Scandale à la SIQ : Philippe Couillard refuse de dire combien les ex-collecteurs de fonds ont amassé pour le PLQ


 Publié le 8 novembre 2016

Philippe Couillard doit non seulement ordonner au Parti libéral de faire l’inventaire des sommes récoltées par les trois collecteurs libéraux William Bartlett, Charles Rondeau et Franco Fava, il doit mettre cet argent dans un fonds en fidéicommis et le rembourser immédiatement, a exigé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Le chef caquiste va plus loin : d’ici le remboursement de ces millions de dollars fraudés à l’État et aux Québécois, le financement public que reçoit le parti de Philippe Couillard doit être coupé.

Depuis que le scandale a éclaté au grand jour, la réaction du premier ministre est profondément décevante. Mardi, à l’Assemblée nationale. M. Couillard a récidivé en se limitant à dire que l’affaire est entre les mains des policiers. Pourtant, les Québécois ont le droit de savoir combien Bartlett, Rondeau et Fava ont collecté d’argent pour le Parti libéral.

Le député de L’Assomption a mentionné que pendant que le premier ministre ne voit pas l’urgence de faire enquête sur les comptes de son parti, il accepte que le PLQ ait de l’argent sale dans ses coffres. « Le premier ministre a réagi en disant que “le Parti libéral est largement irréprochable”. Quelles actions a-t-il posées avant de faire cette affirmation ? Pourquoi ces personnages ramassaient-ils des millions pour le Parti libéral ? Parce qu’ils croyaient aux valeurs libérales ? Il est temps qu’un député libéral se lève pour demander à son chef de rembourser l’argent collecté par ces faux bénévoles du Parti libéral », a conclu M. Legault.

Les Québécois veulent revoir la couleur de leur argent

Le député de La Peltrie, Éric Caire, a pour sa part appris que le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, n’a même pas déclenché une démarche administrative pour que les Québécois récupèrent l’argent que leur ont dérobé les trois collecteurs de fonds libéraux.

« On parle possiblement de la fraude immobilière la plus importante de l’histoire du Canada. Et le résultat, c’est que les contribuables québécois se sont fait rouler dans farine, pour une fraude de 45 millions de dollars. Pendant ce temps-là, on augmente le fardeau fiscal des Québécois et on coupe dans les services directs offerts à la population. Pourtant, rien n’empêche le ministre de prendre des mesures administratives pour s’assurer que le contribuable obtienne justice ! », a souligné Éric Caire.

Agrandissement de l’hôpital de Saint-Jérôme : Les libéraux reportent le projet aux calendes grecques, déplore Benoit Charette


 Publié le 8 novembre 2016

Alors que l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme déborde continuellement et que les patients sur civière sont contraints d’attendre plus de 24 heures, le nouveau pavillon de santé mentale, promis par les libéraux et les péquistes, ne verra pas le jour de sitôt si l’on se fie aux réponses évasives du ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région des Laurentides, Benoit Charette, dénonce que le projet ne soit pas encore commencé alors que l’ex-ministre libéral de la Santé, Yves Bolduc, avait annoncé son ouverture en 2014. En effet, rappelons que M. Bolduc avait prévu d’ouvrir les portes du pavillon dès 2014.

« C’est inacceptable que 32 mois après son élection, le gouvernement n’ait toujours pas annoncé que le projet sera enfin réalisé. Ça n’excuse pas non plus le Parti québécois qui a annoncé la construction du pavillon en santé mentale en 2014 sans même déposer de crédits budgétaires. Résultat : ce projet est au stade de planification depuis 2013 dans le Plan québécois des infrastructures. Les Québécois de Saint-Jérôme et des Laurentides attendent depuis des années la construction d’un nouveau pavillon, qui doit comprendre 96 lits d’hospitalisation. Aujourd’hui, ils ne connaissent même pas la date de la première pelletée de terre et encore moins le moment de son ouverture », peste Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes souligne que la construction du pavillon en santé mentale est plus que justifiée, vu la situation alarmante à l’urgence de Saint-Jérôme. « Il y a des lits occupés à l’urgence de Saint-Jérôme par des gens qui ne devraient pas s’y retrouver. Le nouveau pavillon pourra réduire la pression sur l’urgence. Ça doit être une priorité pour le gouvernement. Les citoyens de Saint-Jérôme méritent plus que d’attendre plus de 24 heures, l’une des pires performances au Québec », déplore Benoit Charette.

Chronique de Donald Martel à la radio de CKBN, le vendredi 4 novembre 2016


 Publié le 5 novembre 2016

La députée Chantal Soucy souligne l’importance de l’organisme Jeunes en santé


 Publié le 4 novembre 2016

Le 3 novembre dernier, la députée Chantal Soucy a vivement défendu le rôle de Jeunes en santé dans une déclaration prononcée à l’Assemblée nationale. L’organisme, dont le financement gouvernemental menace d’être interrompu dès juin 2017, craint de devoir fermer ses livres.

Au salon bleu, la députée de Saint-Hyacinthe a profité de sa tribune pour marteler l’importance de Jeunes en santé et exhorter le gouvernement à continuer de soutenir l’organisme: « Les données de l’Institut national de santé publique du Québec nous apprenaient récemment que près de 25 % des jeunes Québécois seraient en surplus de poids. Les chiffres sont alarmants et nous démontrent l’importance d’agir! », a-t-elle déclaré. « Depuis 12 ans, Jeunes en santé fait la promotion de l’activité physique et de la saine alimentation dans 31 écoles de ma circonscription. Au total, c’est plus de 6 000 étudiants qui bénéficient de ses services chaque année (…) Les statistiques le démontrent : les organismes comme Jeunes en santé sont nécessaires dans nos écoles! »

Chantal Soucy a également tenu à saluer le travail de l’équipe de Jeunes en santé, dont son président, M. Gaétan Dion, et sa coordonnatrice, Mme Véronique Laramée, qui s’étaient déplacés pour l’occasion. « Je leur offre tout mon appui et je demande au gouvernement d’en faire autant », a conclu l’élue caquiste, qui promet de continuer à multiplier les démarches pour assurer la pérennité de l’organisme.

Élection partielle dans Arthabaska : « Le Centre-du-Québec et Arthabaska-L’Érable doivent être pleinement reconnus » – Éric Lefebvre


 Publié le 4 novembre 2016

La reconnaissance régionale sera au coeur de la campagne électorale d’Éric Lefebvre, candidat de la CAQ pour l’élection partielle dans Arthabaska.
« Le gouvernement libéral ne reconnaît pas notre région. Il a fermé la porte à un Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) pour le Centre-du-Québec. Alors que notre région était l’une des plus performantes, particulièrement ici dans Arthabaska-L’Érable, le gouvernement Couillard a plutôt opté pour la centralisation en Mauricie. Le transfert d’expertise, comme celui prévu par la centralisation de toutes les analyses par Optilab à Trois-Rivières, entraînera une diminution des services de proximité et pourrait avoir des conséquences graves sur la santé de nos concitoyens », a expliqué M. Lefebvre.

Le Centre-du-Québec, étant une région à part entière, doit également être une région socio-sanitaire. Selon les plus récentes statistiques disponibles, le Centre-du-Québec compte plus de 240 000 habitants, soit seulement environ 26 000 de moins que la Mauricie. De plus, la rapidité de croissance de la région ces cinq dernières années surpasse celle de la Mauricie. «Il est essentiel que notre région soit reconnue à sa juste valeur. Le Centre-du-Québec n’est pas une succursale d’une autre région », a déclaré M. Lefebvre.

La reconnaissance de l’Érable

Pour cette première conférence de presse depuis le déclenchement de l’élection complémentaire, le candidat caquiste a choisi de la faire à Plessisville pour bien marquer son intention d’ouvrir un bureau de circonscription dans cette ville. Le but est de bien servir les citoyens de la MRC de L’Érable, de renforcer l’esprit d’appartenance et de resserrer davantage les liens serrés entre les deux pôles. Après consultation avec les élus des deux MRC, M. Lefebvre propose que dans le futur le nom de la circonscription soit Arthabaska-L’Érable. « C’est la moindre des choses que de reconnaître la particularité régionale de L’Érable dans le nom du comté », a-t-il soutenu.

L’agriculture, l’économie et l’Hôtel-Dieu

Plusieurs autres enjeux tels une baisse d’impôt de 1000 $ par famille, les services offerts à nos aînés et la relève agricole seront mis de l’avant durant la campagne. Bien entendu, Éric Lefebvre a rappelé qu’il talonnera le gouvernement pour s’assurer que sa troisième promesse d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu ne soit pas qu’une annonce électoraliste pour acheter des votes.

Allégations de fraude : Le financement public du PLQ doit être coupé, demande la CAQ


 Publié le 4 novembre 2016

Au lendemain du reportage troublant de l’émission Enquête, dans lequel on apprend que quatre collecteurs de fonds du Parti libéral auraient fraudé l’État pour plusieurs millions de dollars, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a réclamé que le financement public du PLQ soit coupé sans délai.

Tant et aussi longtemps que tout l’argent sale récolté indûment par ces collecteurs de fonds libéraux n’a pas été identifié et retourné à l’État, le parti de Philippe Couillard ne doit plus toucher un seul sou de fonds publics qui proviennent de la poche des Québécois, exige François Legault.Les personnes impliquées dans ce stratagème ne sont pas des inconnus, rappelle-t-il, puisqu’ils ont erré dans les sphères libérales depuis de nombreuses années, ce qui signifie ces collecteurs auraient donc ramassé cet argent en utilisant leur proximité avec le gouvernement libéral.

« C’est la goutte qui fait déborder le vase. Les faits et les témoignages laissent peu de doute : on parle possiblement de la plus grande fraude de l’histoire du Québec à même des fonds publics. Dans des témoignages assermentés à la commission Bastarache, des témoins ont affirmé que Charles Rondeau et Franco Fava se vantaient de ramasser 1,5 million par année dans l’Est du Québec pour le Parti libéral. On peut donc avancer que les collecteurs de fonds impliqués dans cette gigantesque fraude ont ramassé des millions de dollars pour le Parti libéral au cours des années. Ce n’est pas vrai que le Parti libéral va se payer des élections partielles le 5 décembre prochain avec de l’argent sale accumulé au cours des années par des bandits », a déclaré François Legault, flanqué de son critique en matière de justice, Simon Jolin-Barrette.

Le chef de la CAQ a poursuivi en indiquant que s’il a la moindre décence, le premier ministre va ordonner que l’argent public versé à son parti soit dès maintenant retourné à l’État pour commencer à rembourser l’argent sale qui dort dans les coffres du PLQ. « C’est d’autant plus gênant que lui-même s’est fait élire en 2007 avec l’aide de William Bartlett, un collecteur de fonds au centre de ce scandale. Il l’a même remercié en plein Parlement ! M. Couillard doit s’engager à rembourser chaque dollar », a tranché M. Legault.

Une pétition pour dénoncer

Afin que Philippe Couillard saisisse l’ampleur de ce scandale, le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette a annoncé le lancement d’une pétition électronique, accessible sur le site www.casuffit.ca, dans laquelle les Québécois pourront manifester leur colère. « Au fil des ans, les scandales et les allégations de corruption autour des libéraux se sont multipliés, mais aujourd’hui, la cour est pleine ! La population en a ras-le-bol, elle exige de se faire rembourser l’argent qu’on lui a volé. Par cette pétition, les Québécois ont la possibilité de se faire entendre en grand nombre et d’encourager les libéraux à renoncer à cette subvention de 3,8 millions de dollars par année ! » a lancé le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette.

Commission d’enquête publique : La CAQ parvient à faire plier les libéraux


 Publié le 3 novembre 2016

Après deux jours de pression soutenue, la Coalition Avenir Québec a finalement obtenu du gouvernement Couillard une commission d’enquête publique sur l’espionnage des journalistes par les services policiers. François Legault a de plus réitéré sa demande pour que la nomination des Directeurs généraux de la Sûreté du Québec (SQ) et de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ne soit plus l’affaire du seul parti au pouvoir.

« On ne parle plus d’un cas isolé, mais d’une véritable chasse aux sorcières par nos services policiers. Dès le premier cas d’espionnage, la CAQ n’a pas tardé et a réclamé une vraie commission d’enquête publique. Encore une fois, ça a pris plus de 48 h au premier ministre pour voir la lumière et comprendre la gravité du problème. Mieux vaut tard que jamais, mais ce réflexe de commencer par nier la gravité des faits est récurrent chez les libéraux », a déploré le chef caquiste, François Legault.

Distancer la police du politique

Le député de L’Assomption a également invité le gouvernement libéral à s’attaquer à la racine du problème : la trop grande proximité entre la haute direction de la SQ et de l’UPAC et le pouvoir politique. Les commandes politiques passées au patron de la police sont révoltantes, en plus de brimer la confiance de population. Le premier geste à poser est de nommer le directeur général de la SQ et celui de l’UPAC par un vote au deux tiers de l’Assemblée nationale, comme l’a déjà réclamé la CAQ par le passé.

« La liberté de presse ne doit pas être soumise au pouvoir policier ou au pouvoir politique. Et la police n’a pas à être au service du gouvernement. Ni du Parti québécois, ni du Parti libéral, ni de personne. Les cas sont trop nombreux et touchent plusieurs corps policiers. On doit casser ce système, cette culture de méfiance de la police envers les journalistes », a déclaré François Legault.

Par ailleurs, François Legault se dit très inquiet par les déclarations du député péquiste et ancien ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron. « Que ce soit au PQ ou au PLQ, il semble de toute évidence avoir un mélange du politique et du policier. Stéphane Bergeron a admis avoir passé une commande à la SQ concernant des fuites par rapport à la FTQ. C’est très inquiétant », conclut-il.

Collecteurs de fonds libéraux enquêtés pour fraude : Éric Caire exige des réponses


 Publié le 3 novembre 2016

Malgré les graves allégations de fraude qui pèsent contre trois collecteurs de fonds du Parti libéral, le premier ministre Philippe Couillard est resté muet face aux questions du député de La Peltrie, Éric Caire, et a même refusé de préciser la nature de ses liens avec un d’entre eux, qui a déjà agi comme son organisateur en chef lors d’une campagne électorale. Le chef du Parti libéral du Québec a également refusé de dire s’il avait lancé une vérification sur son actuel Directeur de l’organisation pour l’Est du Québec, Gérald Larose, ancien partenaire d’affaires d’un des collecteurs de fonds visés par l’enquête de l’UPAC.

Radio-Canada révèle jeudi que William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau auraient usé d’un stratagème lors du prolongement de baux immobilier pour empocher 2 M$ de la Société immobilière du Québec, entre 2003 et 2008. Or, William Bartlett est l’ancien organisateur politique de Philippe Couillard. Éric Caire a profité de la période des questions à l’Assemblée nationale pour tenter d’en savoir plus sur la nature des relations entre le premier ministre et M. Bartlett, mais le ministre de la Sécurité publique a refusé de répondre en prétextant qu’il y avait une enquête de l’UPAC en cours.

« La seule réponse du ministre de la Sécurité publique à mes questions, c’est de dire qu’il y a une enquête de l’UPAC qui est en cours. Est-ce que ce sont justement les liens du premier ministre avec William Bartlett, entre autres, qui sont observés sous la loupe ? Est-ce ce qu’il faut déduire ? D’une certaine façon, on peut dire que ce n’est pas surprenant de voir le Parti libéral, encore et toujours, au centre d’un scandale de corruption. Encore une fois, ce sont des gens associés de près aux libéraux qui seraient mêlés à des histoires de fraude et de corruption », a déclaré Éric Caire.

Par la suite, M. Caire a voulu savoir si le premier ministre du Québec avait fait toutes les vérifications nécessaires à l’endroit de son actuel Directeur de l’organisation pour l’Est du Québec, M. Gérald Larose. « Il est de notoriété publique que Franco Fava a trempé dans toutes sortes de magouilles. Le fait qu’un important organisateur actuel de Philippe Couillard ait été son bras droit pendant de longues années chez Neilson inc., nous préoccupe. Des questions demeurent sans réponse concernant M. Larose », a fait savoir M. Caire.

Philippe Couillard ignore l’écart de salaire entre les médecins québécois et ontariens, déplore la CAQ


 Publié le 2 novembre 2016

Les négociations avec les fédérations de médecins partent du mauvais pied, constate François Legault, alors que Philippe Couillard est incapable de garantir aux Québécois qu’ils auront accès à un médecin de famille 7 jours sur 7 au terme des pourparlers qui viennent de débuter.

À l’Assemblée nationale, le chef de la Coalition Avenir Québec a rappelé qu’avec les médecins, le gouvernement libéral a été plus que généreux. En effet, lorsque le Parti libéral est arrivé au pouvoir en 2003, un médecin ontarien gagnait un salaire de 45 % plus élevé qu’un médecin québécois. Aujourd’hui, ce même gouvernement a réduit cet écart à zéro, a dénoncé M. Legault, qui rappelle l’injustice d’une telle situation puisqu’il y a également un écart important quant au coût de la vie entre le Québec et l’Ontario. Maintenant que Philippe Couillard a envoyé son ministre de la Santé, Gaétan Barrette, au banc des punitions en lui enlevant le mandat de négocier avec les médecins, il doit enfin obtenir des garanties pour les Québécois, qui n’ont toujours pas accès à un médecin de famille 7 jours sur 7.

« La réalité devant nous, c’est que les professionnels au Québec gagnent 15 % de moins que les professionnels en Ontario. C’est le premier ministre qui a permis cela en négociant avec le ministre de la Santé. Comme quoi la solidarité entre médecins est plus importante que tout ! Le pire reste que Gaétan Barrette n’a pas exigé en échange que les médecins de famille prennent en charge les patients, en groupe, 7 jours sur 7. Philippe Couillard a le droit de mettre son ministre en tutelle s’il pense arriver à de meilleurs résultats pour les citoyens, mais il refuse de nous expliquer sa position. Les Québécois méritent un meilleur accès aux services de soins de santé », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption est également surpris de constater que le premier ministre ne connaît même pas la différence actuelle des salaires entre les médecins québécois et les médecins pratiquants en Ontario. Philippe Couillard a évoqué des études, sans pour autant les déposer ou les rendre publiques. « Il faut savoir quel est le véritable écart de rémunération entre les médecins au Québec et ceux en Ontario. Je ne peux pas croire que le premier ministre n’est pas au courant. » s’est insurgé François Legault.

Journalistes sous surveillance policière : La CAQ exige la démission du chef du SPVM Philippe Pichet


 Publié le 2 novembre 2016

La haute direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ayant entamé une chasse aux sources journalistiques pour « briser la culture du coulage » depuis plusieurs mois, le directeur de la police, Philippe Pichet, n’a plus la crédibilité ni la légitimité pour demeurer en poste. Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard, demande au ministre Martin Coiteux de prendre la seule décision qui s’impose : démettre Philippe Pichet de ses fonctions.

Invité mercredi à réagir aux propos tenus par son bras droit dans des enregistrements obtenus par les médias, Martin Coiteux a affirmé qu’il avait le pouvoir de démettre le patron du SPVM, souligne André Spénard. Ce dernier l’invite donc à joindre les gestes à la parole.

« On ne parle pas d’allégations ici, mais de faits concrets. Après avoir parlé d’un cas isolé, le SPVM est pris en flagrant délit et on apprend qu’espionner les journalistes, c’est érigé en système. Le ministre ne peut pas ignorer les faits. Or, le patron de la police de Montréal, Philippe Pichet, estime qu’il a toute la légitimité requise pour demeurer en poste et pour enquêter lui-même sur la situation au SPVM. C’est extrêmement préoccupant. Hier encore, le premier ministre nous disait que “des gens sont morts pour la liberté de la presse et la liberté de presse inclut la protection des sources journalistiques”. Martin Coiteux ne peut pas se dire préoccupé par ce qui se passe présentement et tolérer qu’un de ses corps policiers fasse une chasse aux sorcières pour trouver qui parle aux journalistes. Philippe Pichet doit être retiré de ses fonctions », déclare le député caquiste de Beauce-Nord.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec réclame la tenue d’une enquête publique sur l’espionnage de journalistes par des services policiers au Québec.