Détournement du fonds vert!


 Publié le 11 février 2016

Depuis le début de l’année, on constate que le Fonds Vert a perdu sa mission première pour devenir un véritable fonds discrétionnaire pour le conseil des ministres.

Il y a quelques jours, on a appris que le MTQ a détourné le Fonds vert pour rembourser les dettes d’investissements routiers. Le Ministère des Transports, en tant que champion du gaspillage de fonds public, a flairé l’argent facile pour compenser sa mauvaise gestion.

À titre d’exemple, pour des projets qui n’ont rien à voir avec sa mission, le MTQ a octroyé :

• 6 M$ à Valero pour un pipeline.
• 1,7 M$ à Suncor
• 1 M$ pour un talus à Gatineau
• 800 000 $ à Air Canada

Quand le gouvernement se dotera-t-il d’une grille sérieuse pour l’évaluation des projets soumis au Fonds vert?

Est-ce que le ministre de l’Environnement compte exiger un remboursement de la part du MTQ pour les détournements du Fonds Vert?

Un gouvernement déconnecté


 Publié le 11 février 2016

Dans sa plus récente chronique au Journal de Montréal, Michel Hébert note avec ironie le détachement de l’actuel gouvernement envers les Québécois.

Selon lui, les contribuables québécois peuvent oublier la baisse d’impôts promise par les libéraux. « Au pays du revenu minimum, on peut être certain d’une chose: le fardeau fiscal sera toujours plus lourd. Au Québec, c’est une loi de la nature. La réduction des impôts promise par les libéraux, cessez d’y penser, elle ne se réalisera pas. La vie coûtera plus cher même si vous ne demandez rien…»

De son côté, le chef de la CAQ, François Legault, rappelle que sa formation politique propose une baisse d’impôts de 500$ pour tous les contribuables avec des revenus de 150 000$ et moins. « En plus d’améliorer le niveau de vie des Québécois, des baisses d’impôts permettraient de stimuler la consommation et contribueraient à la relance de notre économie. Ça prend des Québécois plus riches pour avoir un Québec plus riche », soutient-il.

Le Fonds vert est aussi la cible de Michel Hébert. « À Paris, en décembre, le premier ministre Couillard a donné 25 millions pour assainir l’environnement en Afrique. L’Afrique! Ça n’a aucun rapport avec le Fonds vert, mais qu’importe! Christine St-Pierre, ministre plénipotentiaire en mission mondiale, a expliqué, oui ma chère!, que le conseil des ministres en avait décidé ainsi. Vous étiez à la cour du roi, oui mon brave!, vous ne le saviez simplement pas! C’est Versailles au pays du Carnaval!», note-t-il.

Pour lire la chronique complète de Michel Hébert, cliquez ici.

La raison avant les obsessions de Philippe Couillard


 Publié le 11 février 2016

Les obsessions de Philippe Couillard dans le dossier d’Anticosti remettent en question l’ensemble des projets d’hydrocarbures au Québec, selon le chef de la Coalition Avenir Québec.

Lors de la période des questions à l’Assemblée nationale, François Legault a une fois de plus demandé au chef libéral d’attendre d’avoir toutes les informations en main avant de prendre une décision finale.

« Dans le dossier d’Anticosti, il y a deux visions qui s’affrontent. D’un côté, une position équilibrée entre la création de richesse et la protection de l’environnement, pour créer de la richesse au Québec, pour pouvoir lutter contre le décrochage scolaire et donner un répit fiscal aux Québécois. De l’autre côté, on a une position radicale, celle du premier ministre, où on refuse même d’évaluer un projet. Une position où son seul allié, c’est Québec solidaire. C’est tout dire! Si le premier ministre refuse d’analyser le projet d’Anticosti, comment va-t-il accepter un autre projet d’exploitation de gaz ou pétrole au Québec? Son obsession pour Anticosti est devenue incompréhensible, elle brouille son jugement », a déclaré M. Legault.

Le chef de la CAQ a précisé que malgré sa conversion parisienne, Philippe Couillard n’a de leçon à donner à quiconque en matière d’environnement, lui qui a autorisé en Gaspésie, sans études environnementales, le projet de cimenterie McInnis, le plus polluant au Québec.

Pierre Arcand embarrassé par son chef

Philippe Couillard n’est pas le seul à avoir changé son fusil d’épaule dans le dossier du pétrole de l’île d’Anticosti. Le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, a tenu des déclarations plutôt tranchées par le passé en faveur d’une exploration et d’une exploitation pétrolière, a rappelé la porte-parole de la CAQ en matière d’énergie et députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. Malgré cela, M. Arcand a confirmé au Salon bleu qu’il ne compte pas faire entendre raison à son chef.

Lutte aux gangs de rue et à l’exploitation sexuelle : Simon Jolin-Barrette interpelle la ministre de la Justice


 Publié le 11 février 2016

En réaction aux nombreuses fugues d’adolescentes qui ont eu lieu au Centre jeunesse de Laval au cours des derniers jours, le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et d’accès à l’information, Simon Jolin-Barrette, a interpellé la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, sur la diminution des ressources et du nombre de procureurs affectés à la lutte contre les gangs de rue qui exploitent les jeunes femmes.

« La situation au Centre jeunesse de Laval est extrêmement préoccupante. Depuis plus d’une semaine, nous constatons que de jeunes femmes sont victimes de proxénètes et de gangs de rue. Mais cette situation n’est pas uniquement limitée aux jeunes femmes qui fréquentent les centres jeunesse. Les jeunes femmes de tous les milieux sont sujettes au recrutement des gangs de rue. Or, on sait que dans son plan de restructuration approuvé par la ministre de la Justice, la Directrice des poursuites criminelles et pénales (DPCP) va couper des procureurs assignés aux dossiers des gangs de rue. Comment la ministre peut-elle être en accord avec de telles coupures, au même moment où le rôle de l’État est de protéger les victimes et de poursuivre ces criminels? », a demandé Simon Jolin-Barrette à la ministre de la Justice, mardi dernier au Salon Bleu à l’occasion de la reprise des travaux parlementaires.

Dans son intervention, M. Jolin-Barrette faisait référence au plan de restructuration proposé par le DPCP en septembre dernier, qui inclut notamment une diminution du nombre de procureurs affectés à la lutte contre le crime organisé et qui sera effectif à partir du 1er avril 2016. « Ça fait plusieurs mois que j’interpelle le gouvernement à cet effet : la lutte contre le crime organisé doit être une priorité et il est important de maintenir l’expertise afin de pouvoir lutter efficacement contre les gangs de rue et l’exploitation des jeunes femmes. Les équipes déployées sur le terrain effectuent un travail colossal, mais nous devons leur envoyer un message positif et leur démontrer que le gouvernement est derrière eux en leur offrant tous les moyens et toutes les ressources nécessaires afin qu’ils puissent lutter de façon efficace », soutient Simon Jolin-Barrette.

Rapport sur l’exploitation sexuelle tabletté par les libéraux

Simon Jolin-Barrette et sa formation politique ont également dénoncé le fait qu’un important rapport sur l’exploitation sexuelle reçu en février 2014 par le gouvernement du parti Québécois, qui a été produit par le Comité interministériel sur l’exploitation sexuelle, a été tabletté par les libéraux. « Il faut travailler en amont et en prévention, non pas en réaction. Si l’exploitation sexuelle et la prostitution ne représentent pas des priorités pour le gouvernement libéral, nous avons un sérieux problème. Nous réclamons des actions rapides de leur part et la publication immédiate de cet important rapport », a conclu le député de Borduas.

« Y a-t-il quelqu’un aux commandes du navire? »


 Publié le 10 février 2016

Mathieu Lemay, député de Masson et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de Lanaudière, est préoccupé de voir le gouvernement errer avec la sécurité de nos enfants à l’école, alors que la CAQ dressait cette semaine un bilan extrêmement sombre de l’état des bâtiments scolaires, partout au Québec.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes dans Lanaudière : 6 écoles sont situées sur des terrains contaminés, 43 établissements sont dans un état vétusté préoccupante, 7 écoles demandent des rénovations majeures et 2 établissements coûteraient si cher à rénover qu’il vaudrait mieux les reconstruire! Comment peut-on en arriver là? Est-ce que le changement de ministre à répétition en éducation en est la cause? », se demande M. Lemay

« Montréal, avec une population d’environ 1,9 million d’habitants, possède le plus grand nombre d’écoles en mauvais état, mais Lanaudière est deuxième avec une population quatre fois moindre. Ce qui est encore plus inquiétant! », ajoute également le député caquiste.

« La question à se poser c’est :  y a-t-il quelqu’un aux commandes du navire?  » mentionne Mathieu Lemay.

Ce que nous demandons c’est :

  1. Que la sécurité et la santé des élèves et du personnel soient garanties par le gouvernement.
  2. Que le portrait soit rendu public. Les parents et le personnel ont le droit de savoir l’état de leur établissement.
  3. Et surtout, un plan d’action gouvernemental pour améliorer l’état des écoles en mauvais état.

Anticosti: L’obsession d’un seul homme


 Publié le 10 février 2016

La bataille que mène le premier ministre Philippe Couillard contre les travaux d’exploration sur l’île d’Anticosti ressemble de plus en plus à l’obsession d’un seul homme, selon François Legault.

Pour le chef de la CAQ, les sautes d’humeur du premier ministre Couillard et les contradictions successives émanant de son gouvernement concernant le dossier de l’île d’Anticosti sont irresponsables, en plus de créer de l’incertitude économique très dommageable pour le Québec. Il a d’ailleurs refusé formellement d’attendre les résultats de la phase d’exploration et de s’engager à poursuivre les travaux si le projet pétrolier s’avérait rentable, a dénoncé le chef caquiste, lors de la période de questions à l’Assemblée nationale.

« Le premier ministre a commencé par dire qu’il n’avait aucun enthousiasme pour développer les hydrocarbures au Québec. Ensuite, il a ajouté : “J’espère qu’y vont arrêter de m’écœurer avec Anticosti, là”. Puis on a appris que son gouvernement a demandé aux groupes de pression de sortir leurs pancartes contre le projet. Finalement, il a dit que jamais Jean Charest n’aurait autorisé un tel projet. Or, on apprend que c’est le cabinet de Jean Charest qui a commencé les discussions pour un partenariat avec des entreprises pour explorer l’île d’Anticosti! On a besoin de créer de la richesse au Québec et le premier ministre ne veut même pas voir si le projet d’Anticosti serait économiquement rentable », s’est insurgé François Legault.

Le chef du deuxième groupe d’opposition a poursuivi en précisant que le dossier Anticosti représente une véritable opportunité de création de richesse pour le Québec. Il a invité le gouvernement libéral à respecter son engagement et d’aller au bout de l’exercice d’exploration pour avoir le cœur net quant à la rentabilité du projet. « Le Québec doit créer de la richesse. Ce n’est pas une fin en soi, mais on en a besoin pour financer nos écoles, pour financer nos projets de transport en commun et pour réduire les impôts des Québécois. Le Québec reçoit 9,5 milliards de dollars de péréquation, parce qu’il est plus pauvre que le reste du Canada. Pourquoi le premier ministre veut-il que le Québec reste dépendant de la péréquation? », a questionné François Legault.

La CAQ craint un phénomène de traite de personnes et demande des actions rapides


 Publié le 10 février 2016

Alors qu’un important rapport sur l’exploitation sexuelle, reçu en février 2014 par le gouvernement Marois et aujourd’hui tabletté par les libéraux, révèle noir sur blanc que les centres jeunesse sont des terrains fertiles pour le recrutement des jeunes filles par les gangs de rue, la Coalition Avenir Québec craint que nous assistions à un phénomène de traite de personnes au Québec et réclame des actions rapides pour contrer ce fléau.

Le critique caquiste en matière de sécurité publique, André Spénard, a exigé du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, des mesures immédiates.

« Nous savons que le Plan d’intervention québécois sur les gangs de rue est arrivé à échéance en 2012 et on attend une mise à jour depuis 22 mois. Ce qu’on comprend avec la nomination d’un vérificateur général, c’est que le ministre de la Sécurité publique n’interviendra pas avant minimum un mois. Il nous dit qu’il va attendre 30 jours avant de lire un nouveau rapport qui, on le sait, va dire essentiellement la même chose que celui qu’il a déjà entre les mains. Il y a urgence d’agir! », a déclaré M. Spénard.

La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de condition féminine et députée de Montarville, Nathalie Roy, a accusé les deux vieux partis d’avoir baissé la garde devant les gangs de rue et la traite de personnes. « Présentement, le laisser-aller du gouvernement a des impacts directs sur la vie de jeunes filles. Nous n’avons pas le droit, comme société, en 2016, d’attendre plus longtemps », a-t-elle mentionné.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de Protection de la jeunesse, Sébastien Schneeberger, a pour sa part réclamé la publication immédiate du rapport produit par le Comité interministériel sur l’exploitation sexuelle.

François Legault profite de la rentrée parlementaire pour réclamer des baisses d’impôts


 Publié le 9 février 2016

Au premier jour de la rentrée parlementaire, le chef de la Coalition Avenir Québec a pressé le premier ministre Philippe Couillard de faire sienne la proposition de la CAQ de baisser les impôts des Québécois dès le 1er avril prochain afin de relancer l’économie du Québec.

« Il y a quelques jours, le premier ministre a fait une déclaration surprenante, en soutenant qu’il n’y a pas que les chiffres dans la vie. Pourtant, les chiffres montrent une vérité qui fait mal : le Québec a le revenu disponible par habitant le plus faible au Canada. Ça, c’est le bilan du régime libéral depuis 2003. La réalité, c’est que les Québécois sont étouffés. Depuis son arrivée au pouvoir, le premier ministre a augmenté, en moyenne, le fardeau fiscal des familles de plus de 1 500 $. Les Québécois sont inquiets pour leur emploi et leur pouvoir d’achat, ils savent qu’ils ne sont pas plus riches qu’il y a 22 mois. Le premier ministre doit s’engager à réduire les impôts des Québécois dès cette année. La relance de l’économie québécoise passe aussi par la consommation des Québécois, qui représente 60 % de notre économie! » a insisté François Legault, lors de la période des questions.


Relancer le secteur manufacturier

Lors d’un autre échange avec le premier ministre, François Legault a été stupéfait de constater que le chef libéral a rejeté catégoriquement la proposition mise de l’avant par la CAQ de créer un Fonds de relance pour le secteur manufacturier pour aider nos entreprises à investir, à être plus compétitives à l’international et, ultimement, enrichir les Québécois. Pire : il est tout simplement incapable d’étaler sur la table ne serait-ce qu’une solution concrète pour relancer le manufacturier.

Le chef de la CAQ en a conclu que, visiblement, Philippe Couillard ne se fie qu’à la pensée magique libérale et continuera d’être passif et théorique en matière de développement économique.

«Coaliser les nationalistes» -Gilles Proulx


 Publié le 8 février 2016

Dans sa plus récente chronique au Journal de Montréal, Gilles Proulx indique qu’il souhaite voir François Legault réussir à rallier les nationalistes pour les prochaines élections qui auront lieu en 2018.

Selon lui, il s’agit de la meilleure option pour mettre un terme au monopole libéral.

«Avec le vote monolithique des anglophones et des immigrants en faveur des libéraux, le parti du bon docteur Couillard demeurera invincible tant que le Québec francophone se divisera.

François Legault sait que le cerveau des Québécois est alimenté par la peur d’avoir peur et que les libéraux aiment agiter le spectre de la «séparation»…
En rappelant aux électeurs que le Québec risque de perdre ses fleurons économiques un à un avec les libéraux, la CAQ peut jouer la carte nationaliste, comme le PQ, mais sans préconiser l’apeurante souveraineté.

Legault saura-t-il raccommoder les nationalistes québécois qui, en renonçant à l’éparpillement, pourraient prendre le pouvoir? C’est à souhaiter », explique-t-il.

Pour lire la chronique complète, cliquez ici.

Un club sélect de clients à la SAQ?


 Publié le 8 février 2016

Le député François Bonnardel s’insurge contre l’existence de rabais exclusifs offerts à certains clients de la SAQ.

Le Journal de Québec révélait lundi matin que la SAQ organise des soirées privées dans ses succursales où les invités triés sur le volet bénéficient entre autres de rabais de 15 % sur des vins de spécialité.

Les invités ont notamment droit à une présentation et à une dégustation gratuite de vins de spécialité offerts dans la section Cellier.

Ces rabais ne sont toutefois pas disponibles pour les clients «réguliers».

«Est-ce qu’il y a un club sélect de clients à la SAQ? Pourquoi ne pas offrir ces rabais à monsieur et madame tout le monde? La SAQ est pourtant un monopole d’État. Qui sont ces gens qui profitent de ces rabais et comment on les choisit et on les invite dans ces soirées privées ? La SAQ manque clairement de transparence envers tous les Québécois», dénonce le député de Granby, qui entend bien questionner le Parti libéral sur cette pratique controversée.