Baisse d’impôts : Philippe Couillard garde la porte fermée


 Publié le 19 octobre 2016

Philippe Couillard est un grand parleur, mais un petit faiseur, constate François Legault, alors que le premier ministre refuse toujours de réduire les impôts des Québécois, après deux années de mandat où il est allé piger plus de 1 300 $ dans la poche des familles.

Le chef de la Coalition Avenir Québec est convaincu qu’il sera impossible de relancer la croissance économique sans réduire les impôts des Québécois. D’ailleurs, si la croissance continue à demeurer aussi faible, seulement 1,2 % cette année selon Desjardins, il sera difficile pour le Québec de maintenir les services actuels, prévient François Legault. Il a demandé au premier ministre s’il est prêt à prendre une partie du versement de 2 milliards de dollars au Fonds des générations pour soulager le fardeau fiscal des Québécois… sans réponse.

« Le gouvernement prévoit, pour l’année 2016-2017, verser 2 milliards $ au Fonds des générations pour rembourser la dette. Je comprends l’importance de rembourser la dette, mais avec une croissance de seulement 1,2 %, il devient urgent que le gouvernement stimule l’économie. Le premier ministre doit arrêter de nier le problème. Il peut très bien prendre une partie des surplus versés dans le Fonds des générations pour réduire les impôts, sans sacrifier les services et sans sacrifier l’équilibre budgétaire », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption rappelle que le Québec ne vit pas en vase close. Nous devons nous ajuster aux événements mondiaux, comme le souligne d’ailleurs le Fonds monétaire international. « Le premier ministre ne semble pas comprendre que la relance de la croissance est le principal défi des pays développés. Sans croissance économique, on ne pourra pas préserver les services et réduire notre dette. Si nos prévisions sont à la baisse, il faut trouver des mesures pour stimuler la croissance économique, notamment des baisses d’impôts! Pourquoi le premier ministre ferme-t-il la porte à une politique économique sensée et responsable? » a lancé François Legault.

« Police du sang » chez les Témoins de Jéhovah : Le gouvernement refuse toujours d’intervenir et de garantir la sécurité dans les hôpitaux


 Publié le 19 octobre 2016

Une véritable « police du sang » est présente dans les hôpitaux du Québec et fait pression sur les patients au détriment de leur vie, tout en contrôlant l’accès aux chambres. Mais malgré cela, Philippe Couillard et Gaétan Barrette n’entendent rien faire et laisser les centres hospitaliers à eux-mêmes, s’offusque le caquiste Simon Jolin-Barrette.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, ne peut tolérer l’inaction du gouvernement libéral dans ce dossier hautement sensible. Après avoir rejeté la mise en place d’un processus judiciaire de validation du consentement dans le cas où des soins sont refusés à une personne pour des raisons religieuses, Gaétan Barrette refuse d’envoyer dès aujourd’hui une directive claire aux établissements de santé pour que ce soit la direction de l’hôpital qui donne exclusivement l’accès aux patients, et non une « police du sang » qui sème l’inquiétude dans les couloirs hospitaliers.

« Hier j’ai posé une simple question au premier ministre, à savoir s’il était d’accord pour qu’un juge évalue le consentement libre et éclairé d’une personne qui refuse des soins médicaux pour des motifs religieux, comme dans le cas d’Éloïse Dupuis. Il n’a pas répondu, il n’est pas intéressé. Aujourd’hui, on apprend que nos hôpitaux peuvent être contrôlés par une “police de sang”, que la sécurité des établissements n’est pas entièrement assumée par la direction des hôpitaux. Le gouvernement libéral doit envoyer une directive claire, démontrer que ce n’est pas normal que l’accès aux patients soit contrôlé par un groupe religieux », a tonné Simon Jolin-Barrette.

Maltraitance envers les aînés : Un projet de loi faible qui ne fait pas honneur à nos aînés, déplore la CAQ


 Publié le 19 octobre 2016

« C’est trop peu, trop tard. Un projet de loi, incomplet, qui manque de mordant et d’engagements concrets ». Voilà comment réagit le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, à la suite du dépôt du projet de loi 115 de la ministre Francine Charbonneau, qui vise à lutter contre la maltraitance envers les aînés.

Bien que favorable au principe du projet de loi, le caquiste déplore le flou réglementaire qui règnera dans les établissements de santé, advenant l’adoption du projet de loi dans sa forme actuelle. Après plus de 2 ans et demi de préparation, le gouvernement reporte des décisions à plus tard, puisque son projet de loi prévoit qu’il élaborera plusieurs politiques uniquement après son adoption à l’Assemblée nationale.

« Tout ça pour ça? C’est louable de vouloir protéger nos aînés, mais comme eux, le gouvernement ne nous met rien sous la dent! Le projet de loi ne contient rien pour contrer les abus financiers envers les aînés, notamment les fraudeurs par Internet, qui comptent pour à peu près la moitié des cas de maltraitance. Les policiers n’ont pas assez d’outils pour intervenir et c’est compliqué. Il faudrait étendre le champ d’action des policiers à d’autres personnes vulnérables, des gens qui sont envoutés par leurs oppresseurs. Est-ce que la loi le permettra facilement et directement? Ce n’est pas clair », déplore François Paradis, rappelant que la ministre Charbonneau a elle-même admis publiquement que le gouvernement avait les mains liées et qu’il ne pouvait pas faire grand-chose.

Un des combats menés par le député Paradis ne trouve pas son dénouement dans la proposition législative du gouvernement : l’installation de caméras de surveillance dans les CHSLD. Ainsi, les libéraux refusent de se mouiller, puisqu’ils prévoient déterminer plus tard, par règlement, les modalités d’installation. « C’est une bataille que je mène depuis plusieurs mois. C’est un droit qui est déjà reconnu et le gouvernement s’était engagé à le faire rapidement. Force est de constater que ça va prendre encore plusieurs mois. C’est inacceptable! Au nom de la CAQ, je compte participer activement à l’étude de ce projet de loi, de manière constructive, pour enfin protéger nos aînés, abandonnés par les libéraux depuis trop d’années. Depuis 2 ans, je suis intervenu des dizaines et des dizaines de fois pour dénoncer les abus vécus par nos aînés. Je ne vais pas m’arrêter de si tôt », a assuré François Paradis.

Futur de l’ITA de La Pocatière : Pierre Paradis fait preuve de nonchalance, déplore la CAQ


 Publié le 19 octobre 2016

Sept mois après avoir promis de se rendre personnellement au campus de La Pocatière de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) pour y discuter de l’avenir de cette importante institution, le ministre Pierre Paradis n’a toujours pas fait signe de vie. Pour la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, le ministre fait preuve de nonchalance dans ce dossier, alors que l’incertitude plane sur l’avenir de l’ITA.

La situation du campus régional, fondé il y a 150 ans, est préoccupante, alors que plusieurs élus et acteurs locaux dénoncent depuis plusieurs mois les restrictions administratives et budgétaires imposées par le gouvernement, qui limite la capacité de l’ITA de La Pocatière à jouer pleinement son rôle. La caquiste Sylvie D’Amours est catégorique : Pierre Paradis doit tenir parole et se rendre sur place dans les plus brefs délais afin d’examiner toutes les options sur la table pour redonner à l’ITA son rayonnement d’antan, incluant l’option de fusionner cette antenne régionale avec le Cégep de La Pocatière, comme cela a déjà été évoqué par le milieu.

« Une fois de plus, l’inaction du ministre de l’Agriculture déçoit nos régions et génère un stress inutile. Il est grand temps pour lui de démontrer un peu d’énergie et de vivacité dans ce dossier. Il faut donner un nouvel élan à cette institution pour qu’elle puisse à nouveau retrouver la stabilité, faire du recrutement actif et être un facteur de développement économique. L’ITA a déjà joué un rôle beaucoup plus important. Or, depuis plusieurs années, elle se contente d’enseigner, alors qu’elle pourrait aussi innover », a déclaré Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel a poursuivi en ajoutant avoir été très surprise d’apprendre que la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, avait jugé utile de visiter le campus de l’ITA à La Pocatière, mais que le ministre Pierre Paradis n’y a pas mis les pieds. « Pendant que le ministre garde le silence, les acteurs locaux et régionaux sont toujours dans l’incertitude. L’industrie bioalimentaire québécoise mérite qu’on la soutienne pleinement et qu’on lui accorde une place prédominante. Ce n’est pas seulement une question d’agriculture, c’est aussi une question d’éducation et de développement économique! Le campus de La Pocatière est une vraie fierté régionale. Dans ce dossier, je vois une communauté qui se mobilise pour valoriser un outil de développement important et un ministre qui ne fait rien pour les épauler. Je me demande ce que pense le député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin, de la nonchalance de son collègue ministre », a conclu Sylvie D’Amours.

La CAQ veut permettre aux Québécois d’apporter leur propre vin au restaurant


 Publié le 18 octobre 2016

Afin de soutenir le secteur de la restauration, confronté à l’arrivée de nouvelles technologies et à des ventes à la baisse depuis plusieurs années, la Coalition Avenir Québec propose de regrouper les permis de restaurants actuels, soit celui permettant la vente de boissons alcooliques et celui permettant le service de boissons alcooliques apportées par les clients, en un seul pour inciter les restaurateurs à permettre aux Québécois d’apporter, lorsqu’ils le souhaitent, leurs propres boissons alcoolisées, que ce soit du vin ou de la bière.

Pour le porte-parole de la CAQ en matière de finances publiques, François Bonnardel, il faut chambouler l’ordre établi afin de redonner de l’oxygène non seulement à l’industrie de la restauration, mais également aux consommateurs qui sont plus exigeants compte tenu de la concurrence qui s’est installée dans le domaine. Concrètement, la CAQ souhaite fusionner les deux permis existants afin qu’un restaurateur puisse, en plus de vendre certaines boissons, laisser à ses clients la liberté de consommer leur alcool.

« Les chaines de restaurants subissent les contrecoups de la situation économique difficile du Québec, tout en devant compétitionner avec de nouveaux joueurs. Résultat : leurs ventes sont en chute libre, avec un recul de près de 10 % des ventes réelles par habitant au cours des dernières années. On sait qu’un des principaux irritants pour les consommateurs qui vont au restaurant est le coût de l’alcool. Actuellement, la majoration moyenne du prix d’une bouteille achetée lors d’un souper est de 2,4 fois supérieur au prix affiché à la SAQ. La réalité, c’est que les Québécois ont moins d’argent dans leurs poches. Ils vont moins au restaurant qu’avant. En réduisant le coût de la facture totale, on leur donne une raison d’y retourner plus souvent », soutient François Bonnardel, fier d’obtenir l’appui du PDG du Groupe St-Hubert, Jean-Pierre Léger, et de la chaîne de restaurants Normandin.

Tous sortiront gagnants de l’instauration d’un système de permis unique, estime le député de Granby, puisque sa proposition n’oblige en rien les restaurateurs à accepter contre leur gré les clients qui décideraient d’amener leurs alcools. « L’établissement d’un permis d’alcool mixte ne devra pas demeurer un geste isolé. Ce doit être un premier pas d’une démarche globale. Il faut diversifier l’offre, comme c’est déjà le cas en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario. C’est ainsi qu’on parviendra à relancer le secteur de la restauration. La majorité des Québécois sont en faveur d’un permis mixte, ils veulent avoir plus de liberté de choix. J’espère que mon projet de loi trouvera écho auprès du gouvernement. Pour une fois, les libéraux pourraient penser au bien-être des consommateurs! » a lancé François Bonnardel.

Rappelons qu’actuellement, il existe deux permis de restaurant au Québec, entièrement exclusifs : un qui autorise la vente d’alcool sur place et un autre qui restreint les restaurateurs à servir l’alcool qu’apportent par les consommateurs.

Baisse d’impôts : François Legault talonne Philippe Couillard en chambre


 Publié le 18 octobre 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, exige une baisse d’impôts immédiate pour les Québécois et demande à Philippe Couillard de financer cette mesure essentielle pour l’économie québécoise en puisant dans les surplus budgétaires.

Le gouvernement libéral génère actuellement des surplus de 2 milliards de dollars, versés directement au Fonds des générations, alors que les prévisions de croissance économique des institutions financières sont constamment revues à la baisse. Il s’agit donc d’une « fausse bonne idée », a qualifié François Legault, qui souhaite que le premier ministre Couillard utilise une partie de ces surplus pour une réduction du fardeau fiscal des Québécois dès la prochaine mise à jour économique, en novembre.

« Ça fait des mois que je répète au premier ministre que la croissance économique est faible et qu’on peut faire mieux au Québec. Sur le terrain, les Québécois nous disent qu’ils n’arrivent plus, que leurs taxes, leurs tarifs et leurs impôts augmentent plus vite que leur salaire. Si on veut réduire notre endettement, il faut aussi relancer l’économie. Je suis d’accord pour respecter l’équilibre budgétaire, mais dégager des surplus de 2 milliards de dollars cette année avec les taxes, les tarifs et les impôts que paient les Québécois est une mauvaise décision économique », a déclaré François Legault

Le député de L’Assomption a rappelé que Desjardins prévoit maintenant pour l’année courant une croissance de seulement 1,2 %, au même moment où plusieurs experts, incluant le Fonds monétaire international, demandent aux gouvernements occidentaux d’agir pour stimuler l’économie. Pour la CAQ, c’est clair : la priorité est de donner de l’oxygène aux familles québécoises, en leur accordant une baisse de 1 000 $ en impôts. « J’invite le premier ministre à parler plus souvent à des familles qui ont de la misère à joindre les deux bouts, avec des salaires qui augmentent moins vite que le coût de la vie », a conclu François Legault.

Refus de transfusion sanguine pour motifs religieux : La CAQ réclame des balises claires


 Publié le 18 octobre 2016

Le décès d’Éloïse Dupuis, suite à des complications liées à son accouchement et à son refus de recevoir une transfusion sanguine pour des motifs religieux, est une histoire tragique et ne doit plus jamais se reproduire, soutient le député de la Coalition Avenir Québec Simon Jolin-Barrette, qui réclame qu’un mécanisme formel soit instauré lorsque des cas similaires surviennent dans les hôpitaux.

Concrètement, le critique caquiste en matière de justice demande à ce que dans des situations semblables à celles de Mme Dupuis, une procédure soit mise en place pour qu’un juge soit saisi du dossier et puisse valider le consentement réel, libre et éclairé de la personne de rejeter des soins.

« Cette mort tragique soulève de sérieuses questions et la première est de savoir si on aurait pu agir autrement. Une transfusion sanguine aurait peut-être permis à cette jeune mère de vivre et de voir grandir son enfant. Le coroner devra déterminer si Éloïse Dupuis avait exprimé clairement son refus de recevoir une transfusion sanguine. Le consentement de Mme Dupuis sera examiné, mais après sa mort, faisant en sorte qu’un enfant ne connaîtra jamais sa mère. Lui qui est médecin, qu’aurait fait le premier ministre face à une situation pareille? » a déclaré Simon Jolin-Barrette. Le premier ministre a toutefois refusé de se lever pour répondre à la question.

La mission principale des intervenants du milieu hospitalier est de soigner les Québécois et sauver des vies et non de régler des questions juridiques, a tenu à souligner le député de Borduas. « Il faut aider les hôpitaux à faire face à ce genre de situation. L’enjeu du refus de recevoir des soins pour fin religieuse est trop complexe et délicat pour laisser le personnel médical trancher tout seul. Établissons des directives claires et précises afin de s’assurer du consentement libre et éclairé de la patiente », a exigé Simon Jolin-Barrette.

Allégations d’agressions à l’Université Laval : La CAQ dénonce la gestion de crise catastrophique


 Publié le 18 octobre 2016

La ministre de l’Éducation supérieure, Hélène David, n’a rien fait concrètement pour rassurer la population étudiante de l’Université Laval, plus de 72 heures après le dépôt de premières allégations d’agressions sexuelles sur le campus universitaire, a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Pire : le gouvernement libéral ne s’est pas dissocié de la gestion de crise désastreuse du recteur de l’université, Denis Brière, dans un point de presse organisé à la toute dernière minute, mardi après-midi, pour tenter de sauver les meubles. « Dans des situations aussi sensibles, c’est le rôle et la responsabilité de tout gouvernement de rassurer tous les étudiants et les présumées victimes. La ministre n’a rien trouvé à dire pour calmer les tensions et ramener l’ordre social sur le campus », a vivement critiqué Jean-François Roberge.

Lors de la période des questions, le député de Chambly a également déploré l’inaction du gouvernement Couillard, qui ne sait toujours pas quand il agira en matière de prévention d’agression sexuelle, trois ans après l’expiration de son plan d’action. « Depuis des semaines, des cas de harcèlement, de gestes dégradants et d’agressions sexuelles sur les campus universitaires sont médiatisés. Aujourd’hui, un climat de peur règne dans les universités partout au Québec. Des femmes ont été agressées, et des milliers d’autres vivent dans la peur, mais le gouvernement réagit en faisant des déclarations dans le vide » a déploré Jean-François Roberge.

Le critique caquiste a ajouté que depuis 2013, l’inaction du gouvernement en matière de prévention d’agression sexuelle fait des dommages irréparables. Le groupe Viol-Secours, un organisme voué à la prévention et au soutien aux victimes, a d’ailleurs déjà déclaré que les demandes d’aide augmentent, mais que le financement reste stable, ce qui le force à restreindre ses interventions. « Les deux dernières années libérales n’ont rassuré personne. Nous avons toutes les raisons d’être sceptiques et la gestion de crise de l’Université Laval nous montre à quel point le gouvernement ne fait pas de la sécurité de nos jeunes femmes une priorité. Fini l’improvisation, on veut un plan d’action », a lancé M. Roberge.

Nombre d’appareils de loterie vidéo : Bruno Laroche partage les préoccupations du maire de Saint-Jérôme


 Publié le 13 octobre 2016

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Saint-Jérôme, Bruno Laroche, appuie totalement le maire Stephane Maher qui, dans une lettre ouverte, déplore le trop grand nombre d’appareils de loterie vidéo dans les villes de la région, dont sa municipalité.

Bruno Laroche soutient que la Coalition Avenir Québec demande depuis plusieurs mois le retrait immédiat de 1600 appareils au Québec. « Les drames humains causés par ces appareils sont connus et maintenant très bien documentés. Des personnes dépensent toutes leurs économies et celles de leur famille dans ces machines. Il s’agit d’un véritable cancer pour notre société », soutient Bruno Laroche.

Le candidat rappelle également que la CAQ a réclamé la tenue d’une commission parlementaire qui permettrait aux élus d’étudier en profondeur les conditions d’admissibilité, les normes d’exploitation et les différentes problématiques liées à l’utilisation de ces appareils. Les députés pourraient alors questionner les principaux acteurs tels Loto-Québec ainsi que divers experts en matière de santé publique .

« Cela nous permettrait enfin de débattre publiquement de ces enjeux sérieux et concrets liés à la présence de machines de jeu dans les milieux défavorisés. Comme le maire Stephane Maher le souligne, les 160 appareils de loterie vidéo de Saint-Jérôme sont concentrés aux deux tiers dans des secteurs plus défavorisés. Il s’agit d’un sujet qui dépasse largement la partisanerie politique », conclut Bruno Laroche.

Maïs sucré de Neuville : Pierre Paradis doit certifier le produit et rassurer les producteurs, exige la CAQ


 Publié le 13 octobre 2016

« Le ministre Paradis doit cesser de tourner autour du pot et protéger les producteurs de Neuville en assurant l’accréditation de leur maïs sucré », exige la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours.

Depuis plusieurs mois, c’est échec après échec pour les producteurs de maïs sucré de cette municipalité de Portneuf, qui se butent à l’entêtement du ministre Pierre Paradis. Malgré le sérieux de leur démarche, le gouvernement libéral refuse toujours de leur accorder l’Indication géographique protégée (IGP) « Maïs sucré de Neuville », qui viendrait confirmer la qualité de leur produit et le protéger des imposteurs. Or, les délais ne font que s’allonger du côté du gouvernement, et ce, pour aucune raison valable, constate Sylvie D’amours.

« Le ministre fait trainer le dossier en longueur pour des raisons injustifiées. Les producteurs de Neuville ont perdu une saison à cause de l’hésitation incompréhensible du ministre, ils ne doivent pas en perdre une autre. Leur refuser l’appellation a des conséquences économiques importantes pour Neuville et pour tous les travailleurs qui vivent directement de la culture du maïs et de son exploitation. Pierre Paradis démontre une fois de plus qu’il est spectateur dans son propre champ d’expertise. Il doit arrêter de regarder les producteurs de haut et commencer à agir! » déclare la caquiste, déplorant également l’absence du député libéral de Portneuf, Michel Matte, dans le dossier.

La députée de Mirabel a rappelé que l’Association des producteurs de maïs sucré de Neuville interpelle les libéraux depuis janvier 2014 afin d’obtenir une IGP pour leur maïs. Après avoir répondu à tous les critères et s’être pliés à toutes les contraintes bureaucratiques et administratives, les agriculteurs ont déposé une demande officielle à l’intention du ministre Paradis. Celle-ci accumule la poussière sur son bureau depuis 7 mois. « Le ministre refuse d’en faire une priorité et Michel Matte est incapable de défendre ses citoyens. Décidément, les gens de Portneuf sont mal desservis par les libéraux. Le processus habituel de certification a été suivi à la lettre. Les producteurs de maïs de Neuville ont démontré qu’ils produisent un maïs unique. En leur accordant l’accréditation, tout le monde sera gagnant : les producteurs verront leurs efforts récompensés et les consommateurs en auront pour leur argent. Au lieu d’avoir peur d’aider nos producteurs qui se différencient, le gouvernement devrait les encourager et saluer l’expertise et l’innovation québécoise! » conclut Sylvie D’Amours.