Grève des juristes de l’État : Le gouvernement libéral doit trouver une sortie de crise


 Publié le 7 février 2017

Le gouvernement libéral est incapable de dire combien d’argent a été englouti par les contribuables québécois en raison de la grève des juristes et notaires du gouvernement, qui paralyse présentement les travaux parlementaires de l’Assemblée nationale et l’administration publique de l’État.

Pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, les libéraux se sont assez traîné les pieds. Pour preuve : après 106 jours de grève, le conflit qui oppose le gouvernement du Québec à ses juristes constitue le plus long de toute l’histoire de la fonction publique québécoise. Or, ce débrayage a des conséquences directes pour des milliers de Québécois qui ont un dossier en attente devant un tribunal administratif, a souligné Simon Jolin-Barrette, qui invite les ministres Pierre Moreau et Stéphanie Vallée à régler le conflit avant que les citoyens n’encaissent d’autres pertes.

« Les conséquences liées à cette grève sont nombreuses. Des projets de loi et règlements sont sur la glace, comme celui sur l’adoption, si bien que nous avons un menu législatif minceur à l’Assemblée nationale. Le procureur général est absent à certaines auditions. La grève cause des remises massives, notamment pour les dossiers touchant l’Agence de revenu. Ajoutez à cela les victimes d’actes criminels, les accidentées de la route, les travailleurs blessés et lésés, qui sont en attente d’indemnisation ou de révision de leur situation. Qu’attend le gouvernement pour répondre à ces gens-là, qui souhaitent simplement faire entendre leurs droits ? » a lancé Simon Jolin-Barrette.

« Ça fait des mois que la ministre dit vouloir un règlement avec les juristes de l’État, mais rien ne bouge. Aujourd’hui, ils entament leur 16èmesemaine de débrayage. 106 jours de grève ! Les juristes du gouvernement sont des gens qui ont à cœur les services publics et l’intérêt de l’État. Nous devrions les traiter avec plus de respect », a conclu Simon Jolin-Barrette.

Adoption du rapport Bouchard-Taylor : Philippe Couillard rejette la main tendue de François Legault


 Publié le 7 février 2017

« Je propose de nous limiter aux recommandations du rapport Bouchard-Taylor, qui fait l’objet d’un large consensus au Québec. C’est une position rassembleuse, qui nous permettrait d’avancer tous ensemble ». Tel est le compromis lancé, mardi, au premier ministre Philippe Couillard par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Pour faciliter l’adoption du projet de loi 62 sur la neutralité religieuse, comme l’a réclamé la semaine dernière Philippe Couillard dans la foulée du tragique attentat terroriste de Québec, la CAQ est prête à faire un compromis et à reporter aux prochaines élections sa demande d’inclure l’interdiction du port de signes religieux pour les enseignants. Aussitôt formulée, cette proposition a été rejetée par M. Couillard.

« Le Québec doit être ouvert à toutes les religions, mais il doit aussi encadrer le port de signes religieux pour qu’on puisse mieux vivre ensemble, peu importe nos croyances religieuses. La CAQ estime que les personnes en autorité, incluant les enseignants, ne devraient pas pouvoir porter de signes religieux. Cependant, la situation actuelle appelle au compromis. J’ai entendu l’appel du premier ministre d’adopter rapidement le projet de loi sur la neutralité religieuse. On doit agir de façon responsable et on doit s’élever au-dessus des positions de chacun des partis. J’ai posé un geste de compromis en retirant ma demande d’interdire les signes religieux pour les enseignants. Pourquoi le premier ministre ne peut pas en faire autant et accepter qu’on applique la recommandation du rapport Bouchard-Taylor, qui visait uniquement les magistrats et procureurs de la couronne, les policiers, les gardiens de prison, le président et les vice-présidents de l’Assemblée nationale ? » a déclaré François Legault.

Le chef caquiste a poursuivi en indiquant que le rôle de tout gouvernement responsable est d’envoyer un signal clair sur la laïcité et la neutralité de l’État. Or, le rapport des commissaires Bouchard-Taylor, déposé il y a près de dix ans, est rassembleur en plus de recueillir un large consensus au Québec. « On est tous capables de dire qu’on tend la main, qu’on démontre de l’ouverture, qu’on veut élever le niveau du débat. Le réel défi, c’est de poser un geste concret pour prouver le sérieux de nos intentions. Cet enjeu peut être réglé de façon sereine. On a besoin de trouver un compromis pour le bien commun et le rassemblement des Québécois. La CAQ est prête à faire un compromis. Est-ce que le premier ministre est prêt à faire de même ? La balle est maintenant dans le camp de Philippe Couillard », a conclu le député de l’Assomption.

Réforme des taxes foncières des agriculteurs : La CAQ salue le recul du gouvernement libéral


 Publié le 3 février 2017

« Aujourd’hui, des centaines d’agriculteurs et producteurs à travers le Québec vont pouvoir pousser un soupir de soulagement. C’est une victoire significative pour nos travailleurs, qui n’ont jamais baissé les bras et qui ont tout fait pour se faire entendre face à un gouvernement déconnecté. Il aura fallu un blocage des sentiers de motoneige et une menace réelle pour l’économie touristique de nos régions pour que les libéraux se rendent à l’évidence », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Donald Martel, à la suite du recul du gouvernement Couillard, qui vient d’annuler complètement sa réforme du programme de crédit de taxes foncières agricoles après de nombreuses demandes de la CAQ.

Ce recul est un premier pas dans la bonne direction, mais il ne pourra pas réparer le mal déjà causé, a souligné Donald Martel, qui invite Philippe Couillard à rétablir au plus vite le lien de confiance qu’il a brisé avec le milieu agricole. « Le gouvernement a démontré qu’il n’a aucune vision pour cette industrie capitale à notre économie. C’est de l’improvisation. Pendant des mois, Philippe Couillard a rejeté en bloc les arguments des agriculteurs qui se sont sentis insultés. Il a refusé de croire les producteurs, qui se sont pourtant déplacés jusqu’à Québec pour déposer leurs comptes de taxes, prouvant noir sur blanc qu’ils augmenteraient jusqu’à 50 %. Le temps est venu pour les libéraux de cesser de regarder de haut les préoccupations des agriculteurs et de centaines d’entrepreneurs à travers le Québec », a indiqué Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour, qui a demandé lundi qu’un nouveau ministre soit nommé à l’agriculture afin qu’il n’ait que ce ministère à gérer, a invité Philippe Couillard à prendre le dossier en main immédiatement. Il doit s’assoir rapidement avec les producteurs agricoles afin de trouver une vraie solution à l’épineux enjeu qu’est la fiscalité agricole pour qu’elle soit bénéfique à long terme pour toutes les parties concernées. « À cause de l’entêtement du gouvernement, les agriculteurs ont déjà perdu 6 mois. Il n’y a plus de temps à gaspiller. La CAQ continuera de défendre les producteurs agricoles à travers le Québec afin que leurs intérêts soient véritablement pris en compte », a conclu Donald Martel.

Nouvel appareil médical financé par des citoyens refusé : La CAQ invite Gaétan Barrette à revenir sur sa décision


 Publié le 3 février 2017

« Le ministre Gaétan Barrette ferait mieux de penser au bien-être des citoyens de Sorel-Tracy plutôt que de chercher, comme toujours, à centraliser les soins et les décisions. Il est inconcevable que le ministre refuse à la population un appareil qui viendra améliorer l’accès aux soins de santé. C’est révoltant ! », a vivement réagi Jean-Bernard Émond, président du comité d’action local de la Coalition Avenir Québec dans Richelieu et ex-candidat dans le comté. Il a du même coup annoncé que ses collègues députés de la CAQ allaient faire tout en leur possible pour inciter le ministre Barrette à renverser sa décision.

La décision du ministère de la Santé de refuser l’ajout d’un appareil permettant de diagnostiquer les cancers du poumon à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Sorel ne fait aucun sens, a indiqué M. Émond. D’abord parce que l’argent est disponible, puisque les citoyens et la fondation de l’hôpital ont déjà amassé les sous nécessaires, ensuite parce que le CISSS de la région de la Montérégie a donné son aval pour mener cette campagne de financement. Malgré cela, Gaétan Barrette a décidé de faire volte-face.

« Je pense que M. Barrette devrait se rappeler que sa priorité numéro un, c’est d’offrir des services de santé de proximité. Or, la triste réalité, c’est que les patients atteints du cancer des poumons à Sorel-Tracy doivent se rendre à Saint-Hyacinthe pour obtenir un examen. Le Dr Barrette doit arrêter de vouloir centraliser tous les soins dans certains hôpitaux. Il doit comprendre une bonne fois pour toutes que ses gestes ont des conséquences néfastes pour les citoyens de Sorel. Le ministre doit accepter l’ajout de cet appareil, payé par la communauté et la fondation. La CAQ est une opposition constructive et va donc entrer en communication très prochainement avec le bureau du ministre pour qu’il revienne sur sa décision, au bénéfice des familles et des citoyens de la région », a conclu Jean-Bernard Émond.

Décision sur les travaux de déboisement à Mascouche portée en appel : Une victoire pour les citoyens


 Publié le 3 février 2017

« Il était temps que David Heurtel agisse et conteste le jugement autorisant la poursuite des travaux de déboisement à Mascouche. Sans la pression exercée par la Coalition Avenir Québec dans ce dossier, le gouvernement libéral n’aurait pas levé le petit doigt pour défendre l’application de nos lois environnementales », s’est réjoui le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay, qui commentait la décision de Québec de porter en appel la décision de la Cour supérieure autorisant la poursuite du déboisement en vue de la relocalisation de l’aéroport de Mascouche.

Mercredi, Mathieu Lemay sommait le gouvernement libéral de porter la décision en appel et de ne pas abdiquer devant le fédéral, qui a lancé les travaux de déboisement sans même que les libéraux provinciaux ne s’y objectent. Mathieu Lemay expliquait alors qu’en portant le jugement en appel, l’injonction obtenue en fin d’année par la Ville de Mascouche pour empêcher la poursuite des travaux de déboisement serait maintenue en place.

« La CAQ n’a pas lâché le morceau et je suis content de constater que nos efforts ont porté fruit. Ces travaux ont été menés de front sans que les lois du Québec ne soient respectées. Résultat : de nombreux hectares de milieux humides et de terrains forestiers sensibles ont été saccagés et la Ville de Mascouche a été abandonnée à elle-même. Aujourd’hui, les citoyens de Mascouche peuvent pousser un soupir de soulagement ! Toutefois, on ne criera pas victoire trop tôt. Nous continuerons de travailler de très près avec le gouvernement Couillard, qui doit maintenant insister auprès du fédéral et obtenir des garanties concrètes quant à la préservation de notre territoire. Les citoyens de Mascouche souhaitent qu’on les entende et ils peuvent compter sur la CAQ », a déclaré Mathieu Lemay.

La CAQ réclame un ministre de l’Agriculture à temps plein


 Publié le 2 février 2017

« Être ministre de l’Agriculture n’est pas un job à temps partiel. En misant sur Laurent Lessard pour occuper cette fonction importante, alors qu’il est déjà ministre des Transports, Philippe Couillard démontre la faiblesse de son équipe de députés d’arrière-ban. C’est un signal très négatif qu’il envoie à la population », a soutenu le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Donald Martel, qui réclame un ministre dédié exclusivement à cette industrie fondamentale pour l’économie québécoise.

La semaine dernière. M. Martel avait demandé à Laurent Lessard de placer le dossier du possible blocage des sentiers de motoneiges par les agriculteurs sur le dessus de sa table de travail. « Or, peine perdue : les sentiers ont commencé à être bloqués mercredi. C’était son premier test, il a échoué. M. Lessard ne peut pas cumuler deux postes aussi importants », a indiqué le caquiste.

« Pensez-vous vraiment que Laurent Lessard peut s’occuper à la fois du projet de train électrique de la Caisse de dépôt et placement, du troisième lien entre Québec et Lévis, de la réforme du compte de taxes agricoles, du blocage des sentiers de motoneige ? Pourquoi ne pas confier les dossiers agricoles à un député qui n’était pas ministre ? Ça ne tient pas la route ! M. Lessard ne pourra pas être de tous les combats et malheureusement, c’est notre industrie et notre agriculture qui en subira les frais. Ça fait un an et demi que personne ne se préoccupe de nos agriculteurs au Parti libéral. Ils méritent un ministre à temps plein et plus de considération », a déclaré Donald Martel.

Le député de Nicolet-Bécancour a poursuivi en affirmant que le remaniement effectué la semaine dernière est bien plus révélateur qu’il en a l’air. En effet, en refusant de nommer un ministre parmi son bassin de députation, le premier ministre donne une mauvaise image de son gouvernement à tous les Québécois, a souligné Donald Martel. « Le message est clair : il n’y a pas de relève au Parti libéral. Chaque fois que l’occasion se présente, Philippe Couillard refuse de mettre de nouveaux visages à l’avant-scène. Les libéraux sont usés, figés dans le passé, incapables de se renouveler », a conclu le critique de la CAQ en matière d’agriculture.

La CAQ exige deux bains par semaine en CHSLD pour les aînés qui le peuvent et le désirent


 Publié le 1 février 2017

« Le ministre Gaétan Barrette ne peut plus faire semblant que tout va bien dans les CHSLD. Ce n’est pas la première fois qu’on sonne l’alarme ! Pour nous, c’est clair : nos aînés méritent deux bains par semaine », a indiqué le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis.

Dans un rapport accablant dévoilé hier, le Protecteur du citoyen révèle qu’une vingtaine de résidants d’un CHSLD de Gaspé ne reçoivent aucun bain par semaine, et ce, depuis des années. D’autres de la région sont réveillés malgré eux aux petites heures du matin pour que le personnel puisse planifier leur journée. Ces cas sont hautement préoccupants, a dénoncé François Paradis, qui demande à Gaétan Barrette de poser des gestes concrets, notamment en établissant une norme officielle, soit celle d’offrir au moins deux bains par semaine pour les aînés qui le peuvent et qui le veulent. Cette suggestion est d’ailleurs appuyée par 81 % des Québécois.

« La situation n’est plus tolérable. S’il y a bien un groupe dans notre société qui ne mérite pas un tel traitement, ce sont bien nos aînés. Pourtant, le ministre Barrette pourrait établir une norme officielle, pour tout le réseau, afin que nos personnes âgées aient le droit d’obtenir les soins et les services nécessaires. À la CAQ, on pense qu’un bain par semaine, qui constitue présentement la norme officieuse, n’est pas suffisant. Nous devons permettre aux patients hébergés dans les CHSLD qui le demandent d’obtenir un bain supplémentaire », a déclaré François Paradis.

Pour le député de Lévis, ce dossier est avant tout une question de sensibilité humaine. Nos aînés méritent respect et dignité, a-t-il insisté. Or, lorsqu’il en est question, il faut dire que Gaétan Barrette n’a jamais particulièrement brillé par ses interventions, a souligné M. Paradis. « Gaétan Barrette a déjà soutenu que de laver quelqu’un à la débarbouillette est aussi efficace qu’un bain et que les aînés qui veulent un bain additionnel devraient faire appel aux entreprises d’économie sociale pour des services d’hygiène supplémentaires. À un moment donné, assez c’est assez. L’administration d’un minimum de deux bains par semaine doit devenir une norme nationale dans nos CHSLD. Il est temps d’adapter les services offerts à nos personnes âgées et leur redonner un peu de dignité », a conclu François Paradis.

Reprise des travaux de déboisement à Mascouche : David Heurtel ne doit pas hisser le drapeau blanc


 Publié le 1 février 2017

« David Heurtel doit mieux défendre les citoyens de Mascouche. Aujourd’hui, il a la possibilité de s’imposer face au gouvernement fédéral et d’assurer le respect des lois du Québec. » Voilà ce qu’a déclaré le député de Masson pour la Coalition Avenir Québec, Mathieu Lemay, à la suite de la décision de la Cour supérieure de rejeter l’injonction de la Ville de Mascouche, qui souhaitait mettre fin aux travaux de déboisement sur le site du nouvel aéroport à Mascouche.

Face à ce revers, Mathieu Lemay a invité le ministre Heurtel à porter ce jugement en appel dans les plus brefs délais, ce qui aurait pour conséquence directe de maintenir l’injonction en place et donc, de bloquer les travaux.

« Après des mois de laisser-aller volontaire, il est temps pour David Heurtel de s’assurer du respect de l’environnement. Il doit montrer du muscle et riposter pour défendre notre environnement. De nombreux hectares ont déjà été saccagés. On parle de milieux humides et terrains forestiers sensibles. Pourquoi on n’entend pas David Heurtel défendre les gens de Mascouche ? Qu’est-ce qu’il attend pour écouter les acteurs locaux, qui réclament unanimement depuis des mois l’arrêt des travaux de déboisement tant qu’on n’aura pas obtenu du fédéral des garanties concrètes ? » a déclaré Mathieu Lemay.

Rappelons que la CAQ s’est fortement opposée à ces travaux, qui ont débuté sans que le gouvernement Couillard n’ait eu son mot à dire et sans qu’il s’assure du respect de nos lois. Le député de Masson a souvent réclamé des libéraux qu’ils mettent en place tous les outils pour monter une défense convenable face au promoteur. « Aujourd’hui, le geste à poser, c’est de porter la décision de la Cour supérieure en appel. David Heurtel doit montrer que son ministère n’est pas qu’un simple spectateur et qu’il répond présent lorsque notre environnement est en danger », a conclu Mathieu Lemay.