Élection partielle dans Marie-Victorin : Des solutions réalistes pour contrer la congestion routière


 Publié le 14 novembre 2016

La candidate de la CAQ pour la circonscription de MarieVictorin, Julie Chapdelaine, a mis de l’avant trois propositions pragmatiques et réalisables à court et moyen terme pour mettre fin à la congestion routière à Longueuil. Lors d’un point presse, la candidate caquiste a écorché au passage son adversaire péquiste, qui promet la lune aux Longueuillois.

Julie Chapdelaine propose en premier lieu l’amélioration de la coordination entre les réseaux de transports collectifs. « Actuellement, ça peut coûter jusqu’à 70$ de plus à un travailleur qui utilise le Réseau de transport de Longueuil, puis celui de Montréal. Ce qui me scandalise, c’est que pendant ce temps, l’argent s’accumule dans les coffres du Fonds vert et les médias rapportent plusieurs cas de gaspillage. Pour moi, c’est inacceptable que les familles doivent débourser des montants exorbitants pour utiliser différents réseaux de transport. Les Longueuillois ne sont pas des citoyens de seconde zone », a-t- elle indiqué.

Prolongement de la ligne de métro 

Julie Chapdelaine voit d’un bon oeil le prolongement de la ligne jaune du métro, mais soutient qu’il faut d’abord et avant tout reconduire le budget alloué au bureau de projet. « Le budget alloué au bureau de projet n’a pas été reconduit depuis un an. Il faut confier un nouveau mandat à ce bureau afin qu’il évalue la meilleure configuration possible. C’est la première étape et je m’engage à faire pression sur le gouvernement pour qu’il rétablisse le budget accordé au bureau de projet. Une fois que ce sera fait, je travaillerai conjointement avec tous les acteurs pour que le prolongement se réalise enfin », a soutenu la candidate.

Julie Chapdelaine est catégorique, arrêtons de promettre mer et monde et travaillons sur du concret. « La candidate du PQ propose un mirage. Ce n’est pas réaliste de construire trois nouvelles stations et d’ajouter en plus un train. C’est Catherine au pays des merveilles! », a-t-elle ironisé.

Accès au stationnement incitatif

Finalement, Julie Chapdelaine déploiera toute son énergie pour améliorer l’accessibilité au stationnement incitatif du métro. À l’heure actuelle, il en coûte plus de 130$ par mois pour stationner au métro Longueuil, alors que c’est gratuit aux abords du métro Montmorency à Laval. « Il faut absolument que le prix du stationnement au métro de Longueuil soit revu à la baisse. Et la perte de revenu pour la ville de Longueuil doit être compensée par le gouvernement, à même le Fonds vert. À 130$ par mois, si l’on ajoute le même montant pour le titre de transport, c’est presque inciter les gens à ne pas prendre le métro! », a-t-elle conclu.

Projet de banlieue musulmane à Brossard : La CAQ dit non à la ghettoïsation des immigrants au Québec


 Publié le 14 novembre 2016

« Les valeurs de la société québécoise doivent avoir préséance sur l’ensemble du territoire du Québec et nous ne devons faire aucune exception au nom de croyances religieuses », affirme la députée de la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy, en réaction à la proposition d’un promoteur immobilier de la Rive-Sud de Montréal de construire un quartier résidentiel à Brossard, destiné exclusivement à ceux qui vivent sous les valeurs musulmanes.

Pour la CAQ, il est clair le gouvernement Couillard doit fermer la porte à double tour à ce développement immobilier, exige Nathalie Roy, qui y voit là la possibilité de créer un précédent dangereux au Québec. Il est impensable de laisser une partie de la population vivre complètement en marge de notre société, au nom d’une religion. Ce projet va à l’encontre de tous les principes d’intégration des immigrants, souligne-t-elle.

« Des cas semblables dans le monde, notamment en Europe, ont démontré l’échec total de ces communes, qui représentent les premiers pas vers une ghettoïsation des communautés culturelles. Les nouveaux arrivants sont les bienvenus chez nous, on ne le dira jamais assez, mais ils doivent en échange s’intégrer pleinement à la société québécoise. Peu importe de quelle communauté religieuse il s’agit, ce n’est pas vrai qu’on va accepter que certains aillent s’isoler pour vivre selon des valeurs religieuses et imposer ces valeurs à ceux qui veulent s’établir au même endroit. Les seules valeurs qui doivent s’imposer sur l’ensemble du territoire de la nation québécoise, ce sont les valeurs québécoises », déclare la critique caquiste en matière d’immigration et de laïcité.

La députée de Montarville poursuit en spécifiant que le projet présenté par ces musulmans est une conséquence de l’idéologie multiculturaliste du gouvernement libéral. La CAQ est catégorique : les Québécois qui désirent s’installer quelque part sur le territoire du Québec n’ont pas à se faire imposer des croyances religieuses. Au contraire, c’est aux immigrants qui viennent s’installer chez nous à respecter les valeurs qui guident la nation québécoise, comme l’égalité entre les hommes et les femmes, la démocratie et la liberté individuelle.

La députée de Montarville appelle donc le ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, à aviser les villes du Québec qu’elles ne doivent pas autoriser des projets immobiliers discriminatoires, qui interdiraient à celles et ceux qui n’adhèrent pas aux valeurs et croyances d’une communauté religieuse de s’y installer. Le ministre devrait en outre spécifier que les valeurs inscrites dans la Charte québécoise des droits et libertés ont préséance sur l’ensemble du territoire national du Québec.

Vision économique : François Legault jette les bases d’une «Baie-James du 21 ème siècle»


 Publié le 13 novembre 2016

François Legault a dévoilé aujourd’hui les paramètres d’un grand projet économique qu’il entend soumettre aux Québécois dès 2017. Dans un discours livré aux membres de son parti, réunis en conseil national à Drummondville, le chef caquiste a clairement exprimé sa volonté de mettre Hydro-Québec au cœur de son projet de développement économique pour enrichir les Québécois et rehausser notre niveau de richesse collective.

François Legault présentera donc prochainement son plan d’affaires ambitieux, à l’image de son parti, qui s’appuie sur des ententes de partenariat avec nos voisins canadiens et américains sur l’exportation de notre électricité propre. Hydro-Québec déborde de possibilités exceptionnelles de développement économique, il est temps de les développer et d’avoir de l’ambition pour le Québec, a plaidé François Legault.

« Depuis ses débuts, la CAQ propose une vision de notre développement économique pour l’enrichissement de tous les Québécois. C’est ainsi que je présenterai bientôt un plan de match pour qu’Hydro-Québec exporte davantage d’électricité. Il faut voir grand, voir loin. Comme premier ministre, je vais me donner la mission de forger des partenariats avec l’Ontario, avec Terre-Neuve, avec le Nouveau-Brunswick, avec les nations autochtones. Mon objectif va être de faire exploser les exportations d’électricité en Ontario, en Nouvelle-Angleterre, à New York. Tout le monde va y gagner ! Un gouvernement de la CAQ va donc lancer un grand chantier qui va créer des milliers d’emplois payants. Je parle de lancer une Baie-James du 21 e siècle ! » a lancé le chef caquiste, chaudement applaudi par plus de 500 de ses militants, réunis à Drummondville.

Un gouvernement libéral usé

François Legault a également exprimé sa fierté de diriger une équipe solide d’hommes et de femmes intègres, fin prête à prendre le pouvoir en 2018 pour relancer le Québec.

Sa vision de notre avenir collectif se décline en deux volets distincts, mais plus que jamais indissociables. « Fierté et prospérité : voilà ce qu’offrira un gouvernement de la CAQ comme solution de rechange à un parti libéral usé. L’usure, c’est malsain pour la démocratie. On a un gouvernement qui en vient à mélanger le portefeuille de ses amis avec le portefeuille des Québécois. Il faut passer à autre chose. Il faut recommencer à travailler ensemble. On est rendus là, le Québec est rendu là », a-t- il enchaîné.

« Quand on s’unit au lieu de se diviser, quand les nationalistes québécois travaillent ensemble, il n’y a absolument aucune limite à ce qu’on peut accomplir. Quand on travaille ensemble, le Québec gagne ! Tenons-nous debout avec fierté pour défendre nos intérêts, notre langue, nos valeurs, notre culture et travaillons à la prospérité de la nation québécoise à l’intérieur du Canada ! » a conclu M. Legault.

Pour écouter l’intégralité du discours de François Legault, cliquez sur le lien suivant : http://caq.la/2fNreHQ

Programme de crédit de taxes foncières agricoles : Nos producteurs méritent mieux qu’un ministre fantôme, dit la CAQ


 Publié le 11 novembre 2016

À l’occasion d’une interpellation à l’Assemblée nationale, la Coalition Avenir Québec a réaffirmé son opposition aux changements apportés par le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, aux programmes de crédit de taxes foncières agricoles, qui privent nos producteurs d’importantes sommes d’argent.

S’il est vrai qu’un plus grand nombre d’agriculteurs pourront être soutenus financièrement par le gouvernement, en contrepartie, la très grande majorité d’entre eux subiront une forte augmentation de leur compte de taxes, pouvant même atteindre 50 %, a déploré la députée d’Iberville, Claire Samson.

« Fidèle à son habitude, Pierre Paradis a attendu la toute dernière minute, vendredi, pour tente de sauver la mise. Malheureusement, tout ce qu’il a annoncé était déjà contenu dans le dernier budget libéral. Les agriculteurs ne sont pas dupes! Le ministre n’a rien à leur offrir! Nous ne sommes pas contre un accès à ce programme élargi à plus de producteurs, mais ce qu’on constate, c’est que le gouvernement a déshabillé Pierre pour habiller Paul. Au moment où les producteurs ont plus que jamais besoin d’investir dans leurs entreprises, au moment où les investissements annuels de l’industrie ont diminué de 111 millions de dollars au cours des 5 dernières années, les libéraux viennent étouffer davantage nos entreprises agricoles en leur retirant toute marge de manœuvre. C’est une catastrophe pour notre secteur agricole, et particulièrement pour notre relève. Leur marge de profit étant souvent très faible, le prix des terres augmentant sans arrêt, ils voient une nouvelle tuile s’abattre sur leur tête. Le ministre vient, sans même un avertissement, briser le rêve de plusieurs d’entre eux », a souligné la caquiste.

Mme Samson, responsable de la région de la Montérégie pour la CAQ, a indiqué que pas un jour ne passe sans que des agriculteurs du Québec ne l’interpellent pour lui rappeler les graves conséquences de cette décision irréfléchie du ministre. « Tout ce que les producteurs réclament, c’est qu’on tienne une vraie réflexion sur la fiscalité agricole, mais Pierre Paradis reste sourd à leurs revendications. C’est à se demander s’ils font affaire avec un fantôme ! Il est triste d’avoir un ministre de l’Agriculture qui ne semble pas intéressé par le secteur qu’il doit vendre chaque jour auprès du premier ministre. Il est temps pour Pierre Paradis de s’occuper des agriculteurs et de travailler à soutenir la croissance de cette industrie importante pour toutes les régions du Québec », a regretté Claire Samson.

Mort de Leonard Cohen : La CAQ peinée suite au départ d’un grand Québécois


 Publié le 11 novembre 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, de même que la porte-parole de la CAQ en matière de culture, Claire Samson, transmettent leurs plus profondes sympathies à la famille et aux proches du légendaire chanteur et poète montréalais Léonard Cohen, décédé hier, dont les chansons ont fait vibrer des millions de personnes à travers le monde.

« C’est avec grande tristesse que j’ai appris hier soir le décès d’un des artistes les plus remarquables de notre génération. Ce matin, je partage la peine ressentie chez nous au Québec, mais également dans le monde entier. Leonard Cohen, c’était bien plus que des chansons, c’était un gentleman à l’âme fragile, qui mettait sur papier des mots qui ont résonné dans les cœurs et les esprits du monde entier. Nous n’avons qu’à penser à sa célèbre pièce Hallelujah, une des chansons les plus reprises de l’histoire de la musique moderne. Surtout, c’était un Montréalais fier de ses origines. Leonard Cohen a porté le Québec sur les scènes du monde entier. Je suis peinée par le départ de ce grand ambassadeur. Au nom de ma formation politique, je tiens à offrir à la famille et aux proches de Leonard Cohen nos plus sincères condoléances », a déclaré François Legault.

La députée d’Iberville, Claire Samson, a pour sa part souligné la profondeur du personnage, qui a abordé des thèmes difficiles pour son époque, comme la mort, la religion et ses travers, ainsi que la sexualité sous toutes ses formes. Il n’a jamais reculé, témoignant de sa résilience et de son courage. « Leonard Cohen était avant tout un humaniste. Il n’essayait pas de servir une cause. Il exprimait des émotions, tout simplement, à travers sa musique. Depuis ce matin, des dizaines de Montréalais se recueillent devant sa résidence, signe de toute l’affection qu’on lui porte. Leonard Cohen sera à jamais dans nos cœurs et nos esprits », a conclu Claire Samson, critique caquiste en matière de culture.

HOMMAGE À NOS PROCHES AIDANTS


 Publié le 11 novembre 2016

Repentigny, le 10 novembre 2016

Nous soulignons aujourd’hui la semaine des proches aidants. C’est cependant chaque jour que nous devrions témoigner envers ces personnes notre gratitude et notre reconnaissance.

On ne choisit pas de devenir un proche aidant, on le devient par le hasard de la vie, par la fragilisation d’un proche. On oublie souvent la valeur de cet engagement sans faille. Tranquillement on sombre dans la solitude, parfois dans la pauvreté, souvent dans l’isolement et arrive un moment où l’on se fragilise soi-même.

Nous avons des exemples connus qui nous ont permis de mettre un visage sur ce que pouvait signifier devenir un proche aidant. Pensons à Chloé Ste-Marie qui a fait un travail exemplaire pour sensibiliser la population et surtout le gouvernement à cette réalité.

L’institut de la statistique prévoit qu’en 2030, 1 personne sur 4 deviendra un proche aidant.   Si nous nous regardons ici au salon bleu, plusieurs d’entre nous risquent un jour ou l’autre de devenir cette personne sur laquelle une autre comptera. Nous savons que Marguerite Blais et Michèle Courchesne ont eu à un moment dans leur vie, à devoir conjuguer de hautes responsabilités tout en devant s’occuper de leur amoureux fragilisé par la maladie. D’autres collègues doivent vivre actuellement avec cette réalité.

Lundi passé, une citoyenne de mon comté m’a raconté être devenue une double proche aidante. Ayant à s’occuper de son enfant handicapé, voilà qu’elle doit en plus s’occuper de son conjoint en perte d’autonomie. Une fatigue s’installe peu à peu, le désespoir et la peur de ce que sera demain deviennent une réalité quotidienne.

Devenir un proche aidant, c’est s’investir auprès d’un enfant, un amoureux, un parent qui nécessite des soins. C’est parfois quitter un travail ou devoir justifier de nombreuses absences, s’appauvrir, faire la connaissance d’une solitude qui s’installe tranquillement dans nos vies, compenser pour le manque de soutien à domicile, subir le manque de ressources, se fragiliser et devenir tranquillement soi-même un futur aidé.

Un proche aidant s’occupe d’un enfant, un adolescent, un adulte, un conjoint, un ami, un parent lourdement handicapé ou souffrant d’une maladie dégénérative, une maladie grave, une maladie mentale. Nous pouvons être un aidant pour une période temporaire, mais aussi pour une période permanente jusqu’au décès de la personne aidée ou jusqu’à notre propre décès, car selon les statistiques il arrive que les proches aidants décèdent avant les aidés.

Il y aurait environ 1 million deux cent mille proches aidants au Québec dont 52% sont des femmes. Ces personnes souhaiteraient que nous les reconnaissions et surtout que nous les entendions. Ces personnes consacrent en moyenne 80% de leur temps en soin auprès des personnes vulnérables. Leur travail permet au gouvernement d’épargner environ 5 milliards de dollars. Pendant ce temps, ce même gouvernement refuse de les entendre en lançant une vaste consultation que j’ai demandée à deux reprises.

Ces personnes sont des partenaires invisibles du réseau de la santé. Si elles démissionnent, ce même réseau ne sera d’aucune façon prêt à recevoir les aidés. Le système éclatera de toute part, nous devons en être conscients. Les ignorer c’est les abandonner à leur propre sort.

Je veux en cette semaine remercier ces proches aidants pour leur dévouement et leur travail. Mais je veux aussi remercier tous ces organismes qui les soutiennent et leur viennent en aide.

Lundi dernier, à Montréal, le ministre de la Santé et des Services sociaux a rappelé que, techniquement, le financement des organismes communautaires n’a pas été réduit. « Le financement a toujours été au rendez-vous », a- t-il répliqué. Il a ajouté que « tout le monde veut toujours plus d’argent » et qu’il appartient justement au gouvernement de faire des arbitrages devant toutes les demandes qui lui sont adressées.

Il faudrait que le ministre choisisse ses batailles car le regroupement des aidants naturels de mon comté, le RANCA, a vu ses subventions du gouvernement augmenté de 3 977 $ depuis 2003, se chiffrant à 23 977 $. Soutenir nos proches aidants et les organismes qui leur viennent en aide est essentiels si nous ne voulons pas assister à une démission à grande échelle et devoir agrandir notre réseau par manque de place. Il en coûtera beaucoup plus cher quoiqu’en dise le ministre.

Rapport Samson : La CAQ veut faire de la francisation des immigrants une priorité nationale


 Publié le 10 novembre 2016

À la suite de nombreuses consultations et de rencontres sur le terrain, échelonnées tout au long de la dernière année, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et promotion de la langue française, Claire Samson, est fière de présenter son rapport sur l’intégration et la francisation des néo-Québécois, un mandat que lui avait confié son chef, François Legault.

Dans son document d’une vingtaine de pages, intitulé Une langue commune à tous et pour tous, la CAQ dévoile une série de 9 propositions et 22 mesures ambitieuses et concrètes visant à assurer la pérennité de notre langue, le français. « La francisation réussie de nos immigrants est l’un des plus grands défis des prochaines années. Compte tenu de la volonté du gouvernement de Philippe Couillard de hausser significativement les seuils d’immigration, sans pour autant augmenter les ressources financières liées à la francisation des nouveaux arrivants, il est de notre responsabilité de mettre des solutions sur la table », souligne Claire Samson.

Il est grand temps de rompre le silence sur les importantes lacunes constatées dans les milieux de la francisation, poursuit la députée d’Iberville. Elle propose donc de donner un vigoureux coup de barre pour faire de la francisation des néo-Québécois une véritable priorité nationale. Parmi les solutions contenues dans le rapport Samson, on retrouve :

–          L’instauration d’un guichet unique pour la francisation des immigrants adultes ;

–          Un changement de nom du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion pour le Ministère de l’Immigration et de la Francisation ;

–          Que l’Office de la langue française soit sous la responsabilité du ministre de l’Immigration et de la Francisation ;

–          La création d’un poste de commissaire à la langue française relevant de l’Assemblée nationale ;

–          L’obligation pour tout nouvel immigrant de suivre un cours de francisation.

Au terme de son mandat, Claire Samson se dit convaincue que l’accès à la francisation est un droit pour tous les immigrants et que c’est au gouvernement du Québec que revient la responsabilité de fournir ce service essentiel. « Pour consolider et renforcer la présence du français au Québec, il faut inévitablement faciliter son apprentissage par ceux et celles qui choisissent de venir vivre ici. Ma plus grande fierté serait de voir nos immigrants s’intégrer pleinement et s’épanouir parmi nous. Ce sont eux les premières victimes des ratés de la francisation au Québec. Notre langue commune devrait être un véritable passeport pour une intégration réussie à la société québécoise, en même temps qu’une source de fierté pour celle ou celui qui parvient à la parler et la maîtriser », conclut la députée de la CAQ.

Il est possible de télécharger le Rapport Samson sur le site Internet de la Coalition Avenir Québec en cliquant ici.

Quotas de couches dans les CHSLD : La CAQ réclame une enquête du Protecteur du citoyen


 Publié le 10 novembre 2016

Le député de la Coalition Avenir Québec, François Paradis, a dévoilé jeudi des histoires accablantes d’employés du réseau et de familles de résidents, qui confirment l’existence probable de quotas de couches dans les CHSLD. Devant un tel manque de respect envers nos ainés, la CAQ exige une enquête du Protecteur du citoyen.

« Ces témoignages me troublent au plus haut point. J’ai découvert et révélé qu’il y avait des bains aux noirs dans les CHSLD et que nos aînés sont limités à un seul bain par semaine, mais jamais je n’aurais pensé qu’il y avait aussi des quotas de couches. En sommes-nous vraiment rendus là, au Québec ? Des travailleurs du réseau confirment que ce ne sont pas des cas isolés », a déclaré le critique caquiste en matière de santé.

Au Salon bleu, François Paradis a partagé le contenu d’un courriel qu’a reçu le ministre Gaétan Barrette, le 3 novembre dernier, par un préposé aux bénéficiaires d’un CHSLD. Au total, 20 témoignages qui donnent froid dans le dos, par exemple :

–          Plusieurs résidents restent dans leur urine et leurs selles pendant des heures, parfois même toute la nuit ;

–          La consigne est de changer la culotte lorsqu’elle est pleine à 80 % ;

–          Les préposés sont contraints d’utiliser une culotte hyper absorbante pour ne pas avoir à la changer durant leur quart de travail ;

–          Puisqu’il y a un quota sur les couches, si le nombre est dépassé, c’est aux frais des patients ;

–          Dans certains départements, les préposés sont chronométrés pour changer les couches.

« Le ministre a reçu un courriel, détaillant toutes ces pratiques. Il sait donc comment ça se passe sur le terrain. Il n’a pas d’excuses! Nos aînés ne peuvent plus attendre, ils n’en peuvent plus d’être traités ainsi. Surtout, ils ne le méritent pas. J’exige que le Protecteur du Citoyen fasse enquête sur ses révélations », a conclu le député de Lévis.

Allégations de fraude visant des ex-collecteurs de fonds libéraux : Philippe Couillard refuse de confier à une firme indépendante la vérification des montants collectés illégalement


 Publié le 10 novembre 2016

« Je comprends les Québécois d’être en colère ! » a déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, après que le premier ministre Philippe Couillard ait refusé sa proposition de confier à une firme indépendante la vérification de toutes les contributions recueillies par Charles Rondeau et Franco Fava pour le Parti libéral du Québec afin d’identifier les cas de retours d’ascenseurs frauduleux.

Pourtant, les libéraux fédéraux Jean Lapierre et Paul Martin avaient mandaté la firme Deloitte & Touche pour évaluer tous les montants collectés par les acteurs du scandale des commandites, a souligné le chef caquiste. « C’est la chose honorable à faire. Ce n’est pas le mandat du DGEQ, ni de l’UPAC, ni du VG, de vérifier l’origine de l’argent ramassé par les collecteurs de fonds du Parti libéral. Le cynisme de la population envers la classe politique est dû en grande partie au refus des dirigeants politiques de prendre leurs responsabilités. C’est cette attitude du premier ministre qui suscite la colère des Québécois », a déclaré François Legault.

La réalité, c’est que Philippe Couillard n’a jamais fait le ménage dans les comptes du Parti libéral, a dit M. Legault. Le scandale entourant la fraude d’ex-collecteurs de fonds libéraux s’ajoute donc à la longue feuille de route du gouvernement libéral, déjà bien ternie en matière de corruption. « Depuis une semaine, on évoque ce scandale et, à chaque fois, le premier ministre et chef du Parti libéral s’en lave les mains. L’argent de nos impôts a été détourné par des collecteurs de fonds de son parti, mais le premier ministre refuse d’ordonner une vérification de l’argent sale collecté par Charles Rondeau et Franco Fava, comme l’avaient fait Jean Lapierre et Paul Martin. Je ne peux croire qu’il n’y a aucun député libéral qui va se lever et dire à son chef : “C’est assez ! On va faire le ménage de l’argent collecté par ces individus !” » a lancé François Legault.

Règlement sur les normes de sécurité des véhicules : La CAQ demande un sursis de 3 à 6 mois pour les camionneurs


 Publié le 9 novembre 2016

Afin de répondre aux inquiétudes légitimes des camionneurs, la Coalition Avenir Québec demande au gouvernement Couillard de reporter de 3 à 6 mois l’entrée en vigueur de son Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers pour donner à l’industrie du camionnage une chance de s’adapter aux nombreuses restrictions qui se pointent à l’horizon.

À partir du 20 novembre, le nouveau règlement imposera aux camionneurs des ajustements de taille, notamment en ce qui concerne la vérification, l’entretien et l’aspect physique des véhicules. Même s’il convient qu’il ne faut faire aucune concession sur la sécurité des automobilistes, le critique de la CAQ en matière de transports, Claude Surprenant, estime que le gouvernement libéral appuie trop vite sur l’accélérateur. Un report de 3 à 6 mois permettra à toute l’industrie de s’ajuster à temps et à collaborer de façon proactive avec la Société de l’assurance automobile du Québec, estime-t-il.

« La CAQ a entendu les préoccupations des camionneurs. Oui, la sécurité routière doit être la priorité numéro 1 de tous, mais il faut comprendre que pour ces gens-là, leur camion est leur principal outil de travail. C’est leur gagne-pain! Au cours des dernières semaines, nous avons été sensibles aux milliers de messages et aux vidéos partagés sur les réseaux sociaux. La volonté de l’industrie est claire : elle veut prendre le temps de mettre en place les nouvelles rondes de sécurité imposées. Il faut que tous les acteurs du dossier – camionneurs, ministères et organismes – s’harmonisent ensemble pour offrir la formation nécessaire. Le gouvernement ne peut faire la sourde oreille », mentionne Claude Surprenant.

Le porte-parole caquiste en matière de transports rappelle que la mise à jour complète des documents visant à aider les camionneurs à se conformer au règlement n’a été publié que le 1eraoût dernier, ce qui n’a pas donné beaucoup de temps aux gens pour apporter les nombreux changements imposés. « Oui, c’est une question de sécurité et personne ne remet cela en doute. Mais il faut savoir faire preuve de respect pour les camionneurs, dont l’industrie est essentielle elle aussi pour la relance de l’économie du Québec  », conclut le député de Groulx, invitant le ministre Laurent Lessard à faire son bout de chemin.