Clauses orphelin : Le gouvernement libéral manque de courage


 Publié le 21 mars 2018

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard vient de tourner le dos à des milliers de jeunes travailleurs au Québec et de reléguer l’équité intergénérationnelle aux oubliettes, a vivement déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de travail, Marc Picard.

Le projet de loi libéral sur la réforme des normes du travail comporte des idées intéressantes, notamment celle de donner plus de temps aux familles et d’améliorer leur qualité de vie, mais il laisse tomber un élément essentiel : l’abandon complet et total des clauses orphelin. La ministre Dominique Vien n’a fait que la moitié du chemin, a dénoncé le caquiste Marc Picard, en abolissant les clauses seulement pour les futurs travailleurs. Selon lui, le gouvernement libéral doit prévoir dans son projet de loi un règlement visant à ce que lors des prochaines négociations de conventions collectives entre employeurs et employés, aucune clause de ce type ne pourra être incluse.

C’est une solution responsable que la ministre Vien a aussitôt rejetée du revers de la main. Le choix que fait son gouvernement, c’est de sacrifier une génération de 150 000 travailleurs, a souligné le député de Chutes-des-Chaudières.

La CAQ appuie les demandes de la Coalition A-30


 Publié le 21 mars 2018

Plusieurs députés et candidats de la Coalition Avenir Québec (CAQ) en Montérégie tiennent à donner leur appui à la Coalition A-30 et aux demandes formulées par ce regroupement mercredi.

Les députés Benoit Charette (porte-parole de la CAQ en transports et député de Deux-Montagnes), Nathalie Roy (députée de Montarville), Jean-François Roberge (député de Chambly) et Simon Jolin-Barrette (député de Borduas), ainsi que les candidats Suzanne Dansereau (Verchères) et Jean-Bernard Émond (Richelieu) soutiennent appuyer les deux principales demandes faites par le regroupement pour améliorer la fluidité de l’A30 dès maintenant :
1. Travailler dès maintenant à la mise en place d’une voie d’accotement réservée aux
autobus et au covoiturage;
2. Création d’un comité pour trouver des solutions permanentes reliées au transport de personnes et de marchandise.
À plus long terme, les députés et candidats de la CAQ en Montérégie voient également d’un bon œil l’élargissement de l’A30 entre l’A10 et l’A20, tel que demandé par plusieurs maires et mairesses de la région. Cette proposition doit cependant s’inscrire dans un plan plus global de décongestion routière dans la région métropolitaine de Montréal.

Chantal Soucy décerne une médaille de l’Assemblée nationale à cinq Maskoutains d’origine


 Publié le 21 mars 2018

Le 20 mars dernier, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a rendu hommage à cinq Maskoutains d’origine, au salon bleu du parlement, avant de leur décerner une médaille de l’Assemblée nationale dans le cadre d’une cérémonie officielle au salon du président.

La députée de Saint-Hyacinthe a tenu à expliquer l’objectif de sa démarche : « Je constate que, trop souvent, les personnes qui contribuent à la richesse de notre communauté sont méconnues. Certaines d’entre elles ont fait leur chemin à l’ombre des projecteurs et, avec cette cérémonie, je voulais mettre en lumière leurs réalisations, afin d’encourager la relève maskoutaine à suivre leurs traces ». Elle a donc dressé un portrait des réalisations de chacun des récipiendaires.

 

Jean Bédard, président –directeur général du Groupe Sportscene

Comptable agréé au leadership indiscutable, Jean Bédard est un exemple de succès pour les entrepreneurs maskoutains, ainsi que pour les membres de la communauté d’affaires à travers la province.

Président-directeur général du Groupe Sportscène, Jean Bédard s’est impliqué activement dans la promotion du sport en acceptant la présidence des Jeux du Québec à Saint-Hyacinthe, en 2005. Il a également œuvré à titre de président du groupe Interbox, qui est demeuré durant de nombreuses années un incontournable de la boxe sur la scène locale et internationale. D’ailleurs, après dix ans et 46 galas de boxe, Jean Bédard s’est vu positionné au 25e rang du palmarès des meilleurs promoteurs par BoxingTonight.

Homme d’affaires passionné et reconnu pour son expertise, Jean Bédard a cumulé plusieurs fonctions de premier plan au sein du Conseil des chaînes de restaurants du Québec et de l’Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires.

Aujourd’hui, le Groupe Sportscene, dont le chiffre d’affaires dépasse les 120 millions de dollars, compte près de 3 000 employés et plus d’une cinquantaine de restaurants à travers la province.

Il se situe au 59e rang du palmarès des 500 plus grandes sociétés au Québec et fait également partie, depuis 2006, du groupe sélect des Sociétés les mieux gérées au Canada, à titre de membre platine.

Mais si Jean Bédard est un modèle de réussite en affaires, il est également un modèle de responsabilité sociale. Président du conseil d’administration de l’équipe de hockey des Gaulois de Saint-Hyacinthe, il s’est aussi impliqué au sein du Club Optimiste Douville et dans l’organisation des Méchants Mardis de Gars, au profit de la Société canadienne du cancer. Cet engagement indéniable a d’ailleurs valu à La Cage – Brasserie sportive de Saint-Hyacinthe le Prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin, en 2015.

 

Chantal Fontaine, comédienne, actrice et femme d’affaires

Comédienne, actrice, animatrice et restauratrice, Chantal Fontaine a fait sa marque au cœur du paysage télévisuel québécois. Formée en théâtre au Cégep de Saint-Hyacinthe, cette Maskoutaine d’origine s’est méritée, au fil du temps, de nombreuses nominations aux Métrostar, aux Prix Gémeaux et au Gala Artis, à titre de « meilleure interprète » et de « personnalité de l’année », notamment pour ses rôles dans les téléromans Virginie  et Yamaska.

En plus de figurer dans la distribution de nombreuses séries télévisées, dont Scoop, Réseaux, Urgence et 1007, elle s’est également illustrée à titre d’animatrice au sein de plusieurs émissions, dont Les Chefs la Brigade, Par-dessus le marché, Oser une autre vie et Livraison d’artistes, en plus d’être le visage de nombreuses publicités.

Passionnée de cuisine et de produits du terroir, Chantal Fontaine se lance, en 2010, dans la restauration en ouvrant, avec Guy A. Lepage et Jean-Pierre Des Rosiers, le restaurant Accords bar à vin, dans le Vieux-Montréal, puis Accords le bistro, en 2014. Chantal Fontaine gère donc à présent près d’une centaine d’employés et mène de main de maître son entreprise.

Femme très engagée, elle prend à cœur la reconnaissance des produits d’ici et est très active dans la promotion des Aliments du Québec. Depuis près de 25 ans, elle est également marraine du Regroupement pour la Trisomie 21, qui offre soutien et écoute aux personnes atteintes de trisomie, ainsi qu’à leur famille. Elle siège aussi à de nombreux conseils d’administration visant à promouvoir le tourisme et le commerce local.

 

Roger Cantin, réalisateur, scénariste et producteur

Cinéaste chevronné, Roger Cantin a écrit, réalisé et produit de nombreux long-métrages marquants de la cinématographie québécoise. Son premier grand succès, La guerre des tuques, a été encensé par la critique et a fait l’objet de plusieurs adaptations. Présentée dans 125 pays et traduite en de nombreuses langues, La Guerre des tuques  s’est vue décerner plus de 14 prix internationaux, dont le « premier prix » au Festival de Moscou et celui du « meilleur film » au Festival de Laon, en France.

Pour son long-métrage L’assassin qui jouait du trombone, Roger Cantin s’est également vu décerner  la « prime à la qualité » de la SODEC et a remporté le titre de « meilleur scénario » au Festival de Laon, en France. Son téléfilm Le Grand Zèle s’est également mérité cinq nominations aux Prix Gémeaux, en 1993.

Le scénariste et réalisateur maskoutain est aussi à l’origine du long-métrage à succès La Forteresse suspendue, qui a été honoré à travers le monde. Son oeuvre Un cargo pour l’Afrique a également reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du public pour le « meilleur film canadien » au Festival des Films du Monde de Montréal, le prix du « meilleur scénario » au Festival d’Olympie et au Bénin, ainsi que le « Grand Prix du Jury » au Festival international du film du Caire, en Égypte. L’année suivante, le long-métrage Les mains noires – procès de l’esclave incendiaire, qu’il a produit, a gagné le prix du « meilleur documentaire » au Festival International du Film PanAfricain de Cannes.

Prolifique, Roger Cantin a réalisé au cours de sa carrière plus d’une trentaine de courts-métrages se méritant de nombreuses distinctions, tant au Québec qu’à l’international. Il a également consacré une quinzaine d’années à l’enseignement de son art, à l’Université de Concordia.

 

Guy Brodeur, karatéka émérite

Champion du monde en karaté en 1985 et premier canadien à obtenir un 7e dan de l’Association nationale de karaté, Guy Brodeur a consacré sa vie à promouvoir le karaté Shotokan au Canada et à transmettre sa passion des arts martiaux aux jeunes Maskoutains. Il est d’ailleurs le fondateur de l’Association Shotokan Canada, reconnue par Karaté Canada et par la Fédération internationale de karaté.

Premier Québécois à récolter une médaille d’or en kata aux Championnats canadiens de 1986, 1987, 1988, 1992 et 1994, Guy Brodeur a cumulé les médailles d’argent en kata et en kumite, en plus de remporter la médaille de bronze en kata, en 1983, avec l’équipe du Québec. Décoré « athlète de l’année », en 1990, par l’Association nationale de Karaté pour ses performances,  Guy Brodeur a également été médaillé d’or en kata et en kumite lors de la World Kubota Cup, à Toronto.

Grand pédagogue, Guy Brodeur a assuré, de 1998 à 2001, le poste d’entraîneur de l’équipe canadienne de karaté qui, sous sa direction, a cumulé les victoires et fracassé tous ses records. Le karatéka maskoutain a également remporté, en 2003, la médaille d’argent en kata au Championnat canadien. Depuis un an, Guy Brodeur est représentant en chef du style Shotokan pour Karaté Canada.

 

Luc Brodeur-Jourdain, joueur des Alouettes de Montréal

Athlète au talent incontesté et équipier apprécié par ses pairs, Luc Brodeur-Jourdain joue pour les Alouettes de Montréal depuis plusieurs années. Ce Maskoutain d’origine a fait ses débuts au football avec les Géants du Cégep de Saint-Jean, puis, avec le Rouge et Or de l’Université Laval, avec lequel il a remporté trois championnats de la Coupe Vanier.

Figurant en 2007 et 2008 sur la première équipe d’étoiles du Sport interuniversitaire canadien, il a également fait partie de l’équipe d’étoiles de la conférence Québec en 2006, 2007 et 2008, avant d’intégrer l’équipe des Alouettes de Montréal, avec qui il a remporté deux coupes Grey consécutives. Luc Brodeur-Jourdain a également été sélectionné à plusieurs reprises au sein de l’équipe  d’étoiles de la Ligue canadienne de football et de la division Est.

Sa détermination et son perfectionnisme lui ont d’ailleurs valu le titre de « joueur de ligne par excellence des Alouettes de Montréal », en 2013 et « Joueur canadien par excellence », en 2015. Son éthique de travail, son engagement et sa détermination ont également été récompensés en novembre dernier, lors du gala de la Ligue canadienne de football, où il a remporté le Trophée des anciens combattants Jake-Gaudar pour sa force, sa persévérance, son courage, sa camaraderie et son implication communautaire.

Son charisme, son leadership et son esprit d’équipe marquent ceux qui croisent le chemin de Luc Brodeur-Jourdain. Son engagement, tant au sein de la communauté maskoutaine que du programme Ensemble à l’école des Alouettes de Montréal, fait de lui un modèle pour les jeunes sportifs.

 

Une journée chargée au Parlement
Les invités et leurs proches ont assisté à la période de questions et réponses orales, au salon bleu, où ils ont pu entendre la déclaration de la députée Chantal Soucy. Ils ont ensuite participé à une visite guidée du parlement, avant de prendre part à la cérémonie de remise de médailles, où ils ont pu rencontrer le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et discuter avec les députés présents.

Saguenay-Lac-Saint-Jean : Philippe Couillard impose la taxe scolaire la plus élevée au Québec


 Publié le 21 mars 2018

 Philippe Couillard est complètement déconnecté de la réalité des familles du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Qu’ils le veuillent ou non, les citoyens du Saguenay-Lac-Saint-Jean vont payer un taux de taxe scolaire 3 fois plus élevé qu’ailleurs au Québec sous un gouvernement libéral, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Philippe Couillard a tout tenté pour faire passer sa proposition injuste. Il a d’abord justifié les écarts de taux par les écarts de prix des maisons ; ça ne tient pas debout. Il a ensuite essayé de les justifier par des écarts dans les coûts du transport scolaire ; encore là, c’est faux, puisqu’il n’y a pas de disparité régionale dans les services éducatifs offerts.

À l’Assemblée nationale, François Legault a ajouté que dans la région, les taxes scolaires ont explosé au cours des 5 dernières années :

  • de 46 % à la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets,
  •  de 67 % à la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean,
  • de 71 % à la Commission scolaire de la Jonquière,
  • de 81 % à la Commission scolaire des Rives-du Saguenay.

Les familles du Saguenay-Lac-Saint-Jean méritent plus de respect de leur premier ministre Philippe Couillard, aussi député de leur région. Un gouvernement de la CAQ fixera un taux de taxe scolaire unique, uniforme partout au Québec, soit le taux le plus bas. Cela signifie qu’à terme, une famille de la région paierait 520 $ de moins pour une maison d’une valeur de 280 000 $ si un gouvernement de la CAQ était élu le 1er octobre prochain.

Violences et inconduites sexuelles : La CAQ réclame un processus de traitement des plaintes équitable et transparent à l’Université de Montréal


 Publié le 21 mars 2018

La violence et les inconduites sexuelles sur les campus universitaires sont un enjeu sérieux et préoccupant qui exige des gestes concrets du gouvernement libéral, estiment les députés de la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge et Lise Lavallée. Ils accusent la ministre Hélène David de retarder inutilement l’adoption d’un projet de loi qui vise à doter l’Université de Montréal d’un processus de traitement des plaintes en matière de harcèlement et de violences à caractère sexuel plus équitable et transparent pour les victimes.

Accompagnés de Simon Forest, Jessica Bérard et Pascal Lebel, représentants de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM), M.Roberge et Mme Lavallée exhortent la ministre Hélène David à appeler rapidement le projet de loi 234 modifiant la Charte de l’Université de Montréal.

À l’heure actuelle, le traitement d’une plainte liée à un cas de harcèlement et d’agression à caractère sexuel à l’Université de Montréal est inéquitable, opaque et n’encourage pas les victimes à dénoncer leurs agresseurs, souligne le porte-parole en matière d’éducation, Jean-François Roberge. En effet, si une plainte vise un professeur, ce sont les collègues du présumé agresseur, soit d’autres professeurs, qui jugent à huis clos de la plainte reçue, en présence de l’étudiant. Hélène David doit répondre aux inquiétudes des étudiants de l’Université de Montréal et permettre à l’institution de se doter d’un mécanisme de traitement équitable et transparent, notamment lorsque des plaintes sont déposées contre des membres du corps enseignant.

La critique en matière de condition féminine, Lise Lavallée, dénonce pour sa part le discours incohérent du gouvernement libéral. Alors qu’il a tout fait pour adopter rapidement un projet de loi pour lutter contre les violences sexuelles sur tous les campus universitaires, il refuse maintenant de répondre à une demande légitime de la communauté étudiante de Montréal. Pour Mme Lavallée, rien ne justifie cet immobilisme de la ministre David.

Surplus de 141 M$ : Sébastien Proulx est à genoux devant les commissions scolaires


 Publié le 20 mars 2018

Au fil des années, Sébastien Proulx est passé du plus ardent défenseur de l’abolition des commissions scolaires… à leur lobbyiste en chef, a indiqué le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec et député de Granby, François Bonnardel. Cette métamorphose libérale se fait malheureusement au détriment des professeurs, des parents et des enfants qui veulent plus de services et plus de ressources, a renchéri le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Lors de la période des questions, mardi, le ministre Sébastien Proulx a confirmé qu’il ne permettra pas aux écoles d’utiliser une partie des surplus, ceux-ci atteignant 141 millions de dollars. Au contraire, l’argent restera dans les structures. Pendant que nos écoles manquent d’orthopédagogue, que certains toits coulent, que des élèves d’une même famille sont séparées en raison de manque de classes, le ministre Proulx accepte que les commissions scolaires passent la gratte et ramassent l’argent des écoles, a dénoncé Jean-François Roberge.

Le député de Chambly est catégorique : les surplus doivent rester entre les mains de ceux qui s’occupent de nos enfants. Ces surplus représentent d’énormes montants pour les écoles et Sébastien Proulx doit laisser aux équipe-écoles le soin d’administrer leurs surplus pour donner plus de services et de ressources aux élèves.

Conflit à l’ABI : Le député Donald Martel veut restaurer un climat de confiance entre les parties


 Publié le 20 mars 2018

Alors que le conflit à l’Aluminerie de Bécancour (ABI) persiste toujours après plusieurs semaines de lock-out, affectant les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, souhaite tout faire en son possible pour rapprocher l’entreprise et les employés syndiqués et rétablir un climat de confiance, essentiel pour la reprise des négociations.

Donald Martel a indiqué s’être entretenu avec tant le syndicat des employés de l’ABI que les représentants de la compagnie. À la lumière de ses discussions, le caquiste a bon espoir qu’une nouvelle offre sera présentée par l’entreprise d’ici quelques semaines. M. Martel, qui souhaite voir le conflit se résoudre, a souligné qu’il faut que les parties travaillent ensemble, dans un climat de confiance.

Finalement, le député de Nicolet-Bécancour a critiqué l’approche du gouvernement libéral et de la ministre du Travail, Dominique Vien, qui avait nommé un conciliateur dans le dossier. En forçant le syndicat et l’entreprise à se rencontrer alors qu’ils n’étaient pas prêts, la ministre a favorisé l’éloignement des deux parties.

Martel réitère donc sa sincère volonté de faire avancer le dossier et demeure disponible pour toute contribution qu’il pourrait faire, pour les deux parties en litige.

La CAQ fait deux demandes prébudgétaires


 Publié le 20 mars 2018

(QUÉBEC) – Alors que les libéraux de Philippe Couillard ont commencé depuis plusieurs mois à distribuer des cadeaux électoralistes, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a formulé deux demandes formelles aux libéraux en vue du prochain budget Leitão :

 

  1. Un taux de taxe scolaire égal pour toutes les régions du Québec, d’ici quatre ans ;
  2. Un engagement à revoir la rémunération des médecins spécialistes.

Il ne faut pas se le cacher : le budget libéral s’annonce totalement électoraliste, a souligné François Legault. Bien qu’il s’attende à ce que les dépenses augmentent exponentiellement et que les surplus budgétaires seront redistribués en cadeaux préélectoraux, M. Legault a exhorté Philippe Couillard à corriger l’iniquité qu’il vient de créer dans la taxation scolaire et à ne pas financer les hausses de salaire consenties aux médecins spécialistes. Le chef caquiste a rappelé que le gouvernement libéral a prévu une clause dans l’entente qui le lie jusqu’en 2023, et ce, même si l’étude commandée devait démontrer que les médecins du Québec sont plus payés que ceux de l’Ontario.

Legault a rappelé que ce sont les familles du Québec qui ont fait les frais de l’équilibre budgétaire libéral. Depuis l’arrivée de Philippe Couillard, ces dernières ont été frappées de plein fouet par de multiples hausses de taxes et de tarifs, tout en voyant leurs services diminuer. Les libéraux feraient mieux d’utiliser les surplus pour corriger leurs mauvaises décisions plutôt que de se lancer dans toutes sortes de dépenses électoralistes.

Relations internationales et commerciales : François Legault misera sur une alliance énergétique pour exporter l’électricité québécoise


 Publié le 19 mars 2018

 Dans le but d’enrichir tous les Québécois et de renforcer nos liens commerciaux avec le reste du Canada, un gouvernement de la Coalition Avenir Québec lancerait un projet d’Alliance énergétique et augmenterait les exportations d’électricité du Québec. Le chef de la CAQ, François Legault, en a fait l’annonce lors d’un discours prononcé au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).

Il est essentiel de renforcer la présence du Québec à l’étranger, mais aussi au Canada, a indiqué M. Legault, qui aura comme objectif, s’il est élu premier ministre en octobre prochain, de multiplier les lignes de transmission d’électricité québécoise vers les provinces voisines, les États du nord-est américain, voir même jusqu’au Midwest. En misant sur une relation gagnant-gagnant avec ces partenaires potentiels, dont plusieurs vivront dans les prochaines années une importante transition énergétique, le Québec pourrait se positionner avantageusement et devenir la principale batterie d’énergie propre du nord-est américain. Nous exporterons ainsi davantage et à meilleur prix.

 Legault a déploré que ses adversaires politiques aient récemment été prompts à proclamer que l’hydroélectricité était l’affaire d’un autre siècle. « Moi, j’ai la conviction que c’est l’affaire du siècle ! », a-t-il lancé devant les centaines de personnes venues l’écouter à guichet fermé.

Le discours du chef caquiste soulignait aussi que pour avoir une économie plus performante, un des moyens les plus efficaces est d’attirer beaucoup plus d’investissements privés. Pour y arriver, François Legault mettra à contribution Investissement Québec et transformera ce bras financier en véritable institution de démarchage de calibre mondial, avec une culture entrepreneuriale poussée.

Finalement, contrairement à Philippe Couillard, qui a affirmé que la Chine était devenue un meilleur allié que les États-Unis en matière commerciale, François Legault estime que les États-Unis sont et demeureront de loin le plus important partenaire commercial du Québec. Malgré un protectionnisme montant, le Québec doit intensifier ses relations commerciales avec les différents paliers gouvernementaux, surtout avec les entreprises et représentants des États du Nord-Est.

Une image vaut mille mots : la ministre Stéphanie Vallée visite le palais de justice de Saint-Hyacinthe


 Publié le 19 mars 2018

C’est en réaction aux interventions répétées de la députée Chantal Soucy dans le dossier de l’agrandissement et de rénovation du palais de justice de Saint-Hyacinthe que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, s’est finalement déplacée à Saint-Hyacinthe, le 16 mars dernier, afin de constater par elle-même l’état des lieux.

Accompagnée de la directrice de l’établissement, du juge en chef et de représentants du ministère, Stéphanie Vallée a dû admettre que les locaux du palais de justice de Saint-Hyacinthe étaient inadéquats. Également présente lors de la visite, la députée Chantal Soucy a soulevé de nombreuses failles au niveau de la sécurité des lieux : « Des bureaux de juges sont accessibles via un corridor commun, ce qui permet au public, entre autres aux accusés et à leurs proches, d’avoir un accès direct à ceux qui prononcent les sentences », a-t-elle souligné. « L’espace est si restreint que les accusés et leurs victimes se côtoient dans la salle d’attente que partagent le CAVAC et le prétoire. Au tribunal jeunesse, il n’y a même pas assez de place pour aménager un box des accusés, ce qui augmente considérablement les risques d’excès de violence. Et ce n’est pas tout ! Dans l’une des salles d’audience, qui est utilisée sur une base régulière, l’espace est si contigu que l’accusé, le procureur et le juge peuvent pratiquement se tenir la main ! Cette proximité malsaine menace gravement la sécurité de l’établissement. Du personnel a été ajouté pour palier le problème, mais ça revient à mettre un pansement sur une jambe de bois », s’est désolée la députée caquiste.

Afin de remédier au manque d’espace, un étage complet du palais de justice a fait l’objet d’un désamiantage, il y a longtemps, mais les travaux demeurent inachevés, à ce jour. « C’est un éléphant blanc. Beaucoup d’argent a été investi dans la décontamination, mais cet espace reste inutilisé et, selon les informations que j’ai obtenues, aucun aménagement n’est prévu dans un avenir rapproché », a déploré Chantal Soucy. La députée de Saint-Hyacinthe a également été stupéfaite par l’étroitesse des bureaux du Directeur des poursuites criminelles et pénales, où les procureurs doivent cohabiter en groupe de deux. Elle se dit toutefois optimiste et espère que la visite de la ministre de la Justice accélérera les procédures dans ce dossier qui stagne depuis dix ans : « Ce que l’expérience m’a démontré, c’est que les ministres ont souvent besoin de voir les failles de leurs propres yeux pour comprendre l’ampleur du problème. On a beau exposer un problème cent fois sur papier, rien ne vaut une visite des lieux en bonne et due forme », a déclaré Chantal Soucy, rappelant que la visite de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier par le ministre Gaétan Barrette, en 2016, avait été déterminante  dans l’octroi d’une subvention de 45 M$ pour sa réfection.

Le projet d’agrandissement et de rénovation du palais de justice de Saint-Hyacinthe connaîtra enfin un développement au cours des prochains mois, avec le dépôt du dossier d’opportunités. À l’heure actuelle, plusieurs scénarios concernant la réorganisation des locaux pendant la période de rénovation du palais de justice sont toujours en cours d’analyse.