858 chirurgies d’un jour toujours en attente depuis plus de six mois


 Publié le 24 octobre 2016

Plus de sept mois après l’annonce officielle du ministre de la Santé d’un projet pilote avec trois cliniques de chirurgies, seulement une clinique opère des patients et comme par hasard, elle se situe dans la circonscription de La Pinière, détenue par Gaétan Barrette, a révélé récemment mon collègue, François Paradis.

Pourtant, le ministre Barrette avait annoncé un projet pilote avec non pas une, mais bien trois cliniques de chirurgie, situées à Laval, Montréal et Brossard, dont le but est de réduire les listes d’attente et d’évaluer les coûts d’un nouveau modèle de financement.

Dans la région de Lanaudière, 858 patients attendent une chirurgie d’un jour depuis plus de 6 mois, ce qui ne respecte pas les cibles du ministère de la Santé.

Ce projet pilote a sa raison d’être, puisqu’il ne vise pas simplement à réduire les listes d’attente pour certaines chirurgies, mais aussi à comparer leurs coûts entre les établissements. Le ministre peut se défendre en disant que le projet en est à ses débuts mais, après sept mois, c’est le fondement même du projet pilote qui est retardé. Il y a des médecins qui veulent participer au projet et il y a des patients qui attendent désespérément une chirurgie. Il faut que le projet pilote commence pour les cinq régions visées.

À titre informatif :

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Alimentation de nos aînés : La CAQ réclame une révision de la politique alimentaire en CHSLD


 Publié le 23 octobre 2016

« Fini les patates en poudre, nos aînés qui vivent en CHSLD méritent mieux que ça », a tonné dimanche le caquiste François Paradis qui, accompagné d’un représentant de la Fédération de l’âge d’or du Québec et avec le soutien du Conseil pour la protection des malades, exige une révision en profondeur immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec.

Le député de la Coalition Avenir Québec déplore le fait que des aînés qui vivent dans des centres d’hébergement ne reçoivent pas des repas de qualité. À ses yeux, rien ne justifie que les budgets des CHSLD soient trop serrés pour offrir des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés à cette clientèle vulnérable.

« Plutôt que de dénoncer cette situation et d’intervenir auprès des établissements, les ministres Gaétan Barrette et Francine Charbonneau ont toléré cette pratique, en qualifiant les menus dans les CHSLD de “complets” et d’“adéquats”. Or, selon des documents du ministère de la Santé, le budget moyen pour l’achat des aliments dans les CHSLD est de 2,14 $ par repas! À certains endroits, ce budget est aussi pauvre que 1,35 $ par repas. Ce qui est injustifiable! La CAQ exige une révision immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec. On réclame donc une augmentation de 2 $ du budget par repas pour l’achat des aliments dans les CHSLD, pour ainsi le porter à 4,14 $, soit plus haut que le seuil minimum établi par l’Ordre des diététistes du Québec », a déclaré François Paradis.

François Paradis propose plusieurs autres pistes de solution au gouvernement pour améliorer de façon significative les repas de nos aînés dans les CHSLD, notamment :

– doubler le budget dédié à l’achat des aliments;
– d’établir un coût minimal à respecter pour les repas;
– d’implanter un dépistage systématique de la dénutrition et une norme de diététiste/nutritionniste par résident comme en Ontario;
– d’augmenter le nombre d’employés pour superviser les repas;
– maximiser l’achat local pour nos agriculteurs.

« J’invite les citoyens à mettre de la pression sur le gouvernement du Québec. Il est temps que ça bouge, pour redonner à nos aînés la dignité et le respect qui leur reviennent », a poursuivi François Paradis, invitant les Québécois à se rendre en grand nombre sur le site Web www.aidonsnosaines.com sur lequel ils pourront signer une pétition pour dénoncer le triste sort réservé aux aînés sous le régime libéral.

Mise à jour économique : François Legault dévoile ses attentes


 Publié le 23 octobre 2016

« Il est temps pour Philippe Couillard d’être à l’écoute des Québécois et des familles qui ont encaissé une hausse de leurs taxes et tarifs de 1 300 $ depuis son arrivée au pouvoir. Il doit réparer les dégâts de ses deux premières années. » À la veille de la troisième mise à jour économique du gouvernement Couillard, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, place la barre haute. Puisque le ministre des Finances, Carlos Leitão, risque de rater ses cibles de croissance économique et lâcher prise quant aux investissements privés, M. Legault lui suggère quatre mesures ambitieuses pour stimuler l’économie et enrichir tous les Québécois.

Tout d’abord, les libéraux doivent annoncer dès mardi prochain une baisse d’impôts de 500 $ par individu, soit 1 000 $ par famille. « C’est non négociable. Il faut donner de l’air à nos familles et relancer notre économie à très court terme. Les rumeurs parlent d’une abolition de la taxe santé qui ne représente que 80 $ pour la majorité des Québécois. Ce serait rire des Québécois! » lance le chef de la CAQ, qui propose de prendre l’argent des surplus versés au Fonds des générations pour financer ces baisses d’impôts.

Ensuite, l’éducation ne doit plus être la cible d’attaque du gouvernement libéral. Après deux années de coupes budgétaires dans les services directs aux élèves, la CAQ réclame un réinvestissement dans l’aide aux enfants aux prises avec des difficultés d’apprentissage. « Pour la CAQ, l’éducation doit être une priorité nationale, pas l’objet d’annonces cosmétiques. La réussite scolaire, c’est une question d’égalité des chances, mais surtout d’assurer à nos enfants d’avoir l’encadrement nécessaire pour réaliser leurs rêves. Parler d’éducation, ce n’est pas juste des slogans pour se donner bonne conscience, ça doit être un objectif concret », martèle François Legault.

Également, le chef de la deuxième opposition s’attend à ce que le gouvernement présente un plan économique ambitieux pour enfin relancer les investissements des entreprises et créer des emplois de qualité. « Le Québec crée actuellement des emplois entre 10 et 15 $ de l’heure, mais l’obsession du premier ministre devrait être d’en créer à 20 $, 30 $ et même 40 $ de l’heure. C’est ainsi qu’on pourra augmenter la productivité et créer des emplois à valeur ajoutée », soutient le chef de la CAQ.

Finalement, François Legault appelle le premier ministre à faire preuve de compassion envers nos aînés qui vivent dans les CHSLD. Dès mardi, la CAQ exige que le gouvernement Couillard fasse passer le budget alloué par repas dans les CHSLD à 4,14 $, soit une hausse de 2 $. « Nos aînés méritent attention, respect et dignité. Une alimentation saine, variée et équilibrée, c’est la moindre des choses! Je comprends que les libéraux sont fatigués, usés, mais on s’attend à un gouvernement libéral qui va enfin passer de la parole aux gestes. J’aimerais que Philippe Couillard soit plus proche du monde, qu’il cesse de regarder les Québécois depuis sa tour d’ivoire et qu’il fasse preuve d’ambition! » conclut M. Legault.

Mathieu Lemay aura le ministre Heurtel à l’œil


 Publié le 21 octobre 2016

(MASCOUCHE, le 20 octobre 2016) – À la suite d’une présentation par le ministre du Développement durable et de l’Environnement, David Heurtel, du projet de loi 102, visant à modifier la Loi sur la qualité de l’environnement et à réformer la gouvernance du Fonds vert, le député de Masson, Mathieu Lemay, a tenu à lui lancer une mise en garde : les attentes sont élevées et la CAQ veillera à ce qu’il joigne les actes à la parole.

« Depuis sa création, la CAQ presse le gouvernement libéral d’agir, afin de soulager les entreprises d’une bureaucratie très lourde dans la réalisation de projets économiques et environnementaux. Actuellement, le Québec est le roi de la paperasse et de la bureaucratie, si bien que plusieurs initiatives pourtant porteuses sont complètement paralysées. Il faut mettre de l’ordre, grâce à des autorisations simplifiées, à des processus d’autorisation plus prévisibles et à des délais réduits. Comptez sur moi pour m’assurer que le projet de loi 102 réponde à ces défis », a déclaré le député de Masson, aussi porte-parole de la CAQ en matière d’environnement, qui a participé au déjeuner de la Chambre de Commerce régionale de Lanaudière auquel David Heurtel a pris part.

En ce qui concerne la gouvernance du Fonds vert, il était grand temps que les libéraux accouchent d’une réforme, après les nombreux déboires de gestion relatés dans les médias au cours des derniers mois.

« La gestion du Fonds vert est un exemple flagrant de l’improvisation libéral en environnement. Le Fonds vert est et doit devenir un levier économique important pour contribuer réellement à la lutte contre les changements climatiques. Je vais participer activement à l’étude de ce projet de loi et de manière constructive », a assuré le député caquiste.

 

Harcèlement à l’Assemblée nationale : La CAQ veut savoir qui au PLQ était au fait des agissements de Gerry Sklavounos


 Publié le 21 octobre 2016

« Bouleversée, troublée, renversée » : tels sont les sentiments qui ont envahi la députée de la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy, suite aux révélations du quotidien Le Devoir sur le comportement du député libéral de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos. L’article en question révèle que d’ex-pages de l’Assemblée nationale, d’ex-stagiaires de la Fondation Charles-Bonenfant, plusieurs employées politiques et des militants libéraux disent avoir été témoins et victimes de comportements, propos et gestes déplacés et inappropriés de la part du député Sklavounos.

Les témoignages font pourtant référence à des événements des dernières années, a souligné Nathalie Roy. En effet, il semble régner à l’Assemblée nationale un climat de peur et de méfiance à l’égard de M. Sklavounas depuis au moins 2012. Il est grand temps de savoir qui étaient au courant de ces allégations dans les officines et cabinets libéraux. « Manifestement, il y a des choses qui se savent à l’Assemblée nationale depuis plusieurs années. On apprend ce matin que lors de la dernière législature, entre 2012 et 2014, un whip du Parti libéral a été alerté d’au moins un incident troublant à l’égard d’une employée politique du parti au pouvoir. Quelles mesures ont été prises? Qui a pris en charge le dossier? Qui était au courant chez les libéraux, qui siégeaient à l’époque à l’opposition officielle? Puisque le whip était informé, quand exactement le chef du Parti libéral de l’époque a-t-il été mis au fait des allégations portées contre son député? Trop de questions sans réponses. Il manque malheureusement plusieurs pièces au puzzle. Le premier ministre n’a pas le droit à l’erreur. La transparence est primordiale dans un dossier aussi sensible », a déclaré Nathalie Roy.

À titre d’élue, Nathalie Roy a souhaité lancer un appel à la dénonciation à toutes les personnes qui travaillent présentement sur la Colline Parlementaire à Québec et a rappelé que les parlementaires ont adopté en juin 2015 la Politique relative à la prévention et à la gestion des situations de harcèlement au travail. « J’invite toutes les femmes et les hommes qui travaillent à l’Assemblée nationale à se prévaloir des ressources dont nous nous sommes dotées. Ce n’est pas facile dénoncer un collègue ou un employeur, mais il faut le faire. Rien, absolument rien, ne peut justifier des propos déplacés, des gestes inappropriés ou des invitations à caractère sexuel non sollicitées de quiconque, quel que soit son statut », a fait savoir Mme Roy.

La caquiste a conclu en se disant rassurée de voir Gerry Sklavounos expulsé du caucus des députés libéraux, mais par respect pour les citoyens qu’il représente et pour la fonction qu’il occupe, elle l’a invité à sérieusement réfléchir quant à son avenir politique. « L’enquête policière pour un crime contre la personne dont il fait l’objet jette un discrédit sur toute la classe politique et l’Assemblée nationale. C’est une décision qui lui revient. Il devra la prendre en son âme et conscience. Étant donné la gravité des allégations qui pèsent contre lui, je vois mal comment il pourrait revenir siéger comme député à l’Assemblée nationale la semaine prochaine et poursuivre son travail. Il devrait rester à l’écart le temps que l’affaire trouve son dénouement », a conclu Nathalie Roy.

Bombardier sabre 1 500 emplois au Québec : Le fédéral doit investir, et rapidement, dit la CAQ


 Publié le 21 octobre 2016

« C’est un coup dur pour les employés de Bombardier et pour l’emploi dans la grande région de Montréal », a déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne, après l’annonce de la décision de l’entreprise aéronautique d’abolir 1 500 emplois au Québec.

 Pour le député de Johnson, cette triste nouvelle nous rappelle l’improvisation du gouvernement Couillard dans la négociation de son entente avec Bombardier l’automne dernier. En effet, cela fera bientôt un an que le Québec a annoncé qu’il investissait 1 milliard de dollars américains dans la CSeries, sans avoir négocié quelque garantie d’emploi que ce soit et sans s’être assuré d’un soutien tout aussi important de la part du gouvernement fédéral, comme Bombardier l’a demandé.

 « Aujourd’hui, nous sommes de tout cœur avec les 1 500 employés de Bombardier qui perdront leur emploi. C’est aussi très préoccupant de voir ces mises à pied quelques mois après avoir déboursé notre investissement. Nous réaffirmons qu’il était impératif d’aider Bombardier et soutenir ainsi tout notre secteur aéronautique, mais le gouvernement libéral s’y est pris de la mauvaise façon. Dans son empressement, non seulement n’a-t-il pas cherché à obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs, sur les emplois et sur le maintien du siège social de Bombardier au Québec, mais il n’a pas jugé bon de s’assurer d’être accompagné par le fédéral avant de mettre tous ses œufs dans le même panier. L’ancien ministre de l’Économie, Jacques Daoust, avait d’ailleurs expliqué que l’entente finale compterait trois joueurs. Où est le troisième joueur, le fédéral? Sa présence contribuerait assurément à stabiliser l’entreprise. Il est inacceptable que le fédéral reste encore muet. Qu’attendent Philippe Couillard, Dominique Anglade et Carlos Leitão pour interpeller Justin Trudeau et le caucus des députés libéraux fédéraux? Le temps presse! » a déclaré André Lamontagne.

Appareils de loterie vidéo : Philippe Couillard fait la sourde oreille au maire de Saint-Jérôme


 Publié le 20 octobre 2016

Hautement préoccupé par les dernières révélations faites sur les appareils de loterie vidéo, comme quoi leur exploitation se fait également dans des établissements appartenant au crime organisé, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, demande à Philippe Couillard d’acquiescer à la requête du maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, et de réduire le nombre d’appareils présents sur son territoire.

François Legault réclame depuis plusieurs mois maintenant le retrait immédiat de milliers d’appareils de loterie vidéo en circulation dans les bars. Ces machines tirent injustement profit de la misère humaine, soutient-il, et malheureusement, Saint-Jérôme n’échappe pas à la règle. On y en retrouve 150, dont les deux tiers d’entre eux sont dans des secteurs défavorisés. Il est temps pour Philippe Couillard de prendre un engagement concret pour remédier à ce fléau, exige le chef caquiste.

« Au cours des dernières semaines, on a eu beaucoup d’exemples de la mauvaise gestion des appareils de loterie vidéo par Loto-Québec. La semaine dernière, le maire de Saint-Jérôme a publié une lettre ouverte où il demande au gouvernement de réduire le nombre d’appareils dans sa ville. Les citoyens de St-Jérôme mettent 25 millions de dollars dans ces machines chaque année. Le maire dit que cette taxe des pauvres menace ses communautés vulnérables. La réalité, c’est que des pères et des mères de famille dépensent toute leur paie dans ces appareils, qui causent des drames humains. J’ai déjà demandé au premier ministre de diminuer le nombre d’appareils, mais il refuse de prendre les moyens qui s’imposent », regrette François Legault.

« Avec le premier ministre, ce sont des paroles et encore des paroles, mais jamais d’action. Il doit montrer du leadership. Il doit s’attaquer à ce cancer qui détruit des vies et des familles. Je fais appel à son sens moral. Le maire de St-Jérôme dit que 150 appareils de loterie vidéo à St-Jérôme, c’est trop. Je suis entièrement d’accord », a poursuivi le député de L’Assomption.

Le député Lamontagne souligne le 30e anniversaire de la Jeune Chambre de commerce de Drummond


 Publié le 20 octobre 2016

Le député de Johnson, André Lamontagne, a souligné avec grand plaisir le 30e anniversaire de la Jeune Chambre de commerce de Drummond (JCCD), le 19 octobre à l’Assemblée nationale.

« Il y a 30 ans, les jeunes gens d’affaires de la MRC de Drummond décidaient de créer la Jeune Chambre de commerce de Drummond, a rappelé le député. Depuis, des milliers d’entre eux se sont investis sur trois décennies à faire d’elle un élément important de l’écosystème du développement économique de Drummondville. »

« Trente années au cours desquelles les jeunes ont tissé des liens d’affaires et d’amitié, tout en élargissant leurs réseaux de contacts professionnels dans tous les horizons, a poursuivi André Lamontagne. Comptant plus de 500 membres, l’organisme est reconnu pour son apport à la promotion et à l’accompagnement de l’entrepreneuriat. »

« La JCCD se distingue notamment par son concours Élan, qui donne une vitrine extraordinaire à la relève entrepreneuriale, tout en remettant 25 000 $ en argent et services au lauréat; ce qui est unique au Québec. Je l’invite à continuer à oser et à innover dans sa contribution à générer et appuyer de nombreuses étincelles entrepreneuriales au sein de la grande région de Drummondville », a conclu le député.

Personnel en position d’autorité : Les libéraux défendent le tchador, la CAQ défend les femmes


 Publié le 20 octobre 2016

« Le tchador vise à nier l’existence de la femme dans l’espace public. Vouloir l’interdire, ce n’est pas cibler les femmes, c’est au contraire défendre les femmes », a tonné la députée Nathalie Roy, en réaction à des accusations lancées jeudi par la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, à l’Assemblée nationale.

La position de la Coalition Avenir Québec dans le dossier de la laïcité et la neutralité de l’État est claire : il faut interdire le port de symboles religieux pour les employés de l’État en position d’autorité, comme les juges, les procureurs de la Couronne, les gardiens de prison, les policiers et les enseignants. La ministre Vallée, elle, n’a aucun problème à ce qu’un policier porte un turban, une juge le hijab, ou une enseignante le tchador.

« Les propos tenus par la ministre de la Justice sont disgracieux et franchement révoltants. La CAQ défend l’identité et les valeurs québécoises, la laïcité de l’État et la primauté de l’égalité entre les hommes et les femmes. La ministre, elle, permet le port de symboles religieux, notamment certains défendus par des intégristes, qui justement ciblent les femmes. Voilà la réalité actuellement », a vivement dénoncé Nathalie Roy.

Couillard nage en pleine contradiction

La porte-parole caquiste en matière de laïcité a ajouté qu’il y a deux ans à peine, Philippe Couillard admettait pourtant que le tchador « est un symbole d’oppression de la femme, d’exclusion et de retrait social qui nous apparaît incompatible avec l’exercice des services publics ». Aujourd’hui, force est de constater que le tchador est devenu acceptable pour les libéraux, et ce même si la ministre admet que « certaines sont obligées de le porter ». « Ne voit-elle pas le problème que pose le tchador? », s’interroge la députée de Montarville.

« Les libéraux sont incapables de défendre les recommandations de Bouchard-Taylor. Ils sont incapables d’interdire le port de signes religieux pour le personnel en position d’autorité. Au contraire, ils les permettent tous dans le projet de loi 62 », a regretté Nathalie Roy.

L’improvisation comme forme d’art unique : La CAQ fait adopter une motion unanime


 Publié le 20 octobre 2016

La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de culture et communication, Claire Samson, est parvenue à faire adopter à l’unanimité une motion reconnaissant l’improvisation comme un courant emblématique de la culture québécoise, une forme d’expression unique et une discipline artistique à part entière.

Ce gain est significatif, puisqu’il survient au moment où la Ligue nationale d’improvisation (LNI) s’inquiète de son statut au Québec. Cette dernière a d’ailleurs interpelé le gouvernement Couillard pour qu’il donne à l’improvisation toute sa place, à l’instar du théâtre, de la danse et du cirque. Avec l’adoption de la motion de Claire Samson, c’est maintenant chose faite et la CAQ s’assurera que le ministre de la Culture, Luc Fortin, tienne parole lorsqu’il déposera dans les prochaines semaines les bases de sa nouvelle politique culturelle.

« Je suis fière d’avoir obtenu cette reconnaissance, pour le milieu de l’improvisation, pour la sphère culturelle, mais aussi pour la valorisation du talent québécois. L’improvisation est un courant inspirant, représenté par de nombreuses étoiles montantes québécoises, et il contribue pleinement à l’épanouissement et à la fierté de la culture québécoise. En lui accordant cette reconnaissance spécifique, le gouvernement facilitera le financement et l’expansion de cet art et le Québec entier en bénéficiera », s’est réjoui la députée d’Iberville.