Centrale de TransCanada à Bécancour : Donald Martel et Chantal Soucy demandent une commission parlementaire pour faire la lumière sur ce fiasco


 Publié le 2 novembre 2016

« Hydro-Québec a de sérieux comptes à rendre aux Québécois. On ne peut pas tout simplement retourner à la case départ! » tonne Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de développement économique régional.

Après la Régie de l’énergie, c’était au tour du BAPE, la semaine dernière, de torpiller le projet d’Hydro-Québec concernant la centrale à gaz à Bécancour, qui souhaite l’utiliser dès l’hiver 2018 pour des besoins en période de pointe. Donald Martel réclame une commission parlementaire pour faire toute la lumière sur ce fiasco libéral.

« Cette centrale est un fiasco commercial qui porte la signature du Parti libéral. Quelle gestion désastreuse de la part d’Hydro-Québec! En 2008, au moment de fermer les lumières et de mettre la clé dans la porte, on concluait déjà qu’Hydro-Québec avait mal fait ses prévisions énergétiques. Or, l’histoire se répète : on a laissé miroiter un projet industriel avec Gaz Métro pour combler nos besoins en hiver, pour que finalement le PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, nous dise « qu’on aura pas de besoin ». La mauvaise blague a assez duré. Qui s’occupe de la planification et des besoins énergétiques chez Hydro-Québec? Je ne peux pas croire qu’il n’y a personne au gouvernement qui les surveille! Les Québécois ont déjà versé plus d’un milliard de dollars pour, en fin de compte, de la ferraille et ils en ont encore jusqu’en 2026! Tout cela est troublant et franchement inquiétant », estime Donald Martel.

La porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy, membre de la Commission qui devra se pencher sur la question, souhaite entendre minimalement le patron d’Hydro-Québec, Éric Martel, et le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand en commission parlementaire. Il est primordial d’identifier les options envisageables afin de limiter les dommages financiers aux contribuables, fait-elle savoir. « Les citoyens de Bécancour et les 4 millions de clients d’Hydro-Québec ont le droit de connaître les raisons de ce fiasco économique et énergétique. Laisser dormir cette centrale jusqu’en 2026, tout en payant des millions et des millions de dollars en pénalités, n’est pas une solution acceptable. On ne peut pas demeurer avec cet éléphant blanc dans le paysage de la région. Le statu quo n’est plus tenable », insiste la députée de Saint-Hyacinthe.

Un fiasco commercial en 4 temps

  1. Lancée pour combler les besoins énergétiques du Québec, la centrale est inactive depuis 2008 en raison d’un contexte de surplus d’électricité.
  2. Une entente de 20 ans avec TransCanada force les Québécois à payer des pénalités financières faramineuses pour laisser la centrale dormir. Avec le dédommagement de 2014, Hydro-Québec a déjà versé plus de 1 milliard de dollars à TransCanada.
  3. En 2015, Hydro-Québec conclut deux ententes avec TransCanada et Gaz Métro, qui souhaite bâtir un site de stockage de gaz naturel liquéfié à proximité. La centrale doit venir en aide à Hydro-Québec, qui fait face à des demandes importantes d’électricité lors des grands froids. La Régie de l’énergie a invalidé ces ententes en juillet dernier.
  4. Avant même que le projet soit démoli par le BAPE, le PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, affirme publiquement ne pas vouloir « investir dans quelque chose qu’on n’aura pas de besoin ».

Nominations de six sénateurs pour le Québec : Jean-Marc Fournier n’a pas su défendre les intérêts des Québécois


 Publié le 2 novembre 2016

« J’espère bien que c’était la dernière fois que des sénateurs québécois sont nommés par le gouvernement fédéral sans que le Québec ait son mot à dire ! » lance le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, à la suite de la désignation de six nouveaux sénateurs pour le Québec.

Le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Jean-Marc Fournier, aurait dû saisir l’opportunité que lui a présentée à plus d’une occasion la CAQ, souligne le député Jolin-Barrette, notamment en appelant son projet de loi 592 qui propose de permettre à l’Assemblée nationale de soumettre au gouvernement Trudeau une courte liste de trois candidats, dont les noms auraient été appuyés des trois quarts des députés de tous les partis.

« Cela aurait eu plus de poids qu’un simple échange de correspondance, qui s’est retrouvé dans la déchiqueteuse de son homologue, la ministre Maryam Monsef. Encore une fois, Jean-Marc Fournier n’en a fait qu’à sa tête en imposant à Ottawa son propre processus de sélection des sénateurs… un processus qui ne respectait pas dès le départ les intérêts de la nation québécoise. Il a été sévèrement boudé et s’est assuré que les Québécois ne soient pas impliqués dans ces nominations pourtant capitales pour notre juste représentativité à la Chambre haute. Il a laissé passer une occasion historique de faire des gains pour le Québec au sein de la fédération canadienne. Il fut un temps où les libéraux étaient un brin nationalistes. Cette époque est officiellement révolue », critique vivement Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas rappelle que son projet de loi, non partisan et tout à fait réalisable dans le cadre constitutionnel actuel, aurait réellement permis de faire primer les intérêts et les droits du Québec sur la scène fédérale. « Les personnes nommées aujourd’hui au Sénat ont certainement des qualités et un parcours de vie impressionnants et ont très probablement mérité leur place au Sénat. Le problème, c’est que les Québécois, par l’entremise de tous leurs élus à l’Assemblée nationale, n’ont pas été impliqués dans ces nominations. Je n’arrive pas à croire qu’en 2016, de nouveaux sénateurs soient choisis sans que le Québec n’ait un seul mot à dire. Les libéraux de Philippe Couillard paieront cher le prix de leur incapacité de défendre les intérêts de tous les Québécois », a conclu le député de Borduas.

Affaire Patrick Lagacé : François Legault réclame une enquête publique sur la surveillance des journalistes par les services policiers


 Publié le 1 novembre 2016

L’ordinateur d’un journaliste du Journal de Montréal perquisitionné, le téléphone d’un chroniqueur de La Presse mis sous écoute, d’autres journalistes possiblement sous surveillance : rien ne justifie cette intrusion délibérée dans la liberté de presse. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le comité annoncé par Philippe Couillard est insuffisant. Il importe d’instituer très rapidement une enquête publique sur l’espionnage des journalistes par les services policiers.

Il est inacceptable que des enquêteurs aient accès aux données téléphoniques d’un journaliste seulement pour identifier des sources à l’intérieur d’un corps de police. L’Affaire Lagacé n’est pas simplement préoccupante, elle fragilise notre démocratie et nos institutions, a souligné François Legault, qui presse le gouvernement à envoyer le bon message.

« Une enquête publique pourra forcer tout le monde à témoigner pour qu’on sache combien de journalistes ont été surveillés. Philippe Couillard préfère nommer un groupe d’experts. La liberté de presse ne profite pas seulement aux journalistes : c’est aussi un élément fondamental de notre démocratie. Le premier ministre doit démontrer du leadership, prouver que la liberté de presse est protégée en posant les gestes qui s’imposent. Il doit accepter de faire la lumière et non se fermer les yeux sur cette atteinte à la liberté de presse », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a rappelé les propos inquiétants du chef de police du Service de police de la Ville de Montréal, Philippe Pichet, qui disait avoir « un travail à faire » et qu’il « avait suivi les règles ». « Comme Jean Charest au début du scandale de la construction, Philippe Couillard refuse d’aller chercher toutes les réponses. Le premier ministre ne semble pas comprendre toute la gravité de la situation. Il préfère passer la balle au maire de Montréal, préfère garder le chef de police jusqu’au printemps, le temps que son comité lui fournisse des recommandations. Ce n’est pas ça que les Québécois veulent. Ils souhaitent savoir ce qui s’est réellement passé. Il doit prendre le taureau par les cornes pour une fois. Je lui propose de déclencher une enquête publique sur la surveillance des journalistes par les services policiers », a réitéré François Legault.

Places fantômes dans les garderies : Le gouvernement laisse le phénomène perdurer, déplore la CAQ


 Publié le 1 novembre 2016

La directive du gouvernement libéral d’avril dernier, obligeant les enfants inscrits à temps plein dans une garderie subventionnée à être présents au moins 80 % du temps, n’a absolument rien donné, déplore la députée de la Coalition Avenir Québec, Lise Lavallée, qui rapporte l’existence de fausses déclarations fournies aux parents.

Durant l’été, des parents ont été invités par des établissements de garderie à remplir de fausses déclarations de présence afin de respecter la directive mise en place par le ministère de la Famille et de ne pas payer les pénalités financières qui y sont associées. Lise Lavallée a tenté, mardi, d’obtenir du ministre Sébastien Proulx la garantie que nos fonds publics ne sont plus gaspillés en raison de ce phénomène inquiétant, ce qu’il a refusé de faire.

« Les parents se retrouvent à être pris en otage dans un système qui semble encore exister : celui des places fantômes. Des parents se sont fait offrir récemment une place en garderie subventionnée pour un enfant de moins de 4 mois, alors que la mère est encore en congé de maternité. On les encourage à prendre leur place immédiatement, ne pouvant la leur garantir plus tard. Dans une autre garderie subventionnée, des parents signent des feuilles de présence pour cinq jours, alors que l’enfant se présente dans son milieu de façon aléatoire. On leur offre d’intégrer l’enfant un jour semaine, mais d’en payer 5. Malgré la directive d’avril dernier, il y a du sable dans l’engrenage », constate la critique caquiste en matière de famille.

Sans démontrer une volonté ferme, le gouvernement libéral n’ira pas loin dans sa croisade contre les places fantômes, ajoute la députée de Repentigny. Elle rappelle d’ailleurs qu’il faut 17 mois pour inspecter toutes les garderies privées du Québec et 6 ans et demi pour inspecter l’ensemble des CPE. « Ce n’est pas à ce rythme-là que le ministre pourra s’assurer que les garderies se plient à sa directive. Sébastien Proulx connaît la situation, mais refuse de mettre en place les solutions pour régler la problématique des places fantômes dans le réseau », conclut Lise Lavallée.

Affaire Patrick Lagacé : La CAQ, très préoccupée, réaffirme la nécessité de protéger les sources journalistiques


 Publié le 31 octobre 2016

« C’est une triste journée pour le droit à l’information », affirme la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’intégrité, Nathalie Roy, alors qu’on apprenait lundi que le téléphone du journaliste et chroniqueur de La Presse, Patrick Lagacé, ait été placé sous enquête policière. Elle-même ancienne journaliste, Nathalie Roy se dit très troublée par ce cas d’espionnage et fait part de ses craintes pour la pérennité de la profession de journaliste à la suite de ces révélations.

« Il n’y a rien de plus important pour les journalistes que leurs sources. Quand les sonneurs d’alerte osent parler pour dénoncer, ils doivent se sentir protégés. Ce matin, ce n’est plus cas. Que va-t-il arriver à ces sources si, par craintes tout à fait légitimes, elles refusent de communiquer avec les journalistes pour leur fournir des éléments d’informations et des pistes d’enquête, sachant que c’est possible que le téléphone soit sous haute surveillance? C’est très inquiétant. Autant les journalistes vivent de leurs sources pour gratter le fond des histoires, autant nous, politiciens, dépendons aussi de ces témoignages pour faire bouger les choses », a déclaré la députée de Montarville.

Critique de la CAQ en matière de justice, le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, fait savoir qu’une réflexion sérieuse devra être lieu afin d’apporter des suggestions pour que les sonneurs d’alerte soient réellement protégés. « L’affaire Lagacé est extrêmement préoccupante, pas seulement pour les journalistes, mais pour la libre circulation de l’information. Il faut ouvrir toutes les portes aux sonneurs d’alerte et non en fermer en créant une partie de pêche aux sources journalistiques comme ça semble être le cas dans le dossier concernant le chroniqueur Patrick Lagacé », affirme Simon Jolin-Barrette.

François Paradis et la CAQ font part de leurs attentes au ministre Barrette


 Publié le 31 octobre 2016

Alors que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a lancé le coup d’envoi aux négociations portant sur la rémunération avec les syndicats des médecins, leporte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, est catégorique : il faut investir en santé, assurer des soins et des services de santé de qualité, plutôt que d’en mettre davantage dans les poches des médecins.

«En 2016, les médecins gagnent suffisamment. Le rattrapage salarial avec les autres provinces est plus qu’atteint », indique François Paradis, précisant que depuis 2007, les revenus moyens nets des médecins de famille ont augmenté de 60 %, pour passer en moyenne de 144 000$ à 231 000$. La même tendance a été observée du côté des médecins spécialistes, qui ont vu leurs revenus moyens nets bondir de 77 %, pour passer de 237 000 $ à 439 000$.

À l’aube de ces nouvelles négociations, qui auront indéniablement une incidence majeure sur les finances publiques du Québec, le député de Lévis fait part de ses attentes au ministre Barrette.

Tout d’abord, la CAQ réclame un gel de la hausse de rémunération des médecins afin de  réinvestir dans les soins directs à la population. « Il ne faut pas oublier que les médecins bénéficient déjà de hausses qui seront étalées jusqu’en 2021-2022, ainsi que d’une clause remorque avec les autres fonctionnaires de l’État qui leur donneront 368 M$ de plus par année. Ils n’ont plus besoin d’enveloppe supplémentaire », souligne François Paradis.

Ensuite, il est impératif de revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins pour le transformer par un système de rémunération mixte. « Le statu quo équivaudra à une hausse infinie de la rémunération des médecins. Il faut bonifier la rémunération pour la prise en charge réelle et réduire les paiements à l’acte », insiste le critique caquiste en matière de santé.

Finalement, la CAQ demande une fois de plus au gouvernement Couillard de mettre fin à l’incorporation des médecins, qui prive les gouvernements du Québec et du Canada d’au moins 150 millions de dollars par année. « Investissons plutôt ces millions dans les soins à domicile, pour aider nos milliers de patients, souvent des aînés, qui n’ont plus d’autres recours que d’être soignés chez eux. Gaétan Barrette doit prouver, au terme de ces négociations, qu’il n’y en a pas seulement pour les médecins au Québec, mais aussi pour les patients », conclut François Paradis.

Signature de l’Accord de libre-échange Canada-UE : Philippe Couillard doit obtenir des garanties pour nos producteurs laitiers


 Publié le 30 octobre 2016

Alors que Philippe Couillard s’est envolé en catimini pour la Belgique pour assister à la signature de l’Accord de libre-échange entre le Canada et l’Europe, la Coalition Avenir Québec espère qu’il profitera de cette tribune pour rappeler au premier ministre du Canada, Justin Trudeau, son engagement pris en mai dernier de compenser financièrement les producteurs de lait québécois.

Sylvie D’Amours, porte-parole de la CAQ en matière d’agriculture, souligne que cet accord, bien que bénéfique pour l’économie du Québec dans son ensemble, ouvre grande la porte à une concurrence déloyale pour nos producteurs artisans de fromage, puisque les marchés européens pourront exporter de grandes quantités de fromages industriels. Malgré l’aide promise par le premier ministre Justin Trudeau, le milieu agricole québécois est toujours dans le flou alors que se tient le sommet Canada-UE. Philippe Couillard a le devoir de défendre nos producteurs laitiers et revenir au Québec avec des garanties concrètes, estime Mme D’Amours.

« La signature de cet accord est une bonne nouvelle pour les économies canadienne et québécoise ainsi que pour la poursuite de nos échanges commerciaux avec l’Europe, mais les producteurs laitiers à travers le Québec risquent de perdre beaucoup au change. Oui, le marché européen constitue une opportunité d’exportation exceptionnelle pour des milliers d’entre eux, mais c’est massivement que les entreprises européennes se pointeront à l’horizon sur le marché québécois, au moment même où nos producteurs subissent déjà des pertes financières importantes à cause du lait diafiltré. Il faut qu’à la suite de la signature de cet accord, il y ait un engagement clair du fédéral d’offrir une aide financière aux agriculteurs d’ici, qui se démarquent avec des produits de grande qualité, souvent artisanaux. Il faut tout faire pour qu’ils puissent concurrencer les Européens à armes égales », déclare Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel invite le gouvernement libéral à mener ce combat de front pour démontrer qu’il met véritablement les intérêts du Québec et le développement économique régional au premier plan. La caquiste lui rappelle d’ailleurs que le Québec ne peut se passer de l’apport économique de la production laitière, qui rapporte plus de 450 millions de dollars annuellement dans les coffres de l’État. « Philippe Couillard n’est pas parti à Bruxelles comme touriste, mais comme porte-parole du peuple québécois. Il doit parler avec Justin Trudeau et obtenir un plan de compensation, tel qu’il s’est engagé à le faire. J’espère que Philippe Couillard saura s’imposer sur la scène internationale pour défendre notre économie et nos intérêts », conclut Sylvie D’Amours.

Chronique de Donald Martel à la radio de CKBN, le vendredi 28 octobre 2016


 Publié le 29 octobre 2016

Agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska : La CAQ se réjouit pour les citoyens, mais dénonce l’électoralisme des libéraux


 Publié le 28 octobre 2016

Alors que la Coalition Avenir Québec demande depuis de nombreuses années l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et que le gouvernement libéral bloque ce projet important pour les citoyens de la région, le ministre Gaétan Barrette profite d’une fenêtre électorale pour finalement débloquer le projet. Pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de développement économique régional, Donald Martel, cette annonce sent l’électoralisme à plein nez et Gaétan Barrette devrait porter un sac de papier brun sur la tête lors de sa conférence de presse aujourd’hui, tellement la situation est embarrassante pour les libéraux.

M. Martel se dit persuadé que les citoyens d’Arthabaska se souviendront que les libéraux ont bloqué le projet pendant si longtemps et que la seule raison pour laquelle ils font volte-face, c’est l’imminence d’une élection partielle dans cette circonscription.

« Ça fait 7 ans que les gens du comté d’Arthabaska attendent cet agrandissement. 7 ans que l’ADQ, puis la CAQ, les appuient dans cette demande. 7 ans que les libéraux disent NON à la population d’Arthabaska, dont les besoins en matière de santé sont pourtant si importants. Pourquoi maintenant, à la veille du déclenchement des élections partielles, les libéraux font volte-face? Est-ce que cette annonce aurait eu lieu si le siège de député n’était pas en jeu? Tout le monde sait bien que non. Les citoyens de Victoriaville et des municipalités avoisinantes ne tomberont pas dans le panneau. Ils savent que le seul parti qui a poussé pour ce projet au fil des ans, c’est la CAQ », assure Donald Martel.

Le premier ministre ne s’en tirera pas aussi facilement avec le crédit, prévient le député de la CAQ. Cette annonce est avant tout une première victoire pour la population d’Arthabaska, qui s’est battue corps et âme pour l’agrandissement de son hôpital. « Ils ont amassé 12 millions de dollars, soit le tiers du coût du projet, sans que le gouvernement ne leur verse un seul sou. Si j’étais Gaétan Barrette, je serai gêné! Il devrait se présenter à sa conférence de presse avec un sac de papier brun sur la tête. Le milieu a lutté pendant des années pour cet agrandissement et nous continuerons de nous battre à leurs côtés », a assuré Donald Martel.

Don d’une stèle à la Paroisse Notre-Dame-du-Bon-Conseil : « Diane Descôteaux immortalise une émotion fugace » – Sébastien Schneeberger


 Publié le 28 octobre 2016

Le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, a participé à l’inauguration d’une stèle que la poète Diane Descôteaux a donnée à la Paroisse Notre-Dame-du-Bon-Conseil et qui a été installée à la Halte Vélo Theurillat dans le rang de la Rivière.

Il s’agit d’une pièce artisanale en acier inoxydable fabriquée par Jean Fortin, un artiste pratiquant le travail du métal en dilettante, et sur laquelle est gravé ce poème de Mme Descôteaux : « dessein prometteur – / aux ressources naturelles / celles-là du cœur ». La stèle s’inscrit dans la démarche de l’écrivaine, qui nous fait connaître l’écriture poétique brève à la manière japonaise des haïkus.

Subventionnée par la MRC de Drummond, l’œuvre a été réalisée pour le Sentier poétique et d’interprétation multimédia parrainé par l’école Jean-Raimbault, et dévoilée en 2009 au Village québécois d’antan. Elle y est demeurée jusqu’à ce que Diane Descôteaux l’offre à sa municipalité, qui l’a acceptée d’emblée avec plaisir.

« Ce qui me frappe, a commenté Sébastien Schneeberger, c’est qu’une stèle peut à la fois nous relier aux plus anciennes civilisations et nous projeter dans un lointain futur. En faisant graver une émotion fugace dans l’acier, Mme Descôteaux a su immortaliser un instant qui file entre nos doigts. »