Bombardier : Philippe Couillard ignore si le fédéral va investir dans Bombardier, critique François Legault


 Publié le 22 septembre 2016

Alors que l’investissement du gouvernement fédéral dans l’entreprise Bombardier se fait toujours attendre, Philippe Couillard est incapable de dire où en sont les discussions avec son homologue, Justin Trudeau, déplore le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

La CAQ souhaite que le gouvernement fédéral aide Bombardier à son tour, afin de soutenir véritablement l’industrie aéronautique, essentielle à l’économie du Québec et du Canada. « Lorsque Bombardier a demandé l’aide du gouvernement, la direction a dit qu’elle avait besoin de 2 milliards de dollars US. Le gouvernement du Québec a offert 1 milliard US et a demandé au gouvernement fédéral d’investir l’autre milliard. Or, malgré les engagements de l’ex-ministre Jacques Daoust que le milliard de dollars du gouvernement du Québec ne serait pas déboursé avant que le montage financier de 2 milliards ne soit complété, Québec a déjà versé son milliard avant que le fédéral embarque. Le gouvernement libéral a donc perdu son pouvoir de négociation avec le gouvernement fédéral. Le premier ministre doit prendre le téléphone et parler au premier ministre du Canada pour le convaincre. Bombardier a besoin de l’investissement du gouvernement fédéral. Au cours des 3 dernières semaines, le prix de l’action de Bombardier a chuté de 23 %. Des employés et des fournisseurs sont inquiets et le premier ministre ne fait rien pour convaincre le gouvernement fédéral d’intervenir! » critique le chef de la CAQ.

M. Legault persiste et signe : Philippe Couillard a géré ce dossier avec amateurisme et ce sont les Québécois qui risquent d’en payer le prix. Dès le départ, il aurait dû investir dans toutes les divisions de Bombardier afin d’obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs et les emplois. « Le PM n’est pas un maître dans l’art de négocier, c’est le moins que l’on puisse dire. En déboursant le milliard de dollars des Québécois, le premier ministre a perdu son principal argument de négociation avec Ottawa. Il n’a aucune idée comment il compte obtenir l’aide d’Ottawa. Le premier ministre doit enfin faire preuve de leadership et régler au plus vite le dossier avec Ottawa » exige François Legault.

Délais dans le système de justice : Les libéraux refusent d’agir, déplore la CAQ


 Publié le 22 septembre 2016

« Il est inacceptable que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, n’ait aucun plan de match pour réduire les délais interminables du système de justice criminelle québécois. » C’est ce qu’a déclaré le député de la Coalition Avenir Québec, Simon Jolin-Barrette, en réaction à la décision de la Cour supérieure du Québec qui a décrété jeudi un arrêt des procédures contre Savaltore Cazzetta, l’un des plus influents Hells Angel.

À l’Assemblée nationale, le critique en matière de justice a rappelé que ce même individu avait été accusé dans le dossier SharQc et avait bénéficié d’un arrêt des procédures en 2011 pour le même motif, soit la longueur des délais. Or, le gouvernement libéral doit réaliser que par son inaction, de nombreux criminels ont été libérés et d’autres risquent de l’être encore, prévient M. Jolin-Barrette.

« La bâtonnière du Québec a affirmé que l’arrêt des procédures décrété hier sonne la fin de la récréation et qu’il est grandement temps qu’on redresse la barre dans le système de justice. Le juge James L. Brunton avait déjà sonné une cloche au gouvernement en 2011 pour l’avertir de la problématique des délais du système de justice. L’année dernière, on apprenait l’arrêt des procédures du procès SharQc et la situation se reproduit aujourd’hui. Si la ministre n’agit pas, cela risque de se reproduire fréquemment, particulièrement avec l’arrêt Jordan qui limite la durée des procédures judiciaires. Il est navrant de voir le gouvernement ne prendre aucune action pour s’assurer qu’aucun autre criminel n’échappe à la justice. Quand la justice va-t-elle devenir une priorité pour les libéraux? » lance Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas indique que ce ne sont pas seulement les délais de justice qui s’allongent, mais également la publication du rapport que Stéphanie Vallée a commandé en 2015 pour traiter de cette question spécifique. « La ministre doit agir, proposer des pistes de solution et envoyer un message clair aux policiers, aux enquêteurs et aux procureurs que leur travail sert à quelque chose et qu’il va aboutir par des procès. Le statu quo n’est plus tolérable et il mine la confiance des citoyens envers le système de justice », conclut Simon Jolin-Barrette.

La CAQ envoie deux mises en demeure au cabinet du premier ministre


 Publié le 21 septembre 2016

Le député de Borduas pour la Coalition Avenir Québec, Simon Jolin-Barrette, a annoncé, mercredi, que deux mises en demeure ont été transmises aujourd’hui au cabinet du premier ministre Philippe Couillard, à l’intention de Yan Plante, son directeur des enjeux spéciaux et des stratégies depuis le 15 août 2016, et à Jean-Louis Dufresne, son directeur de cabinet.

Après différentes vérifications, la CAQ a pu constater que dans les jours précédents et suivants la réception de la lettre de démission de Yan Plante, le 27 juillet 2016, celui-ci a transféré à son adresse courriel personnelle, de façon volontaire et sans autorisation, des documents internes de nature hautement stratégique. Parmi les fichiers sensibles, on retrouve des informations concernant la planification parlementaire et électorale de la CAQ, dont l’ordre du jour du caucus présessionnel de septembre et le plan de visibilité pour l’élection partielle à venir dans la circonscription de Saint-Jérôme. Des documents confidentiels de nature financière du parti faisaient également partie des envois.

Considérant leur haute importance, la CAQ s’inquiète de la possible transmission de ces informations et de l’usage qui pourrait en être fait par des membres du cabinet du premier ministre, en l’occurrence M. Jean-Louis Dufresne. « Les preuves amassées sont troublantes et les gestes posés par Yan Plante sont très graves. Nous souhaitons avant tout des réponses claires et précises du cabinet du premier ministre. Pas plus tard que la semaine dernière, le bureau de Philippe Couillard affirmait avoir fait des “vérifications” et s’était dit convaincu de l’intégrité de M. Plante. Pourtant, tout nous indique qu’il a violé ses obligations de confidentialité et de loyauté envers la CAQ. Est-ce que ces documents sont dans les mains du Parti libéral? Nous voulons nous assurer qu’ils n’ont jamais été – et ne seront jamais – communiqués et partagés au cabinet du premier ministre Couillard, au Conseil exécutif, au Conseil des ministres, à d’autres cabinets politiques ou aux instances du Parti libéral du Québec », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Les personnes visées ont jusqu’à vendredi le 23 septembre, à 17 h, pour fournir aux avocats de la CAQ leurs réponses aux mises en demeure, sous forme de déclarations assermentées.

Remboursement de dons illégaux : Philippe Couillard refuse de dire quand il remboursera le demi-million collecté illégalement


 Publié le 21 septembre 2016

Deux mois après avoir été épinglé par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), le premier ministre Philippe Couillard refuse toujours de dire quand il compte rembourser le demi-million de dollars que le Parti libéral a collecté illégalement, a fustigé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lors de la période des questions mercredi.

Fidèle à son habitude, M. Couillard a été évasif et s’est réfugié derrière sa décision de faire des « vérifications » avant de signer le chèque. Pour François Legault, ce délai de deux mois ne fait que semer des doutes supplémentaires. Il a rappelé que Philippe Couillard s’est engagé, en Chambre, à rembourser « dès que nous allons recevoir une demande de remboursement du Directeur général des élections pour des dons illégaux », a-t-il cité. « En juillet dernier, le DGEQ a fait parvenir au Parti libéral une demande de remboursement de dons illégaux de 500 000 $. Un demi-million de dollars, ce n’est pas rien. Or, 2 mois plus tard, le Parti libéral n’a toujours pas remboursé. Le premier ministre nous dit qu’il fait des vérifications. J’ai déjà été vérificateur et je peux vous dire que ça ne prend pas 2 mois pour faire ce genre de vérification. Peut-être est-ce parce que le premier ministre conteste une partie du montant de 500 000 $? Pourquoi ne rembourse-t-il pas la partie avec laquelle il est d’accord? » a martelé le chef de la CAQ.

Le chef du deuxième groupe d’opposition a poursuivi en indiquant qu’une fois de plus, lorsqu’il est question d’intégrité, Philippe Couillard se traîne les pieds et défend l’indéfendable. « Plus ça change plus, plus c’est pareil au Parti libéral. Le premier ministre confond le fait de placer de l’argent en fiducie et rembourser les sommes demandées par le DGEQ. Il refuse de collaborer lorsqu’il est question d’éthique et refuse de payer pour le passé de sa formation politique. Le premier ministre doit non seulement rembourser, mais garantir que l’argent sale ne servira pas lors des prochaines élections partielles et sera remboursé avant le déclenchement de celles-ci », a indiqué François Legault.

Rappelons que la CAQ a pris ses responsabilités et demeure encore à ce jour la seule formation politique à avoir remboursé les montants illégaux perçus par la défunte Action démocratique du Québec et identifiés par le DGEQ.

Formation médicale en anglais en Outaouais : Les libéraux doivent imposer le français, exige Claire Samson


 Publié le 21 septembre 2016

« Avec les libéraux, le diable est toujours dans les détails! » Voilà ce qu’a déclaré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et promotion de la langue française, Claire Samson, en révélant lors de la période des questions que la moitié des cours qui seront offerts dans la nouvelle faculté de médecine satellite en Outaouais le seront uniquement en anglais durant la première année et demie de formation.

Pour la députée caquiste, cette situation est inacceptable puisque dans les autres facultés de médecine du Québec, les cours sont offerts en français. Il n’y aucune raison valable selon laquelle l’Outaouais échapperait à la règle. Surtout, Mme Samson a tenté de savoir pourquoi le gouvernement libéral a omis de mentionner ce détail important lors de l’annonce de l’implantation de cette faculté en collaboration avec l’Université McGill, il y a quelques semaines. Elle a invité le gouvernement à se tenir debout et à imposer la primauté du français au Québec.

« Le Parti libéral minimise toujours la défense du français. Il trouve toujours des excuses. Aujourd’hui, la CAQ exige du gouvernement qu’il corrige son erreur et qu’il offre des cours en français lors de l’inauguration de la faculté de médecine, dès 2020. Pourtant, en 2014, les libéraux avaient déclaré publiquement que les étudiants de l’Outaouais auraient le droit de recevoir un enseignement complètement en français. Ils ont trois ans pour le faire. C’est un effort raisonnable, légitime, qui renforcera le statut français au Québec », a déclaré Claire Samson.

La députée d’Iberville a indiqué que ce choix politique forcera un étudiant francophone québécois qui désire s’inscrire à la faculté de médecine de l’Outaouais d’être nécessairement parfaitement bilingue. « Il faut faire du français une condition non négociable. Si l’Université McGill est incapable de franciser ses cours pendant la première année et demie de formation d’ici 3 ans, le gouvernement doit se retourner vers une autre faculté de médecine francophone capable de le faire », a conclu Claire Samson.

80 M$ d’argent fédéral pour les prêts et bourses : La CAQ réclame un engagement clair du gouvernement Couillard


 Publié le 20 septembre 2016

Le gouvernement Couillard doit cesser de tergiverser et annoncer immédiatement qu’il injectera les 80 millions de dollars provenant des transferts fédéraux pour le financement du programme québécois des prêts et bourses, réclament le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et son porte-parole en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Pour la CAQ, c’est non négociable : le chèque de 80 M$, en provenance du gouvernement Trudeau, doit être versé en totalité dans des mesures visant à améliorer le programme québécois d’aide financière aux études. Or, depuis le mois de mars, c’est le flou le plus total, puisque la ministre Hélène David refuse de dire précisément ce qu’elle compte faire de ces sommes, dénonce le chef caquiste. « Puisque ses ministres semblent vouloir faire des cachettes, je demande au premier ministre Philippe Couillard de mettre fin aux inquiétudes soulevées par les associations étudiantes », a déclaré François Legault, aux côtés des présidents des deux grandes associations étudiantes, soit Rose Crevier-Dagenais de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et Nicolas Lavallée de l’Union étudiante du Québec (UEQ).

« Ce 80 millions de dollars n’est pas de l’argent frais, puisque le fédéral abolit ses crédits d’impôt pour études et manuels scolaires. Il est donc primordial que cet argent reste disponible pour garantir l’accessibilité aux études, afin de ne pas pénaliser les étudiants du Québec. L’accès aux études supérieures est une clé du succès pour l’avenir du Québec. Il faut donc investir dans l’aide financière aux études », a insisté François Legault.

Le critique en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a précisé que sa formation politique appuyait les deux demandes formulées de la FECQ et l’UEQ, soit :
– d’augmenter les dépenses admises dans le calcul de l’aide financière aux études, notamment en prenant compte les « frais de subsistance » d’un étudiant à temps plein qui ne réside pas chez ses parents;
– de retirer les pensions alimentaires pour enfant du calcul de l’aide financière aux études, une mesure injustifiée qui touche présentement près de 3 000 étudiants.

« En refusant de s’engager formellement à allouer 100 % des 80 millions au programme québécois d’aide financière aux études, les libéraux nuisent à l’accessibilité aux études supérieures. Ce qu’on souhaite, c’est un programme d’aide financière qui diminuera l’endettement des diplômés, permettra aux étudiants de consacrer davantage de temps à leurs études et favorisera la réussite de plus d’étudiants dans les temps prescrits », a conclu Jean-François Roberge.

Vente des actions de RONA : Philippe Couillard refuse toujours de dire la vérité


 Publié le 20 septembre 2016

La session parlementaire commence sur une mauvaise note pour le premier ministre Philippe Couillard, qui refuse toujours de dire publiquement si sa garde rapprochée a donné le feu vert politique pour la vente des actions d’Investissement Québec dans RONA, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Pas plus qu’avant, la vente de grandes entreprises bâties au Québec ne semble pas intéressé M. Couillard. Il veut tourner la page, mais il ne pourra pas renier ses responsabilités bien longtemps encore, a prévenu M. Legault. Le chef de la CAQ a rappelé qu’une question demeure au cœur du dossier : est-ce que le bureau du premier ministre a autorisé, oui ou non, la vente du bloc d’actions de RONA, en novembre 2014?

« Pierre Ouellet le directeur de cabinet du ministre Jacques Daoust affirme avoir bel et bien avoir autorisé cette vente alors que le ministre lui, dit le contraire. On a tout entendu du gouvernement libéral sur la vente des actions d’Investissement Québec, sauf la réponse que tous les Québécois souhaitent savoir : qui a donné le feu vert politique à cette vente? Est-ce le directeur de cabinet, Jean-Louis Dufresne? La semaine dernière, les députés libéraux ont refusé une demande de convoquer Jacques Daoust et le directeur de cabinet du premier ministre en commission parlementaire pour faire toute la lumière dans ce dossier. Encore aujourd’hui, le premier ministre refuse de faire toute la lumière sur la vente des actions de RONA », a déclaré François Legault, lors de la période des questions au Salon bleu.

La culture du secret au sein du gouvernement a assez duré, a tonné M. Legault. Il a d’ailleurs rappelé que l’ancien directeur de cabinet de Jacques Daoust a confirmé sous serment avoir rencontré et informé le directeur de cabinet de Philippe Couillard, Jean-Louis Dufresne, le 3 juin dernier au sujet de la vente des actions de RONA. « Le cabinet du premier ministre était donc au courant dès le 3 juin des versions différentes de M. Daoust et de celle de son ancien directeur de cabinet. Philippe Couillard a-t-il donc toléré qu’on maintienne un ministre en poste alors que son cabinet savait très bien qu’il ne disait pas la vérité aux Québécois? » a tenté de savoir en vain le chef caquiste.

Affaire Nadeau : Le vérificateur général doit enquêter, réclame la CAQ


 Publié le 20 septembre 2016

La Coalition Avenir Québec demande que le Vérificateur général du Québec enquête sur le processus ayant mené à l’octroi d’une subvention de 3 millions de dollars à l’entreprise Pyrobiom Énergies, propriété de Yvon Nadeau, un ex-employé du ministre Laurent Lessard.

Simon Jolin-Barrette, critique de la CAQ en matière de justice et député de Borduas, s’étonne encore de l’octroi de cette subvention, puisque M. Nadeau était conseiller de M. Lessard, alors ministre des Forêts au moment de la demande par son employé. Depuis deux semaines, l’actuel ministre des Transports est sur la sellette et il n’a toujours pas clarifié le dossier, martèleSimon Jolin-Barrette.

« Il y a plusieurs zones d’ombres autour de l’octroi de cette subvention et il est primordial que le Vérificateur général enquête sur cette subvention octroyée à un proche ami du gouvernement. Ce n’est pas anodin : Yvon Nadeau a demandé, et obtenu, une subvention du gouvernement qui l’embauche! Il est urgent de connaître le processus qui a mené à cette décision d’accorder 3 millions de dollars à Pyrobiom, qui s’avère en plus être la somme maximale admissible au programme dont il était question. La population a le droit de savoir la contribution, l’implication et le rôle précis de l’actuel ministre des Transports dans ce processus », estime Simon Jolin-Barrette.

Mardi, le député de Borduas a demandé au ministre Lessard de reconnaitre au moins son manque de jugement dans cette affaire… chose qu’il a refusée de faire. Le député caquiste a aussi réclamé la publication de l’avis du commissaire à l’éthique qu’il dit avoir obtenu en 2014. « Les Québécois méritent des réponses claires et de la transparence de leur gouvernement. Malheureusement, on voit que peu importe les changements apportés par le premier ministre à son conseil des ministres, les mêmes problèmes persistent toujours : un manque flagrant d’intégrité, d’éthique et de jugement. On veut l’heure juste », réclame Simon Jolin-Barrette.

Soins aux aînés dans les CHSLD : Le gouvernement part en tournée au lieu de poser des gestes concrets


 Publié le 19 septembre 2016

Le gouvernement Couillard préfère partir en tournée des CHSLD du Québec plutôt que d’utiliser les moyens à sa disposition pour véritablement offrir plus de dignité et de respect à nos aînés, déplore le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et d’ainés, François Paradis. « 29 mois : voilà le temps qu’il aura fallu aux libéraux pour qu’ils commencent véritablement à s’intéresser aux conditions de vie des personnes âgées en CHSLD. Malgré les problèmes déjà soulevés et bien connus de la population, on nous annonce des consultations et des visites de courtoisie, alors qu’il est temps de poser des gestes concrets », se désole le député de Lévis.

« Le gouvernement se réveille beaucoup trop tard et tente d’acheter du temps. Ça ne prend pas une autre tournée de CHSLD du Québec pour savoir qu’il faut immédiatement changer la politique alimentaire, que les Québécois ne digèrent pas le fait qu’on donne des patates en poudre et des pogos à nos aînés. Faut-il vraiment demander aux aînés qui le désirent et qui le souhaitent s’ils veulent bénéficier de plus d’un bain par semaine? Franchement! Les défis sont grands. Il manque plus de 3 000 places dans les CHSLD du Québec, les listes d’attentes pour obtenir une place sont parfois interminables, les employés sont pour la grande majorité d’entre eux débordés, des aînés sont pénalisés par des règles financières et administratives dépassées qui doivent être rapidement changées, etc. Il faut passer à l’action dès maintenant », déclare François Paradis.

Le gouvernement ne s’est pas préoccupé des aînés depuis son arrivée au pouvoir, insiste le caquiste, rappelant les 20 recommandations formulées dans le rapport final du mandat d’initiative sur les conditions de vie des adultes hébergés en centre d’hébergement et de soins de longue durée déposé en juin dernier. « Et pour comble : alors que les recommandations étaient adressées au ministère de la Santé, Gaétan Barrette, lui-même nous annonce aujourd’hui qu’il envoie une députée libérale faire la tournée. C’est lui qui tient les ficelles, pas ses collègues. Gaétan Barrette doit s’activer plutôt que d’envoyer une députée sur la route », conclut François Paradis.

Élection partielle dans Arthabaska : La CAQ choisit Éric Lefebvre, un candidat de valeur


 Publié le 16 septembre 2016
Bien que la campagne ne soit toujours pas officiellement lancée, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est fier d’annoncer que l’entrepreneur Éric Lefebvre sera le candidat de sa formation politique en vue de l’élection partielle qui aura lieu dans la circonscription d’Arthabaska, au cours des prochaines semaines.
« Éric Lefebvre est un homme d’action, de résultats et d’implication sociale, trois valeurs qui définissent parfaitement la CAQ. Quand on regarde le CV et les nombreux accomplissements d’Éric, on en a presque le tournis! J’ai très hâte de le voir à l’œuvre. Il y a beaucoup à accomplir dans Arthabaska et dans la région de Victoriaville et je suis content de pouvoir compter sur un candidat aussi brillant et allumé », déclare François Legault.
Celui-ci a invité les Québécois à sanctionner le gouvernement Couillard. « Il est temps de donner une vraie leçon aux libéraux », a lancé le chef caquiste, rappelant que les événements des dernières semaines ont prouvé que le Parti libéral a l’éthique élastique et fait de la démagogie son arme principale. « Que l’on parle d’éthique ou d’intégrité, les libéraux ne font qu’à leur tête. De Jean Charest à Philippe Couillard, c’est la même arrogance. Le gouvernement n’a plus d’excuses. Ce sont les mêmes visages, la même équipe qui est au pouvoir au Québec depuis 2003. Philippe Couillard prétend savoir mieux que la population ce qui est bon pour elle, mais cet automne, croyez-moi, les citoyens d’Arthabaska sauront bien lui faire part de leur mécontentement face à son gouvernement », a indiqué François Legault, aux côtés de son candidat.
Éric Lefebvre a l’engagement pour le service public dans le sang. L’expérience qu’il a acquise dans le monde politique et celui des affaires fait de lui le candidat idéal pour combler le vide laissé par le départ soudain de Sylvie Roy. Entrepreneur reconnu et infatigable homme de terrain, M. Lefebvre a porté plusieurs chapeaux au fil des ans : conseiller municipal de Victoriaville, président de la Société de développement commercial du centre-ville de Victoriaville.
« Je suis admiratif devant tout ce qui a été accompli et du combat remarquable mené par Sylvie Roy au fil des ans » dit M. Lefebvre. « C’était une battante, une femme de cœur et de conviction et comptez sur moi pour poursuivre son héritage. Sylvie Roy disait souvent qu’il est important d’écouter la dame qui brasse sa soupe. C’est exactement ce que je compte faire. J’ai hâte de passer à l’action! Pour moi, seule la CAQ se bat pour un Québec fier et prospère. Je suis prêt à relever ce beau défi, pour les gens d’ici, pour le comté d’Arthabaska et pour le Québec! » a-t- il conclu.
Rappelons que quatre élections partielles auront lieu au Québec cet automne. La CAQ est à ce jour le seul parti à avoir présenté publiquement tous ses candidats et candidates, à savoir : Bruno Laroche (Saint-Jérôme), Ginette Marotte (Verdun), Julie Chapdelaine (Marie-Victorin) et finalement Éric Lefebvre (Arthabaska).