Philippe Couillard fait preuve de nonchalance en éducation


 Publié le 26 mai 2016
 

Le lock-out d’une entreprise de transport scolaire dans la région de l’Estrie, laissant les parents de 700 élèves complètement abandonnés à eux-mêmes pour transporter leurs enfants à l’école, résume parfaitement le mandat de Philippe Couillard à titre de premier ministre jusqu’à maintenant : improvisation, résignation et nonchalance, a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Alors que le conflit perdure depuis une semaine, François Legault a invité Philippe Couillard à prendre le dossier en main et à défendre le droit des enfants d’aller à l’école. M. Couillard a refusé l’appel du chef de la CAQ.

« Hier, la ministre du Travail nous a dit que ce lock-out se faisait dans les règles de l’art. Pire, le premier ministre nous a dit que la situation ne se réglait pas en 24 h malgré que le lock-out dure depuis une semaine! Après 2 ans, le premier ministre se cherche une raison d’être en politique. La réalité, c’est que les enfants n’ont pas de meilleurs services en éducation depuis 2 ans. Le premier ministre doit comprendre une chose : on ne s’autoproclame pas premier ministre de l’Éducation, on le devient par ses actions. Où est le leadership, où est le sentiment d’urgence, où est la passion? » a déclaré François Legault.

L’éducation aux adultes laissée-pour-compte

Le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a de son côté accueilli jeudi à l’Assemblée nationale plusieurs intervenants victimes des coupures libérales dans la formation aux adultes. Le député de Chambly a cité l’exemple du Centre Odilon-Gauthier à Québec qui subira, dès septembre prochain, d’importantes abolitions de postes de techniciens en éducation spécialisée, d’orthopédagogues et de conseillers en orientation.

« Au secondaire, il y a environ 20 % des élèves qui sont handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Évidemment, leur parcours les amène, bien souvent, à quitter puis à s’inscrire en formation des adultes. Là, ils font un geste courageux, celui de s’inscrire à l’éducation aux adultes, et le gouvernement les laisse encore tomber. Les centres de formation permettent à des jeunes d’obtenir leur diplôme ou d’acquérir les qualifications qui leur permettront de s’orienter vers la formation professionnelle, mais ils n’ont pas les ressources adéquates pour encadrer leurs élèves en difficulté. La ministre doit s’engager immédiatement à rétablir le financement non seulement pour cette école, mais pour toutes les autres », a réclamé Jean-François Roberge.

Nouvelle taxe imposée aux automobilistes du 450 : « Encore une fois, le gouvernement libéral a choisi la solution facile » – Simon Jolin-Barrette


 Publié le 26 mai 2016
 

Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette et la Coalition Avenir Québec déplorent l’imposition d’une nouvelle taxe libérale aux automobilistes de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour financer le transport en commun.

En vertu de l’article 51 du projet de loi 76, visant une réforme de la gouvernance du transport en commun dans la grande région métropolitaine de Montréal, le gouvernement Couillard a choisi la ligne dure en infligeant des frais supplémentaires de 45 $ sur l’immatriculation contre leur gré. Les conducteurs des municipalités de Beloeil, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Mathieu-de-Beloeil seront notamment touchés par cette nouvelle contribution destinée au financement du transport en commun. Ce montant s’ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l’immatriculation et représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.

« À plusieurs reprises, nous avons appelé les libéraux à retirer cette nouvelle taxe du projet de loi 76, mais encore une fois, le gouvernement libéral a choisi la solution facile en pigeant directement dans les poches des contribuables. Je suis très déçu pour les citoyens du comté qui auront à payer cette taxe. Nous comprenons la nécessité de se doter d’outils et de mécanismes pour assurer une planification plus cohérente des transports collectifs et d’améliorer les services et la mobilité des citoyens de la région métropolitaine, mais ce montant est démesuré et non justifié », estime Simon Jolin-Barrette qui a voté contre la loi 76, tout comme l’ensemble de la députation caquiste.

Le porte-parole de la CAQ en matière de transports, Claude Surprenant, a présenté le 17 mai une offre de la dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais elle a été rejetée.

Malgré le refus des libéraux de retirer la nouvelle taxe de la loi 76, la CAQ a fait quelques gains significatifs lors de l’étude détaillée de la loi 76 au profit des usagers des banlieues, notamment :

 

  • la création de comités permettant à des élus de toutes les municipalités du 450 de faire entendre leur voix;
  • la modification de la composition du conseil d’administration du Réseau de transport métropolitain, afin qu’il soit formé d’une majorité d’élus;
  • le renforcement de l’imputabilité et la représentativité des élus municipaux dans la prise de décision.

La Journée nationale des patriotes, un devoir de mémoire


 Publié le 26 mai 2016
 

Lundi dernier, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, était de passage à Saint-Denis-sur-Richelieu en compagnie du député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, afin de souligner la Journée nationale des patriotes et pour visiter la Maison nationale des Patriotes.

Pour Simon Jolin-Barrette, cette journée est l’occasion pour tous les Québécois de rendre hommage aux patriotes de 1837-1838 et de reconnaître l’importance de leur contribution à l’histoire du Québec. « La rébellion des patriotes représente sans aucun doute un tournant important de notre histoire et j’estime que nous avons un devoir de mémoire envers ces individus qui ont défendu, avec courage et détermination, les intérêts de la nation québécoise. Si le Québec est ce qu’il est aujourd’hui, c’est en grande partie grâce aux patriotes et nous devons continuer de défendre les valeurs québécoises et notre identité collective  ».

Le député de Borduas reconnaît par ailleurs le travail, ainsi que l’implication de plusieurs individus et organismes de la circonscription afin de faire connaître l’histoire des patriotes aux visiteurs et aux résidents de la région. « Chaque année, de nombreuses activités sont organisées dans la Vallée-du-Richelieu afin de commémorer les événements historiques qui se sont déroulés dans la région et pour rendre hommage aux personnages importants qui y ont vécu. Je suis très fier du travail qui est réalisé à cet effet ».