Préinscription des patients orphelins : Gaétan Barrette présente sa « grande illusion »


 Publié le 25 octobre 2017

À deux mois de l’échéance de sa cible de 85 %, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a admis son échec en présentant sa « grande illusion » : l’attribution artificielle d’un médecin de famille à tous les Québécois qui n’en ont toujours pas un.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a dénoncé cet autre tour de passe-passe, qui ne fait que tromper la population. Ce que le ministre Barrette tente de nous faire croire, c’est que la majorité des patients orphelins n’a pas besoin de voir un médecin de famille tout de suite. Pourtant, selon des données de son propre ministère, il y a près de 100 000 patients de 60 ans et plus qui se cherchent un médecin de famille, a fait savoir François Paradis. M. Barrette va donc préinscrire artificiellement ces patients, sans leur dire combien de temps ça va prendre avant qu’ils soient véritablement pris en charge.

Le député de Lévis a conclu en affirmant que si la préinscription des patients orphelins était réellement une bonne idée, Gaétan Barrette l’aurait adopté en 2015. Il n’aurait pas attendu qu’il soit minuit moins une.

Contrat de gré à gré de 180 M$ avec Air Inuit : La CAQ demande à la Vérificatrice générale d’enquêter


 Publié le 24 octobre 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de transports, Benoit Charette, demande à la Vérificatrice générale du Québec de se pencher sur un contrat de gré à gré d’une valeur de 180 M$ octroyé à Air Inuit par le gouvernement du Québec. Le porte-parole caquiste rappelle que les contrats d’une valeur de plus de 100 000 $ doivent être attribués en vertu d’un appel d’offres en bonne et due forme. Dans le cas qui nous préoccupe, plusieurs autres compagnies ont affirmé être en mesure de remplir les besoins du centre de santé, mais qu’on ne leur a pas laissé l’opportunité de soumissionner puisque le contrat a été attribué de gré à gré.

Pour la CAQ, le gouvernement libéral n’a rien appris de la commission Charbonneau en continuant à octroyer de tels contrats de gré à gré.

Garderies en milieu familial : Un rapport du ministère de la Famille inquiète la CAQ


 Publié le 24 octobre 2017

Malgré une analyse d’impact de son propre ministère qui démontre clairement que son projet de loi entraînera des pertes de revenus et d’emplois, le ministre Luc Fortin continue de s’attaquer aux services de garde en milieu familial et met en péril tout un modèle de services de garde porté par des milliers de femmes.

La députée de Louis-Hébert et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de famille, Geneviève Guilbault, ne comprend pas pourquoi le gouvernement libéral s’entête à vouloir abaisser le ratio de six à quatre enfants dans les services de garde en milieu familial. S’il est adopté, ce changement aura un effet désastreux pour beaucoup de garderies privées en milieu familial, regrette Geneviève Guilbault.

La députée caquiste souhaite par-dessus tout améliorer la qualité des services de garde et veiller au bien-être et à la sécurité des enfants, mais visiblement, les libéraux choisissent le mauvais moyen pour y parvenir, puisqu’ils briment à la fois le libre choix des parents et la liberté d’entreprendre de nombreuses éducatrices en milieu familial.

Entente avec les omnipraticiens : Rien pour les patients, déplore François Legault


 Publié le 24 octobre 2017

C’est bien beau vouloir donner un médecin de famille aux Québécois, mais si celui-ci n’est pas disponible lorsqu’on est malade, où est la logique ? Le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault, a réclamé du premier ministre Philippe Couillard qu’il revoie au plus vite le mode de rémunération des médecins de famille, pour assurer une véritable prise en charge des patients.

Malgré les nombreuses promesses du gouvernement libéral, il y a près de 15 ans, les urgences de plusieurs hôpitaux au Québec sont toujours engorgées et des centaines de milliers de Québécois n’ont pas accès à un médecin de famille dans un court délai. Si on veut un jour régler enfin l’accès aux soins, il va falloir :

  • S’attaquer au mode de rémunération des médecins ;
  • Accepter que plus d’actes soient délégués à des infirmières ;
  • Améliorer les heures d’ouverture des Groupes de médecine familiale pour le bénéfice des familles.

Malheureusement, l’entente conclue entre Québec et la FMOQ prévoit une hausse de salaire des médecins de 1,6 milliard de dollars, sans aucune garantie pour les patients, a regretté M. Legault.

La députée Chantal Soucy souligne l’ordination de Monseigneur Rodembourg, dans une déclaration prononcée à l’Assemblée nationale


 Publié le 24 octobre 2017

Le 27 septembre dernier, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a rendu hommage au nouvel évêque de Saint-Hyacinthe, Monseigneur Christian Rodembourg, dont l’ordination épiscopale a eu lieu le 17 septembre.

Dans son discours, la députée caquiste a d’abord relaté la vie de l’évêque. Ordonné prêtre en 1995, Monseigneur Rodembourg est connu pour son livre Prier 15 jours avec Père Eusèbe-Henri Ménard,  traduit en trois langues. Durant 22 ans, il a exercé son ministère presbytéral dans le diocèse de Saint-Jean-Longueuil, tout en apportant sa contribution à différents conseils diocésains. Il s’est également impliqué au sein de plusieurs mouvements, dont la Société des Missionnaires des Saints-Apôtres et les Équipes Notre-Dame du Canada.

« Partout où il passe, Monseigneur Rodembourg laisse derrière lui le souvenir d’un homme d’équipe, dévoué et près des gens », a affirmé Chantal Soucy. « Après 19 ans de loyaux services, Monseigneur Lapierre peut donc se retirer en toute quiétude ; son diocèse continuera d’être entre bonnes mains avec Monseigneur Rodembourg », a-t-elle conclu.

Mgr Rodembourg étant à l’extérieur du pays lors de la déclaration, la députée de Saint-Hyacinthe lui a rendu visite, le 23 octobre dernier, pour lui remettre en mains propres la transcription officielle de sa déclaration.

Respect des échéanciers dans la voirie : Stéphane Laroche et Claire Samson dénoncent les retards dans les chantiers


 Publié le 23 octobre 2017

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard invite vraisemblablement les Johannais à prendre leur mal en patience. Qu’ils soient l’un des 20 000 usagers quotidiens du pont Gouin (communément appelé le « vieux pont »), ou encore l’un des entrepreneurs dont les travaux paralysent le commerce, le calvaire des détours, des retards et des pertes financières n’est pas terminé.

« Assez, c’est assez. Il me semble qu’on a suffisamment enduré », souligne d’entrée de jeu le candidat caquiste dans Saint-Jean, Stéphane Laroche. Dans le cas du pont Gouin, qui lie les secteurs du Vieux-Saint-Jean et d’Iberville; pour la 1re Rue et la rue Richelieu qui longent la rivière; et d’ailleurs pour les routes 133 et 227, la date de fin des travaux a été reportée. « Il faut comprendre qu’il y a non seulement les usagers réguliers du pont (des familles, des travailleurs, des écoliers, des aînés) qui sont forcés de faire un détour interminable par le pont Félix-Gabriel-Marchand (le pont de l’autoroute 35, ou “pont neuf”), mais il y a aussi les commerçants des deux rives dont les affaires sont sérieusement affectées. Un nouveau retard serait tout simplement inacceptable », poursuit-il.

« Le contrat octroyé par la ville stipule que les travaux devaient avoir lieu 24 heures sur 24, et les normes exigent qu’un ingénieur supervise les chantiers en permanence. Or, comme le gouvernement libéral tarde à arriver à une entente avec les ingénieurs du MTQ, ils font grève et ne travaillent que huit heures, soit le tiers du temps convenu. Cela veut donc dire que les travaux prendront trois fois plus de temps à compléter. Le gouvernement de Philippe Couillard n’a manifestement pas le contrôle de la situation », explique le candidat caquiste.

La députée d’Iberville pour la Coalition Avenir Québec, Claire Samson, s’interroge : « Qu’attend le gouvernement pour régler le problème, notamment en arrivant enfin à une entente avec les ingénieurs? Il y a clairement un manque de considération au Parti libéral pour les familles d’Iberville et de Saint-Jean, car en ce moment, ce sont elles qui écopent. S’il y a carambolage sur le pont Marchand, comme c’est arrivé le jeudi 19 octobre, que sont supposés faire les citoyens, ou encore les services d’urgence? L’inertie du gouvernement libéral a des répercussions physiques, économiques, environnementales et sociales », se soucie-t-elle.

Stéphane Laroche et Claire Samson estiment que les citoyens de Saint-Jean-sur-Richelieu méritent mieux et unissent leurs voix pour dénoncer les retards dans les chantiers. Ils annoncent qu’ils suivront de près la situation, qu’ils feront pression sur le gouvernement libéral et qu’ils veilleront au respect des nouveaux échéanciers, tant pour le pont Gouin, pour la 1re Rue, pour la rue Richelieu, pour la 133 que pour la 227.

Préinscription des médecins de famille : Gaétan Barrette abandonne des centaines de milliers de patients


 Publié le 19 octobre 2017

Parce qu’il sait pertinemment qu’il ne sera pas en mesure de respecter sa promesse d’inscrire 85 % de la population du Québec à un médecin de famille d’ici la fin du mois de décembre, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, vient d’inventer un tour de passe-passe qui va artificiellement vider le guichet d’accès à un médecin de famille, a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis.

Si la préinscription des patients orphelins était réellement une bonne idée, le ministre de la Santé et la FMOQ l’auraient adopté il y a très longtemps. Ils n’auraient pas attendu à minuit moins une, a souligné M. Paradis, qui voit dans cette fausse solution un aveu d’échec du ministre Barrette.

Le député de Lévis a expliqué qu’une fois de plus, les libéraux font des promesses qu’ils s’assureront de ne pas tenir. Avec sa tromperie, des dizaines de milliers de patients seront préinscrits automatiquement à un médecin de famille, mais la réalité reste la même :

  • On ne sait pas quand, réellement, ces patients seront pris en charge ;
  • On ne sait pas ce qu’il adviendra des patients orphelins qui vivent dans des régions où la cible d’inscription de 85 % est déjà dépassée ;
  • On ne sait pas comment ni où les 658 000 patients orphelins seront répartis sur le territoire. Des patients risquent d’être obligés de se déplacer dans d’autres régions pour obtenir des soins.

Si on se retrouve dans cette situation, c’est en grande partie à cause de Gaétan Barrette, qui a refusé d’écouter la CAQ et d’agir différemment. Il aurait dû revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins de famille et changer sa cible de 85 % afin que pour que TOUS les patients qui cherchent un médecin de famille puissent en avoir un.

Délais de prescription : Il faut aider les victimes du passé


 Publié le 19 octobre 2017

Malgré les nombreux cas d’inconduites sexuelles rapportées dernièrement dans les médias, le gouvernement libéral de Philippe Couillard refuse d’abolir les délais de prescription empêchant les victimes d’agressions sexuelles à poursuivre leur agresseur au civil.

Selon le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, il est urgent d’envoyer un signal de soutien aux victimes en abolissant définitivement tout délai dans le système judiciaire québécois, comme c’est le cas en matière criminelle. Il n’est pas normal que toutes les victimes ne puissent se tourner vers les tribunaux. Enéliminant une fois pour toutes cette barrière juridique qu’est le délai de prescription, bon nombre de victimes pourraient être incitées à dénoncer et obtenir justice.

En mars 2016, le député de Borduas a déposé le projet de loi 596, qui vise à combler un trou dans la loi actuelle afin que les victimes d’agressions sexuelles puissent poursuivre leurs agresseurs et être indemnisées. Malgré tous les appels lancés par la CAQ, le gouvernement libéral a toujours refusé de modifier la loi.

1 M$ pour la Formule E… sans savoir le nombre de billets vendus : Un gaspillage de fonds publics


 Publié le 19 octobre 2017

Le manque de transparence du gouvernement libéral de Philippe Couillard atteint de nouveaux sommets, peste le député de la Coalition Avenir Québec MarioLaframboise, alors que le ministre Martin Coiteux a accepté de verser en catimini une aide financière supplémentaire d’un million de dollars pour la Formule E… sans révéler le nombre de billets qui ont été réellement vendus.

Le caquiste Mario Laframboise ne comprend pas pourquoi les libéraux ont versé ce 1 M$ de plus pour un événement qui, d’une part, a déjà eu lieu et, d’autre part, a connu son lot de controverses en raison de billets donnés et non achetés. En d’autres mots, le gouvernement Couillard a pris l’argent des contribuables pour subventionner un événement sans avoir en mains un bilan final. C’est un gaspillage de fonds publics irresponsable, a fait savoir M. Laframboise.

Rappelons que cette aide financière de 1 M$ s’ajoute à une subvention de 500 000 $ accordée par le gouvernement libéral en juillet dernier à l’organisme Montréal c’est électriquedans le cadre de l’évènement de la Formule électrique.

Questionnée pour la première fois en Chambre : Véronyque Tremblay incapable de répondre à une seule question


 Publié le 18 octobre 2017

Questionnée par le député caquiste Benoit Charette sur l’octroi sans processus d’appel d’offre d’un contrat de 180 millions de dollars, la nouvelle ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay a fait du hors-piste en réitérant l’importance de tenir un sommet de consultation sur le transport aérien.

Le critique de la CAQ en matière de Transports, Benoit Charette, a qualifié l’entrée en scène de la nouvelle députée d’échec lamentable. En plus de laisser deux ministres séniors répondre à deux des questions qui lui étaient adressées, la ministre Tremblay s’est levée pour vanter les mérites d’un sommet sur le transport aérien. Or, la CAQ lui demandait de justifier pourquoi la compagnie Air Inuit a mis la main sur un contrat de 180 millions d’argent public sans appel d’offres pour desservir les communautés du Nord-du-Québec pour des soins de santé. La règle du Conseil du Trésor est claire : tout contrat destiné au réseau de la santé de plus de 100 000 $ doit passer par un appel d’offres, a souligné Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes est d’autant plus choqué de cette décision du gouvernement libéral, puisque d’autres compagnies effectuent des vols vers ces mêmes communautés et auraient souhaité elles aussi soumissionner. Une fois de plus, c’est le contribuable québécois qui en paie le prix, a déploré Benoit Charette.