Affaire Laurent Lessard : La CAQ veut entendre Yvon Nadeau en commission parlementaire


 Publié le 11 octobre 2016

Face au refus du premier ministre Philippe Couillard de demander au Vérificateur général d’enquêter sur les subventions octroyées à des entreprises et organismes dans lesquelles était impliqué directement ou indirectement Yvon Nadeau, ex-attaché politique et proche ami de l’actuel ministre des Transports, le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en justice, Simon Jolin-Barrette, réclame des auditions en commission parlementaire sur le sujet.

Le mystère plane encore quant à l’influence qu’aurait exercée M. Nadeau sur le jugement du ministre Laurent Lessard, alors qu’il occupait des postes clés au sein des entreprises Pyrobium et Innoltek, en quête d’aides financières gouvernementales,  tout en étant à l’embauche de M. Lessard. Il est temps pour Philippe Couillard de mettre son poing sur la table et d’exiger des explications de son ministre, souligne M. Jolin-Barrette.

« Le premier ministre a l’occasion de faire la lumière sur le manque de jugement d’un de ses ministres. Qu’il la saisisse! Depuis trois semaines, le gouvernement libéral esquive toutes les questions sur Yvon Nadeau. Or, les faits sont là : pour chacune de ces subventions, M. Nadeau était impliqué, directement ou indirectement. Laurent Lessard est incapable de nous dire s’il était au courant de l’actionnariat de M. Nadeau dans Innoltek, qui allait faire des pressions en avril 2015 pour des incitatifs financiers. Le ministre doit aussi s’expliquer sur la subvention de 3 millions de dollars à Pyrobium alors que la demande fut au même moment qu’il était à l’emploi de Laurent Lessard. Chaque journée est un long supplice de la goutte d’eau pour l’éthique du gouvernement libéral », estime Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas a donc fait parvenir une lettre au président de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles, Sylvain Pagé, demandant aux parlementaires de se pencher rapidement sur l’affaire Yvon Nadeau. La CAQ souhaite entendre, entre autres, Laurent Lessard, Yvon Nadeau, les lobbyistes du Groupe Rebamec et Innoltek, ainsi que les fonctionnaires du ministère de l’Énergie reliés aux dossiers impliquant M. Nadeau. « Le silence d’Yvon Nadeau est intenable. Les informations dont nous disposons jusqu’ici sont sérieuses et méritent une analyse approfondie. Si le gouvernement refuse que le Vérificateur général enquête, c’est aux parlementaires d’aller au fond de l’affaire. La confiance de la population est fortement ébranlée et il est primordial de la rétablir en s’assurant de la probité, de l’indépendance et de la transparence dans les processus d’octroi de ces aides financières », conclut Simon Jolin-Barrette.

Gala des Prix Leviers: Chantal Soucy rend hommage au jeune Maskoutain Jérémy Gadbois


 Publié le 11 octobre 2016

La députée de Saint-Hyacinthe, Mme Chantal Soucy, a souligné la détermination et le courage de Jérémy Gadbois, un jeune homme de sa circonscription, lors du Gala des Prix Leviers qui s’est tenu le 4 octobre dernier à Québec.

Cet événement, initiative du Regroupement des Organismes Communautaires Autonomes Jeunesse du Québec (ROCAJQ), rend hommage aux jeunes qui, malgré un parcours de vie atypique, ont réussi à se tailler une place au sein de la société et à devenir des acteurs de changement.

C’est l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs qui a soumis la candidature de Jérémy Gadbois à la ROCAJQ pour souligner les changements positifs qu’il a su opérer dans sa vie. Sa maturité, sa persévérance et son sens des responsabilités lui ont permis de tourner la page sur un passé houleux et d’amorcer un nouveau virage.

Lors de la soirée, Chantal Soucy s’est adressée au jeune Maskoutain afin de lui remettre un certificat de l’Assemblée nationale soulignant son cheminement: « Félicitations pour votre détermination et votre courage qui vous ont mené jusqu’ici aujourd’hui. Vous êtes un exemple et un symbole d’espoir pour tous les jeunes de notre communauté qui vivent des périodes difficiles. »  a-t-elle déclaré.

« Nos aînés méritent mieux », selon François Paradis et Éric Lefebvre


 Publié le 11 octobre 2016

« Nos aînés ont bâti le Québec d’aujourd’hui, il est donc primordial de s’occuper d’eux avec dignité. Ils méritent les meilleurs soins et les meilleures conditions », explique d’emblée le député de Lévis, François Paradis. Ce dernier a répondu sans hésitation à l’invitation du candidat de la CAQ dans Arthabaska, Éric Lefebvre. M. Paradis a tenu à accompagner M. Lefebvre afin de rencontrer les aînés des résidences Les Jardins du Parc Linéaire, du Couvent et Chartwell Notre-Dame.

« Il faut absolument changer la politique alimentaire dans les CHSLD, affirme Éric Lefebvre. La nourriture doit y être de meilleure qualité. De plus, les aînés méritent plus qu’un seul bain par semaine. À la CAQ, nous soutenons qu’il faut offrir un minimum de deux bains par semaine aux aînés qui le désirent. N’oublions pas que les défis sont grands. Il manque plus de 3000 places dans les CHSLD du Québec, c’est inconcevable. »

Par ailleurs, dans l’objectif de bien connaître les priorités et les besoins des aînés, Éric Lefebvre a notamment fait appel au conseiller municipal de Victoriaville, Denis Morin, ainsi qu’aux deux anciens conseillers municipaux, Jacques Gagnon et Bertrand Lambert. « Ils pourront me tenir informé de ce qui préoccupe les aînés de la région. C’est une priorité pour moi », ajoute M. Lefebvre.

François Paradis a également vanté les qualités d’Éric Lefebvre qui saura bien représenter les électeurs d’Arthabaska à l’Assemblée nationale. « Nous avons besoin d’un député comme lui qui a un passé d’entrepreneur et dont les résultats parlent d’eux-mêmes. Il a démontré des qualités indéniables de leader et de développeur. Son implication dans la communauté est remarquable à travers plusieurs organismes. Éric est un passionné de sa région et s’est entouré d’une solide équipe pour sa campagne. Vraiment, je suis impressionné par sa candidature, nous avons besoin de lui à Québec pour vous représenter », a souligné M. Paradis.

Réouverture de la rue Notre-Dame

Par ailleurs, Éric Lefebvre a assisté en début de journée à la réouverture de la rue Notre-Dame Est au centre-ville de Victoriaville. Pour lui, il était particulièrement important d’être présent à cet évènement, puisqu’il a œuvré à la revitalisation de ce quartier lorsqu’il était conseiller municipal et en tant qu’ancien président de la Société de développement du centre-ville de Victoriaville.

« Je tiens à souligner le travail des différents intervenants qui ont participé à ce projet de revitalisation essentiel pour la municipalité. Il reste encore des travaux à accomplir l’an prochain, mais on peut déjà constater à quel point le magnifique centre-ville ajoutera au dynamisme du Quartier Notre-Dame », conclut-il.

Élection partielle dans Arthabaska : Éric Lefebvre inaugure son local électoral et dresse ses priorités


 Publié le 7 octobre 2016

En présence de plus de 250 citoyens et militants, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et son candidat dans Arthabaska, Éric Lefebvre, ont procédé le 6 octobre à l’ouverture officielle du bureau de campagne en vue de l’élection partielle. Ils souhaitent que ce local devienne un lieu de rassemblement et d’échange d’idées pour les électrices et électeurs du comté.

MM. Legault et Lefebvre ont réitéré leur engagement de veiller aux intérêts des familles, des travailleurs et des aînés d’Arthabaska, qui ne se reconnaissent pas dans les politiques du gouvernement Couillard. Avec Éric Lefebvre dans ses rangs, la CAQ se battra pour :

–          des baisses d’impôt immédiates de 500 $ pour chaque Québécois;
–          l’accès à Internet haute vitesse dans toutes les municipalités d’Arthabaska;
–          l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska;
–          un soutien accru aux investissements en agriculture.

« Nous répondons aux besoins des régions, parce que nous savons les écouter. Sur tous les sujets qui vous préoccupent, la CAQ a répondu présente. Les autres partis parlent beaucoup, mais n’agissent pas. Les Québécois veulent des baisses d’impôts, mais le gouvernement se bouche les oreilles. Ils veulent de bons emplois payants et plus d’argent dans leurs poches, mais les libéraux n’ont plus d’ambition. Les municipalités et MRC éloignées veulent une couverture Internet haute vitesse adéquate, mais les libéraux n’ont plus d’ambition. En dehors de Montréal, à certains endroits, on ne peut pas se connecter. Les entreprises sont donc moins performantes. C’est vrai pour Arthabaska et pour toutes les régions. C’est toute notre économie qui finit par écoper. Il est temps d’envoyer un message au gouvernement, de lui donner une bonne leçon », a déclaré M. Legault, qualifiant son candidat d’homme de la situation pour succéder à Sylvie Roy.

Éric Lefebvre a fait valoir sa connaissance approfondie des enjeux de son comté. Au sommet de sa liste : l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, un projet essentiel pour que ses électeurs puissent enfin bénéficier de nouvelles salles de soins intensifs. Deux ans et demi après avoir promis l’agrandissement en campagne électorale, Philippe Couillard n’a toujours aucune bonne nouvelle à annoncer, a-t-il souligné. « Ce sera le combat de ma vie en tant que futur député de la CAQ dans Arthabaska. Vous me connaissez, je suis un homme d’action et de résultats. L’agrandissement de l’Hôtel-Dieu tient à cœur à tout le monde, moi en premier. Ça fait un bout de temps que ce projet mobilise la région. Le gouvernement a le devoir d’être solidaire des régions. C’est sa responsabilité! Les libéraux devraient sortir de leur tour d’ivoire. Quand on va sur le terrain, on voit bien la réalité. Le système de santé ne répond pas à la demande. Comptez sur moi pour corriger ça! » a garanti Éric Lefebvre.

Francisation et intégration des immigrants : Des chiffres accablants provenant du gouvernement qui prouvent son propre échec


 Publié le 6 octobre 2016

En matière d’intégration des immigrants, le bilan du gouvernement Couillard est un échec, a indiqué la députée de la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy. Ce constat décourageant, la CAQ l’a découvert en feuilletant le tout dernier rapport annuel de gestion 2015-2016 du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. On y apprend, entre autres, que :

–          72 % des immigrants admis en 2013-2014, qui ne connaissaient pas le français à leur arrivée, n’ont toujours pas suivi de cours de francisation;

–          l’intégration en milieu de travail des immigrants est de 8 % moins élevée que prévu par les libéraux.

« Ce ne sont pas les chiffres de la CAQ, mais ceux du ministère, contenus dans le rapport dévoilé cette semaine. Il témoigne de l’échec du gouvernement sur deux objectifs primordiaux pour l’intégration de nos immigrants : leur participation aux cours de francisation et leur intégration économique. La ministre de l’Immigration est incapable d’atteindre les cibles qu’elle s’est elle-même fixées! Ce rapport confirme un véritable fiasco », a renchéri Nathalie Roy.

Si le gouvernement Couillard est incapable de réussir l’intégration des immigrants, c’est parce qu’il coupe, année après année, dans les ressources qui leur sont dédiées. Malgré cela, le gouvernement Couillard compte hausser les seuils pour les trois prochaines années, une décision incohérente, a indiqué la députée de Montarville.

« Le thème de la politique d’immigration c’est “Ensemble”. Justement, la ministre de l’Immigration, son collègue de l’Éducation et celui de l’Emploi ont, “Ensemble”, coupé plus de 17 millions et demi de dollars dans la francisation au cours des deux dernières années! Pas surprenant que près de trois immigrants sur quatre qui ne connaissent pas le français ne suivent pas de cours de français, le gouvernement les coupe! Un seul constat s’impose : les immigrants, il faut en prendre moins, pour en prendre soin », a conclu Nathalie Roy, rappelant que la CAQ propose de faire passer le nombre d’immigrants de 50 000 à 40 000, tout en conservant l’entièreté des budgets qui leur sont actuellement consacrés pour leur intégration.

La députée Chantal Soucy parle au nom de 4 350 producteurs québécois


 Publié le 6 octobre 2016

Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a dénoncé la décision du gouvernement de sabrer dans le programme d’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), ainsi que le manque de soutien du ministre Pierre Paradis dans ce dossier.

À la suite de l’abolition de l’ASRA dans les secteurs du soya, du maïs et des pommes de terre, M. Alain Laflamme, éleveur de la MRC des Maskoutains, a envoyé une pétition signée par 4 350 producteurs québécois au bureau du premier ministre le 27 juillet dernier. Ce document réclamait la mise en place d’un filet de sécurité du revenu, ainsi la création de programmes pour stimuler les investissements dans le domaine agroalimentaire.

À ce jour – soit plus de deux mois après l’envoi de la pétition – le cri du coeur lancé par ses signataires demeure toujours sans réponse ni accusé de réception de la part du gouvernement. « Nos agriculteurs se sentent abandonnés par le gouvernement libéral et ils ont raison ! » s’est exclamée Chantal Soucy.

« À tous les producteurs du Québec, je tiens à vous dire que la Coalition Avenir Québec se fait une priorité de vous défendre et continuera d’être le véritable porte-étendard des enjeux agroalimentaires », a-t-elle conclu.

Projet pilote avec des cliniques de chirurgie : 1 clinique sur 3 opère des patients… dans le comté du ministre Barrette.


 Publié le 6 octobre 2016

Plus de 7 mois après l’annonce officielle du ministre de la Santé d’un projet-pilote avec 3 cliniques de chirurgies, seulement une clinique opère des patients et comme par hasard, elle se situe dans la circonscription de La Pinière, détenue par… Gaétan Barrette, a révélé le député de la Coalition Avenir Québec, François Paradis.

Pourtant, le ministre Barrette avait annoncé un projet pilote avec non pas une, mais bien trois cliniques de chirurgie, situées à Laval, Montréal et Brossard, dans le but est de réduire les listes d’attente et d’évaluer les coûts d’un nouveau modèle de financement. François Paradis a du mal à accepter les explications du ministre, qui soutient que les projets sont encore en cours de développement.

« C’est drôle que le projet pilote ait commencé chez lui, mais pas chez les autres. Les chiffres sont alarmants : près de 38 500 patients attendent pour obtenir une chirurgie d’un jour dans les régions de la Montérégie, des Laurentides, de Lanaudière, de Laval et de Montréal. De ce nombre, près de 9 400 patients attendent depuis plus de 6 mois, ce qui ne respecte pas les cibles du ministère de la Santé. Comment les patients de Repentigny, de Saint-Jérôme, de Laval sont-ils censés se faire opérer alors que le projet-pilote n’est commencé que dans une seule clinique? » a regretté le critique caquiste en matière de santé.

Le député de Lévis a indiqué qu’en théorie, ces projets-pilotes ont leur raison d’être, puisqu’ils ne visent pas simplement à réduire les listes d’attente pour certaines chirurgies, mais aussi à comparer leurs coûts entre les établissements. « Le ministre peut se défendre en disant que le projet est commencé à temps partiel, mais c’est le fondement même du projet-pilote qui est retardé. Il y a des médecins qui veulent participer au projet et il y a des patients qui veulent se faire opérer. Il faut que le projet-pilote commence dans les 5 régions visées, pas seulement dans la circonscription libérale du ministre! » a insisté François Paradis.

À titre informatif :

Patients en attente d’une chirurgie d’un jour

– En date du 17 septembre 2016 –

  Chirurgie 1 jour
Régions + de 6 mois Total
Montréal 6 564 22 098
Laval 81 1 614
Lanaudière 858 2 935
Laurentides 609 3 304
Montérégie 1 274 8 515
Total pour les 5 régions visées par le projet-pilote 9 386 38 466
Source : Ministère de la Santé et des Services sociauxhttp://wpp01.msss.gouv.qc.ca/appl/g74web/SommaireAttente.asp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à jour économique : Les libéraux et les péquistes refusent de baisser les impôts des Québécois


 Publié le 6 octobre 2016

« C’est maintenant clair : seule la Coalition Avenir Québec défend les familles et contribuables québécois, étouffés par les augmentations de taxes et tarifs depuis l’arrivée des libéraux de Philippe Couillard », a déclaré le chef de la CAQ, François Legault, à l’issue d’une motion présentée par sa formation politique, mais battue par les péquistes et les libéraux.

Main dans la main, le Parti libéral et le Parti québécois ont refusé une baisse d’impôts de 500 $ par personne applicable dès cette année. Pourtant réclamé par l’ensemble de la population, ce coup de pouce fiscal donnerait de l’oxygène aux Québécois. D’ailleurs, François Legault a rappelé que les libéraux n’ont pas hésité à augmenter le fardeau fiscal des familles de la classe moyenne de plus de 1 300 $ depuis le début de leur mandat.

« Notre classe moyenne a besoin d’un répit. Notre économie a besoin d’une bouffée d’air frais. Le modèle libéral “toujours plus de taxes, toujours moins de services”, ça a assez duré. En ce moment, le seul secteur vraiment prospère au Québec, c’est la bureaucratie. Philippe Couillard doit changer de direction et s’occuper de la prospérité des Québécois et de notre économie pour une fois. Or, ça passe par une baisse d’impôts immédiate de 500 $ par contribuable. 1 000 $ par famille : c’est plus d’un milliard qui sera injecté dans l’économie! » a indiqué M. Legault.

La CAQ croit fermement qu’il faut stimuler vigoureusement l’économie du Québec afin de protéger les Québécois du ralentissement de l’économie canadienne et mondiale. D’après François Legault, c’est en misant sur la consommation des ménages, qui représente 60 % de l’économie du Québec, qu’on sera capable d’augmenter la croissance. « Rappelez-vous du ministre Leitão, qui annoncé tout sourire en juillet dernier un surplus de 1,8 milliard de dollars pour l’année financière 2015-2016, un surplus fait sur le dos des contribuables par l’entremise de hausses de taxes et de tarifs démesurées. Après les avoir étouffés, le gouvernement libéral n’a même pas la décence de les remercier avec des baisses d’impôts. Les Québécois s’en souviendront en 2018 », a conclu le leader de la CAQ.

Cimenterie McInnis : Une autre démonstration de la mauvaise gestion libérale


 Publié le 6 octobre 2016

Dans la malheureuse aventure McInnis, les Québécois sont perdants sur toute la ligne, a soutenu le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, après avoir appris qu’en échange d’un prêt de 125 millions de dollars, le géant américain Black Rock a exigé que le rang des créanciers soit modifié en sa faveur.

Pire : la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, a refusé d’admettre qu’Investissement Québec a déjà inscrit une perte de 116 millions sur son placement dans la cimenterie en Gaspésie. M. Legault a tenté en vain de savoir à combien s’élève cette perte aujourd’hui, compte tenu des récents développements.

« Black Rock a exigé que le rang des créanciers soit modifié, ce qui veut dire qu’en cas d’échec, les contribuables québécois ne seraient pas les premiers à être remboursés! Concrètement, ça veut dire que le gouvernement du Québec a augmenté son risque sur son placement de 350 millions de dollars. Les experts comptables d’investissement Québec doivent régulièrement évaluer la valeur marchande de leurs placements. Or, si la valeur est inférieure au coût, ils doivent inscrire une perte sur placement. La ministre de l’Économie a la mauvaise habitude de voir partout des bonnes nouvelles malgré les faits qui démontrent le contraire. Sa métamorphose libérale est maintenant complète », a déclaré François Legault.

Les Québécois ne sont pas dupes, a poursuivi le chef de la CAQ. Ils savent très bien que ce projet, le plus polluant de l’histoire du Québec, ne tient pas la route. « Alors que le président d’Investissement Québec confirmait une perte de 116 millions sur le placement du gouvernement, on atteint de nouveaux sommets de mauvaise gestion au gouvernement libéral. Aujourd’hui, la ministre ajoute une couche supplémentaire en refusant de dire aux Québécois à combien s’élève leur perte! Il s’agit de leur l’argent, ils ont le droit de savoir. J’aime la Gaspésie, mais je n’aime pas le gaspillage! Combien les Québécois ont-ils perdu, à ce jour, dans l’aventure de la cimenterie en Gaspésie? 100 millions? 200 millions? 300 millions? Il est temps d’avoir l’heure juste », a conclu François Legault.

Appareils de loterie vidéo : La CAQ réclame une commission parlementaire


 Publié le 5 octobre 2016

Face aux nouveaux faits troublants relatés par le quotidien La Presse mercredi, la Coalition Avenir Québec presse le ministre des Finances de sortir de la rhétorique et des paroles creuses en acceptant une commission parlementaire sur les appareils de loterie vidéo. Le leader parlementaire François Bonnardel veut mettre un terme à l’improvisation du gouvernement libéral dans ce dossier. Ce matin encore, Carlos Leitão a annoncé en catimini qu’il va retirer des mains de Loto-Québec les critères socioéconomiques d’emplacements des appareils.

« Le ministre improvise au jour le jour. Il faut réduire le nombre d’appareils, mais le gouvernement n’est pas pressé de le faire parce que c’est très payant pour ses coffres. Or, on apprend que Loto-Québec ne respecte pas sa norme de concentration d’appareils. Elle est jusqu’à trois fois plus importante dans 48 municipalités et arrondissements. À Pont-Viau par exemple, un quartier défavorisé de Laval, il y a 5,3 appareils par 1 000 habitants alors que la norme de Loto-Québec est fixée à 2. Il y a tellement d’enjeux avec les appareils de loterie vidéo que ça prend un grand ménage. Toutes ces questions-là méritent d’être débattues sur la place publique, et non pas derrière les portes closes du ministère des Finances. Je demande une commission parlementaire sur les appareils de loterie vidéo pour qu’on cesse d’exploiter la misère humaine par l’entremise de ces machines », lance François Bonnardel.

Le député de Granby souhaite que cette tribune permette enfin de débattre publiquement d’enjeux sérieux et concrets liés à la présence de machines de jeu dans les milieux défavorisés. En plus de se pencher sur les critères de leurs emplacements et leurs effets néfastes sur la santé publique, la commission parlementaire permettra aussi de questionner la relation parfois douteuse entre Loto-Québec et le gouvernement, qui recueille les dividendes versés, tout en faisant de la prévention du jeu pathologique.

« Il faut revoir le modèle d’affaires de Loto-Québec. La prémisse derrière tout ça, c’est toujours plus d’argent dans les poches du gouvernement, mais à quel prix? Il s’agit d’un sujet qui dépasse largement la partisanerie politique. Ça touche tous les Québécois, qu’ils soient au Red Lite de Laval, dans un bar de Val-d’Or ou de Granby », conclut le caquiste François Bonnardel.