Remboursement de dons illégaux : Les libéraux et péquistes doivent collaborer et vider leur sac, exige la CAQ


 Publié le 9 septembre 2016

Sept semaines après avoir été frappés d’un avis formel d’intention de réclamation du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) relativement à des contributions illégales, le Parti libéral et le Parti québécois semblent déterminés à trouver toutes les avenues possibles pour ne pas rembourser l’argent sale dûment réclamé, dénonce le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette.

« Assez, c’est assez! » tonne le caquiste, qui somme les deux vieux partis à faire preuve de bonne foi et à s’inspirer de la CAQ, qui, contrairement à eux, n’a pas attendu pour verser au DGEQ les montants illégaux perçus par la défunte Action démocratique du Québec.

« Nous avons collaboré, de façon honnête et transparente, et nous avons remboursé tout ce qui était exigé au mois d’août. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de nos adversaires, qui préfèrent faire durer inutilement le suspense. Le PLQ et le PQ se sont tous deux fait prendre les culottes baissées et malgré cela, ils refusent de vider leur sac. Les montants sont sérieux, ce ne sont pas des peanuts : on parle de 500 000 $ pour le PLQ et de 250 000 $ pour le PQ. Après les nombreux scandales de financement et les révélations faites à la commission Charbonneau, les Québécois n’acceptent pas que de l’argent collecté illégalement ne soit pas remboursé immédiatement. C’est à se demander les raisons pour lesquelles les libéraux et les péquistes ne veulent pas mettre un terme à cette culture occulte, qui a suscité tant de cynisme dans la population », lance le caquiste Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes ajoute que les derniers jours ont su démontrer à quel point les libéraux de Philippe Couillard n’ont aucune leçon d’éthique à donner. Il rappelle d’ailleurs que pas plus tard qu’en juin, le Parti libéral avait intentionnellement refusé de verser une somme de 3 500 $ récoltée illégalement et pour laquelle le DGEQ a réclamé un remboursement en 2015. « L’histoire ne doit pas se répéter. L’éthique est élastique dans ce gouvernement. La morale et le sens des valeurs au PLQ prennent le bord jour après jour. Le Parti libéral n’a pas changé », conclut-il.

Subvention accordée à un proche de Lessard : La CAQ réclame deux enquêtes


 Publié le 8 septembre 2016

À la suite des révélations concernant l’octroi d’une subvention gouvernementale à une entreprise dirigée par un proche collaborateur du ministre Laurent Lessard, alors qu’il était toujours à son emploi, la Coalition Avenir Québec réclame la tenue de deux enquêtes pour que toute la lumière soit faite sur le dossier : une du commissaire à l’éthique et à la déontologie, Jacques Saint-Laurent, et une autre du commissaire au lobbyisme, François Casgrain.

Une fois de plus, le gouvernement Couillard se retrouve en situation d’apparence de conflit d’intérêts, fait savoir le député et porte-parole de la CAQ en matière de justice, Simon Jolin-Barrette. Il rappelle qu’Yvon Nadeau a occupé les fonctions de conseiller politique du ministre des Forêts, Laurent Lessard, entre mai 2014 et mai 2015… tout en étant également président, directeur général et principal actionnaire de l’entreprise Pyrobiom Énergies, depuis septembre 2013. M. Nadeau a donc occupé simultanément ces deux fonctions, souligne le caquiste.

« Ces faits soulèvent des questions très sérieuses. Nos règles déontologiques et éthiques sont claires, à savoir que le membre du personnel d’un cabinet de ministre ne peut se placer dans une situation de conflit entre son intérêt personnel et les devoirs de sa fonction. Or, les faits sont inquiétants : M. Nadeau fut non seulement conseiller politique du ministre Lessard et dirigeant d’une entreprise œuvrant dans le secteur de l’énergie et des forêts, il a mandaté un lobbyiste pour faire pression auprès de son propre ministère en vue de l’obtention d’une aide gouvernementale. Collaborateur et conseiller direct de Laurent Lessard, Yvon Nadeau pourrait avoir bénéficié d’information privilégiée et a possiblement tiré des avantages indus de cette situation particulière. Il est impératif de savoir le rôle précis joué par Laurent Lessard dans ce processus d’obtention d’aide gouvernementale. Les Québécois ont droit à la vérité », déclare Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas ne peut s’empêcher de constater qu’une fois de plus, la ligne est bien mince lorsqu’il est question d’éthique avec ce gouvernement. Il rappelle que le premier ministre avait promis de faire les choses différemment, mais il cautionne encore et toujours les vieilles façons de faire libérales, qui viennent nuire à des projets économiques, déplore M. Jolin-Barrette, qui espère que Philippe Couillard n’attendra pas la fin des enquêtes pour faire preuve de leadership et obtenir des comptes de son ministre des Transports. « Le Parti libéral est une fois de plus hanté par les mêmes controverses éthiques qu’on lui reproche depuis des années. Il est tout simplement incapable de s’en défaire. On comprend qu’encore une fois, les intérêts du Parti libéral passent avant ceux des Québécois pour ce gouvernement. Les Québécois en ont assez des scandales et des ministres épinglés pour leur manque d’éthique. Il est impératif que le commissaire à l’éthique et à la déontologie et le commissaire au lobbyisme se penchent sur cette affaire afin de réparer le lien de confiance avec les citoyens, mais j’espère que le premier ministre a minimalement déjà convenu d’une rencontre avec Laurent Lessard », conclut Simon Jolin-Barrette.

Le CAPRY et la députée Chantal Soucy obtiennent des résultats concrets pour les personnes vulnérables


 Publié le 8 septembre 2016

La députée de Saint-Hyacinthe, Mme Chantal Soucy, ainsi que le président du Collectif d’action populaire Richelieu-Yamaska (CAPRY), M. Jean-Paul St-Amand, sont fiers d’annoncer l’obtention d’un  rehaussement de financement annuel récurrent de 18 000 $ pour le CAPRY de la part du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Cette annonce a été accueillie avec un soupir de soulagement par le milieu communautaire de la région.

En effet, depuis la fermeture du Centre d’information communautaire de Saint-Hyacinthe (CIC) – qui avait pour mission la défense des assistés sociaux – la grande région ne comptait officiellement sur aucun organisme pour venir en aide aux personnes vivant de l’aide sociale. Le CAPRY avait alors accepté de prendre le relais et de desservir cette clientèle, mais son sous-financement menaçait l’atteinte de ses objectifs. « Nous avons dû nous réorganiser et gérer notre propre mission, ainsi que celle du CIC, avec notre maigre financement de 30 000 $ par année, ce qui était nettement insuffisant », affirme Michel Gauvin, coordonnateur du CAPRY, qui a aussitôt entrepris des démarches de demande de financement auprès du gouvernement.

Il a également fait appel à la députée de Saint-Hyacinthe, Mme Chantal Soucy, pour l’appuyer dans ce dossier. « M. Gauvin a sollicité notre aide pour la première fois en septembre 2015. Il nous a alors fait part des difficultés qu’il entrevoyait dans ses démarches », explique la députée. « Le CAPRY avait le projet de venir aide à de nombreux citoyens de ma circonscription qui se retrouvaient désormais sans services. Il était donc important pour moi de le soutenir, afin qu’il puisse poursuivre ses activités et prendre en charge la clientèle du CIC », ajoute-t-elle.

La députée a donc redoublé d’efforts auprès du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale afin d’obtenir un rehaussement de financement pour le CAPRY. « Il faut se rappeler qu’en mars dernier, à la suite du dépôt du budget du Ministère des Finances, nous étions en pleine période de restrictions budgétaires. Obtenir un financement récurrent pour un organisme était donc tout un défi », souligne Chantal Soucy, qui a multiplié les suivis et interpellé directement le Ministre dans ce dossier

Bref, c’est après un an de travail acharné de la part du CAPRY et de l’équipe de Chantal Soucy, que le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a finalement octroyé, en juin dernier, un rehaussement de financement récurrent de 18 000 $ à l’organisme.

Chantal Soucy et le CAPRY promettent de continuer à travailler de concert afin de resserrer les liens au sein de la communauté et de continuer à défendre les droits des assistés sociaux de la région.

Carl Renaud se joint au cabinet de François Legault


 Publié le 6 septembre 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est fier d’annoncer la nomination de M. Carl Renaud au poste de conseiller économique au sein de l’équipe de l’aile parlementaire de la CAQ.

Diplômé en communication et en science politique de l’Université Laval, M. Renaud a œuvré comme journaliste et chroniqueur économique pendant près de 10 ans, notamment pour TVA Nouvelles et les quotidiens Le Journal de Montréal et 24 Heures. M. Renaud a également été à la barre d’une émission quotidienne sur l’actualité boursière à la chaîne de télévision Argent. Pour M. Legault, il ne fait aucun doute que Carl Renaud apportera une expertise supplémentaire à l’équipe de recherche de la CAQ dans l’élaboration de politiques économiques. « L’arrivée de Carl Renaud à la CAQ est toute une prise pour notre parti. Carl est un journaliste économique expérimenté, qui connaît la santé financière des Québécois et la réalité délicate et difficile de nos familles. Respecté par l’ensemble de ses collègues journalistes, il a su tailler sa place dans la sphère médiatique. C’est avec grand plaisir que nous l’accueillons dans la grande famille caquiste », a déclaré François Legault.

Par ailleurs, la CAQ a annoncé d’autres changements dans la composition de l’équipe de recherche. Tout d’abord, Élyse Pepin-Laporte agira à titre de directrice adjointe du service de recherche du deuxième groupe d’opposition, tandis que le recherchiste responsable des dossiers rattachés aux ressources naturelles, Frédéric Schautaud, a récemment quitté ses fonctions.

Stratégie agroalimentaire : Le ministre Paradis s’achète encore du temps, accuse la CAQ


 Publié le 6 septembre 2016

« Le gouvernement libéral remet à demain ce qu’il devrait faire dès aujourd’hui. » Voici comment réagit la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, à la suite de l’annonce du ministre Pierre Paradis de tenir des consultations publiques en vue du dépôt d’une politique bioalimentaire à l’aube des prochaines élections générales.

La seule chose que les libéraux de Philippe Couillard ont réalisée depuis le début de leur mandat, c’est de consulter, déplore Sylvie D’Amours. Selon elle, le gouvernement démontre tout son intérêt pour l’industrie agricole québécoise en repoussant encore de deux ans l’élaboration d’une stratégie agroalimentaire. Pourtant, le milieu attend toujours un signe d’ouverture du gouvernement pour qu’enfin, on puisse :

–          donner un nouveau souffle à l’agriculture;

–          freiner les pertes d’emplois pour mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre;

–          accompagner la relève agricole;

–          soutenir la mise en valeur du potentiel agroalimentaire du Québec.

« La situation de l’agriculture est alarmante au Québec. Nous avons un ministre qui n’a presque rien fait depuis qu’il est en poste et au lieu de prendre les choses en main, Pierre Paradis s’achète du temps. Le temps des discussions autour d’un café, c’est terminé. Je demande des actions concrètes. L’agriculture au Québec, c’est le garde-manger des Québécois. Le statu quo n’est plus tenable. On ne peut plus se permettre d’attendre encore près de deux ans pour une stratégie agroalimentaire », déclare Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel dénonce également l’approche partisane du ministre Paradis qui, malgré sa grande expérience politique, choisit de faire de la petite politique en promettant de présenter le fruit de ces consultations à quelques mois des prochaines élections. « Cette consultation publique est un geste partisan parmi tant d’autres, qui n’aide en rien nos producteurs. Plus personne ne croit en leurs belles paroles et à leurs grandes promesses. Quand il est question d’agriculture, c’est toujours la même chose avec les libéraux : soit on ne s’en occupe pas, soit on coupe dans les budgets du ministère, soit on reporte les grandes décisions à plus tard. Avec Philippe Couillard, on a le droit au trois! L’agroalimentaire doit devenir une priorité pour le gouvernement dès maintenant. L’agroalimentaire, c’est 117 000 emplois directs, dans toutes les régions, une contribution annuelle de 11 milliards de dollars à notre PIB. Qu’attend Pierre Paradis pour agir? » conclut la caquiste Sylvie D’Amours.

Tournée Debout pour le Québec : François Legault salue les avancées majeures accomplies à Lac-Mégantic


 Publié le 3 septembre 2016

De passage à Lac-Mégantic dans le cadre de sa tournée estivale Debout pour le Québec, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a pu constater de ses propres yeux le fruit de la résilience et du courage des Méganticois, trois ans après la tragédie ferroviaire qui a frappé leur ville.

Au cours de la journée, samedi, François Legault a visité le chantier du centre-ville en reconstruction, en compagnie du maire de Lac-Mégantic Jean-Guy Cloutier, et s’est dit grandement impressionné par l’avancée des travaux. M. Legault s’est réjoui également de voir que le chantier est maintenant accessible pour les citoyens. « Je suis tellement fier de voir Lac-Mégantic se remettre sur pied, lentement mais surement. Pour la première fois cette fin de semaine, les Méganticois peuvent marcher dans leur nouveau centre-ville. Il ne faut pas diminuer l’importance de cette étape, qui leur permet de se réapproprier enfin leur ville. Lac-Mégantic se tient debout! Je suis conscient que le chemin de la reconstruction est long, dans tous les sens du terme, mais je suis content de constater des résultats concrets. La Ville de Lac-Mégantic a un bel avenir devant elle! » a déclaré le chef de la CAQ.

En vue de la finalisation des travaux de reconstruction, M. Legault a dit souhaiter voir l’économie locale reprendre du galon, mais la balle est dans le camp du gouvernement de Philippe Couillard. « À Lac-Mégantic, ce n’est pas le taux de chômage qui m’inquiète, mais plutôt la qualité des emplois, qui ne sont pas assez nombreux. Pour preuve : le salaire moyen ici est plus bas que la moyenne provinciale. Malheureusement, il n’y a pas de fonds économique. Je souhaiterais que le gouvernement libéral investisse dans un fonds pour attirer des entreprises privées », a poursuivi François Legault.

Le chef caquiste a également abordé des dossiers en santé lors de ses rencontres avec les acteurs politiques et sociaux de la région. Il a indiqué son malaise quant aux nombreux transferts d’emplois qui ont eu lieu de l’hôpital de Lac-Mégantic vers Sherbrooke. « C’est une très mauvaise idée que d’avoir transféré des dizaines d’emplois. Personne n’a démontré qu’il y avait d’importantes économies à faire. Ces délocalisations ont un impact important sur l’activité économique locale et c’est la raison pour laquelle le ministre Gaétan Barrette doit comprendre l’urgence de ramener ces emplois à Lac-Mégantic », a conclu François Legault.

175 nouvelles places de stationnement à la gare de Mascouche!


 Publié le 2 septembre 2016

AGRANDISSEMENT DU STATIONNEMENT DE LA GARE MASCOUCHE

Mascouche, le 18 août 2016 – Mise en service le 1er décembre 2014, la ligne Mascouche du train de banlieue, n’a cessé de croître en popularité. L’intérêt croissant des citoyens de Mascouche pour le transport collectif, se traduit aujourd’hui, par le début des travaux d’agrandissement du stationnement de la Gare Mascouche. L’Agence Métropolitaine des Transports procède actuellement aux travaux qui permettront d’y ajouter 175 nouvelles places de stationnement.

Mathieu Lemay, député de Masson et porte-parole du dossier Environnement, pour la Coalition Avenir Québec, se réjouit de cette annonce. « Je suis heureux que la popularité du train de banlieue se concrétise et je constate que nos commentaires auprès de l’Agence Métropolitaine des Transports (AMT), sur l’importance de l’agrandissement du stationnement, ont été entendues. Le transport en commun ayant un apport très important dans la lutte aux changements climatiques et la réduction des GES, l’agrandissement du stationnement de la Gare de Mascouche permettra d’accueillir davantage d’utilisateurs. Je souhaite maintenant, que le nombre de départs et d’arrêts par jour à la gare de Mascouche sera augmenté, afin de mieux répondre aux besoins, de conclure Mathieu Lemay. »

Épidémie de feu bactérien : Le gouvernement doit aider tous les producteurs affectés, dit la CAQ


 Publié le 2 septembre 2016

Au terme d’une rencontre avec Pierre Paradis et des producteurs de pommes dans des vergers affectés de Saint-Joseph-du-Lac, la députée de Mirabel pour la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, presse le ministre de l’Agriculture à trouver rapidement une sortie de crise et de ne pas être à la remorque du gouvernement fédéral.

Sylvie D’Amours juge totalement inacceptable la décision du gouvernement libéral d’attendre un accord avec Ottawa avant d’aider financièrement tous les producteurs de pommes aux prises avec la brûlure bactérienne. Des gestes concrets et des mesures financières pour les soulager doivent être mis en place dans les plus brefs délais. « Il est hors de question d’attendre plus longtemps. Ma patience, mais surtout celle des producteurs agricoles, a ses limites. Je ne vois pas pourquoi il faudrait attendre qu’Ottawa donne son aval pour que Québec puisse aider nos producteurs agricoles. Quand ce sont nos producteurs qui sont en difficulté, le gouvernement a toujours tendance à se traîner les pieds. Pierre Paradis doit faire preuve de leadership et agir, maintenant », exige Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel persiste et signe : la facture liée au combat du feu bactérien, qui ravage actuellement de nombreux vergers dans la région des Laurentides, ne doit pas être refilée aux pomiculteurs. D’ailleurs, ce ne sont pas tous les agriculteurs qui sont inscrits au programme ASREC, rappelle Mme D’Amours, réclamant ainsi du ministre Paradis qu’il n’abandonne pas la majorité des producteurs agricoles touchés. « Actuellement, il n’y a que 38 producteurs sur 131 qui sont déjà assurés via le programme ASREC. Avec une si faible participation, cela prouve que le programme d’assurance stabilisation pour les producteurs de pommes est non seulement inefficace, mais mal adapté à la réalité. Le ministre ne doit pas abandonner la majorité des agriculteurs pris avec ce fléau. Pour le bien de cette industrie, je demande à Pierre Paradis de faire son bout de chemin et d’indemniser l’ensemble des producteurs touchés », conclut la députée de Mirabel.

Filtrage d’informations transmises par l’AMT à l’UPAC : La CAQ veut entendre Nicolas Girard en commission parlementaire


 Publié le 1 septembre 2016

À la suite des révélations troublantes concernant le processus de transmission d’information et de dossiers de l’Agence métropolitaine de transports (AMT) vers l’Unité permanente anticorruption (UPAC), les députés de la Coalition Avenir Québec, Éric Caire et Claude Surprenant, réclament la tenue d’une commission parlementaire et la comparution de l’ex-président et directeur général de l’AMT, Nicolas Girard. Une lettre officielle faisant état de cette demande a été acheminée au président de la Commission des transports et de l’environnement et député d’Orford, Pierre Reid.

Pour Éric Caire, porte-parole de la CAQ en matière d’efficacité de l’administration publique, les actes divulgués dans le quotidien La Presse sont sérieuses : il est question de membres de la haute direction de l’AMT qui auraient délibérément omis de transmettre certains dossiers à l’UPAC. « Nicolas Girard est soupçonné par deux témoins d’avoir filtré des dossiers et informations sensibles de l’AMT avant de les transmettre à l’UPAC, pour des raisons politiques. Ce type d’allégations n’est pas à prendre avec des pincettes. Il faut faire la lumière sur cette histoire, et vite », a déclaré le député de La Peltrie, Éric Caire.

Son collègue Claude Surprenant, critique caquiste en matière de transports, partage ces inquiétudes. Si ce qui est véhiculé se révèle vrai, l’AMT aurait sciemment nui au travail de l’UPAC et ainsi tenté d’entraver considérablement les enquêtes des forces policières. « Il faut convoquer les principaux acteurs en cause, à commencer par l’ex-président-directeur général Nicolas Girard, directement visé dans les rapports de l’analyste Annie Trudel. J’espère surtout que nous pourrons compter sur la collaboration de tous les partis politiques, notamment et principalement le Parti québécois. Le chef intérimaire actuel, Sylvain Gaudreault, l’ayant nommé alors qu’il était ministre des Transports dans le gouvernement Marois, nous sommes impatients de savoir si son parti, qui dans plusieurs dossiers est d’accord avec la CAQ pour réclamer de la transparence, appuiera notre demande pour que Nicolas Girard comparaisse devant les parlementaires », a conclu Claude Surprenant, député de Groulx.

Élèves de Piedmont visés par un transfert d’école : Sébastien Proulx doit trouver une sortie de crise


 Publié le 31 août 2016

La rentrée scolaire est à nos portes et pourtant, des parents d’élèves de la municipalité de Piedmont n’ont toujours eu aucun signe de vie du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, face au transfert d’école visant leurs enfants.

En effet, les enfants de Piedmont de 1ère et 2ème année fréquentant l’école de Saint-Sauveur, située à moins de 3 kilomètres de leurs lieux de résidence, seront forcés dès septembre à se rendre à l’école Saint-Joseph à Sainte-Adèle, ce qui représentera un voyage de plus de 12 kilomètres. Pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, cette décision de la Commission scolaire des Laurentides est injustifiée. Il déplore le laxisme du ministre Proulx dans le dossier et le somme de trouver au plus vite une solution alternative acceptable.

« Il est minuit moins une, mais ça fait des mois déjà que les parents touchés par ce transfert d’école interpellent le ministre Proulx, qui a choisi de faire la sourde oreille. La proposition de la commission scolaire représente pour la majorité des enfants plus d’une heure de transport par jour. Surtout, elle représente un déracinement pour ces enfants de niveau primaire. Contrairement à Sébastien Proulx, qui ne veut pas toucher au dossier, j’estime qu’il est essentiel de favoriser le sentiment d’appartenance et de proximité pour des enfants de niveau primaire, en plus de limiter le plus possible leurs déplacements. C’est ainsi qu’on assurera leur bien-être, tant académique que social. Sébastien Proulx doit immédiatement soutenir les parents de Piedmont dans leurs démarches auprès de la Commission scolaire des Laurentides afin que les enfants de Piedmont puissent continuer de fréquenter les écoles primaires de Saint-Sauveur », presse Jean-François Roberge.

L’opposition à cette délocalisation fait largement consensus dans la région, poursuit le député de Chambly. Pour le prouver au ministre, le caquiste était entouré, mercredi, de Jacques Duchesneau, citoyen de Piedmont, des maires de Piedmont et de Saint-Sauveur, ainsi que de trois maires de la MRC des Pays-d’en-Haut. Tous réclament du leadership de la part de Sébastien Proulx, rappelant que la Commission scolaire des Laurentides n’a même pas daigné les consulter concernant le manque d’espaces pour les élèves de Piedmont et les options envisageables sur le territoire de la Ville de Saint-Sauveur.

« C’est simple : il faut que le gouvernement libéral mette au pas la Commission scolaire des Laurentides et l’incite tout de suite à mettre en place un projet particulier afin de respecter le choix des parents et des enfants de Piedmont. Quand on dit que l’éducation est une priorité, ce ne doit pas juste une ligne de communication pour tenter de réparer les meubles. Il faut le prouver par des gestes concrets. Qu’attend le ministre Proulx? » lance Jean-François Roberge.

Citations

« L’accès à des services de proximité est un droit fondamental. C’est en militant pour le maintien de ces enfants dans leur milieu d’origine qu’on assurera leur réussite. »
– Jacques Duchesneau, citoyen de Piedmont.

« La Commission scolaire des Laurentides a le devoir d’écouter les élus de la région! C’est inacceptable que de refuser le dialogue et de ne pas vouloir trouver de compromis pour le bien-être de nos enfants. »
– Clément Cardin, maire de Piedmont.