Frais accessoires : La CAQ réclame une vraie réforme


 Publié le 3 mai 2016

« Le virage à 180 degrés du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, dans le dossier des frais accessoires doit être accompagné de mesures fortes et concrètes afin de véritablement soulager les contribuables ». C’est ce qu’a exigé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, qui a rappelé qu’en octobre dernier, sa formation politique avait formulé trois solutions constructives pour dénouer l’impasse :

– Premièrement, les patients ne doivent plus payer pour des frais accessoires dans les cabinets et cliniques médicales.
– Deuxièmement, il faut inclure les frais accessoires dans la rémunération globale des médecins qui travaillent en clinique lors des prochaines rondes de négociations.
– Troisièmement, d’ici cette entente, l’État doit rembourser aux médecins uniquement le prix coutant sans aucun profit de certaines fournitures médicales.

Le caquiste a tenu à rappeler que lors de l’étude de la loi 20, adoptée en novembre dernier, Gaétan Barrette a légalisé certains frais accessoires avec un simple amendement. Grâce à celui-ci, il décide lui-même, par voie de règlement, quels frais sont exigés aux patients. Il n’a jamais donné suite aux propositions de la CAQ, et ce, malgré les avertissements lancés par, entre autres, l’Association médicale du Québec, le Protecteur du Citoyen, le père de l’assurance maladie Claude Castonguay et l’avocat Jean-Pierre Ménard.

« Nous saluons le recul du ministre, mais si c’est pour qu’il décide une fois de plus de faire cavalier seul, à quoi tout cela servira-t-il? M. Barrette doit proposer une véritable réforme au bénéfice des patients, qui se voient facturer depuis trop longtemps des coûts faramineux et injustes, sans constater pour autant une amélioration au système de santé. J’en appelle au bon jugement de Gaétan Barrette et lui demande d’adopter nos propositions », a conclu François Paradis.

Prématernelle 4 ans : Philippe Couillard manque d’ambition pour nos enfants


 Publié le 28 avril 2016

Dépister très tôt les difficultés d’apprentissage et permettre une meilleure égalité des chances : la prématernelle 4 ans est essentielle pour notre société, mais le premier ministre Philippe Couillard a refusé une fois de plus de s’engager à l’instaurer pour tous les enfants du Québec au cours des 5 prochaines années.

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a invoqué l’urgence d’agir, puisque le taux de décrochage scolaire au Québec continue d’être plus élevé qu’ailleurs au pays. Selon lui, il est primordial qu’un enseignant ou un spécialiste identifie le plus tôt possible les jeunes qui ont des difficultés d’apprentissage afin de leur offrir des services professionnels le plus rapidement possible.

« La CAQ a analysé les différents modèles ailleurs dans le monde et a consulté des spécialistes. Un constat revient constamment : si on veut augmenter les taux de diplomation, il faut agir tôt. Le gouvernement nous répond qu’il fait des efforts, qu’il a mis en place des prématernelles 4 ans dans 90 classes et qu’il va en ajouter 70. Ce n’est pas sérieux : 160 classes, c’est 2 400 enfants. Or, on a 82 000 enfants de 4 ans au Québec. À ce rythme, la prématernelle 4 ans sera accessible à tous les enfants de 4 ans dans 60 ans! » a illustré François Legault. Pour lui, le gouvernement a le devoir d’offrir d’ici 5 ans à tous les parents d’enfants âgés de 4 ans le choix entre la fréquentation de la garderie ou la prématernelle.

Le chef caquiste a souligné que ce ne sont pas tous les services de garde actuellement qui permettent un suivi professionnel pour les jeunes qui ont des difficultés d’apprentissage. C’est justement en les envoyant dans des prématernelles 4 ans que les enseignants pourraient les détecter plus rapidement. « Les jeunes avec des difficultés d’apprentissage ne se retrouvent pas seulement dans les milieux défavorisés. La prématernelle 4 ans pour tous permettrait une meilleure égalité des chances pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage. Le premier ministre doit faire preuve d’un peu plus d’ambition lorsque l’on parle de l’avenir de nos enfants », a insisté François Legault.

Éric Caire dénonce une erreur 11,5 milliards de dollars de Dominique Anglade


 Publié le 28 avril 2016

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour le Conseil du trésor, Éric Caire, a démontré la méconnaissance flagrante de la ministre responsable de la Stratégie numérique, Dominique Anglade, d’un des programmes de son propre ministère.

Le député caquiste est revenu sur les propos tenus par la ministre de l’Économie lors des études des crédits, alors qu’elle avait mentionné que l’enveloppe budgétaire annoncée pour soutenir le virage numérique des entreprises, soit 3,1 millions de dollars, est une « somme modeste » qui « n’a pas de limite ». Dominique Anglade a même indiqué que ce moment était une « estimation » et que toutes les entreprises du Québec peuvent s’en prévaloir. Or, pour Éric Caire, son argumentaire ne tient pas la route, notamment sur le plan budgétaire.

« Quand j’ai fait savoir à la ministre que 3,1 millions de dollars pour le rattrapage de nos entreprises en matière de commerce électronique, c’était anémique, elle s’est rangée de mon côté et a elle-même reconnu que l’aide de son gouvernement était modeste. Par contre, elle continue d’affirmer que toutes les entreprises du Québec pourront toucher le crédit d’impôt de 50 000 $. Il y a plus de 236 000 entreprises au Québec qui peuvent donc se prévaloir de cette enveloppe. On est très loin du 3,1 millions annoncés dans ce cas-là, parce qu’il lui faut plutôt 11,834 milliards de dollars pour honorer sa promesse! Où compte-t-elle exactement puiser le manque à gagner de 11,5 milliards de dollars? Nos entreprises font face à un défi sérieux, ils méritent de connaître la vérité. Ils n’ont pas à subir l’improvisation libérale », a déclaré Éric Caire.

Visiblement embarrassée, Dominique Anglade a ajouté une couche en refusant de retirer ses propos tenus en commission parlementaire, malgré l’invitation lancée par le député de La Peltrie.

Pour ou contre le registre des armes d’épaule?


 Publié le 27 avril 2016

La Coalition Avenir Québec entreprend une démarche de consultation publique afin de connaître l’opinion de la population sur le registre québécois des armes d’épaule.

Depuis plusieurs mois, le projet de loi 64 du gouvernement Couillard fait l’objet d’un débat émotif.

Il est possible de donner votre opinion sur la création d’un registre des armes d’épaule au www.pouroucontreleregistre.com.

Rappelons qu’afin de refléter fidèlement les opinions des citoyens provenant de toutes les régions du Québec, les députés de la Coalition Avenir Québec auront droit à un vote libre sur la version finale du projet de loi 64 du gouvernement Couillard.

Philippe Couillard accepte qu’un jeune d’âge mineur décroche avant 18 ans, déplore François Legault


 Publié le 27 avril 2016

Le premier ministre Philippe Couillard ne voit aucun inconvénient à ce qu’un jeune de 16 ans décroche de l’école et compromette le reste de sa vie par cette seule décision majeure, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. À l’Assemblée nationale, le chef caquiste a indiqué qu’en 2016, soit 28 ans après avoir rendu l’école obligatoire jusqu’à 16 ans, le Québec est arrivé à l’étape suivante : celle de la rendre obligatoire jusqu’à 18 ans ou l’obtention d’un diplôme. François Legault a d’ailleurs rappelé que c’est la norme en Ontario, au Nouveau-Brunswick et dans 18 États américains.

« Je crois que le Québec doit rendre l’école obligatoire jusqu’à 18 ans ou jusqu’à l’obtention d’un diplôme. Évidemment, ça suppose de s’assurer qu’on soutienne nos jeunes jusqu’à 18 ans. C’est pour ça que la CAQ propose d’ajouter 120 conseillers en orientation dans les écoles et 200 conseillers dans les Carrefours jeunesse-emploi. Il faut aussi valoriser les diplômes de formation professionnelle. Il faut envoyer un signal clair, entre autres aux parents, que la place d’un jeune de 16 ou 17 ans sans diplôme, c’est à l’école! Au Québec, aujourd’hui, si on n’a pas 18 ans, il est interdit d’acheter de l’alcool, des cigarettes, ni même de voter. Par contre, il est actuellement possible au Québec d’abandonner l’école sans avoir 18 ans. Malgré cela, le premier ministre refuse de modifier la Loi sur l’instruction publique pour faire passer l’âge obligatoire pour fréquenter l’école de 16 à 18 ans », a déclaré François Legault, en ajoutant que chaque année, 12 000 de nos jeunes décrochent sans avoir obtenu un diplôme.

Le député de L’Assomption s’est dit conscient que de convaincre un adolescent de rester à l’école n’est pas une tâche facile, mais le gouvernement du Québec a le devoir de tout faire en son pouvoir pour offrir aux mineurs un parcours qui répond à ses intérêts et à ses capacités. « J’ai deux garçons et je sais que comme parent, on ne fait pas ce qu’on veut avec des gars de 17 ans! Mais on a la responsabilité d’envoyer un message fort sur l’importance d’obtenir un diplôme. On ne parle pas d’envoyer la police ou des huissiers! On parle de l’obligation de tout faire pour l’accompagner pour poursuivre ses études jusqu’à l’obtention d’un diplôme. Même le président des États-Unis, Barack Obama, a proposé que chaque État américain exige que les jeunes restent à l’école secondaire jusqu’à 18 ans. Le premier ministre refuse l’évidence », a conclu François Legault.

Remplacement d’urgence des disjoncteurs : Hydro-Québec est au courant depuis 2003


 Publié le 27 avril 2016

Alors que les Québécois se voient refiler une facture de plus de 500 millions de dollars pour le remplacement d’urgence des disjoncteurs du réseau électrique d’Hydro-Québec, la Coalition Avenir Québec a dévoilé un rapport interne, produit en décembre 2003 par un ingénieur de la société d’État, recommandant à Hydro-Québec de substituer ses disjoncteurs PK pour ceux d’une nouvelle génération.

L’étude datant de 2003 est sans équivoque : les disjoncteurs de type SF6 sont plus fiables, durables, performants, sécuritaires et abordables au long terme que ceux de type PK, a révélé la porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy, qui a brandi le rapport en question au Salon bleu. Elle a sommé le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, d’identifier les gestionnaires derrière cette mauvaise décision administrative et d’inviter personnellement la Vérificatrice générale à enquêter.

« Je n’arrive pas à croire que la solution est connue et identifiée depuis 2003, mais qu’Hydro-Québec n’a allumé que maintenant! Non seulement la société d’État est au courant depuis 13 ans des dangers de ses disjoncteurs, responsables aujourd’hui de pannes majeurs et d’incendies, mais elle ose aujourd’hui réclamer des millions aux contribuables pour des mises à niveau d’urgence. Je vais vous dire ce qui est urgent : c’est de sanctionner les responsables de ce fiasco. Il y a clairement eu négligence dans ce dossier et il faut que la Vérificatrice générale puisse enquêter sur ce qui s’est passé », a déclaré Chantal Soucy, face à un Pierre Arcand visiblement inconscient de l’existence de ce rapport.

La députée de Saint-Hyacinthe a mentionné avoir été surprise d’apprendre dans l’étude d’Hydro-Québec que des remises à niveau d’un peu plus d’une centaine de disjoncteurs ont été menées entre 1994 et 2002. Puisqu’une remise à neuf d’un disjoncteur augmente sa durée de vie en moyenne de 30 ans, la majorité des équipements actuels devraient en théorie être fonctionnels minimalement jusqu’en 2024, a fait savoir Chantal Soucy. « Le ministre ne peut plus ignorer les faits. Je ne peux pas croire qu’il ne se demande pas autant que moi ce qui a bien pu se passer pour que 13 ans plus tard, Hydro-Québec se réveille et réclame des travaux de dernière minute! À cause de la mauvaise gestion interne chez Hydro-Québec, c’est une autre facture, d’un demi-milliard de dollars cette fois-ci, qui attend les Québécois », a regretté la caquiste.

Prématernelle 4 ans universelle : Philippe Couillard refuse de s’engager


 Publié le 26 avril 2016

Malgré le consensus qui règne concernant la prématernelle dès l’âge de 4 ans, le premier ministre Philippe Couillard a refusé la main tendue par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui souhaite instaurer sur cinq ans la prématernelle 4 ans à tous les enfants, dans toutes les écoles du Québec. Le premier ministre a préféré parler de « priorisation » des investissements.

Le chef caquiste a fait savoir que les enfants avec des difficultés d’apprentissage sont pris en charge trop tard par le système. Résultat : chaque année, 12 000 de nos jeunes décrochent de l’école sans avoir obtenu de diplôme. Toutes proportions gardées, c’est deux fois plus qu’en Ontario, a déploré François Legault.

« Tous les experts le disent : pour réduire le décrochage, il faut agir tôt. Tous les enfants devraient être évalués dès l’âge de 4 ans et des services éducatifs devraient commencer à être donnés immédiatement, en particulier aux enfants avec des difficultés d’apprentissage. En Ontario, aux États-Unis, en Europe, la majorité des enfants commencent l’école à 4 ans. Le Québec est en retard. Les acteurs du milieu de l’éducation et les parents attendent du leadership, de l’ambition et des mesures fortes de la part du premier ministre. Il doit s’engager à offrir la prématernelle 4 ans dans toutes les écoles du Québec, au cours des 5 prochaines années », a exigé le député de L’Assomption.

François Legault a rappelé que depuis l’arrivée au pouvoir de Philippe Couillard, l’éducation est le grand oublié de ce gouvernement. Or, lorsqu’il est question d’éducation, le premier réflexe du premier ministre ne devrait pas être celui d’hésiter. « Il est au pouvoir depuis 2 ans, il devrait avoir une idée de ce qu’il veut faire en éducation! Le Québec n’a pas les moyens de ne pas investir en éducation. Il faut mener une guerre sans merci contre le décrochage scolaire et la prématernelle 4 ans, c’est la meilleure façon de donner à tous nos jeunes la possibilité de réussir et d’aller au bout de leur potentiel. C’est une question de choix! C’est son choix! » a conclu le chef de la CAQ.

Qualité du français des futurs enseignants : Les libéraux refusent de rehausser les exigences


 Publié le 26 avril 2016

La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, s’est totalement opposée à l’idée de rehausser les exigences à l’entrée du baccalauréat en enseignement afin que nos futurs professeurs soient mieux sélectionnés, formés et accompagnés. Lors de la période des questions à l’Assemblée nationale, elle a rejeté du revers de la main la proposition du porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, de rehausser les exigences envers les futurs enseignants.

La qualité du français est une problématique croissante, alors qu’un jeune sur quatre échoue à son examen de français écrit de secondaire 5. Selon Jean-François Roberge, si l’on souhaite valoriser davantage notre langue, il faut d’abord s’attarder à la formation de nos enseignants, puisque c’est par eux que se transmet la maîtrise du français.

« À la CAQ, l’éducation et la maîtrise de la langue sont des priorités. Contrairement aux libéraux, on souhaite valoriser la profession enseignante. Oui, les enseignants se dévouent, mais ils ont besoin d’être mieux épaulés. Ils sont au réseau de l’éducation ce que sont les médecins au réseau de santé. Le ministre nous dit qu’il faut resserrer les critères de l’examen de français en fin de baccalauréat en enseignement. Ce n’est pas suffisant. Si on est pour être exigeants avec nos futurs enseignants, pourquoi le faire à la fin du baccalauréat, alors que c’est si simple de le faire à l’entrée du baccalauréat? Malheureusement, la ministre tient à admettre dans les facultés d’éducation des étudiants qui ne pourront pas réussir l’examen final », a déclaré le député de Chambly.

Le caquiste a précisé que pour les ingénieurs, les médecins, les avocats ou les pharmaciens, des critères spécifiques sont réclamés dès l’inscription au baccalauréat. Jean-François Roberge a tenté de savoir les raisons pour lesquelles les enseignants échappent à la règle. « La langue française n’est pas seulement une façon de communiquer. Elle fait partie intégrante de notre culture, elle définit ce que l’on est comme peuple. Malheureusement, à chaque fois qu’il est question de langue ou d’identité, le gouvernement est mal à l’aise et incapable de prendre une position ferme », a déploré M. Roberge.

16 000 $ pour une étude sur le « pastafarisme » : Philippe Couillard doit rappeler son ministre à l’ordre


 Publié le 22 avril 2016

Les Québécois ont été découragés de voir leur ministre des Transports, Jacques Daoust, faire des blagues mal placées au sujet du gaspillage de 16 000 $ de son ministère pour étudier une religion frivole. Aux yeux de la Coalition Avenir Québec, M. Daoust aurait dû se montrer gêné plutôt que de jouer au fanfaron en commission parlementaire. Le parti de François Legault demande donc à Philippe Couillard de rappeler à l’ordre son ministre et attend toujours qu’un premier représentant du gouvernement reconnaisse que cette dépense était une erreur.

La porte-parole de la CAQ en matière de laïcité, Nathalie Roy, se pose de sérieuses questions quant à l’importance qu’accordent les ministres libéraux à l’argent. Rappelons qu’il y a deux semaines, la ministre Rita De Santis avait comparé 150 000 $ à des « des peanuts ».

« Je me demande bien ce que représente l’argent pour ce gouvernement-là! Si 150 000 $ c’est des peanuts, 16 000 $ c’est quoi au juste? Visiblement, pour Jacques Daoust et ses collègues, 16 000 $ c’est des miettes, mais pour les millions de contribuables qui se lèvent chaque matin pour aller travailler et payer leurs impôts, c’est une somme considérable. Au lieu de présenter ses excuses à toute la population, Jacques Daoust est allé de mauvaises blagues, de rires en coin, de sourires moqueurs. Il a même lancé un avertissement à tous les “pastafariens” de “bien se tenir”. Au lieu d’être gêné de ce gaspillage de fonds publics, il a ri à gorge déployée devant toute la population. 16 000 $ pour des jokes plates, c’est cher payé. Je demande au premier ministre Philippe Couillard de rappeler son ministre à l’ordre et lui demander de s’excuser auprès des contribuables », a tonné Nathalie Roy.

Selon Jacques Daoust, ce serait Stéphanie Vallée qui aurait elle-même donné la directive à ses procureurs d’aller de l’avant en Cour supérieure, gaspillant ainsi le précieux temps de l’appareil judiciaire québécois. Mme Roy réclame donc des deux ministres qu’ils se parlent et qu’ils punissent les responsables de cette affaire ridicule dans leurs ministères respectifs.

« Personne au gouvernement n’a encore reconnu que c’était une erreur. Je ne peux pas croire que le gouvernement s’en lave les mains après avoir dépensé 16 000 $ pour savoir si porter un costume de pirate ou une passoire à spaghettis est une religion. Au lieu de rire bêtement, ils devraient se poser de sérieuses questions et s’assurer que ce genre de situation ne se reproduise plus », a conclu Nathalie Roy.

L’eau doit être une priorité nationale


 Publié le 22 avril 2016

À l’occasion de la Journée de la Terre, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’environnement et développement durable, Mathieu Lemay, a tenu à rappeler vendredi que les défis sont grands en matière de protection de l’eau et que le Québec a une responsabilité importante face à cet enjeu.

Le Québec possède à lui seul 3 % de toutes les réserves d’eau douce mondiale, ce qui constitue une richesse incontestable, a fait savoir Mathieu Lemay. Bien que depuis le tournant des années 2000, des efforts ont été faits pour préserver ce trésor collectif, beaucoup de chemin reste à parcourir pour défendre avec vigueur et conviction cette ressource naturelle, a précisé le député caquiste.

« L’eau est partout au Québec. Le Québec est littéralement synonyme d’eau. Or, on tient pour acquis que tous les Québécois ont accès à un verre d’eau potable, mais ce n’est pas le cas. En date du 15 mars dernier, on dénombrait au Québec 113 avis d’ébullition. Au total, 43 installations municipales étaient touchées dans 38 municipalités. C’est une triste réalité : il y a des Québécois qui n’ont pas d’accès à l’eau potable. C’est inacceptable, nous sommes en 2016 après tout », a déclaré Mathieu Lemay.

Pour lui, la gestion des eaux usées pose également d’énormes problèmes, avec plus de 45 500 débordements non traités répertoriés en 2013. « Plus jamais nous ne voulons de déversement comme celui effectué à Montréal en novembre dernier. C’est une évidence : une mise à niveau importante des infrastructures de traitement des eaux usées est nécessaire au Québec, pour permettre à celles-ci d’accueillir de plus grandes quantités d’eau en période de forts débits », a-t-il signalé.

Pour conclure, le député de Masson a exprimé son désir de voir le fleuve Saint-Laurent devenir un véritable axe de développement économique, une porte d’entrée sur l’Amérique, tout en préservant les écosystèmes marins et l’accès au fleuve pour tous les Québécois. « Le Saint-Laurent est la plus importante voie navigable en Amérique du Nord. Quel avantage pour notre compétitivité économique! Or, le gouvernement libéral tente tant bien que mal de valoriser cet atout stratégique avec sa Stratégie maritime, mais sans succès. Prenons conscience de la tâche qui nous incombe. Il y a tant à faire et malheureusement trop peu de considération politique, mais aussi sociale. Faisons de l’eau une priorité au Québec! » a insisté Mathieu Lemay.