La CAQ tend la main aux autres partis pour revoir le mode de scrutin


 Publié le 29 février 2016

Pour combattre ce véritable fléau qu’est devenu le cynisme politique, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, invite les formations politiques de l’Assemblée nationale à mettre leur égo et leurs intérêts partisans de côté et d’instaurer dans les plus brefs délais un comité technique pour procéder à l’étude approfondie d’une réforme du mode de scrutin au Québec.

Afin d’opérer la refonte plus que nécessaire de nos institutions démocratiques, il faut avant tout se pencher sur la pertinence de notre mode de scrutin actuel, l’uninominal à un tour. Selon Benoit Charette, la volonté populaire n’est clairement pas respectée et il ne fait plus de doute que les Québécois seraient mieux servis par une représentation de type proportionnel mixte. Il propose la mise en place d’un comité transpartisan dans le but d’aboutir à l’adoption d’un système plus démocratique.

« En 2016, il est anormal que le Québec soit encore régi par un mode de scrutin si archaïque. Le Québec souffre d’un mal démocratique. Combien de fois entend-on : “mon vote ne compte pas!”. Le cynisme doit être combattu et réformer notre mode de scrutin, c’est ouvrir la voie vers une réelle conciliation avec les Québécois. C’est ça faire de la politique différemment! Si le gouvernement témoigne le moindre respect pour notre démocratie, ils n’hésiteront pas une seconde à la formation d’un comité technique », affirme haut et fort le député caquiste.

Alors que même le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, s’est engagé à ce que l’élection fédérale de 2015 soit la dernière avec l’actuel mode de scrutin, il serait surprenant de voir les libéraux de Philippe Couillard rejeter cette demande légitime de la CAQ. La CAQ propose que dans le cadre de ses travaux, le comité technique de l’Assemblée nationale mette un accent particulier sur la représentativité régionale et la parité homme-femme.

« L’avantage de la proportionnelle mixte, c’est que le gouvernement élu représente la volonté du peuple. Notre mode de scrutin a engendré 9 fausses majorités au cours des 60 dernières années, soit pour 9 scrutins sur 16. C’est donc plus d’une élection sur deux qui a abouti à un résultat qui ne reflétait pas la volonté du peuple québécois. Ce simple constat suffit à démontrer que le système actuel est déficient et désuet », explique Benoit Charette, tout en ajoutant que pas plus tard qu’en 2007, le Directeur général des élections avait démontré dans une étude la faisabilité d’un mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire. Le rapport a malheureusement été tabletté.

« Le bipartisme est terminé au Québec. Je crois intimement que nos institutions doivent refléter cette réalité. Il y a un consensus évident sur la question. Maintenant que le Parti québécois semble vouloir emboiter le pas de la CAQ, au tour du Parti libéral de faire son bout de chemin et de se mettre au diapason de notre époque », de conclure Benoit Charette.

Les enfants découvrent avec plaisir les «Croque-livres» de la députée Chantal Soucy


 Publié le 26 février 2016

Chantal Soucy se réjouit du vif succès du projet «Croque-livres» qu’elle a lancé à la toute fin de la dernière année. «Depuis l’annonce, nous avons été submergés de demandes; beaucoup d’organismes souhaitent eux aussi avoir leur boîte de partage de livres», souligne la députée de Saint-Hyacinthe.

Cette réussite a incité l’équipe de Chantal Soucy à redoubler d’ardeur afin d’offrir une sélection de livres encore meilleure aux enfants. Ainsi, des livres neufs, actuels et s’adressant à tous les âges, ont été recueillis auprès de maisons d’éditions québécoises reconnues : Boréal, Chouette, Bayard, La Pastèque, ADF, Groupe Modus, Michel Quintin. De plus, la demande étant forte, Chantal Soucy et le Club Rotary pensent sérieusement à ajouter 5 nouvelles boîtes de partage de livres au cours des prochains mois, aux 25 déjà installées dans la circonscription.

«Nous avons eu toute une surprise quand nous avons vu les premières boîtes de partage (Croque-livres) décorées avec goût, folie et couleur», dit Chantal Soucy. En effet, la députée et son équipe ont été épatés par le résultat du travail effectué par les élèves du programme de décoration intérieure de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, sous la supervision de leurs professeures Isabelle Hébert et Karine Jodoin.  La députée tient à les remercier une fois de plus pour leur grande collaboration au projet.

Rappelons que le projet des «Croque-livres» s’inspire de l’approche «Prends un livre ou donne un livre» et vise à favoriser le goût de la lecture chez les enfants de 0 à 12 ans. C’est ce qui a convaincu également le Club Rotary de Saint-Hyacinthe à se joindre à cette initiative de la députée Chantal Soucy. En effet, le volet «Alphabétisation» représente l’un des six axes stratégiques du Rotary.   Depuis 2006, le Club Rotary de Saint-Hyacinthe se fait d’ailleurs un devoir de  souligner la Journée internationale de l’alphabétisation en offrant des dictionnaires à des jeunes de 3e année de l’école Lafontaine.

La liste complète des endroits où trouver le «Croque-livres» le plus près de chez-vous est à la fin du document. Nous invitons tous les enfants à découvrir les «Croque-livres» et de ne pas se gêner pour faire circuler les livres de boîte en boîte!

On ne roule pas François Legault dans la farine


 Publié le 26 février 2016

François Legault considère toujours que l’entente avec Bombardier doit être renégociée.

Le PDG de Bombardier, Alain Bellemare n’a pas réussi à convaincre le chef de la CAQ que le gouvernement Couillard a conclu une bonne affaire en investissant 1,3 milliard de dollars dans la CSeries.

« Je considère toujours que la façon dont M. Couillard a négocié l’entente avec Bombardier, ce n’est pas à l’avantage des contribuables et des travailleurs du Québec », a-t-il indiqué au Journal de Montréal.

Selon François Legault, Bombardier doit s’engager à maintenir son siège social au Québec et à préserver un plancher d’emploi dans la province, où la compagnie emploie quelque 17 000 travailleurs.

À la suite de cette rencontre de deux heures, TVA a rapporté que Bombardier se dit toujours ouvert aux discussions.

François Legault remporte la palme


 Publié le 26 février 2016

Alors que la première partie de la session parlementaire s’est conclue hier, l’heure est au bilan.

Pour le chroniqueur au Journal de Québec, Jonathan Tudreau, François Legault est le chef qui en sort gagnant.

« C’est François Legault qui remporte la palme. Malgré un temps de parole limité en chambre et un environnement médiatique compétitif, le chef caquiste fut en mesure de se démarquer. On le sent à l’aise sur les questions économiques, particulièrement lorsque celles-ci touchent le domaine de l’aéronautique », soutient-il.

De son côté, le chroniqueur Mario Asselin rappelle qu’« à la demande de Bombardier, une rencontre a été organisée avec le chef de la Coalition Avenir Québec au terme d’une semaine où l’expertise de François Legault en aéronautique et en économie a permis aux Québécois de se doter d’une bien meilleure compréhension des enjeux en cause. Le cofondateur d’Air Transat se positionne de plus en plus comme un incontournable dans le dossier de Bombardier », explique-t-il.

Nomination des juges de la Cour suprême : Le Québec doit avoir son mot à dire


 Publié le 25 février 2016

Parce qu’elle croit en la possibilité pour le Québec de faire des gains à l’intérieur du Canada, la Coalition Avenir Québec a présenté, jeudi, le projet de loi 591, réclamant la participation du Québec au processus de nomination des juges à la Cour suprême du Canada pour le Québec.

Pour le porte-parole de la CAQ en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, le Québec doit avoir son mot à dire dans le choix de ses trois juges qui siègent au plus haut tribunal du pays. Le projet de loi prévoit la mise en place d’un processus de sélection transparent et objectif constitué d’un comité de sélection composé de membres provenant de différents milieux, qui sera responsable d’évaluer les candidatures et de désigner trois candidats pour occuper la fonction de juge de la Cour suprême du Canada pour le Québec. Chaque candidature devra ensuite obtenir l’aval des trois quarts des députés de l’Assemblée nationale.

« Nous sommes convaincus, comme des millions de citoyens, que le moment est venu pour le Québec de progresser à l’intérieur du Canada. Participer au processus de sélection des juges québécois à la Cour suprême du Canada est une illustration très concrète du nationalisme d’ouverture proposé par la CAQ qui vise à défendre les intérêts du Québec. Dans le processus actuel de nomination, le premier ministre fédéral n’a pas à consulter son homologue du Québec, ni les élus de l’Assemblée nationale. En résumé, il peut agir unilatéralement, sans consulter le Québec. Nous croyons en la nécessité qu’une nation comme le Québec, doté d’un système de droit qui lui est propre, puisse choisir elle-même les gens qui la représenteront à la Cour suprême. », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Coincés entre le fédéralisme mou des libéraux de Philippe Couillard et le pays imaginaire du Parti québécois, les Québécois nationalistes de tous les horizons qui souhaitent défendre les intérêts du Québec, ses valeurs sociales et son identité sauront se reconnaître et adhérer au nationalisme d’ouverture de la CAQ, est persuadé le député.

« S’il reste un brin de nationalisme au Parti libéral, s’il reste un minimum de volonté de placer les intérêts du Québec d’abord, comme à l’époque du premier ministre Robert Bourassa, et de respecter l’une des revendications historiques du Québec, le premier ministre acceptera de faire cheminer notre proposition », a conclu le député de Borduas.

Rapport de la Vérificatrice générale sur la gestion du Fonds vert


 Publié le 25 février 2016

Réaction au dépôt du rapport de la Vérificatrice générale sur la gestion du Fonds vert.

Le commissaire au développement durable, M. Jean Cinq-Mars est clair; ce n’est pas la structure le problème, c’est la gestion!

On n’a pas besoin d’une nouvelle structure, on a juste besoin que le ministre Heurtel prenne ses responsabilités.

Bombardier et Air Canada : La CAQ demande une enquête


 Publié le 25 février 2016

Philippe Couillard a admis avoir lui-même été en contact avec le président d’Air Canada pour l’encourager à acheter des avions de la Série C.

Il a de plus mentionné que des « gens d’affaires » s’étaient chargés de la négociation, tout en évitant de préciser lesquels. Or, Air Canada n’est pas inscrite au registre des lobbyistes au sujet de l’achat d’appareils de la Série C ou encore au sujet du recours judiciaire l’opposant au gouvernement du Québec dans le dossier Aveos.

Comme le gouvernement admet lui-même que la suspension du recours était liée à l’achat d’avions par Air Canada, la CAQ a annoncé qu’elle avait fait parvenir une demande d’enquête au commissaire au lobbyisme pour faire la lumière sur le dossier. « Il ne nous apparaît pas normal qu’Air Canada puisse marchander l’abandon de la poursuite du Québec en retour de l’achat d’une quarantaine d’avions sans être inscrite au registre des lobbyistes. Surtout qu’on parle ici de négociations qui ont eu lieu avec le premier ministre du Québec lui-même », explique François Bonnardel.

De son côté, le chef de la CAQ, François Legault, continue de mettre de la pression sur le gouvernement.

« Le premier ministre est comme un petit poisson face à des requins dans les négociations avec Bombardier et Air Canada. On aurait donc une entreprise présidée par Daniel Johnson et contrôlée par le premier ministre et par Justin Trudeau. Juste à y penser, j’ai froid dans le dos! Le premier ministre s’est fourvoyé dans ses négociations avec Bombardier et avec Air Canada », a -t-il déclaré.

Rappelons que la semaine dernière, on apprenait qu’en abandonnant sa poursuite contre Air Canada, le premier ministre Couillard a sacrifié 1 800 emplois payants et de qualité au Québec en échange de quelques centaines d’emplois hypothétiques d’ici une dizaine d’années.

Cette annonce faisait suite à celle qui révélait la perte de 2 400 emplois au Québec d’ici deux ans chez Bombardier. En somme, 4 200 emplois auront été perdus au Québec en l’espace d’une semaine.

Collège Maisonneuve : La CAQ réclame une enquête de la SQ


 Publié le 25 février 2016

François Legault réclame une enquête de la Sûreté du Québec sur les récents évènements qui se sont produits au collège de Maisonneuve.

La Presse révélait jeudi matin que le collège a de nouveau maille à partir avec Adil Charkaoui, avec qui le cégep avait rompu ses liens l’an dernier après le départ de certains jeunes vers la Syrie. Dimanche, le prédicateur a été au coeur d’un incident avec un agent de sécurité qui a nécessité l’intervention de la police.

Le groupe, à la base, avait loué le local pour jouer au soccer. Mais lorsque le gardien est arrivé, il a remarqué que les hommes s’adonnaient plutôt à la prière.

Pour François Legault, la lumière doit être faite sur ces évènements et des actions concrètes doivent être posées pour contrer la radicalisation de nos jeunes.

« C’est très inquiétant ce qui se passe au collège de Maisonneuve. Je ne peux pas croire que le collège va permettre à quelqu’un comme Adil Charkaoui de continuer à aller prêcher contre les valeurs québécoises, d’essayer indirectement d’attirer des jeunes vulnérables dans des positions radicales. On l’a déjà fait, mais nous on demande qu’il y ait une enquête de la Sûreté du Québec sur ce qui se passe au Collège de Maisonneuve et qu’on prenne les évènements au sérieux. »

Jusqu’à l’an dernier, Adil Charkaoui louait des salles de classe au collège pour y tenir les activités de l’École des compagnons, un organisme affilié au Centre communautaire islamique de l’est de Montréal, dont il est le président. Le cégep avait suspendu le contrat de location le 26 février après qu’il eut été révélé qu’au moins deux des six jeunes Montréalais partis vers la Syrie en janvier avaient des liens avec le prédicateur.

Fin du recours contre Air Canada : Du pur amateurisme


 Publié le 24 février 2016

Pour une deuxième journée de suite, Philippe Couillard refuse de se rendre à l’évidence et de reconnaître qu’il a abandonné les travailleurs d’Aveos en renonçant à la poursuite du gouvernement contre Air Canada, dénonce François Legault.

Alors que d’ex-travailleurs d’Aveos, dont l’ancien représentant syndical Jean Poirier, se sont déplacés jusqu’à Québec, mercredi, pour tenter de faire entendre raison au premier ministre, ce dernier a de nouveau refusé de s’engager à obtenir des garanties d’Air Canada, notamment en ce qui concerne le rapatriement de 1 800 emplois payants au Québec.

« Nous avons un premier ministre qui accepte qu’une entreprise ne respecte pas la loi et qui est à genoux devant Air Canada. Jamais un premier ministre du Québec n’a aussi mal négocié un investissement aussi important avec l’argent des Québécois. En plus, il sacrifie 1 800 emplois de qualité. Depuis quand investit-on l’argent des contribuables dans une entreprise sans rien demander en échange? Il suspend les procédures, sans aucune garantie d’Air Canada, sinon qu’une lettre d’intention. C’est du pur amateurisme! », déplore François Legault.

François Legault a été catégorique : Philippe Couillard doit revenir sur sa décision et contraindre Air Canada à rapatrier ses 1 800 emplois et maintenir son engagement de procéder à l’entretien des appareils de la Série C à Montréal. Il ne comprend pas comment Philippe Couillard peut accepter que ces emplois se trouvent au Minnesota, à Singapour, à Tel-Aviv ou à Hong-Kong.

« Le premier ministre peut continuer de répéter qu’on ne créera pas d’emplois avec une procédure judiciaire, mais ce qu’il ne comprend pas, c’est que ces emplois existent déjà! On pourrait les avoir ici, chez nous, mais le premier ministre n’a rien exigé malgré l’ampleur du montant investi dans Air Canada. Comment peut-il accepter que ces centaines d’avions soient construits, entretenus à l’étranger, mais pas au Québec? Il manque d’ambition, il manque de fierté!», conclut François Legault.

Stationnement d’hôpitaux : Cessons les tarifs abusifs, dit la CAQ


 Publié le 23 février 2016

Le député François Paradis demande au ministre de la Santé d’harmoniser les tarifs de stationnement des centres de soins hospitaliers et de fixer un prix plafond entre sept et dix dollars selon les régions.

Le député de Lévis insiste aussi pour que les deux premières heures de stationnement soient gratuites.

François Paradis déplore que depuis l’adoption sous bâillon de la loi 10, nous assistons au Québec à une hausse constante des frais de stationnement. Les patients doivent souvent et rapidement payer le tarif maximum.

« Au moins 12 hôpitaux du Québec exigent des frais de stationnement de 15$ ou plus par jour. Au nouveau CUSM de Montréal, c’est 25$ après 90 minutes. Plus cher qu’un stationnement au Centre Bell. Au CHU de Québec, 16$ après 3 heures, plus chère qu’un stationnement au Grand Théâtre. Il y a actuellement une uniformisation à la hausse des tarifs dans plusieurs régions du Québec », s’indigne-t-il.

Le député de Lévis demande également la création d’un forfait réduit pour les malades chroniques et les proches d’une personne qui bénéficie de soins de longue durée et finalement, plus de transparence quant à l’utilisation des sommes perçues.