le Lac est bleu… bleu CAQ ! Grâce à cette victoire, notre gouvernement compte maintenant 75 députés. C’est un test réussi pour le nouveau gouvernement. Nous allons travailler très fort pour les citoyens de Roberval. Nancy, bienvenue dans l’équipe du changement ! », a souligné François Legault, premier ministre du Québec

Mme Nancy Guillemette entend être à pied d’œuvre rapidement et rejoindra ses nouveaux collègues à l’Assemblée nationale dans les prochaines semaines.

 

Création de près de 1700 nouvelles places subventionnées à travers le Québec


 Publié le 10 décembre 2018

Dans le but de mieux répondre aux besoins des familles en matière de services de garde éducatifs à l’enfance, le ministère de la Famille va de l’avant avec la création de 1 691 nouvelles places subventionnées en installation. De ce nombre, 1 207 places seront créées dans les centres de la petite enfance et 484 places dans les garderies subventionnées. Ces nouvelles places seront réparties dans 19 territoires de bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial et onze régions du Québec.

Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, en a fait l’annonce aujourd’hui lors d’une visite du CPE Au pays de Cornemuse. Cette annonce fait suite à un appel de projets ciblé lancé dans le cadre de la démarche de révision de l’offre de services de garde éducatifs à l’enfance. Cet exercice visait à mieux répondre aux besoins identifiés sur des territoires en déficit de places et dans certains milieux défavorisés.

« La priorité de notre nouveau gouvernement est d’en faire plus pour les familles québécoises. Ainsi, nous développerons le réseau de services de garde éducatifs à l’enfance pour qu’il réponde adéquatement aux besoins des tout-petits et de leur famille. Cette annonce n’est qu’un premier pas. Nous nous sommes engagés à déployer des milliers de places et nous réaliserons nos engagements. De concert avec nos partenaires, nous travaillons également à promouvoir la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance afin qu’au Québec, chaque enfant puisse développer son plein potentiel. » , a souligné Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Fait saillant

La démarche de révision de l’offre de services de garde éducatifs à l’enfance a été amorcée en 2017 par le ministère de la Famille. Elle vise principalement à assurer la pérennité du réseau et à mieux répondre aux besoins de garde des parents dans l’ensemble des régions du Québec.

Une aide de plus de 490 000 $ au Centre québécois de développement durable à Alma


 Publié le 10 décembre 2018

Le gouvernement du Québec est fier d’accorder, dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), une aide financière de 493 250 $ au Centre québécois en développement durable pour la mise en place du projet PME durable 02. Ce projet, qui représente des investissements totaux de près de 621 000 $ sur trois ans, vise à améliorer la compétitivité et la performance des entreprises du Saguenay−Lac-Saint-Jean en matière de développement durable.

C’est la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, qui en a fait l’annonce aujourd’hui. Pour l’occasion, elle était accompagnée du préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay et président du comité régional de sélection de projets du FARR, M. Gérald Savard.

Le projet PME durable 02 permettra d’outiller les entreprises régionales afin qu’elles se positionnent favorablement face aux attentes et aux exigences de plus en plus élevées du marché en matière de développement durable.

L’annonce confirme l’importance que le présent gouvernement accorde aux régions et son souci pour le développement durable.

« Cette mobilisation des acteurs de la région s’inscrit en parfait accord avec les priorités du gouvernement du Québec en matière de développement économique, durable et de l’employabilité. Il s’agit là d’un exemple concret de projets que le gouvernement souhaite soutenir dans le cadre du FARR. », a souligné Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« La promotion du développement durable est un élément distinctif qui permet aux entreprises de se démarquer de la concurrence. Avec ce projet, nous offrons des outils aux PME de la région afin de passer de la parole aux actes et de réduire les répercussions environnementales de leurs activités, tout en développant de nouveaux marchés. C’est l’ensemble de la région qui sera gagnante! », a ajouté Gérald Savard, préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay et président du comité régional de sélection de projets du Fonds d’appui au rayonnement des régions.

Faits saillants :

  • Le FARR a été créé en complément du Fonds de développement des territoires afin de permettre aux élus municipaux et régionaux d’élaborer et de soutenir des projets structurants qui contribueront à maximiser le développement des communautés.
  • Dans le cadre du FARR, une somme de près de 2,5 M$ a été accordée à la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour l’année financière 2018-2019.
  • Une aide financière totalisant près de 5,6 M$ a déjà été annoncée pour la réalisation de 17 initiatives au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Pour certaines d’entre elles, l’aide sera étalée sur plus d’une année financière.

Des résultats concrets au bénéfice de l’ensemble des Québécoises et Québécois


 Publié le 7 décembre 2018

Moins de dix semaines suivant son élection, le gouvernement de François Legault a déjà posé des gestes concrets afin de répondre aux engagements pris lors de la campagne électorale. Ainsi, après avoir prononcé un discours d’ouverture où il faisait appel à la fierté et à l’audace des Québécoises et Québécois, le premier ministre a entrepris les travaux parlementaires avec comme objectif de répondre aux attentes exprimées par la population dans l’ensemble du Québec.

La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, et le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire du gouvernement, Simon Jolin-Barrette, ont rappelé, en point de presse, que l’État s’était fixé trois priorités, soit l’éducation, l’économie et la santé. Ils ont réaffirmé leur intention de gouverner pour l’ensemble des Québécoises et Québécois et de demeurer près des gens et de leurs préoccupations.

Mise à jour économique

D’entrée de jeu, ils ont fait valoir que la mise à jour économique du 3 décembre dernier permettra de remettre 1,7 milliard de dollars dans le portefeuille des familles et des aînés. Parmi les mesures annoncées, mentionnons la mise en place de l’Allocation famille, une mesure plus généreuse que l’ancien Soutien aux enfants pour les familles qui en ont plus d’un, le gel de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants en services subventionnés, à compter de 2019, et ce, en attendant son abolition complète, et l’instauration, dès 2018, d’un montant pour le soutien aux aînés à faible revenu âgés de 70 ans et plus.

L’exercice a également été l’occasion, pour le gouvernement, d’annoncer des mesures afin de stimuler l’investissement des entreprises pour les aider à accroître leur productivité, de poursuivre les efforts pour lutter contre les changements climatiques et d’accélérer le remboursement de la dette, un geste très fort en faveur de l’équité entre les générations.

Bilan législatif

Par ailleurs, le leader parlementaire, M. Jolin-Barrette, a souligné que le gouvernement avait déjà déposé trois projets de loi afin de donner suite aux engagements pris en campagne électorale. Ainsi, il a mentionné le dépôt du projet de loi no 1 afin de renforcer l’indépendance de l’Unité permanente anticorruption, de la Sûreté du Québec et du Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Il a également rappelé le dépôt du projet de loi no 2 afin de protéger les jeunes contre les méfaits du cannabis. Ce projet de loi prévoit notamment l’interdiction, pour toute personne âgée de moins de 21 ans, de posséder du cannabis, d’en donner, d’en acheter ou d’accéder aux points de vente.

Le ministre Jolin-Barrette a, de plus, mentionné le dépôt du projet de loi no 3, qui est un premier pas vers l’uniformisation de la taxe scolaire, au plus bas taux actuellement en vigueur, dans toutes les régions du Québec. Ce projet de loi vise à réduire le fardeau fiscal des contribuables québécois, tout en préservant l’intégrité des budgets des écoles du Québec et des services que celles-ci fournissent aux élèves.

Finalement, le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion a réaffirmé son engagement pour que le Québec accueille 40 000 personnes immigrantes l’an prochain. Le Plan d’immigration du Québec pour l’année 2019, qu’il a déposé à l’Assemblée nationale, vise à réduire temporairement le nombre de personnes immigrantes afin de mieux les franciser, de les accompagner davantage dans leur intégration à la société québécoise et au marché du travail ainsi que de favoriser leur établissement durable.

« Durant ces deux semaines intensives, les gens ont découvert une équipe solide, enthousiaste et extrêmement travaillante. Ils ont vu un gouvernement à l’œuvre, qui a déjà commencé à livrer la marchandise. Ils souhaitent des réalisations. Ils nous l’ont affirmé; ils ne veulent plus de promesses en l’air. Ce qui nous distingue du gouvernement précédent, c’est que nous sommes proches du monde. Notre gouvernement, c’est celui de tous les Québécois et Québécoises. », a exprimé Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique.

« La population a pu découvrir un caucus gouvernemental et un Conseil des ministres compétents, dévoués, travaillants et, surtout, pragmatiques. Cette session a marqué le coup d’envoi du changement tant souhaité par les Québécoises et Québécois. Nous pouvons être fiers du travail accompli par notre équipe. Il faut le dire : on fait ce qu’on a promis de faire. », a exprimé Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire.