Allégations d’agressions à l’Université Laval : La CAQ dénonce la gestion de crise catastrophique


 Publié le 18 octobre 2016

La ministre de l’Éducation supérieure, Hélène David, n’a rien fait concrètement pour rassurer la population étudiante de l’Université Laval, plus de 72 heures après le dépôt de premières allégations d’agressions sexuelles sur le campus universitaire, a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Pire : le gouvernement libéral ne s’est pas dissocié de la gestion de crise désastreuse du recteur de l’université, Denis Brière, dans un point de presse organisé à la toute dernière minute, mardi après-midi, pour tenter de sauver les meubles. « Dans des situations aussi sensibles, c’est le rôle et la responsabilité de tout gouvernement de rassurer tous les étudiants et les présumées victimes. La ministre n’a rien trouvé à dire pour calmer les tensions et ramener l’ordre social sur le campus », a vivement critiqué Jean-François Roberge.

Lors de la période des questions, le député de Chambly a également déploré l’inaction du gouvernement Couillard, qui ne sait toujours pas quand il agira en matière de prévention d’agression sexuelle, trois ans après l’expiration de son plan d’action. « Depuis des semaines, des cas de harcèlement, de gestes dégradants et d’agressions sexuelles sur les campus universitaires sont médiatisés. Aujourd’hui, un climat de peur règne dans les universités partout au Québec. Des femmes ont été agressées, et des milliers d’autres vivent dans la peur, mais le gouvernement réagit en faisant des déclarations dans le vide » a déploré Jean-François Roberge.

Le critique caquiste a ajouté que depuis 2013, l’inaction du gouvernement en matière de prévention d’agression sexuelle fait des dommages irréparables. Le groupe Viol-Secours, un organisme voué à la prévention et au soutien aux victimes, a d’ailleurs déjà déclaré que les demandes d’aide augmentent, mais que le financement reste stable, ce qui le force à restreindre ses interventions. « Les deux dernières années libérales n’ont rassuré personne. Nous avons toutes les raisons d’être sceptiques et la gestion de crise de l’Université Laval nous montre à quel point le gouvernement ne fait pas de la sécurité de nos jeunes femmes une priorité. Fini l’improvisation, on veut un plan d’action », a lancé M. Roberge.

Refus de transfusion sanguine pour motifs religieux : La CAQ réclame des balises claires


 Publié le 18 octobre 2016

Le décès d’Éloïse Dupuis, suite à des complications liées à son accouchement et à son refus de recevoir une transfusion sanguine pour des motifs religieux, est une histoire tragique et ne doit plus jamais se reproduire, soutient le député de la Coalition Avenir Québec Simon Jolin-Barrette, qui réclame qu’un mécanisme formel soit instauré lorsque des cas similaires surviennent dans les hôpitaux.

Concrètement, le critique caquiste en matière de justice demande à ce que dans des situations semblables à celles de Mme Dupuis, une procédure soit mise en place pour qu’un juge soit saisi du dossier et puisse valider le consentement réel, libre et éclairé de la personne de rejeter des soins.

« Cette mort tragique soulève de sérieuses questions et la première est de savoir si on aurait pu agir autrement. Une transfusion sanguine aurait peut-être permis à cette jeune mère de vivre et de voir grandir son enfant. Le coroner devra déterminer si Éloïse Dupuis avait exprimé clairement son refus de recevoir une transfusion sanguine. Le consentement de Mme Dupuis sera examiné, mais après sa mort, faisant en sorte qu’un enfant ne connaîtra jamais sa mère. Lui qui est médecin, qu’aurait fait le premier ministre face à une situation pareille? » a déclaré Simon Jolin-Barrette. Le premier ministre a toutefois refusé de se lever pour répondre à la question.

La mission principale des intervenants du milieu hospitalier est de soigner les Québécois et sauver des vies et non de régler des questions juridiques, a tenu à souligner le député de Borduas. « Il faut aider les hôpitaux à faire face à ce genre de situation. L’enjeu du refus de recevoir des soins pour fin religieuse est trop complexe et délicat pour laisser le personnel médical trancher tout seul. Établissons des directives claires et précises afin de s’assurer du consentement libre et éclairé de la patiente », a exigé Simon Jolin-Barrette.

Baisse d’impôts : François Legault talonne Philippe Couillard en chambre


 Publié le 18 octobre 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, exige une baisse d’impôts immédiate pour les Québécois et demande à Philippe Couillard de financer cette mesure essentielle pour l’économie québécoise en puisant dans les surplus budgétaires.

Le gouvernement libéral génère actuellement des surplus de 2 milliards de dollars, versés directement au Fonds des générations, alors que les prévisions de croissance économique des institutions financières sont constamment revues à la baisse. Il s’agit donc d’une « fausse bonne idée », a qualifié François Legault, qui souhaite que le premier ministre Couillard utilise une partie de ces surplus pour une réduction du fardeau fiscal des Québécois dès la prochaine mise à jour économique, en novembre.

« Ça fait des mois que je répète au premier ministre que la croissance économique est faible et qu’on peut faire mieux au Québec. Sur le terrain, les Québécois nous disent qu’ils n’arrivent plus, que leurs taxes, leurs tarifs et leurs impôts augmentent plus vite que leur salaire. Si on veut réduire notre endettement, il faut aussi relancer l’économie. Je suis d’accord pour respecter l’équilibre budgétaire, mais dégager des surplus de 2 milliards de dollars cette année avec les taxes, les tarifs et les impôts que paient les Québécois est une mauvaise décision économique », a déclaré François Legault

Le député de L’Assomption a rappelé que Desjardins prévoit maintenant pour l’année courant une croissance de seulement 1,2 %, au même moment où plusieurs experts, incluant le Fonds monétaire international, demandent aux gouvernements occidentaux d’agir pour stimuler l’économie. Pour la CAQ, c’est clair : la priorité est de donner de l’oxygène aux familles québécoises, en leur accordant une baisse de 1 000 $ en impôts. « J’invite le premier ministre à parler plus souvent à des familles qui ont de la misère à joindre les deux bouts, avec des salaires qui augmentent moins vite que le coût de la vie », a conclu François Legault.

La CAQ veut permettre aux Québécois d’apporter leur propre vin au restaurant


 Publié le 18 octobre 2016

Afin de soutenir le secteur de la restauration, confronté à l’arrivée de nouvelles technologies et à des ventes à la baisse depuis plusieurs années, la Coalition Avenir Québec propose de regrouper les permis de restaurants actuels, soit celui permettant la vente de boissons alcooliques et celui permettant le service de boissons alcooliques apportées par les clients, en un seul pour inciter les restaurateurs à permettre aux Québécois d’apporter, lorsqu’ils le souhaitent, leurs propres boissons alcoolisées, que ce soit du vin ou de la bière.

Pour le porte-parole de la CAQ en matière de finances publiques, François Bonnardel, il faut chambouler l’ordre établi afin de redonner de l’oxygène non seulement à l’industrie de la restauration, mais également aux consommateurs qui sont plus exigeants compte tenu de la concurrence qui s’est installée dans le domaine. Concrètement, la CAQ souhaite fusionner les deux permis existants afin qu’un restaurateur puisse, en plus de vendre certaines boissons, laisser à ses clients la liberté de consommer leur alcool.

« Les chaines de restaurants subissent les contrecoups de la situation économique difficile du Québec, tout en devant compétitionner avec de nouveaux joueurs. Résultat : leurs ventes sont en chute libre, avec un recul de près de 10 % des ventes réelles par habitant au cours des dernières années. On sait qu’un des principaux irritants pour les consommateurs qui vont au restaurant est le coût de l’alcool. Actuellement, la majoration moyenne du prix d’une bouteille achetée lors d’un souper est de 2,4 fois supérieur au prix affiché à la SAQ. La réalité, c’est que les Québécois ont moins d’argent dans leurs poches. Ils vont moins au restaurant qu’avant. En réduisant le coût de la facture totale, on leur donne une raison d’y retourner plus souvent », soutient François Bonnardel, fier d’obtenir l’appui du PDG du Groupe St-Hubert, Jean-Pierre Léger, et de la chaîne de restaurants Normandin.

Tous sortiront gagnants de l’instauration d’un système de permis unique, estime le député de Granby, puisque sa proposition n’oblige en rien les restaurateurs à accepter contre leur gré les clients qui décideraient d’amener leurs alcools. « L’établissement d’un permis d’alcool mixte ne devra pas demeurer un geste isolé. Ce doit être un premier pas d’une démarche globale. Il faut diversifier l’offre, comme c’est déjà le cas en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario. C’est ainsi qu’on parviendra à relancer le secteur de la restauration. La majorité des Québécois sont en faveur d’un permis mixte, ils veulent avoir plus de liberté de choix. J’espère que mon projet de loi trouvera écho auprès du gouvernement. Pour une fois, les libéraux pourraient penser au bien-être des consommateurs! » a lancé François Bonnardel.

Rappelons qu’actuellement, il existe deux permis de restaurant au Québec, entièrement exclusifs : un qui autorise la vente d’alcool sur place et un autre qui restreint les restaurateurs à servir l’alcool qu’apportent par les consommateurs.

Test de dépistage d’allergies : La CAQ dévoile des listes d’attente inacceptables


 Publié le 13 octobre 2016

Une compilation exclusive de la Coalition Avenir Québec démontre que des dizaines de milliers d’adultes et d’enfants souffrant d’allergies peuvent attendent des mois, voire des années, pour obtenir un test de dépistage d’allergies dans le réseau public. « C’est inacceptable et franchement révoltant », estime le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis.

Grâce à la Loi sur l’accès à l’information, le critique de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a obtenu des données de plusieurs établissements de santé qui permettent de dresser un portrait inquiétant de l’attente pour les tests de dépistage des allergies.

« Le ministre Barrette n’a aucune idée de l’ampleur du phénomène, puisque son propre ministère ne possède pas les données. Pendant ce temps, il pense réduire les inscriptions dans les facultés de médecine, alors qu’il manque de 30 à 55 allergologues au Québec et que les places offertes dans les facultés de médecine pour cette spécialité ne sont pas toutes comblées. La situation actuelle est inacceptable. Il est impératif d’augmenter l’offre de formation dans les facultés de médecine et de favoriser le recrutement de spécialistes à l’étranger », explique François Paradis, prônant également une collaboration plus étroite entre le ministère de la Santé, la Fédération des médecins spécialistes du Québec, les facultés de médecine et le Collège des médecins.

En plus de présenter des délais explosifs, les chiffres obtenus par la CAQ démontrent des disparités régionales importantes. En effet, alors qu’un citoyen de l’Estrie attend présentement près de 8 semaines pour un test de dépistage, un patient des Laurentides peut très bien en recevoir un 645 jours après en avoir fait la demande, note le député de Lévis. « Gaétan Barrette ne peut pas s’en laver les mains. Il ne peut justifier ni tolérer de telles données chocs! Tout cela démontre l’urgence d’établir, dès maintenant, des cibles nationales de 3 mois et moins pour mettre fin à cette hémorragie et assurer un suivi approprié des patients », souligne François Paradis.

Voici les chiffres obtenus et compilés par la CAQ :

Nombre de patients et temps d’attente avant d’obtenir un test de dépistage des allergies au Québec

Données :

Bas-Saint-Laurent
· 653 adultes attendent de 4 à 18 mois
· 262 enfants en attente – délai inconnu

Saguenay-Lac-Saint-Jean
· 1 035 adultes attendent en moyenne 14 mois

Charlevoix
Hôpital de Baie-Saint-Paul :
· 967 patients attendent en moyenne 147 jours
· Un adulte attend depuis 1 020 jours
· Un de 4 ans attend depuis 630 jours
Hôpital de la Malbaie
· 2 199 patients attendent en moyenne 122 jours
· Un adulte attend depuis 552 jours
· Un enfant de 4 ans attend depuis 399 jours

CHU de Québec
· 7 615 mineurs attendent en moyenne 211 jours (de 9 à 706 jours)
· 12 109 adultes attendent en moyenne 200 jours (de 6 à 697 jours)

Estrie
· 3 816 patients, dont 1 141 mineurs, attendent en moyenne 7,8 semaines

Est-de-l’Île-de-Montréal
· 764 patients attendent en moyenne 140 jours

CHUM
· 1 194 patients en attente – délai inconnu

Hôpital Sainte-Justine
· 1 038 enfants attendent en moyenne 60 jours

Abitibi-Témiscamingue
· 357 adultes attendent en moyenne 66 mois
· 223 enfants attendent en moyenne 60 mois

Chaudière-Appalaches
· 737 patients attendent de 44 à 372 jours
· Un adulte attend depuis 1 254 jours

Laval
· 883 patients attendent de 11 et 24 mois
· Un enfant attend de 5 à 7 mois

Laurentides
· 1 082 adultes attendent de 18 à 645 jours
· 1 030 enfants attendent de 129 à 432 jours

Lanaudière
· 1 368 patients attendent de 175 à 500 jours

Montérégie-Centre
Hôpital Charles-Lemoyne :
· 1 007 patients attendent – délai inconnu

Comité consultatif sur l’économie et l’innovation : Philippe Couillard boude la région de Québec


 Publié le 13 octobre 2016

Il est inacceptable que le gouvernement Couillard ait décidé de se passer des conseils et des recommandations des gens d’affaires de Québec, région pourtant essentielle à la relance et la croissance économique de la province, déplore le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de la Capitale-Nationale, Éric Caire.

Après 2 ans et demi au pouvoir, le premier ministre Philippe Couillard a annoncé mercredi la création d’un comité de 27 personnes, chargé de trouver un plan économique pour le premier ministre. Tout en saluant la qualité et l’expertise des membres nommés sur le comité, Éric Caire ne trouve aucune excuse valable qui justifie l’absence totale du milieu économique de la région de Québec.

« La Capitale-Nationale est un modèle de réussite économique au Québec depuis plusieurs années. Nous n’avons pas les moyens actuellement d’ignorer l’expertise des gens d’ici. Nos dirigeants d’entreprises, nos entrepreneurs, nos associations et chambres de commerce débordent d’idées et d’initiatives économiques innovantes. Se priver de leurs savoirs et vécus, c’est se tirer volontairement dans le pied! » affirme Éric Caire, rappelant que les défis sont grands au Québec, alors que les libéraux prévoient une croissance économique de seulement 1,2 % en 2016.

Pour le député de La Peltrie, la décision d’écarter la communauté des affaires de la Capitale-Nationale démontre encore une fois la faiblesse et le manque d’influence des députés libéraux de la région de Québec auprès du premier ministre. « Ce parti regarde la région de haut. François Blais, Caroline Simard, Véronyque Tremblay, André Drolet, Sébastien Proulx, Sam Hamad, Raymond Bernier, Michel Matte, Patrick Huot doivent être tous gênés aujourd’hui d’être libéraux. J’aimerais bien les entendre justifier la décision de leur premier ministre! François Blais, comme ministre régional, a le devoir de faire pression sur Philippe Couillard pour qu’il ajoute des gens d’affaires de la région qu’il représente! » exige le caquiste Éric Caire.

Maïs sucré de Neuville : Pierre Paradis doit certifier le produit et rassurer les producteurs, exige la CAQ


 Publié le 13 octobre 2016

« Le ministre Paradis doit cesser de tourner autour du pot et protéger les producteurs de Neuville en assurant l’accréditation de leur maïs sucré », exige la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours.

Depuis plusieurs mois, c’est échec après échec pour les producteurs de maïs sucré de cette municipalité de Portneuf, qui se butent à l’entêtement du ministre Pierre Paradis. Malgré le sérieux de leur démarche, le gouvernement libéral refuse toujours de leur accorder l’Indication géographique protégée (IGP) « Maïs sucré de Neuville », qui viendrait confirmer la qualité de leur produit et le protéger des imposteurs. Or, les délais ne font que s’allonger du côté du gouvernement, et ce, pour aucune raison valable, constate Sylvie D’amours.

« Le ministre fait trainer le dossier en longueur pour des raisons injustifiées. Les producteurs de Neuville ont perdu une saison à cause de l’hésitation incompréhensible du ministre, ils ne doivent pas en perdre une autre. Leur refuser l’appellation a des conséquences économiques importantes pour Neuville et pour tous les travailleurs qui vivent directement de la culture du maïs et de son exploitation. Pierre Paradis démontre une fois de plus qu’il est spectateur dans son propre champ d’expertise. Il doit arrêter de regarder les producteurs de haut et commencer à agir! » déclare la caquiste, déplorant également l’absence du député libéral de Portneuf, Michel Matte, dans le dossier.

La députée de Mirabel a rappelé que l’Association des producteurs de maïs sucré de Neuville interpelle les libéraux depuis janvier 2014 afin d’obtenir une IGP pour leur maïs. Après avoir répondu à tous les critères et s’être pliés à toutes les contraintes bureaucratiques et administratives, les agriculteurs ont déposé une demande officielle à l’intention du ministre Paradis. Celle-ci accumule la poussière sur son bureau depuis 7 mois. « Le ministre refuse d’en faire une priorité et Michel Matte est incapable de défendre ses citoyens. Décidément, les gens de Portneuf sont mal desservis par les libéraux. Le processus habituel de certification a été suivi à la lettre. Les producteurs de maïs de Neuville ont démontré qu’ils produisent un maïs unique. En leur accordant l’accréditation, tout le monde sera gagnant : les producteurs verront leurs efforts récompensés et les consommateurs en auront pour leur argent. Au lieu d’avoir peur d’aider nos producteurs qui se différencient, le gouvernement devrait les encourager et saluer l’expertise et l’innovation québécoise! » conclut Sylvie D’Amours.

Nombre d’appareils de loterie vidéo : Bruno Laroche partage les préoccupations du maire de Saint-Jérôme


 Publié le 13 octobre 2016

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Saint-Jérôme, Bruno Laroche, appuie totalement le maire Stephane Maher qui, dans une lettre ouverte, déplore le trop grand nombre d’appareils de loterie vidéo dans les villes de la région, dont sa municipalité.

Bruno Laroche soutient que la Coalition Avenir Québec demande depuis plusieurs mois le retrait immédiat de 1600 appareils au Québec. « Les drames humains causés par ces appareils sont connus et maintenant très bien documentés. Des personnes dépensent toutes leurs économies et celles de leur famille dans ces machines. Il s’agit d’un véritable cancer pour notre société », soutient Bruno Laroche.

Le candidat rappelle également que la CAQ a réclamé la tenue d’une commission parlementaire qui permettrait aux élus d’étudier en profondeur les conditions d’admissibilité, les normes d’exploitation et les différentes problématiques liées à l’utilisation de ces appareils. Les députés pourraient alors questionner les principaux acteurs tels Loto-Québec ainsi que divers experts en matière de santé publique .

« Cela nous permettrait enfin de débattre publiquement de ces enjeux sérieux et concrets liés à la présence de machines de jeu dans les milieux défavorisés. Comme le maire Stephane Maher le souligne, les 160 appareils de loterie vidéo de Saint-Jérôme sont concentrés aux deux tiers dans des secteurs plus défavorisés. Il s’agit d’un sujet qui dépasse largement la partisanerie politique », conclut Bruno Laroche.

Grand défi Pierre Lavoie : Le député Schneeberger remet 3260 $ à l’école Cyrille-Brassard


 Publié le 12 octobre 2016

En visite à l’école primaire Cyrille-Brassard de Saint-Cyrille-de-Wendover, Sébastien Schneeberger en a profité pour remettre un chèque de 3260 $ à sa directrice, Sylvie Gagnon. La contribution du député de Drummond-Bois-Francs fait suite à sa participation au Grand défi Pierre Lavoie en juin dernier.

Le don servira à l’achat de matériel de cirque pour soutenir ce volet particulier à cette école. Plus de 60 % de l’enseignement en éducation physique y est consacré aux mouvements et habiletés circassiens. Or, il fallait renouveler le matériel devenu désuet et acquérir de nouveaux équipements.

Sébastien Schneeberger en était cette année à son quatrième Grand défi Pierre Lavoie, qui consiste à se relayer en équipe de cinq pour parcourir à vélo 1000 km en 60 heures depuis le Saguenay-Lac-Saint-Jean jusqu’à Montréal. Ses efforts contribuent à recueillir des fonds pour promouvoir de saines habitudes de vie chez les jeunes.

Porte-parole de la CAQ en matière de loisir et sport, M. Schneeberger tient à donner l’exemple de ce qu’il prêche. « En s’adonnant à l’activité physique, nous faisons de la prévention. En encourageant les élèves de Cyrille-Brassard à s’initier au cirque, je veux inciter les jeunes, leurs parents et le personnel de l’école à mener une vie active pour être en meilleure santé. »

On voit sur la photo des élèves de 2e année de l’école Cyrille-Brassard avec l’enseignant en éducation physique Éric Lefebvre, la directrice Sylvie Gagnon et le député Sébastien Schneeberger.

Centrale de TransCanada à Bécancour : La CAQ exige la divulgation immédiate du rapport du BAPE


 Publié le 12 octobre 2016

Alors que le ministre de l’Environnement recevra aujourd’hui sur son bureau le rapport du BAPE concernant le projet d’utilisation par Gaz Métro et Hydro-Québec de la centrale au gaz de Bécancour lors des périodes de pointes hivernales, le député de la Coalition Avenir Québec de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, lui demande de le rendre public immédiatement. « Même si le ministre a 60 jours pour le rendre public, on ne peut pas se permettre d’attendre tout ce temps. Il faut avoir le portrait complet de la situation immédiatement », a déclaré M. Martel.

Depuis que la Régie de l’énergie a suspendu l’entente conclue entre les parties, ce projet industriel de stockage et de regazéification de gaz naturel liquéfié dans le parc industriel de Bécancour est de plus en plus incertain, a regretté Donald Martel. Pourtant, il est de la responsabilité du gouvernement libéral de trouver une sortie de crise, puisque c’est lui qui a lancé en 2006 la construction de cette centrale, propriété de TransCanada, toujours inutilisée à ce jour.

« Plus que jamais, le gouvernement libéral doit mettre fin à ce fiasco. Cette centrale est un véritable gouffre financier. Depuis 2008, on paie des pénalités financières pour une centrale qui prend la rouille et si rien n’est fait, elle continuera de dormir jusqu’en 2026. C’est aux libéraux de réparer leur propre erreur et de trouver une solution afin de mettre à contribution la centrale de Bécancour et maximiser sa valeur, au profit des consommateurs. Pour cela, ça prend les conclusions du BAPE. Le ministre Heurtel doit s’engager à les rendre publiques sans délai », a lancé le caquiste, critique en matière de développement économique régional pour sa formation politique.

Le député de Nicolet-Bécancour a déclaré que, pour lui, cette centrale demeure l’exemple le plus parlant de la mauvaise gestion libérale. Reconduite pour 20 ans, soit jusqu’en 2036, l’entente avec TransCanada prévoit d’ailleurs toujours des pénalités financières annuelles de plus de 100 M$. « Le Parti libéral fait preuve une fois de plus d’amateurisme dans un dossier économique important. Je me demande toujours pourquoi il n’a pas jugé pertinent d’analyser de quelle façon le projet de Stolt LN, déjà en place dans le parc industriel de Bécancour, pourrait être mis à contribution », a conclu Donald Martel.