Élection partielle dans Verdun : Les Verdunois avant tout pour Ginette Marotte


 Publié le 15 novembre 2016

La candidate de la CAQ pour le comté de Verdun, Ginette Marotte, conduit sa campagne autour de quatre grandes priorités : la qualité de vie des aînés, le décrochage scolaire, la préservation du patrimoine religieux et un lien additionnel entre l’Île-des-Sœurs et Verdun. Selon elle, il est grand temps que la circonscription élise un député qui met Verdun au centre de ses priorités.

« Ces priorités sont celles de la Coalition Avenir Québec, mais surtout, ce sont celles des Verdunoises et des Verdunois. Ces demandes, je les entends continuellement sur le terrain, lors de mes rencontres avec les électeurs. Notre comté a trop souvent été pris pour acquis, et oublié à plusieurs reprises », a expliqué madame Marotte.

Celle qui travaille pour Verdun depuis près de deux décennies multiplie les rencontres et les échanges avec les citoyens depuis les dernières semaines. Habitant et travaillant à Verdun depuis de nombreuses années, elle est bien placée pour concilier les besoins de la classe moyenne et ceux des organismes communautaires. « La réponse sur le terrain est extrêmement positive et je remarque un détachement des Verdunois par rapport aux deux vieux partis. C’est normal, quand vous pensez que la candidate libérale doit passer plus de temps dans son auto dans le trafic que faire campagne chez nous. Les gens veulent du changement. C’est rire des Verdunois!», s’est exclamé Ginette Marotte.
Lien additionnel entre Verdun et l’Île-des-Soeurs

Ginette Marotte propose de profiter des travaux de remplacement du pont de l’Île-des-Sœurs pour mettre en place un lien qui serait réservé au transport en commun, aux vélos et aux véhicules d’urgence, reliant Verdun et l’Île-des-Sœurs. « Ce projet dont le coût est évalué entre 15 et 20 millions de dollars combine la protection de la qualité de vie des riverains et celle des usagers de la route. C’est le devoir de tout bon député de s’assurer que la sécurité soit bonifiée partout sur le territoire. Avoir un lien réservé pour les véhicules d’urgence est une nécessité. Imaginez l’impact positif pour des interventions où la rapidité peut faire toute la différence », a-t-elle soutenu.

Aînés

Ginette Marotte entend mettre le respect des personnes âgées au cœur des priorités. « Le respect de nos aînés, ça commence par des repas décents et par un nombre de bain suffisant. Mais le respect passe aussi dans la façon dont on s’adresse aux aînés. Ces gens ont bâti notre société, ils ont brisé les barrières pour nous permettre d’avancer.  Si j’ai pu être la première femme élue à Verdun dans la nouvelle Ville de Montréal, si j’ai pu être la première mairesse de Verdun et si je peux être candidate pour la CAQ, c’est grâce au travail de tous ces hommes et de toutes ces femmes », a-t-elle conclu.

Ajout d’une lumière pour l’accès aux piétons de l’hôpital de Saint-Jérôme : « Une question de sécurité » – Bruno Laroche


 Publié le 15 novembre 2016

Le candidat de la CAQ pour Saint-Jérôme, Bruno Laroche, compte s’attaquer au problème de l’accès des piétons à l’entrée principale du Centre hospitalier de Saint-Jérôme une fois qu’il sera élu le 5 décembre prochain, une demande qui traîne en longueur depuis plusieurs années.

Après avoir rencontré à plusieurs occasions les occupants de la résidence La Noblesse, Bruno Laroche a constaté qu’il s’agit d’une très grande préoccupation à Saint-Jérôme. C’est une preuve de plus que le candidat caquiste est à l’écoute des Jérômiens.

« Je veux résoudre le problème de l’accès des piétons à l’entrée principale du Centre hospitalier de Saint-Jérôme, rue de Montigny. À cet endroit, l’entrée de l’hôpital se trouve entre deux intersections et elle est dépourvue de feux de circulation. Le trafic y est souvent lourd, et les limites de vitesse ne sont pas toujours respectées. Pour des personnes présentant des difficultés de mobilité en raison de l’âge ou de divers problèmes de santé, et qui se déplacent plutôt lentement, il est donc très ardu de traverser la rue de Montigny (route 117) pour rejoindre l’entrée principale de l’hôpital », a déclaré Bruno Laroche.

Rappelons que le problème a déjà maintes fois été porté à l’attention des autorités, mais sans résultat jusqu’à présent. Sensible à l’importance de cette question pour de très nombreuses personnes touchées par la maladie ou les handicaps, le candidat caquiste est déterminé, une fois élu, à y trouver une solution satisfaisante.

« L’ajout de feux de circulation, ce n’est tout de même pas un défi de physique nucléaire. Je m’engage à travailler de concert avec l’administration du maire Stéphane Maher et des instances du MTQ afin de trouver une solution concrète à ce problème d’accessibilité qui traîne en longueur. C’est une question de sécurité et de respect pour nos aînés et des patients du Centre hospitalier de Saint-Jérôme », a conclu Bruno Laroche.

Baux de location sur des immeubles de George Gantcheff : Le gouvernement libéral verse 26 M$ par année sans aucune vérification


 Publié le 15 novembre 2016

Le gouvernement du Québec paie une facture annuelle de 26 millions de dollars pour des immeubles appartenant à Georges Gantcheff, a révélé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

La CAQ a présenté à l’Assemblée nationale une compilation de tous les baux liant les ministères du gouvernement aux entreprises de George Gantcheff, qui a mis les mains sur les immeubles vendus par la Société immobilière du Québec (SIQ). Malgré les révélations troublantes de l’émission Enquête, comme quoi les collecteurs de fonds libéraux Rondeau, Fava et Bartlett auraient détourné des millions de dollars dans le cadre de la prolongation de baux sur des immeubles de M. Gantcheff, le Parti libéral n’a pas jugé nécessaire de vérifier si l’ensemble des baux actuels, qui totalisent une facture de 26 millions, sont au-dessus ou non de la valeur du marché.

« Suite au scandale de la SIQ, la Caisse de dépôt et placement n’a pas tardé à agir. Elle a annoncé qu’elle ne prêterait plus un sou à George Gantcheff. On comprend aujourd’hui que le ministre des Finances, lui, n’a aucune idée de ce qui se passe. Il n’a pas fait vérifier si les baux signés avec George Gantcheff ont été conclus à la valeur du marché. Ce n’est pas le travail des policiers de voir si les baux signés par la SIQ ont été conclus à la valeur du marché, c’est le travail des gestionnaires. Après le scandale de la SIQ, le gouvernement ne peut pas payer 26 M$ par année les yeux fermés, sans faire de vérifications. Il est primordial que Carlos Leitão commande une vérification pour voir si les loyers payés à George Gantcheff sont soufflés », a déclaré François Legault.

Le chef caquiste a poursuivi en déplorant cet autre laisser-aller du gouvernement, qui joue avec l’argent des Québécois et qui ne fait que renforcer leur sentiment de colère à l’égard de la classe politique. « Quoi qu’en disent certains députés libéraux, ce n’est pas un problème de perception des Québécois. C’est un problème de refus du gouvernement libéral de prendre ses responsabilités. Pourquoi la Caisse de dépôt prend-elle ses responsabilités avec George Gantcheff, mais pas le gouvernement ? Est-ce que le ministre des Finances va enfin vérifier si les Québécois paient 1, 2 ou 5 millions de dollars de trop sur les loyers avec George Gantcheff ? » a exigé M. Legault.

Permis d’école à la Mission de l’Esprit-Saint : Les libéraux se font complices d’enseignements absurdes


 Publié le 15 novembre 2016

La Coalition Avenir Québec dénonce vivement la décision du gouvernement libéral d’octroyer un permis d’enseignement au groupe religieux la Mission de l’Esprit-Saint, qui a pu rouvrir ses portes en septembre dernier malgré sa fermeture en 2004 et un verdict ferme de la Cour supérieure en 2007.

Le porte-parole en matière d’éducation, Jean-François Roberge, rappelle que depuis son élection, le gouvernement libéral parle beaucoup dans le dossier des écoles religieuses illégales, mais au moment d’agir, il se ramollit et plie sous la pression. Le député caquiste de Chambly entend cette fois-ci faire entendre raison au ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, puisque la Mission de l’Esprit-Saint transmet des valeurs totalement absurdes et des connaissances erronées à sa clientèle.

« Il s’agit d’une école où on propage de la désinformation scientifique. Comment le gouvernement peut-il donner un permis à une école où on enseigne le matin que la terre est ronde, pour ensuite enseigner l’après-midi que la terre est en forme de poire ? Une étudiante a courageusement accepté de dénoncer la pression mise sur les jeunes filles. Elle a dit : “À 14 ans, on nous prépare à avoir des enfants”. À l’école de la Mission de l’Esprit-Saint, on force les jeunes filles à faire des enfants, on leur enseigne que la terre est en forme de poire, et pour le ministre, tout va bien ! Comment peut-on autoriser une école comme celle-là ? » a lancé Jean-François Roberge, qui a eu droit à des réponses laconiques du ministre Proulx.

En restant les bras croisés devant ce phénomène, le gouvernement libéral semble vouloir passer un message dangereux dans la société : il est normal de cautionner la marginalisation et la ghettoïsation des jeunes et de favoriser leur exclusion sociale, déplore le député de Chambly. « Le Parti libéral est prêt à accepter n’importe quoi au nom du multiculturalisme ! Le ministre doit revenir sur sa décision et révoquer le permis de cette école où on enseigne aux enfants que la mort d’un policier en 1925 est l’incarnation du Saint-Esprit », a conclu Jean-François Roberge.

Projet de banlieue musulmane à Brossard : La CAQ dit non à la ghettoïsation des immigrants au Québec


 Publié le 14 novembre 2016

« Les valeurs de la société québécoise doivent avoir préséance sur l’ensemble du territoire du Québec et nous ne devons faire aucune exception au nom de croyances religieuses », affirme la députée de la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy, en réaction à la proposition d’un promoteur immobilier de la Rive-Sud de Montréal de construire un quartier résidentiel à Brossard, destiné exclusivement à ceux qui vivent sous les valeurs musulmanes.

Pour la CAQ, il est clair le gouvernement Couillard doit fermer la porte à double tour à ce développement immobilier, exige Nathalie Roy, qui y voit là la possibilité de créer un précédent dangereux au Québec. Il est impensable de laisser une partie de la population vivre complètement en marge de notre société, au nom d’une religion. Ce projet va à l’encontre de tous les principes d’intégration des immigrants, souligne-t-elle.

« Des cas semblables dans le monde, notamment en Europe, ont démontré l’échec total de ces communes, qui représentent les premiers pas vers une ghettoïsation des communautés culturelles. Les nouveaux arrivants sont les bienvenus chez nous, on ne le dira jamais assez, mais ils doivent en échange s’intégrer pleinement à la société québécoise. Peu importe de quelle communauté religieuse il s’agit, ce n’est pas vrai qu’on va accepter que certains aillent s’isoler pour vivre selon des valeurs religieuses et imposer ces valeurs à ceux qui veulent s’établir au même endroit. Les seules valeurs qui doivent s’imposer sur l’ensemble du territoire de la nation québécoise, ce sont les valeurs québécoises », déclare la critique caquiste en matière d’immigration et de laïcité.

La députée de Montarville poursuit en spécifiant que le projet présenté par ces musulmans est une conséquence de l’idéologie multiculturaliste du gouvernement libéral. La CAQ est catégorique : les Québécois qui désirent s’installer quelque part sur le territoire du Québec n’ont pas à se faire imposer des croyances religieuses. Au contraire, c’est aux immigrants qui viennent s’installer chez nous à respecter les valeurs qui guident la nation québécoise, comme l’égalité entre les hommes et les femmes, la démocratie et la liberté individuelle.

La députée de Montarville appelle donc le ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, à aviser les villes du Québec qu’elles ne doivent pas autoriser des projets immobiliers discriminatoires, qui interdiraient à celles et ceux qui n’adhèrent pas aux valeurs et croyances d’une communauté religieuse de s’y installer. Le ministre devrait en outre spécifier que les valeurs inscrites dans la Charte québécoise des droits et libertés ont préséance sur l’ensemble du territoire national du Québec.

Élection partielle dans Marie-Victorin : Des solutions réalistes pour contrer la congestion routière


 Publié le 14 novembre 2016

La candidate de la CAQ pour la circonscription de MarieVictorin, Julie Chapdelaine, a mis de l’avant trois propositions pragmatiques et réalisables à court et moyen terme pour mettre fin à la congestion routière à Longueuil. Lors d’un point presse, la candidate caquiste a écorché au passage son adversaire péquiste, qui promet la lune aux Longueuillois.

Julie Chapdelaine propose en premier lieu l’amélioration de la coordination entre les réseaux de transports collectifs. « Actuellement, ça peut coûter jusqu’à 70$ de plus à un travailleur qui utilise le Réseau de transport de Longueuil, puis celui de Montréal. Ce qui me scandalise, c’est que pendant ce temps, l’argent s’accumule dans les coffres du Fonds vert et les médias rapportent plusieurs cas de gaspillage. Pour moi, c’est inacceptable que les familles doivent débourser des montants exorbitants pour utiliser différents réseaux de transport. Les Longueuillois ne sont pas des citoyens de seconde zone », a-t- elle indiqué.

Prolongement de la ligne de métro 

Julie Chapdelaine voit d’un bon oeil le prolongement de la ligne jaune du métro, mais soutient qu’il faut d’abord et avant tout reconduire le budget alloué au bureau de projet. « Le budget alloué au bureau de projet n’a pas été reconduit depuis un an. Il faut confier un nouveau mandat à ce bureau afin qu’il évalue la meilleure configuration possible. C’est la première étape et je m’engage à faire pression sur le gouvernement pour qu’il rétablisse le budget accordé au bureau de projet. Une fois que ce sera fait, je travaillerai conjointement avec tous les acteurs pour que le prolongement se réalise enfin », a soutenu la candidate.

Julie Chapdelaine est catégorique, arrêtons de promettre mer et monde et travaillons sur du concret. « La candidate du PQ propose un mirage. Ce n’est pas réaliste de construire trois nouvelles stations et d’ajouter en plus un train. C’est Catherine au pays des merveilles! », a-t-elle ironisé.

Accès au stationnement incitatif

Finalement, Julie Chapdelaine déploiera toute son énergie pour améliorer l’accessibilité au stationnement incitatif du métro. À l’heure actuelle, il en coûte plus de 130$ par mois pour stationner au métro Longueuil, alors que c’est gratuit aux abords du métro Montmorency à Laval. « Il faut absolument que le prix du stationnement au métro de Longueuil soit revu à la baisse. Et la perte de revenu pour la ville de Longueuil doit être compensée par le gouvernement, à même le Fonds vert. À 130$ par mois, si l’on ajoute le même montant pour le titre de transport, c’est presque inciter les gens à ne pas prendre le métro! », a-t-elle conclu.

Vision économique : François Legault jette les bases d’une «Baie-James du 21 ème siècle»


 Publié le 13 novembre 2016

François Legault a dévoilé aujourd’hui les paramètres d’un grand projet économique qu’il entend soumettre aux Québécois dès 2017. Dans un discours livré aux membres de son parti, réunis en conseil national à Drummondville, le chef caquiste a clairement exprimé sa volonté de mettre Hydro-Québec au cœur de son projet de développement économique pour enrichir les Québécois et rehausser notre niveau de richesse collective.

François Legault présentera donc prochainement son plan d’affaires ambitieux, à l’image de son parti, qui s’appuie sur des ententes de partenariat avec nos voisins canadiens et américains sur l’exportation de notre électricité propre. Hydro-Québec déborde de possibilités exceptionnelles de développement économique, il est temps de les développer et d’avoir de l’ambition pour le Québec, a plaidé François Legault.

« Depuis ses débuts, la CAQ propose une vision de notre développement économique pour l’enrichissement de tous les Québécois. C’est ainsi que je présenterai bientôt un plan de match pour qu’Hydro-Québec exporte davantage d’électricité. Il faut voir grand, voir loin. Comme premier ministre, je vais me donner la mission de forger des partenariats avec l’Ontario, avec Terre-Neuve, avec le Nouveau-Brunswick, avec les nations autochtones. Mon objectif va être de faire exploser les exportations d’électricité en Ontario, en Nouvelle-Angleterre, à New York. Tout le monde va y gagner ! Un gouvernement de la CAQ va donc lancer un grand chantier qui va créer des milliers d’emplois payants. Je parle de lancer une Baie-James du 21 e siècle ! » a lancé le chef caquiste, chaudement applaudi par plus de 500 de ses militants, réunis à Drummondville.

Un gouvernement libéral usé

François Legault a également exprimé sa fierté de diriger une équipe solide d’hommes et de femmes intègres, fin prête à prendre le pouvoir en 2018 pour relancer le Québec.

Sa vision de notre avenir collectif se décline en deux volets distincts, mais plus que jamais indissociables. « Fierté et prospérité : voilà ce qu’offrira un gouvernement de la CAQ comme solution de rechange à un parti libéral usé. L’usure, c’est malsain pour la démocratie. On a un gouvernement qui en vient à mélanger le portefeuille de ses amis avec le portefeuille des Québécois. Il faut passer à autre chose. Il faut recommencer à travailler ensemble. On est rendus là, le Québec est rendu là », a-t- il enchaîné.

« Quand on s’unit au lieu de se diviser, quand les nationalistes québécois travaillent ensemble, il n’y a absolument aucune limite à ce qu’on peut accomplir. Quand on travaille ensemble, le Québec gagne ! Tenons-nous debout avec fierté pour défendre nos intérêts, notre langue, nos valeurs, notre culture et travaillons à la prospérité de la nation québécoise à l’intérieur du Canada ! » a conclu M. Legault.

Pour écouter l’intégralité du discours de François Legault, cliquez sur le lien suivant : http://caq.la/2fNreHQ

HOMMAGE À NOS PROCHES AIDANTS


 Publié le 11 novembre 2016

Repentigny, le 10 novembre 2016

Nous soulignons aujourd’hui la semaine des proches aidants. C’est cependant chaque jour que nous devrions témoigner envers ces personnes notre gratitude et notre reconnaissance.

On ne choisit pas de devenir un proche aidant, on le devient par le hasard de la vie, par la fragilisation d’un proche. On oublie souvent la valeur de cet engagement sans faille. Tranquillement on sombre dans la solitude, parfois dans la pauvreté, souvent dans l’isolement et arrive un moment où l’on se fragilise soi-même.

Nous avons des exemples connus qui nous ont permis de mettre un visage sur ce que pouvait signifier devenir un proche aidant. Pensons à Chloé Ste-Marie qui a fait un travail exemplaire pour sensibiliser la population et surtout le gouvernement à cette réalité.

L’institut de la statistique prévoit qu’en 2030, 1 personne sur 4 deviendra un proche aidant.   Si nous nous regardons ici au salon bleu, plusieurs d’entre nous risquent un jour ou l’autre de devenir cette personne sur laquelle une autre comptera. Nous savons que Marguerite Blais et Michèle Courchesne ont eu à un moment dans leur vie, à devoir conjuguer de hautes responsabilités tout en devant s’occuper de leur amoureux fragilisé par la maladie. D’autres collègues doivent vivre actuellement avec cette réalité.

Lundi passé, une citoyenne de mon comté m’a raconté être devenue une double proche aidante. Ayant à s’occuper de son enfant handicapé, voilà qu’elle doit en plus s’occuper de son conjoint en perte d’autonomie. Une fatigue s’installe peu à peu, le désespoir et la peur de ce que sera demain deviennent une réalité quotidienne.

Devenir un proche aidant, c’est s’investir auprès d’un enfant, un amoureux, un parent qui nécessite des soins. C’est parfois quitter un travail ou devoir justifier de nombreuses absences, s’appauvrir, faire la connaissance d’une solitude qui s’installe tranquillement dans nos vies, compenser pour le manque de soutien à domicile, subir le manque de ressources, se fragiliser et devenir tranquillement soi-même un futur aidé.

Un proche aidant s’occupe d’un enfant, un adolescent, un adulte, un conjoint, un ami, un parent lourdement handicapé ou souffrant d’une maladie dégénérative, une maladie grave, une maladie mentale. Nous pouvons être un aidant pour une période temporaire, mais aussi pour une période permanente jusqu’au décès de la personne aidée ou jusqu’à notre propre décès, car selon les statistiques il arrive que les proches aidants décèdent avant les aidés.

Il y aurait environ 1 million deux cent mille proches aidants au Québec dont 52% sont des femmes. Ces personnes souhaiteraient que nous les reconnaissions et surtout que nous les entendions. Ces personnes consacrent en moyenne 80% de leur temps en soin auprès des personnes vulnérables. Leur travail permet au gouvernement d’épargner environ 5 milliards de dollars. Pendant ce temps, ce même gouvernement refuse de les entendre en lançant une vaste consultation que j’ai demandée à deux reprises.

Ces personnes sont des partenaires invisibles du réseau de la santé. Si elles démissionnent, ce même réseau ne sera d’aucune façon prêt à recevoir les aidés. Le système éclatera de toute part, nous devons en être conscients. Les ignorer c’est les abandonner à leur propre sort.

Je veux en cette semaine remercier ces proches aidants pour leur dévouement et leur travail. Mais je veux aussi remercier tous ces organismes qui les soutiennent et leur viennent en aide.

Lundi dernier, à Montréal, le ministre de la Santé et des Services sociaux a rappelé que, techniquement, le financement des organismes communautaires n’a pas été réduit. « Le financement a toujours été au rendez-vous », a- t-il répliqué. Il a ajouté que « tout le monde veut toujours plus d’argent » et qu’il appartient justement au gouvernement de faire des arbitrages devant toutes les demandes qui lui sont adressées.

Il faudrait que le ministre choisisse ses batailles car le regroupement des aidants naturels de mon comté, le RANCA, a vu ses subventions du gouvernement augmenté de 3 977 $ depuis 2003, se chiffrant à 23 977 $. Soutenir nos proches aidants et les organismes qui leur viennent en aide est essentiels si nous ne voulons pas assister à une démission à grande échelle et devoir agrandir notre réseau par manque de place. Il en coûtera beaucoup plus cher quoiqu’en dise le ministre.

Mort de Leonard Cohen : La CAQ peinée suite au départ d’un grand Québécois


 Publié le 11 novembre 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, de même que la porte-parole de la CAQ en matière de culture, Claire Samson, transmettent leurs plus profondes sympathies à la famille et aux proches du légendaire chanteur et poète montréalais Léonard Cohen, décédé hier, dont les chansons ont fait vibrer des millions de personnes à travers le monde.

« C’est avec grande tristesse que j’ai appris hier soir le décès d’un des artistes les plus remarquables de notre génération. Ce matin, je partage la peine ressentie chez nous au Québec, mais également dans le monde entier. Leonard Cohen, c’était bien plus que des chansons, c’était un gentleman à l’âme fragile, qui mettait sur papier des mots qui ont résonné dans les cœurs et les esprits du monde entier. Nous n’avons qu’à penser à sa célèbre pièce Hallelujah, une des chansons les plus reprises de l’histoire de la musique moderne. Surtout, c’était un Montréalais fier de ses origines. Leonard Cohen a porté le Québec sur les scènes du monde entier. Je suis peinée par le départ de ce grand ambassadeur. Au nom de ma formation politique, je tiens à offrir à la famille et aux proches de Leonard Cohen nos plus sincères condoléances », a déclaré François Legault.

La députée d’Iberville, Claire Samson, a pour sa part souligné la profondeur du personnage, qui a abordé des thèmes difficiles pour son époque, comme la mort, la religion et ses travers, ainsi que la sexualité sous toutes ses formes. Il n’a jamais reculé, témoignant de sa résilience et de son courage. « Leonard Cohen était avant tout un humaniste. Il n’essayait pas de servir une cause. Il exprimait des émotions, tout simplement, à travers sa musique. Depuis ce matin, des dizaines de Montréalais se recueillent devant sa résidence, signe de toute l’affection qu’on lui porte. Leonard Cohen sera à jamais dans nos cœurs et nos esprits », a conclu Claire Samson, critique caquiste en matière de culture.

Programme de crédit de taxes foncières agricoles : Nos producteurs méritent mieux qu’un ministre fantôme, dit la CAQ


 Publié le 11 novembre 2016

À l’occasion d’une interpellation à l’Assemblée nationale, la Coalition Avenir Québec a réaffirmé son opposition aux changements apportés par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, aux programmes de crédit de taxes foncières agricoles, qui privent nos producteurs d’importantes sommes d’argent.

S’il est vrai qu’un plus grand nombre d’agriculteurs pourront être soutenus financièrement par le gouvernement, en contrepartie, la très grande majorité d’entre eux subiront une forte augmentation de leur compte de taxes, pouvant même atteindre 50 %, a déploré la députée d’Iberville, Claire Samson.

« Fidèle à son habitude, Pierre Paradis a attendu la toute dernière minute, vendredi, pour tente de sauver la mise. Malheureusement, tout ce qu’il a annoncé était déjà contenu dans le dernier budget libéral. Les agriculteurs ne sont pas dupes! Le ministre n’a rien à leur offrir! Nous ne sommes pas contre un accès à ce programme élargi à plus de producteurs, mais ce qu’on constate, c’est que le gouvernement a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Au moment où les producteurs ont plus que jamais besoin d’investir dans leurs entreprises, au moment où les investissements annuels de l’industrie ont diminué de 111 millions de dollars au cours des 5 dernières années, les libéraux viennent étouffer davantage nos entreprises agricoles en leur retirant toute marge de manœuvre. C’est une catastrophe pour notre secteur agricole, et particulièrement pour notre relève. Leur marge de profit étant souvent très faible, le prix des terres augmentant sans arrêt, ils voient une nouvelle tuile s’abattre sur leur tête. Le ministre vient, sans même un avertissement, briser le rêve de plusieurs d’entre eux », a souligné la caquiste.

Mme Samson, responsable de la région de la Montérégie pour la CAQ, a indiqué que pas un jour ne passe sans que des agriculteurs du Québec ne l’interpellent pour lui rappeler les graves conséquences de cette décision irréfléchie du ministre. « Tout ce que les producteurs réclament, c’est qu’on tienne une vraie réflexion sur la fiscalité agricole, mais Pierre Paradis reste sourd à leurs revendications. C’est à se demander s’ils font affaire avec un fantôme ! Il est triste d’avoir un ministre de l’Agriculture qui ne semble pas intéressé par le secteur qu’il doit vendre chaque jour auprès du premier ministre. Il est temps pour Pierre Paradis de s’occuper des agriculteurs et de travailler à soutenir la croissance de cette industrie importante pour toutes les régions du Québec », a regretté Claire Samson.