Dominique Savoie relogée au Conseil exécutif : Aucune description de tâches, aucune attente, révèle Éric Caire


 Publié le 26 octobre 2016
 

Le député de La Peltrie pour la Coalition Avenir Québec, Éric Caire, a révélé mercredi que l’ex-sous-ministre aux Transports, Dominique Savoie, n’a actuellement aucune description de tâches, ni d’attentes spécifiques depuis qu’elle a été relogée dans la haute sphère publique, au ministre du Conseil exécutif relevant du premier ministre Couillard.

Grâce à la Loi sur l’accès à l’information, Éric Caire a découvert que Dominique Savoie a comme travail « l’élaboration de recommandations visant à assurer une plus grande représentativité des différentes composantes de la société québécoise au sein de la haute direction des ministères et organismes ». « Juste lire ça, ça mérite un quart de million de dollars par année, salaire et avantages sociaux compris! Nous savions déjà qu’elle fut dégommée, puis relogée au Conseil exécutif, mais on apprend aujourd’hui qu’elle est payée à aiguiser ses crayons », a fustigé Éric Caire.

Le porte-parole de la CAQ pour le Conseil du trésor a rappelé que Dominique Savoie a instauré au ministère des Transports un véritable climat de terreur et d’intimidation. En plus d’avoir refusé de mettre en place une réforme commandée par son ministre, elle a caché des rapports cruciaux, menti aux membres de la Commission de l’administration publique sur le contenu de la clé USB d’Annie Trudel et remis à ces mêmes membres des documents falsifiés. « Dominique Savoie est payée à ne rien faire, mais elle continue malgré tout d’être sous la protection ultime du premier ministre et d’obtenir le traitement royal sur le dos des contribuables. Elle doit être congédiée immédiatement », a réclamé de nouveau Éric Caire.

Accommodements religieux : La CAQ réclame un guide pour le traitement des demandes


 Publié le 26 octobre 2016
 

« Le gouvernement doit mettre ses culottes et imposer des balises claires et précises aux enseignants, aux directions d’écoles et aux commissions scolaires », ont exigé les députés de la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge et Nathalie Roy.

Pendant que des parents refusent que leurs enfants écoutent de la musique ou participent aux activités organisées dans le cadre de l’Halloween, que des enseignants demandent des congés supplémentaires pour des motifs religieux, le milieu scolaire est dans le flou le plus total face à ces requêtes. Pourtant, il y a huit ans, la commission Bouchard-Taylor recommandait au gouvernement de mettre des balises claires, a rappelé le critique caquiste en matière d’éducation. « Malheureusement, le premier ministre est tellement mal à l’aise face aux questions identitaires qu’il n’a rien fait depuis qu’il est au pouvoir. Hier, les deux principaux syndicats d’enseignants, la FAE et la CSQ, ont tiré la sonnette d’alarme. Le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités et fournir un guide précis donnant des balises claires aux enseignants, aux directions d’écoles et aux commissions scolaires pour les accommodements religieux », a insisté Jean-François Roberge.

Avec le projet de loi 62, portant sur la neutralité de l’État et les accommodements religieux, les écoles sont carrément laissées à elles-mêmes, a fait savoir la députée de Montarville, Nathalie Roy. Pourtant, le monde scolaire n’attend que des instructions limpides du gouvernement pour enfin traiter adéquatement des cas d’accommodements religieux. « Le projet de loi 62 est une coquille vide. Les syndicats d’enseignants sont venus nous dire qu’il “s’avère pratiquement inutilisable” si on n’y ajoute pas un guide pratique clair pour accepter ou non une demande d’accommodement religieux! Ça fait 10 ans qu’on attend. Le gouvernement peut-il enfin accompagner nos écoles? » a conclu Nathalie Roy.

Mise à jour économique : Une réduction du fardeau fiscal de… 2,70 $ par Québécois


 Publié le 26 octobre 2016
 

Un répit fiscal de 140 $ par famille, pas plus de 2,70 $ par semaine pour chaque Québécois : voilà la grande annonce de la mise à jour économique du gouvernement Couillard, a déploré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Après deux années et demie d’augmentations de taxes et de tarifs, Philippe Couillard et son ministre des Finances, Carlos Leitão, ne sont pas gênés de se présenter devant le Québécois, sourire aux lèvres, pour leur dire que leur surplus budgétaire s’est fait sur le dos des citoyens de la classe moyenne. Le gouvernement avait non seulement l’occasion, mais l’argent, pour redonner de l’air aux contribuables. Encore une fois, les familles sont les grandes oubliées des libéraux, a vivement regretté M. Legault.

« Tarifs d’électricité, tarifs de garderie, taxes scolaires, taxes municipales, taxe sur le carbone, primes d’assurance automobile, droits d’immatriculation et impôts sur les cotisations syndicales : au total, les familles québécoises ont 1 300 $ de moins dans leurs poches. Hier, le gouvernement libéral a annoncé l’abolition d’une taxe santé qu’il avait lui-même créée. En moyenne, ça représente 140 $ par famille, 2,70 $ par semaine. Ce n’est pas sérieux! Je l’invite à aller à la rencontre des familles de la classe moyenne et discuter avec elles des difficultés qu’elles ont à boucler leur budget», a pressé François Legault.

Un gouvernement déconnecté de la vie des familles

« Rompre une promesse électorale, c’est la marque de commerce libérale », a lancé pour sa part le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, au ministre des Finances, Carlos Leitão. Le député de Granby a rappelé que les libéraux avaient promis dans leur cadre financier de 2014 de prendre au minimum la moitié de son surplus budgétaire pour baisser les impôts des Québécois.

« Carlos Leitão a berné la population. Depuis 2014, les familles ont subi des augmentations de toute sorte. La famille moyenne a payé 1 300 $ de plus en taxes et tarifs et pendant ce temps, le premier ministre et le ministre des Finances comptaient leurs dizaines de millions de dollars en surplus et riaient dans leurs barbes. Le seul répit que le gouvernement donne aux Québécois de la classe moyenne, c’est 70 $ par personne. Et le gouvernement voudrait que les familles lui disent merci? Il faut être complètement déconnecté de ce que vivent les familles », s’est insurgé le député de Granby.

Mise à jour économique : La CAQ dénonce l’absence d’une baisse d’impôt pour les familles québécoises


 Publié le 25 octobre 2016
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, a réagi à la mise à jour économique du gouvernement libéral en déplorant l’absence d’une baisse  du fardeau fiscal des Québécois. Pour lui, les familles du Québec sont les grandes oubliées de l’annonce d’aujourd’hui et cela démontre que le premier ministre Philippe Couillard est déconnecté de leur réalité.

« Le surplus budgétaire s’est accumulé sur le dos des familles québécoises, mais le surplus budgétaire ne profitera pas aux familles. Après avoir augmenté en moyenne de 1 300$ les taxes  et les tarifs des ménages depuis deux ans et demi, il ne leur retourne que 140$. C’est rire du monde! », a déploré le chef de la CAQ.

Depuis plusieurs semaines, en prévision de cette mise à jour économique, François Legault a été de toutes les tribunes pour dire qu’il fallait un débat sur l’utilisation des surplus dégagés à chaque année. Il a sommé le premier ministre plusieurs fois en chambre pour qu’il utilise une partie des surplus versés au Fonds des générations afin d’aider financièrement les familles québécoises. « La consommation des ménages correspond à 60 % de l’économie québécoise. C’est un vecteur économique majeur. Oui, il faut travailler sur la dette, mais notre économie n’est pas assez vigoureuse. Philippe Couillard avait l’opportunité de stimuler l’économie en baissant les impôts, mais il ne l’a pas saisie. Il met 2milliards $ sur la dette, mais ne retourne que 53 millions $ aux Québécois. C’est déplorable », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le leader parlementaire de la CAQ et porte-parole en finances publiques a déclaré que les députés de sa formation politique auront les libéraux à l’œil dans les prochains mois. « Ça va bientôt faire 15 ans que les libéraux font la démonstration qu’ils sont déconnectés des préoccupations de la population, notamment en éducation et en santé.  Notre équipe est connectée sur les préoccupations des Québécois. Si les libéraux ne font rien pour améliorer les fléaux comme le décrochage scolaire et les soins à nos aînés, ils vont nous trouver sur leur chemin », a averti François Bonnardel.

Agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska : Pas une priorité des libéraux, dénonce François Paradis


 Publié le 25 octobre 2016
 

Les citoyens de Victoriaville ne peuvent pas faire confiance à Philippe Couillard et à Gaétan Barrette, qui refusent toujours de s’engager à réaliser l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu-d’Arthabaska d’ici la fin de leur mandat, a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, à l’Assemblée nationale.

Ce projet majeur pour la région est dans les plateformes électorales libérales depuis 2009, sans que rien ne se soit concrétisé, a rappelé M. Paradis. Estimé à 30 millions de dollars, l’agrandissement du centre hospitalier est primordial puisqu’il doit revamper l’urgence, détériorée par le temps, et ajouter des salles de soins intensifs. Or, malgré les besoins pressants de la région et les promesses de son parti, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne peut même pas dire quand aura lieu la première pelletée de terre, inaugurant l’hôpital modernisé.

« Les citoyens de Victoriaville et des environs attendent l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu-d’Arthabaska depuis trop longtemps. En 2014, le premier ministre a promis que le projet serait réalisé sous son mandat. Il a même affirmé que l’ancien ministre de la Santé, Yves Bolduc, a déjà travaillé sur le dossier en 2009. 7 ans plus tard, le projet n’est toujours pas inscrit officiellement dans le Plan québécois des infrastructures. Il n’est ni à l’étude, ni en planification, ni en réalisation! Depuis 2014, les libéraux ne tiennent pas leurs promesses et nous en avons une autre preuve flagrante aujourd’hui », a déclaré François Paradis.

Le candidat de la CAQ dans Arthabaska, Éric Lefebvre, soutient qu’il travaillera très fort lorsqu’il sera élu afin que le projet se réalise enfin. « Les citoyens d’Arthabaska on fait leur part. Ils se sont mobilisés et ont déjà récolté 12 millions de dollars avec la Fondation de l’hôpital, soit environ le tiers des coûts du projet. C’est un message très fort! Il est temps pour ce gouvernement libéral de montrer que les besoins de Victoriaville sont une priorité pour lui. La CAQ n’abandonnera pas le combat », a-t-il promis.

858 chirurgies d’un jour toujours en attente depuis plus de six mois


 Publié le 24 octobre 2016
 

Plus de sept mois après l’annonce officielle du ministre de la Santé d’un projet pilote avec trois cliniques de chirurgies, seulement une clinique opère des patients et comme par hasard, elle se situe dans la circonscription de La Pinière, détenue par Gaétan Barrette, a révélé récemment mon collègue, François Paradis.

Pourtant, le ministre Barrette avait annoncé un projet pilote avec non pas une, mais bien trois cliniques de chirurgie, situées à Laval, Montréal et Brossard, dont le but est de réduire les listes d’attente et d’évaluer les coûts d’un nouveau modèle de financement.

Dans la région de Lanaudière, 858 patients attendent une chirurgie d’un jour depuis plus de 6 mois, ce qui ne respecte pas les cibles du ministère de la Santé.

Ce projet pilote a sa raison d’être, puisqu’il ne vise pas simplement à réduire les listes d’attente pour certaines chirurgies, mais aussi à comparer leurs coûts entre les établissements. Le ministre peut se défendre en disant que le projet en est à ses débuts mais, après sept mois, c’est le fondement même du projet pilote qui est retardé. Il y a des médecins qui veulent participer au projet et il y a des patients qui attendent désespérément une chirurgie. Il faut que le projet pilote commence pour les cinq régions visées.

À titre informatif :

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Loto-Québec doit être relevée de sa mission de prévention du jeu excessif, dit la CAQ


 Publié le 24 octobre 2016
 

Les révélations des dernières semaines quant à l’exploitation et la répartition des appareils de loterie vidéo au Québec sont trop troublantes pour ne pas réagir et maintenir le statu quo, estime la Coalition Avenir Québec, qui souhaite que la prévention du jeu pathologique ne relève plus de la gouverne de Loto-Québec.

Dans le cadre d’une interpellation à l’Assemblée nationale, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, a proposé de ressusciter la Fondation Mise sur toi. Selon lui, le gouvernement Couillard doit :

–          retirer de la responsabilité de Loto-Québec sa mission de sensibilisation et de prévention du jeu excessif auprès des Québécois, pour les confier à Mise sur toi;

–          restituer entièrement le financement de la Fondation Mise sur toi.

« Si c’est bon pour Éduc’alcool et la Société des alcools du Québec, pourquoi ne serait-ce pas bon pour Loto-Québec et Mise sur toi? Loto-Québec qui s’autoréglemente, c’est un problème majeur, une contradiction totale. La société d’État, qui mise sur la dépendance des joueurs pour remplir ses coffres, ne peut pas avoir le mandat de lutter contre le jeu excessif, c’est tout simplement illogique. C’est comme si “Rambo” Gauthier était responsable de contrer l’intimidation sur les chantiers de construction! Il est temps pour Mise sur toi de retrouver toute son indépendance et son pouvoir d’agir, afin de prendre des décisions éclairées et développer des comportements responsables auprès des plus vulnérables de notre société face aux jeux de hasard et d’argent. Y a-t-il vraiment quelqu’un qui croit sincèrement que c’est Loto-Québec qui mettra les solutions en place pour éradiquer ce cancer de société? », s’est interrogé François Bonnardel, précisant que déjà en 2010, le Groupe de travail instauré par Québec recommandait que la prévention du jeu soit confiée à un organisme entièrement indépendant et autonome de Loto-Québec.

Le député de Granby a rappelé que la CAQ veut réduire le nombre d’appareils de loterie vidéo à 10 000 sur le territoire québécois, en plus de véritablement assurer le respect de la limite de 5 machines par établissement. Au cours des dernières semaines, des enquêtes journalistiques ont démontré que dans certains quartiers défavorisés, c’est loin d’être le cas. L’octroi de licences à des personnes en lien avec le crime organisé est aussi problématique, a souligné M. Bonnardel. Pour mettre de l’ordre dans ce dossier et puisque le jeu pathologique est d’abord et avant tout un problème de dépendance, la CAQ souhaite que Mise sur toi relève entièrement de la ministre Lucie Charlebois, déléguée à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie.

« L’objectif premier de Loto-Québec, c’est de faire le plus d’argent possible… peu importe l’endroit ou le passé des titulaires des licences. Si la soif de revenus de Loto-Québec fait qu’elle n’écoute même plus les policiers concernant l’octroi de licences, pourquoi écouterait-elle Mise sur toi? Le jeu pathologique est un problème sérieux qui, en plus de coûter cher en termes de santé publique, brise des familles. Il est temps de cesser d’exploiter la misère humaine par l’entremise de ces machines. Ramenons Mise sur toi et mettons toutes les choses de notre côté », a souhaité François Bonnardel.

Mise à jour économique : François Legault dévoile ses attentes


 Publié le 23 octobre 2016
 

« Il est temps pour Philippe Couillard d’être à l’écoute des Québécois et des familles qui ont encaissé une hausse de leurs taxes et tarifs de 1 300 $ depuis son arrivée au pouvoir. Il doit réparer les dégâts de ses deux premières années. » À la veille de la troisième mise à jour économique du gouvernement Couillard, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, place la barre haute. Puisque le ministre des Finances, Carlos Leitão, risque de rater ses cibles de croissance économique et lâcher prise quant aux investissements privés, M. Legault lui suggère quatre mesures ambitieuses pour stimuler l’économie et enrichir tous les Québécois.

Tout d’abord, les libéraux doivent annoncer dès mardi prochain une baisse d’impôts de 500 $ par individu, soit 1 000 $ par famille. « C’est non négociable. Il faut donner de l’air à nos familles et relancer notre économie à très court terme. Les rumeurs parlent d’une abolition de la taxe santé qui ne représente que 80 $ pour la majorité des Québécois. Ce serait rire des Québécois! » lance le chef de la CAQ, qui propose de prendre l’argent des surplus versés au Fonds des générations pour financer ces baisses d’impôts.

Ensuite, l’éducation ne doit plus être la cible d’attaque du gouvernement libéral. Après deux années de coupes budgétaires dans les services directs aux élèves, la CAQ réclame un réinvestissement dans l’aide aux enfants aux prises avec des difficultés d’apprentissage. « Pour la CAQ, l’éducation doit être une priorité nationale, pas l’objet d’annonces cosmétiques. La réussite scolaire, c’est une question d’égalité des chances, mais surtout d’assurer à nos enfants d’avoir l’encadrement nécessaire pour réaliser leurs rêves. Parler d’éducation, ce n’est pas juste des slogans pour se donner bonne conscience, ça doit être un objectif concret », martèle François Legault.

Également, le chef de la deuxième opposition s’attend à ce que le gouvernement présente un plan économique ambitieux pour enfin relancer les investissements des entreprises et créer des emplois de qualité. « Le Québec crée actuellement des emplois entre 10 et 15 $ de l’heure, mais l’obsession du premier ministre devrait être d’en créer à 20 $, 30 $ et même 40 $ de l’heure. C’est ainsi qu’on pourra augmenter la productivité et créer des emplois à valeur ajoutée », soutient le chef de la CAQ.

Finalement, François Legault appelle le premier ministre à faire preuve de compassion envers nos aînés qui vivent dans les CHSLD. Dès mardi, la CAQ exige que le gouvernement Couillard fasse passer le budget alloué par repas dans les CHSLD à 4,14 $, soit une hausse de 2 $. « Nos aînés méritent attention, respect et dignité. Une alimentation saine, variée et équilibrée, c’est la moindre des choses! Je comprends que les libéraux sont fatigués, usés, mais on s’attend à un gouvernement libéral qui va enfin passer de la parole aux gestes. J’aimerais que Philippe Couillard soit plus proche du monde, qu’il cesse de regarder les Québécois depuis sa tour d’ivoire et qu’il fasse preuve d’ambition! » conclut M. Legault.

Alimentation de nos aînés : La CAQ réclame une révision de la politique alimentaire en CHSLD


 Publié le 23 octobre 2016
 

« Fini les patates en poudre, nos aînés qui vivent en CHSLD méritent mieux que ça », a tonné dimanche le caquiste François Paradis qui, accompagné d’un représentant de la Fédération de l’âge d’or du Québec et avec le soutien du Conseil pour la protection des malades, exige une révision en profondeur immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec.

Le député de la Coalition Avenir Québec déplore le fait que des aînés qui vivent dans des centres d’hébergement ne reçoivent pas des repas de qualité. À ses yeux, rien ne justifie que les budgets des CHSLD soient trop serrés pour offrir des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés à cette clientèle vulnérable.

« Plutôt que de dénoncer cette situation et d’intervenir auprès des établissements, les ministres Gaétan Barrette et Francine Charbonneau ont toléré cette pratique, en qualifiant les menus dans les CHSLD de “complets” et d’“adéquats”. Or, selon des documents du ministère de la Santé, le budget moyen pour l’achat des aliments dans les CHSLD est de 2,14 $ par repas! À certains endroits, ce budget est aussi pauvre que 1,35 $ par repas. Ce qui est injustifiable! La CAQ exige une révision immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec. On réclame donc une augmentation de 2 $ du budget par repas pour l’achat des aliments dans les CHSLD, pour ainsi le porter à 4,14 $, soit plus haut que le seuil minimum établi par l’Ordre des diététistes du Québec », a déclaré François Paradis.

François Paradis propose plusieurs autres pistes de solution au gouvernement pour améliorer de façon significative les repas de nos aînés dans les CHSLD, notamment :

– doubler le budget dédié à l’achat des aliments;
– d’établir un coût minimal à respecter pour les repas;
– d’implanter un dépistage systématique de la dénutrition et une norme de diététiste/nutritionniste par résident comme en Ontario;
– d’augmenter le nombre d’employés pour superviser les repas;
– maximiser l’achat local pour nos agriculteurs.

« J’invite les citoyens à mettre de la pression sur le gouvernement du Québec. Il est temps que ça bouge, pour redonner à nos aînés la dignité et le respect qui leur reviennent », a poursuivi François Paradis, invitant les Québécois à se rendre en grand nombre sur le site Web www.aidonsnosaines.com sur lequel ils pourront signer une pétition pour dénoncer le triste sort réservé aux aînés sous le régime libéral.

Bombardier sabre 1 500 emplois au Québec : Le fédéral doit investir, et rapidement, dit la CAQ


 Publié le 21 octobre 2016
 

« C’est un coup dur pour les employés de Bombardier et pour l’emploi dans la grande région de Montréal », a déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne, après l’annonce de la décision de l’entreprise aéronautique d’abolir 1 500 emplois au Québec.

 Pour le député de Johnson, cette triste nouvelle nous rappelle l’improvisation du gouvernement Couillard dans la négociation de son entente avec Bombardier l’automne dernier. En effet, cela fera bientôt un an que le Québec a annoncé qu’il investissait 1 milliard de dollars américains dans la CSeries, sans avoir négocié quelque garantie d’emploi que ce soit et sans s’être assuré d’un soutien tout aussi important de la part du gouvernement fédéral, comme Bombardier l’a demandé.

 « Aujourd’hui, nous sommes de tout cœur avec les 1 500 employés de Bombardier qui perdront leur emploi. C’est aussi très préoccupant de voir ces mises à pied quelques mois après avoir déboursé notre investissement. Nous réaffirmons qu’il était impératif d’aider Bombardier et soutenir ainsi tout notre secteur aéronautique, mais le gouvernement libéral s’y est pris de la mauvaise façon. Dans son empressement, non seulement n’a-t-il pas cherché à obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs, sur les emplois et sur le maintien du siège social de Bombardier au Québec, mais il n’a pas jugé bon de s’assurer d’être accompagné par le fédéral avant de mettre tous ses œufs dans le même panier. L’ancien ministre de l’Économie, Jacques Daoust, avait d’ailleurs expliqué que l’entente finale compterait trois joueurs. Où est le troisième joueur, le fédéral? Sa présence contribuerait assurément à stabiliser l’entreprise. Il est inacceptable que le fédéral reste encore muet. Qu’attendent Philippe Couillard, Dominique Anglade et Carlos Leitão pour interpeller Justin Trudeau et le caucus des députés libéraux fédéraux? Le temps presse! » a déclaré André Lamontagne.