Bombardier : La CAQ dévoile la délocalisation imminente de 75 emplois de Mirabel


 Publié le 23 février 2016

Ce sont des informations inquiétantes qui sont tombées mardi : le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, a révélé des informations selon lesquelles Bombardier prévoit la délocalisation de 75 emplois du centre d’expertise d’essai en vol de la Série C à Mirabel, notamment vers le Kansas.

Les recherches menées par la CAQ ont permis de démontrer l’existence d’une entente de 2011 entre Bombardier et la ville de Wichita, au Kansas, pour un projet d’expansion des installations de l’entreprise aéronautique. Celle-ci s’était alors engagée à créer 450 emplois sur cinq ans, en échange de subventions totalisant un mince 30 millions $. À l’opposé, le gouvernement libéral, qui a investi 1,3 milliard de dollars dans la Série C, n’a obtenu aucune garantie de création d’emplois.

« Depuis que le gouvernement a choisi de jouer au Père Noël avec Bombardier, l’entreprise a supprimé 2 400 emplois. Pourtant, ce n’est pas tout le monde qui négocie de la même manière en Amérique du Nord. Au Kansas, Bombardier s’était engagée à créer 450 emplois sur 5 ans et on voit qu’aujourd’hui, Bombardier est bien au-dessus de sa cible, avec plus de 600 emplois créés. Pendant ce temps, le gouvernement libéral n’a négocié aucune cible de création d’emplois chez nous! Le ministre des Transports ne peut plus défendre l’indéfendable : elle doit rouvrir l’entente avec Bombardier et renégocier pour préserver les emplois qui restent au Québec, et surtout ceux à Mirabel », déclare-t-il.

Selon des témoignages obtenus par la CAQ, 75 emplois au centre d’expertise d’essai en vol de la Série C à Mirabel seraient en train d’être transférés, entre autres vers le Kansas. « Nous sommes les dindons de la farce, c’est aussi simple que cela! Sur quelle planète vit le ministre des Transports? », s’interroge François Bonnardel.

Les libéraux refusent une motion de la CAQ

Le gouvernement a par ailleurs refusé la motion déposée mardi par le chef de la CAQ exigeant que l’Assemblée nationale envoie un message clair et unanime au fédéral : le Québec refuse que soit modifiée la Loi sur la participation publique au capital d’Air Canada.

En refusant d’appuyer cette motion, non seulement le premier ministre Philippe Couillard enchaîne les déclarations et les gestes contradictoires, mais il accepte d’échanger 1 800 emplois de qualité, 1 800 travailleurs et leurs familles, contre du vent, a déclaré François Legault.

Selon le chef caquiste, c’est la confusion la plus totale chez les libéraux : alors que le premier ministre soutient que la poursuite ne sera pas retirée tant qu’Air Canada ne peut garantir les 1000 emplois promis, ses députés refusent de demander au fédéral de ne pas invalider cette même poursuite en modifiant la loi.

En votant contre cette motion, les libéraux choisissent Air Canada aux dépens des travailleurs d’Aveos, se désole-t-il.

Une hausse de taxe fortement dénoncée


 Publié le 23 février 2016

La hausse de taxe qui sera imposée aux automobilistes du 450 pour financer les transports en commun de Montréal soulève l’indignation auprès des contribuables concernés.

Comme le rappelle La Presse, plus d’un million d’automobilistes de 66 municipalités du 450 pourraient bientôt devoir débourser 45 dollars de plus par année, par véhicule.

Les propriétaires de véhicule questionnés par TVA dénoncent haut et fort cette nouvelle taxe. « On va changer de province je pense, on est trop taxés. On est taxé sur tout, sur le gaz… Je vais faire mes impôts bientôt et je vais donner la moitié de ce que je gagne », a déploré l’un d’entre eux.

D’ailleurs, les contribuables sont invités à signer une lettre sur le site Internet www.attachezvotreceinture.com afin d’inciter le gouvernement à retirer cette hausse de taxe du projet de loi 76.

Quelques milliers de personnes ont déjà manifesté leur mécontentement en signant la lettre.

Une nouvelle taxe libérale imposée aux automobilistes de Borduas?


 Publié le 22 février 2016

Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette et la Coalition Avenir Québec craignent que le gouvernement libéral impose une nouvelle taxe pour financer le transport en commun aux automobilistes de 66 municipalités en périphérie de la région métropolitaine de Montréal.

En vertu de l’article 51 du projet de loi 76, Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal, qui est présentement à l’étude en commission parlementaire, des frais supplémentaires de 45 $ pourraient être exigés par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) à environ 1 million d’automobilistes du 450. Les conducteurs des municipalités de Beloeil, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Mathieu-de-Beloeil seraient notamment touchés par cette nouvelle contribution destinée au financement du transport en commun.

Simon Jolin-Barrette considère qu’une telle contribution serait injustifiée. « Les automobilistes de l’ensemble du Québec paient déjà une taxe de 30 $ par année pour les transports en commun. Je ne vois pas pourquoi ceux qui vivent en périphérie de Montréal devraient payer plus pour financer des services qui profitent principalement aux gens qui habitent la métropole. Nous sommes d’accord qu’il faut lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et que le développement de moyens de transports collectifs au Québec représente l’une des solutions à ce problème. Cependant, dans plusieurs endroits au Québec, dont la Vallée-du-Richelieu, la voiture demeure le moyen de transport le plus efficace ».

Selon lui, le gouvernement libéral tente une fois de plus de solutionner son manque de vision économique en refilant la facture aux contribuables. « Depuis son élection en avril 2014, les libéraux ont pigé à de nombreuses reprises dans les poches des Québécois, en haussant entre autres les tarifs d’électricité et les taxes scolaires. C’est situation doit cesser et c’est pourquoi nous appelons le gouvernement à retirer cette nouvelle taxe du projet de loi 76 », a conclu le député de Borduas.

Hôpital Pierre-Le Gardeur : François Legault exige 250 lits supplémentaires


 Publié le 22 février 2016

François Legault réclame l’addition de 250 lits à l’hôpital Pierre Le-Gardeur dans Lanaudière afin d’assurer la pérennité et la qualité des soins dans cette région du Québec aux prises avec une forte croissance démographique, notamment auprès des personnes âgées.

Accompagné de son porte-parole en santé, François Paradis, et de ses collègues de Repentigny et Masson, Lise Lavallée et Mathieu Lemay, François Legault a pressé le gouvernement de Philippe Couillard de prévoir ces lits supplémentaires dans ses plans d’optimisation, comme le recommandait d’ailleurs un rapport interne de l’ancien CSSS du Sud de Lanaudière. Selon M. Legault, mieux vaut investir dès maintenant dans l’ajout de ressources que de se réveiller dans quelques années et regretter amèrement de ne pas l’avoir fait.

« Ce n’est un secret pour personne : il y a bel et bien une importante accélération du vieillissement de la population dans la région et les 150 nouveaux lits que le ministre de la Santé prévoit ajouter à Pierre-Le Gardeur ne suffiront pas à répondre à la demande. Les évaluations des experts et les nombreux témoignages sonnent déjà l’alarme. Ce n’est pas dans quelques années qu’il faudra réaliser que nous avons besoin de 250 lits supplémentaires, c’est maintenant! », a déclaré François Legault, soulignant d’ailleurs que la population du Sud de Lanaudière doit augmenter de 24 % d’ici 2031 selon les prévisions démographiques.

Avec plus de 23 heures, le temps d’attente moyen à l’urgence de l’hôpital Pierre-Le Gardeur est l’un des pires au Québec. De plus, en février 2016, 2757 patients attendaient pour une chirurgie.

Il est important de se rappeler que le projet a été annoncé en 2010 par les libéraux, puis réitéré en 2012 par le gouvernement péquiste.

Fin de la poursuite contre Air Canada : Qui sont les individus impliqués dans le dossier?


 Publié le 22 février 2016

Face aux nombreuses questions en suspens au sujet de l’abandon des procédures judiciaires contre Air Canada dans le dossier Aveos, le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, demande au gouvernement Couillard de dévoiler le nom des personnes qui sont intervenues dans la négociation entourant l’achat par Air Canada d’une quarantaine d’appareils de la Série C de Bombardier.

Pour la CAQ, il est important de savoir exactement qui a fait du lobbyisme auprès du gouvernement et qui a négocié pour chacune des parties dans ce dossier.

« On sait depuis plusieurs semaines que Philippe Couillard et ses ministres ne savent pas négocier. Mais maintenant que les liens entre certains hauts placés chez Bombardier et le Parti libéral ont été dévoilés, on est en droit de se demander ce qui se trame en coulisses. On veut savoir si les personnes gravitant autour du premier ministre et du Parti libéral ayant des intérêts dans Bombardier ont influencé la décision. Dans un souci d’éthique et de transparence, le gouvernement libéral doit dire aux Québécois qui sont les personnes qui sont intervenues dans les négociations », a déclaré Benoit Charette.

Rappelons que le Journal de Montréal rapportait samedi que Daniel Johnson, actuel président du conseil d’administration de la société en commandite qui gère les affaires de la Série C, aurait conseillé directement le premier ministre pour différentes nominations, notamment celle du sous-ministre responsable de l’investissement gouvernemental dans Bombardier.

La CAQ dénonce une nouvelle taxe pour les automobilistes du 450


 Publié le 21 février 2016

Plus de 1 million d’automobilistes de 66 municipalités du 450 pourraient bientôt devoir débourser 45 $ de plus par année, par véhicule, pour financer le transport en commun de Montréal.

Les députés Nathalie Roy, Mario Laframboise et Claude Surprenant exigent que le gouvernement libéral renonce à l’imposition d’une nouvelle taxe pour ces automobilistes.

Les députés caquistes ont vivement dénoncé cette taxe ajoutée à l’immatriculation et sournoisement imposée dans le cadre du projet de loi 76, présentement à l’étude à l’Assemblée nationale. Destinée au financement du transport en commun, cette nouvelle contribution serait décrétée par la Communauté métropolitaine de Montréal, par simple règlement, sur l’ensemble de son territoire.

« Il faut lutter contre les émissions de gaz à effet de serre en développant les moyens de transports collectifs, mais ce ne sont pas aux citoyens de la classe moyenne, déjà surtaxés, de payer la note. D’autant plus que la réalité quotidienne de bon nombre de ces familles ne leur permet pas d’utiliser le transport collectif. Les familles de la Rive-Sud et de la Rive-Nord n’en peuvent plus. Depuis l’élection des libéraux, tout augmente, sauf leur salaire », dénonce Nathalie Roy.

Les citoyens des couronnes nord et sud paient déjà une taxe de 30 $ pour le transport en commun. Les nouvelles dispositions feraient passer cette somme à 75 $, comme sur l’île de Montréal.

La population est aussi invitée à dénoncer cette hausse de taxe sournoise, en se rendant au www.attachezvotreceinture.com

Modulation des tarifs de garderie par le gouvernement libéral : « Des centaines de familles du comté auront une bien mauvaise surprise fiscale »


 Publié le 19 février 2016

Pour dénoncer la promesse brisée du gouvernement libéral lors de la dernière campagne électorale de ne pas augmenter les tarifs en garderie au-delà de l’inflation, la Coalition Avenir Québec a récemment dévoilé sa campagne Web intitulée « Ligne 434 ».

Les parents dont les enfants fréquentent une garderie subventionnée et qui ont un revenu familial brut supérieur à 50 000 $ devront débourser un montant additionnel aux sommes qu’ils ont payé tout au long de la dernière année fiscale.

M. Jolin-Barrette est inquiet pour les parents de nombreuses familles de la circonscription de Borduas et il dénonce cette modulation des tarifs de garderies ainsi que son caractère sournois. « Non seulement le gouvernement libéral pige une fois de plus dans les poches des contribuables, mais cette fois, il tente de le camoufler. Des centaines de familles du comté auront une bien mauvaise surprise fiscale alors qu’elles trouveront à la ligne 434 de leur rapport d’impôt pour l’année 2015, La Contribution additionnelle pour services de garde éducatifs à l’enfance subventionnés. Il s’agit d’une cotisation majeure qui devra être déboursée par plusieurs parents et qui est calculée en fonction du revenu familial », explique Simon Jolin-Barrette qui invite la population concernée de Borduas à calculer « leur » ligne 434 et à signer la pétition initiée par la CAQ afin de faire connaître leur insatisfaction au gouvernement.

En plus d’avoir déboursé 7,30 $ par jour durant toute l’année, des milliers de familles du Québec seront contraints de payer un montant d’argent additionnel. À titre d’exemple, une famille ayant un revenu familial brut de 100 000 $ devra payer une facture de 809,90 $ de plus que pour l’année fiscale 2014. Les coûts supplémentaires peuvent s’élever jusqu’à 2311,40 $, par enfant, pour une famille qui gagne 155 000 $ et plus. « Les familles de la classe moyenne n’ont pas toutes 200 $, 500 $ ou 1000 $ de disponibles dans leur compte pour payer cette cotisation, d’autant plus qu’elle n’était pas prévue dans leur budget. Ce choc tarifaire est insensé et démesuré », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

La campagne « Ligne 434 » de la CAQ est accessible au www.ligne434.com

Semaine désastreuse pour l’économie du Québec


 Publié le 19 février 2016

La semaine économique au Québec aura été désastreuse. Au total, ce sont 4200 emplois qui auront été perdus dans cette semaine froide du mois de février.

Mercredi matin, on apprenait la perte de 2 400 emplois au Québec d’ici deux ans chez Bombardier. À la suite de cette annonce, François Legault a demandé au premier ministre de renégocier l’entente avec le fleuron québécois afin d’obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs, les emplois et le maintien du siège social au Québec.

« Dès l’annonce de cette entente, j’ai dit au premier ministre que le projet d’entente comportait 2 problèmes. D’abord, il n’y a pas de garanties sur l’ensemble des actifs de Bombardier, puis il n’y a pas de garanties sur l’ensemble des emplois au Québec et sur le maintien du siège social de Bombardier au Québec. Tous les partis politiques à l’Assemblée nationale croient qu’il faut sauver Bombardier, mais c’est au gouvernement que revient la responsabilité d’obtenir la meilleure entente possible pour les contribuables et pour sauvegarder les emplois au Québec », a-t-il insisté.

De plus, on a appris jeudi qu’en abandonnant sa poursuite contre Air Canada, le premier ministre a sacrifié 1 800 emplois payants et qualité au Québec en échange de quelques centaines d’emplois hypothétiques d’ici une dizaine d’années. Pour la CAQ, il est évident que le gouvernement libéral de Philippe Couillard s’est fait rouler dans la farine par Air Canada.

« En 2012, Jean-Marc Fournier avait fait preuve de leadership en déposant une requête devant les tribunaux contre Air Canada pour la forcer à maintenir l’entretien lourd de ses avions dans les installations d’Aveos à Montréal. Mais voilà que Philippe Couillard et Dominique Anglade décident que pour améliorer l’image du mauvais deal de Jacques Daoust avec Bombardier, ils mettent de côté les procédures contre Air Canada. Vraiment, si j’étais Jean-Marc Fournier, je me promènerais avec un sac de papier brun sur la tête aujourd’hui », déplore le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel.

De son côté, la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, a tenté de défendre l’indéfendable en entrevue avec Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM.
Une entrevue à écouter sans faute!

Uber : Mettre fin au « Far West » en adoptant un décret rapide


 Publié le 18 février 2016

Alors que la commission parlementaire sur le transport rémunéré de personnes par automobile s’amorce jeudi à l’Assemblée nationale, la Coalition Avenir Québec estime qu’il est grand temps de mettre fin au « Far West » dans l’industrie du taxi et demande au gouvernement de rapidement adopter un décret dans le dossier Uber.

Le porte-parole de la CAQ en matière de Transports, Claude Surprenant, souhaite que le gouvernement crée dès maintenant un environnement plus sain et équitable, dans l’attente de la présentation d’un projet de loi.

« Le vide juridique actuel et l’inaction du gouvernement ont créé une crise qui aurait pu être évitée. Les citoyens n’ont pas à subir l’irresponsabilité du gouvernement. Il est possible d’agir plus rapidement dans ce dossier, tout en encadrant Uber au bénéfice de la population. Il faut mettre fin au “Far-West” et encadrer Uber, tout en incluant l’obligation pour Uber de fournir des garanties de sécurité, de forcer ses chauffeurs à contracter une assurance complète couvrant leurs passagers et forcer l’entreprise à payer ses taxes. », a déclaré le député caquiste.

« On ne peut pas être contre le progrès technologique et les Québécois sont en droit d’en profiter. Uber est un service apprécié par les consommateurs et les Québécois ne méritent pas d’être pris en otage simplement parce que le gouvernement tarde à trancher la question du covoiturage commercial et à encadrer ce service. La CAQ est sensible aux inquiétudes des chauffeurs de taxi, qui paient un permis à fort prix et qui méritent qu’on les accompagne dans ce virage technologique », ajoute le député de Groulx.

La relève de la CAQ abonde dans le même sens

De son côté, la Commission de la Relève de la CAQ (CR-CAQ) considère que cette commission parlementaire est une très bonne opportunité pour avancer et considère que le gouvernement se doit d’évaluer rapidement l’opportunité de légaliser des entreprises telles qu’Uber, un service fortement apprécié des consommateurs.

Selon Yann Gobeil-Nadon, président de la CRCAQ, la concurrence au transport par taxi a révolutionné les façons de faire à l’avantage des consommateurs, notamment avec une amélioration des services offerts et un accès accru au paiement automatisé. Bref, l’innovation commerciale et technologique amenée par des entreprises comme Uber est nécessaire pour notre société.

Fin de la poursuite contre Air Canada : Philippe Couillard s’est fait rouler dans la farine


 Publié le 18 février 2016

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard s’est fait rouler dans la farine par Air Canada, a illustré le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault, lors de la période des questions jeudi. En abandonnant sa poursuite contre Air Canada, le premier ministre a sacrifié 1 800 emplois payants et qualité au Québec en échange de quelques centaines d’emplois hypothétiques d’ici une dizaine d’années, a regretté M. Legault.

Le chef de la CAQ a rappelé que malgré l’engagement pris par Air Canada en 1988 de maintenir son centre d’entretien lourd qui employait plus de 1 800 personnes à Montréal, la compagnie aérienne a transféré au cours des années ces emplois à l’étranger, notamment à Singapour, à Hong-Kong, à Tel-Aviv et au Minnesota. Or, le gouvernement du Québec, qui a poursuivi Air Canada et qui a gagné en Cour d’appel, avait réussi à obtenir du transporteur aérien le rapatriement des 1 800 emplois d’entretien à Montréal. Il n’y a plus aucun doute : plus personne au Québec ne croit aux talents de négociateur de Philippe Couillard.

« Le grand négociateur que prétend être le premier ministre a fait un échange avec Air Canada : il a offert à Air Canada de retirer sa poursuite pour l’entretien lourd de ses 300 avions en échange de l’entretien lourd de ses 45 avions de la Série C. Il a échangé l’entretien lourd sur des gros porteurs contre de l’entretien sur de petits porteurs! Il a échangé 1 800 emplois de grande qualité contre peut-être quelques centaines d’emplois dans 10 ans. Le premier ministre est déconnecté des questions économiques. Décidément, on lui fait avaler n’importe quoi en économie », a dénoncé François Legault.

La décision de Philippe Couillard de laisser tomber la poursuite du gouvernement contre Air Canada, qu’il a même qualifiée de bonne nouvelle mercredi, ne fait aucun sens, a souligné François Legault. « On ne crée donc aucun emploi. Le premier ministre tente de nous faire croire que c’est une bonne affaire de sacrifier 1 800 emplois payants, mais la vérité est qu’il a sacrifié 1 800 emplois payants pour des emplois hypothétiques en 2025. On voit avec Alcan ce que ça vaut les promesses! Le premier ministre vient d’offrir un gros cadeau à Air Canada et il refuse de le reconnaître », a martelé le chef caquiste.