La CAQ lance le site Web LesTicketsdeBarrette.com


 Publié le 14 mars 2016

Afin de convaincre Gaétan Barrette de mettre un terme à la tarification injuste et abusive que représentent les frais de stationnement dans les hôpitaux, la Coalition Avenir Québec lance une campagne de dénonciation sur Internet. Le parti a notamment mis en en ligne le site Web www.lesticketsdebarrette.com sur lequel les citoyens qui se sentent lésés par le phénomène sont invités à inonder la boîte courriel du ministre Gaétan Barrette en lui transmettant les informations de leur facture de stationnement.

À la suite de milliers d’appels, de courriels et de messages sur les réseaux sociaux, le porte-parole de la CAQ en matière de santé et député de Lévis, François Paradis explique que l’initiative vise à donner à Gaétan Barrette un avant-goût de sa propre médecine en signant une pétition et en racontant leur expérience vécue sur le terrain. La campagne Web de la CAQ leur permet d’envoyer directement dans la boite courriel du ministre une idée de ce à quoi ressemblent leurs factures salées.

« Depuis mes interventions à l’Assemblée nationale, vous êtes nombreux à m’appeler, à m’écrire, à me faire part de vos inquiétudes et de votre colère, totalement légitimes. On le sait, les stationnements des hôpitaux sont hors de prix : 12 hôpitaux québécois, dont 9 situés à Montréal, exigent des frais quotidien d’au moins 15 $ par jour. Cette pratique injustifiée touche tous les Québécois, en particulier les personnes âgées, les malades chroniques et à mobilité réduite. Au lieu d’aider ceux qui doivent se rendre à l’hôpital plusieurs fois par semaine, en leur assurant un stationnement à proximité à un prix abordable, le gouvernement libéral reste les bras croisés et permet aux hôpitaux de piger dans leurs poches. Je demande à tous les Québécois d’envoyer une idée au ministre Barrette de ce à quoi “leurs” tickets ressemblent, pour qu’il comprenne que les tarifs de stationnement constituent ni plus ni plus qu’à une entrave à l’accès aux soins de santé », déclare François Paradis, invitant les Québécois à se rendre au www.lesticketsdebarrette.com.

Le député Paradis rappelle que sa formation politique a mis de l’avant plusieurs mesures pour mettre fin à ces tarifs abusifs, comme permettre le stationnement gratuit pour les deux premières heures et l’instauration d’un tarif maximal de 7 $ à 10 $ par jour dans les établissements où les tarifs journaliers sont déjà supérieurs à ces montants. François Paradis demande également des tarifs réduits pour les patients qui doivent fréquenter régulièrement les hôpitaux. « Je suis sûr que les Québécois nous appuieront dans notre démarche. Le ministre Gaétan Barrette doit comprendre au plus vite que les patients et leurs familles ne se rendent pas dans les hôpitaux pour le simple plaisir, mais bien par obligation. Faisons le reculer une fois pour toutes, envoyez votre ticket à Barrette! » de conclure le député de Lévis.

Élection partielle : Hélène Girard met au défi son adversaire libérale de se prononcer sur la hausse des seuils d’immigration


 Publié le 14 mars 2016

Comme le premier ministre a l’intention de hausser les seuils d’immigration avant même que se tiennent des consultations, la candidate de la Coalition Avenir Québec dans Chicoutimi, Hélène Girard, met au défi son adversaire libérale, Francyne T. Gobeil, de se prononcer publiquement sur cette idée qui ferait passer le nombre d’immigrants que le Québec accueille chaque année de 50 000 à 60 000, sans pour autant rendre obligatoire les cours d’intégration et de francisation auprès des nouveaux arrivants.

De passage à Chicoutimi pour faire campagne auprès d’Hélène Girard, la députée de Montarville, Nathalie Roy, doute fortement que Mme Gobeil soit à l’aise avec cette décision d’ajouter unilatéralement 10 000 immigrants par année, surtout si l’on se fie à la faible capacité du gouvernement à assurer leur intégration et leur francisation. « Les problèmes d’intégration des immigrants au Québec ne sont pas un mythe : en 2014, 41 % des néo-Québécois ne connaissaient pas le français à leur arrivée et pire encore, 71 % d’entre eux n’ont pas suivi de formation en français. De plus, 80 % de tous les immigrants qui arrivent au Québec n’ont pas suivi le cours de connaissance des valeurs québécoises, qui existe pourtant. La CAQ désire rendre ces cours obligatoires pour les immigrants », a-t-elle rappelé.

« Aujourd’hui, la population de Chicoutimi a le droit de savoir que pense réellement Francyne T. Gobeil de la hausse de 10 000 immigrants par année. Les électeurs ne sont pas dupes, ils ne tomberont pas aussi facilement dans le piège libéral : improviser sur des enjeux aussi sensibles, tout en taxant d’intolérants ceux qui osent poser des questions légitimes, sérieuses et nécessaires sur l’arrivée de 10 000 personnes de plus en sol québécois. C’est simple : on ne peut pas augmenter les seuils d’immigration sans que les cours de français et de connaissance des valeurs communes québécoises soient rendus obligatoires », a déclaré Hélène Girard, tout en invitant au passage son adversaire péquiste à se prononcer également.

« Dans les prochaines heures, on saura si Francyne T. Gobeil aura le courage de dire ce qu’elle pense ou si elle suivra sans broncher la ligne de parti dictée par Philippe Couillard, qui refuse de rendre ces cours obligatoires. Chicoutimi mérite une députée vocale, qui représentera fièrement les opinions de ses électeurs à Québec et non pas une députée qui représentera à Chicoutimi les opinions dictées par le bureau du premier ministre à Québec » a conclu Hélène Girard.

Le Québec grand champion des faillites au Canada


 Publié le 11 mars 2016

Le Québec a enregistré tout près de 6 000 faillites et règlements de particuliers de plus au cours des 5 dernières années : voilà un autre effet néfaste du monopole libéral sur l’économie, a dévoilé vendredi le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances et député de Granby, François Bonnardel.

Le député caquiste, qui a de nouveau plaidé pour une baisse immédiate des impôts des Québécois lors du budget de la semaine prochaine, s’est également indigné du fait que les faillites des entreprises québécoises représentent 54 % de l’ensemble canadien. Rien de surprenant dans ce triste constat, a regretté François Bonnardel, rappelant que les libéraux de Philippe Couillard refusent depuis leur élection de déposer un véritable plan de relance économique.

« Les chiffres que nous dévoilons sont consternants : comparativement à 2010, il y a eu 5 934 faillites et offres de règlement de particuliers supplémentaires au Québec l’an dernier. Pendant ce temps, il y avait une diminution de 16 684 faillites en Ontario et de 13 399 dans le reste du Canada. Uniquement en 2015, il y a 3 770 faillites de particuliers de plus au Québec qu’en Ontario, malgré le fait que notre population est inférieure de 5,5 millions de personnes. Comment les libéraux peuvent-ils accepter de voir les Québécois dans des situations aussi précaires? Pour un parti qui dit faire de l’économie sa priorité, il échoue lamentablement. Au Québec, on a tout ce qu’il faut pour créer de la richesse, pour que les Québécois aient plus d’argent dans leurs poches. C’est ce que nous demandons au gouvernement et pourtant, il fait tout le contraire. Il est triste de voir nos entrepreneurs, ceux qui veulent bâtir avec nous un Québec prospère et plus riche, payer le prix du manque d’ambition libéral », a lancé le député et leader parlementaire de la CAQ.

Absence injustifiée

Pour la deuxième fois consécutive, le ministre des Finances Carlos Leitão a refusé de débattre d’économie avec François Bonnardel dans le cadre d’une interpellation. Celle-ci était pourtant inscrite au feuilleton de l’Assemblée nationale depuis le 25 février dernier. Pour le caquiste, le ministre des Finances se défile de ses responsabilités parlementaires et ne prend pas au sérieux l’institution fondamentale qu’est l’Assemblée nationale.

« Tout comme on l’a vu cette semaine en chambre avec Philippe Couillard, on assiste à une montée inquiétante du niveau d’arrogance de ce gouvernement. Les libéraux préfèreraient probablement qu’il n’y ait pas d’opposition, mais ce n’est pas comme cela que ça marche au Québec. Le gouvernement doit rendre des comptes à l’Assemblée nationale et l’absence de Carlos Leitão aujourd’hui, pour une deuxième fois d’affilée, démontre tout le mépris qu’ils ont pour les institutions démocratiques du Québec », s’est insurgé François Bonnardel.

Le Parti libéral est un multirécidiviste du favoritisme


 Publié le 10 mars 2016

Les blâmes clairs et fermes du Vérificateur général n’ont visiblement aucune signification pour le Parti libéral, qui est en voie de rejouer dans le même scénario de 2012 dans l’octroi de ses subventions de soutien aux infrastructures sportives, a révélé le député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger.

Lancée il y a trois semaines, la phase 3 du Programme de soutien aux infrastructures sportives a jusqu’à présent distribué 9 millions des 10 millions de dollars annoncés à des projets situés dans des comtés libéraux, a recensé le député caquiste. Or, en 2012, le Vérificateur général avait sévèrement blâmé le gouvernement libéral pour sa gestion partisane de la phase 1 du même programme.

« Ça sent encore une fois le favoritisme. Avec environ 21 % de l’argent dépensé, on constate que rien n’a changé. Le Parti libéral n’apprend pas de ses erreurs et nous en avons une démonstration aujourd’hui. Si le gouvernement n’a rien à se reprocher, qu’il le prouve en déposant dès maintenant la liste complète des projets financés et la liste de tous les projets rejetés. Malheureusement, les libéraux nous ont refusé l’accès à ces documents à deux reprises », a déclaré Sébastien Schneeberger.

Puisque le nouveau ministre du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, a décidé de porter fièrement les couleurs libérales, qu’il adhère au concept de transparence tant chéri par son parti, a poursuivi le critique de la CAQ en matière d’efficacité de l’administration publique et député de La Peltrie. « C’est simple : le Parti libéral est un multirécidiviste du favoritisme. Ceci étant dit, ce qu’on demande au ministre, ce n’est rien de mystérieux. Tout le monde sait qu’il existe deux listes : les projets qui ont été acceptés et ceux qui ont été refusés. Pas plus tard que lundi, Sébastien Proulx signait un communiqué de presse avec la députée de Chauveau pour le réaménagement d’un parc, il sait donc de quoi on parle! Il doit s’engager au nom de la transparence, qualité qu’il a déjà défendue dans une autre vie, à rendre publiques toutes les informations », de conclure Éric Caire.

Philippe Couillard et l’immigration


 Publié le 10 mars 2016

Loin de la réalité, Philippe Couillard continue d’ignorer tous les signaux et refuse d’admettre que le Québec est confronté à de sérieux problèmes de francisation des immigrants, dénonce François Legault.

Si seulement le premier ministre mettait autant d’énergie sur la lutte au décrochage et sur l’alphabétisation qu’il en met à jouer au grand moralisateur avec ses adversaires et à lancer des accusations gratuites, on parviendrait à augmenter la population active du Québec, soutient le chef de la CAQ.

« Personne dans cette chambre n’est contre l’immigration. On ne demande pas de fermer les frontières, on demande seulement de s’assurer que les immigrants qui viennent s’établir au Québec apprennent le français. Le premier ministre nous a dit que le Québec n’avait pas le choix d’augmenter les seuils d’immigration. Or, il y d’autres moyens d’augmenter notre population active. On peut mieux lutter contre le décrochage scolaire pour permettre à plus de jeunes d’avoir accès à de bons emplois. On peut travailler sur l’alphabétisation pour permettre à plus d’adultes d’avoir accès à des emplois de qualité. Le premier ministre est à la tête de la seule nation francophone en Amérique. Quand va-t-il démontrer une sensibilité à ces questions sans tomber dans les caricatures grossières? », a déclaré le chef de la CAQ.

Que Philippe Couillard le veuille ou non, les faits demeurent les mêmes, a rappelé François Legault : 41 % des nouveaux immigrants ne parlent pas français et 72 % de ces derniers ne suivent pas de cours de français. Le premier ministre ne peut plus défendre l’indéfendable. « Je ne comprends pas pourquoi le premier ministre est à ce point insensible à l’avenir de la seule nation francophone en Amérique. On ne parle pas d’intolérance, on parle d’une intégration réussie », insiste M. Legault.

Attitude dénoncée

L’attitude du premier ministre face au chef de la CAQ, François Legault est d’ailleurs fortement dénoncée par les différents chroniqueurs politique.

C’est le cas notamment de Tania Longpré, du Journal de Montréal , qui se désole de constater que pour Philippe Couillard, réfléchir au sujet de l’amélioration de l’intégration des immigrants, c’est d’être intolérant.

«Taxer quelqu’un d’intolérant est d’ailleurs l’attaque la plus facile dans ce type de dossier, lorsque nous ne pouvons pas répondre par un argument solide aux inquiétudes des autres. Je pense que pour solidifier votre position, vous êtes prêt à tomber rapidement dans de douteux amalgames alors que les questionnements de Monsieur Legault sont légitimes», déplore-t-elle.

L’épiderme sensible de Philippe Couillard


 Publié le 10 mars 2016

L’attitude arrogante du premier ministre face au chef de la CAQ, François Legault, continue de faire réagir.

En entrevue avec Benoit Dutrizac au 98,5 FM, François Legault constate que Philippe Couillard a l’épiderme sensible lorsqu’il est question de sujets identitaires.

« Quand on pose des questions à Philippe Couillard sur tous les sujets qui touchent à l’identité, on voit son malaise. Hier, il a dépassé les limites en m’accusant de souffler sur les braises de l’intolérance. Quand on est pas d’accord avec lui, on est intolérant. Mais c’est grave ce que nous a annoncé hier Philippe Couillard, c’est-à-dire que le Québec est obligé d’augmenter à 60 000 par année le nombre d’immigrants qu’il recevra. Est-ce que nous avons la capacité de les accueillir? Je crois que c’est une question légitime », explique-t-il.

François Legault a ajouté sur les ondes de Midi-info à Radio-Canada que l’attitude arrogante de Philippe Couillard s’accentue depuis le début de l’année.

« Depuis un certain temps, Philippe Couillard est très arrogant. Comme si on n’avait pas le droit d’être en désaccord avec lui. Sur Bombardier, parce que nous ne sommes pas d’accords de la manière dont l’entente a été signée, il nous accuse de nuire à Bombardier. »

Le chef de la CAQ a rappelé en entrevue à l’émission Normandeau-Duhaime que 41 % des nouveaux immigrants ne parlent pas français et 72 % de ces derniers ne suivent pas de cours de français. Le premier ministre ne peut plus défendre l’indéfendable conclut-il.

La nouvelle politique en immigration sème l’inquiétude


 Publié le 9 mars 2016

La Coalition Avenir Québec se dit inquiète de la nouvelle politique en immigration du gouvernement Couillard.

Le chef, François Legault, affirme que le Québec ne peut pas se permettre d’accueillir un nombre plus élevé d’immigrants qui ne parlent pas français.

«On ne peut pas se permettre, actuellement, d’avoir plus d’immigrants qui ne parlent pas français. Je vous le rappelle : 41% des immigrants actuels ne parlent pas français à l’arrivée. Et puis il y en a 71% qui ne suivent pas de cours de français. Donc, c’est un problème qu’il faut regarder de très près. On sera toujours vulnérables, en Amérique du Nord, pour protéger notre langue», critique-t-il au Journal de Montréal.

François Legault rappelle que la CAQ souhaite l’implantation de tests de français pour les immigrants.

M. Legault a également affirmé craindre des problèmes d’intégration si davantage de nouveaux arrivants sont accueillis au Québec.

Attentes pré-budgétaires : La CAQ priorise les baisses d’impôts, l’économie et la rénovation des écoles


 Publié le 8 mars 2016

Des baisses d’impôts, un plan de relance économique ambitieux et un vaste chantier pour rénover nos écoles: les députés François Bonnardel, André Lamontagne et Jean-François Roberge ont dévoilé, mardi, les priorités de la Coalition Avenir Québec en prévision du dépôt imminent du prochain budget Leitão.

Au premier chef, le porte-parole en matière de finances publiques et député de Granby, François Bonnardel, urge le ministre Carlos Leitão à présenter des mesures fortes pour soulager la classe moyenne et la protéger de futures hausses de taxes et de tarifs. Cette fois-ci, plus que jamais, le budget 2016-2017 doit être responsable et sous le signe de baisses d’impôt substantielles afin d’enrichir les Québécois, tout en assurant une croissance soutenue de notre économie.

« Depuis l’élection de Philippe Couillard, les familles et la classe moyenne ont l’impression que tout augmente autour d’eux, sauf leur salaire. Nous demandons au ministre des Finances de baisser leurs impôts immédiatement. Les pertes d’emplois par centaines et l’abandon de plusieurs projets industriels majeurs portent à croire que des nuages noirs planent sur notre économie. Il est grand temps de donner une bouffée d’air frais aux Québécois », estime François Bonnardel. « Le Parti libéral fait l’équilibre budgétaire sur le dos des familles grâce aux hausses de taxes et de tarifs de 1500 $ et aux coupures dans les services qu’on leur offre. Ils ont épargné la bureaucratie », se désole le leader parlementaire, tout en réclamant également que la hausse des taxes et tarifs soit limitée à l’inflation dans le prochain budget.

Son collègue député de Johnson, André Lamontagne, abonde dans le même sens. Pour le porte-parole caquiste en matière d’économie, le Parti libéral ne permet pas au Québec de tirer profit de la baisse du prix du pétrole et de la faiblesse du huard pour relancer son économie, notamment le secteur manufacturier. « La population est inquiète de l’incapacité de Philippe Couillard à gérer l’économie. Nous avons demandé la création d’un Fonds de relance pour notre secteur manufacturier. Carlos Leitão a refusé notre mesure, sans pour autant en proposer une en échange », explique André Lamontagne.

Priorité à l’éducation

En éducation, le député de Chambly, Jean-François Roberge, soutient que les priorités en tête de liste pour le budget doivent être le décrochage scolaire et la lutte contre la vétusté des écoles. À ce titre, le député demande au gouvernement Couillard de réserver, dès le 17 mars, d’importantes sommes dans son budget d’infrastructures afin de rénover et redresser le parc immobilier du réseau scolaire public du Québec.

« Au printemps vient le budget, mais vient aussi le grand ménage. On espère que le gouvernement Couillard va en profiter pour faire le grand ménage dans nos écoles. Il faut les rénover, les nettoyer, et leur redonner leurs lettres de noblesse. Les gens ont l’impression de payer toujours plus sans en avoir pour leur argent. L’état des écoles est la meilleure démonstration de la mauvaise gestion des fonds publics par les libéraux. Il est plus que temps que le gouvernement procède à cette grande corvée tant attendue par les parents, qui sont tannés d’envoyer leurs enfants dans des écoles délabrées », de conclure le critique de la CAQ en matière d’éducation.

Rappelons que la CAQ a dévoilé il y a quelques semaines que ce sont 478 écoles qui sont dans un état de vétusté jugé préoccupant par le ministère de l’Éducation et que les investissements nécessaires pour rénover nos écoles se chiffraient à 3,5 milliards de dollars.

Incorporation des médecins : Philippe Couillard ne gouverne pas pour tous les Québécois


 Publié le 8 mars 2016

En maintenant en place l’incorporation pour tous les médecins, le premier ministre Philippe Couillard manque d’équité envers tous les Québécois, a lancé mardi le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lors de la période des questions.

Négociée et instaurée en 2007 par Philippe Couillard et Gaétan Barrette, aujourd’hui tous deux au gouvernement, l’incorporation permet aux médecins de sauver plusieurs milliers de dollars d’impôts par année. Or, il s’agit un privilège qui est inaccessible à la plupart des contribuables de la classe moyenne, a fait savoir François Legault. Cette situation ne tient plus debout, surtout lorsqu’on sait que les familles québécoises ont vu leur fardeau fiscal augmenter de plus de 1 500 $ depuis l’arrivée au pouvoir du premier ministre.

« Il y a un groupe qui a droit à des baisses d’impôts perpétuelles : les médecins. Ceux qui ont des revenus garantis à vie payés par le gouvernement ne devraient pas avoir le droit de s’incorporer. Prenons l’exemple d’une infirmière qui travaille dans un hôpital, sur le même étage qu’un médecin et qui s’occupe des mêmes patients. Pourquoi l’infirmière n’aurait-elle pas le même avantage fiscal que son collègue médecin? Comment est-ce que le premier ministre justifie cela? Ce n’est pas normal qu’un médecin, qui a des revenus garantis payés par le gouvernement, puisse s’incorporer, alors que les autres travailleurs n’y ont pas droit. Où est l’équité? » a-t-il déclaré, tout en rappelant que sa formation a eu le courage politique de réclamer la fin à l’incorporation pour investir toutes les sommes qui y sont liées dans les services de soins à domicile.

Surtout, le chef du deuxième groupe d’opposition a souligné qu’un médecin spécialiste gagne en moyenne 410 000 $ par année. D’ailleurs, leurs salaires ont augmenté de 70 % depuis 2007. Le gouvernement ferait bien mieux de se soucier d’offrir des services directs de qualité à la population, a ajouté François Legault. « On a un gouvernement qui gouverne par et pour les médecins, au lieu de gouverner pour tous les Québécois. Comment le premier ministre peut-il se regarder dans le miroir et se dire que c’est équitable que les médecins puissent s’incorporer et sauver des milliers de dollars d’impôts par année? » de conclure M. Legault.

De graves problèmes de gestion chez Hydro-Québec


 Publié le 7 mars 2016

La députée Chantal Soucy ne mâche pas ses mots à l’endroit des gestionnaires d’Hydro-Québec.

Le Journal de Montréal a révélé lundi que la société d’État a déboursé 131 millions de dollars l’an dernier pour des heures supplémentaires effectuées par ses employés. Certains travailleurs ont même pu facilement doubler leur salaire annuel grâce aux heures supplémentaires et à diverses primes touchées en 2015.

Loin d’attribuer la faute aux travailleurs d’Hydro-Québec, la députée de Saint-Hyacinthe croit qu’il y a un sérieux coup de barre à donner lors des négociations des conventions collectives.

« Ce n’est pas normal de voir tout ce temps supplémentaire réalisé en une seule année. Il y a des gestionnaires qui ne mettent pas leurs culottes. Le ministre responsable d’Hydro-Québec, Pierre Arcand, doit s’en mêler », dénonce Chantal Soucy.

Il est important de rappeler qu’en 2014, le temps supplémentaire avait coûté 144 millions de dollars à Hydro-Québec.