En action pour le transport des personnes en situation de handicap


 Publié le 26 mars 2024
 

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annonce la mise en place d’un comité consultatif sur le transport des personnes en situation de handicap. Ce groupe sera présidé par le député de Drummond-Bois-Francs et adjoint gouvernemental de la ministre, M. Sébastien Schneeberger.

Les principaux thèmes qui seront abordés toucheront entre autres le financement, le rôle des municipalités et des MRC, l’accessibilité des modes de déplacement, la main-d’œuvre et les formations.

Le comité aura le mandat de discuter des enjeux reliés au transport adapté et ainsi recommander des pistes de solution. Il sera notamment question de revoir l’encadrement financier, réglementaire et organisationnel du transport collectif destiné aux personnes en situation de handicap. La première rencontre s’est tenue aujourd’hui et sera suivie de quatre rencontres thématiques. Un rapport sera produit à la fin de l’année 2024.

Les services de transport adapté sont essentiels au maintien de l’autonomie des personnes en situation de handicap et contribuent à favoriser leur participation active à la communauté, notamment en leur permettant d’accéder à leur travail, à divers services et à leurs activités. C’est pourquoi le gouvernement renouvelle son appui aux services de transport adapté et en bonifie le financement afin de s’assurer de la disponibilité des services offerts. À cet effet, une somme de 285,6 millions de dollars sur cinq ans est prévue dans le cadre du budget 2024-2025. Cet investissement s’ajoute à ceux déjà prévus, portant l’aide au transport adapté à plus de 780 millions de dollars sur cinq ans.

Citations

« Le transport adapté a fait l’objet de nombreux échanges dans le cadre de ma vaste tournée sur la mobilité. Nous avons déjà ciblé certaines pistes de solution, mais toujours à l’écoute des utilisateurs des services de transport adapté, et faisant suite à une demande qu’ils portaient, ce nouveau comité de travail, présidé par mon adjoint gouvernemental, Sébastien Schneeberger, nous permettra de mieux moduler l’offre de service de transport en fonction des attentes exprimées. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Je suis très heureux que ma collègue ait mis en place ce comité afin de s’attarder de près à l’amélioration des services de transport au bénéfice des personnes en situation de handicap. C’est un élément important pour assurer une pleine participation sociale des personnes vivant avec un handicap. Je suivrai avec attention l’évolution des travaux ainsi que les recommandations qui en découleront. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Avec ce comité, nous allons travailler sur des solutions constructives afin d’améliorer considérablement la dispensation de services. Nous comprenons que le système actuel présente des lacunes, mais je suis convaincu que tous ensemble, nous trouverons des façons d’améliorer les services de transport adapté pour le mieux-être des personnes en situation de handicap. »

Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs et adjoint gouvernemental de la ministre des Transports et de la Mobilité durable

Faits saillants

Le comité est constitué des membres suivants :

  • Alliance des regroupements des usagers du transport adapté du Québec (ARUTAQ)
  • Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées (AQRIPH);
  • Association des taxis des régions du Québec (ATRQ);
  • Association des transports collectifs ruraux du Québec (ATCRQ);
  • Association du transport urbain du Québec (ATUQ);
  • Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN);
  • Fédération des transporteurs par autobus (FTA);
  • Fédération québécoise des municipalités (FQM);
  • Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS);
  • Ministère de l’Éducation (MEQ);
  • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS);
  • Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
  • Ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD);
  • Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ);
  • Réseau de transport métropolitain (exo)
  • Union des municipalités du Québec (UMQ);
  • Union des transports adaptés et collectifs du Québec (UTACQ);

Liens connexes

Programme de subvention au transport adapté (PSTA) 

Programme de subvention aux véhicules collectifs accessibles (PSVCA) 

Programme d’aide aux immobilisations en transport en commun de la Société de financement des infrastructures locales du Québec et du ministère des Transports et de la Mobilité durable 

Programme d’aide gouvernementale au transport collectif des personnes 

Politique de mobilité durable – 2030 

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Québec va de l’avant avec sa réforme pour décarboner le secteur des bâtiments d’ici 2030


 Publié le 26 mars 2024
 

Nouvelle démonstration que la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) est une priorité pour le gouvernement du Québec, le projet de loi no 41 édictant la Loi sur la performance environnementale des bâtiments et modifiant diverses dispositions en matière de transition énergétique vient tout juste d’être adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Québec. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette.

Cette loi vise l’atteinte de deux principales cibles de réduction des émissions de GES dans le secteur des bâtiments, qui est responsable de 9,1 % des émissions totales au Québec, soit la réduction, d’ici 2030 :

  • De 50 % des émissions liées au chauffage par rapport à leur niveau de 1990;
  • De 60 % des émissions liées au chauffage du parc immobilier gouvernemental par rapport à leur niveau de 1990.

Essentiellement, cette loi renforce le rôle du ministre pour lui permettre d’instaurer des exigences de déclaration et de cotation ainsi que des normes de performance environnementale pour tous les types de bâtiments. Elle permettra également d’établir des normes en matière de travaux de construction, pour tous les types de bâtiments, et ce, tout au long de leur cycle de vie, c’est-à-dire de la construction à la déconstruction/démolition. Par ailleurs, la réglementation découlant de la loi contribuera à alléger la charge sur le réseau d’Hydro-Québec en périodes de pointe et génèrera des économies pour les propriétaires grâce à une efficacité énergétique accrue de leurs bâtiments. 

Citations :

« Je suis très fier du travail que nous avons réalisé en commission, avec la collaboration de nos collègues de l’Assemblée nationale, pour l’adoption de cette loi renforcée en matière de performance environnementale de nos bâtiments. Le Québec est fermement engagé à réduire ses émissions de GES, et le secteur des bâtiments peut participer plus activement à nos efforts. D’ailleurs, les travaux visant à encadrer plus durablement l’utilisation du gaz naturel dans le secteur des bâtiments, que j’ai annoncés en janvier dernier, vont bon train. J’ai bon espoir que nous pourrons déposer un projet de règlement prochainement. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

Faits saillants :

  • Le projet de loi n41 a fait l’objet de consultations particulières en commission en janvier et en février derniers. Les résultats de ces consultations ont été considérés dans l’élaboration de la version finale du projet de loi.
  • La loi prévoit également l’intégration du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques au Plan pour une économie verte 2030, qui constituera alors un plan de mise en œuvre intégré, sous la responsabilité du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Cette intégration vise à garantir une meilleure cohérence de l’action du gouvernement et des distributeurs d’énergie dans ces domaines, afin de favoriser l’atteinte des cibles globales de réduction d’émissions de GES du Québec, dont celles visant le secteur des bâtiments.
  • Rappelons qu’en marge du lancement des consultations sur ce projet en janvier dernier, le gouvernement du Québec a annoncé son intention d’encadrer l’utilisation du gaz naturel dans le secteur des bâtiments. Cette réglementation est en cours d’élaboration avec la collaboration du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, d’Hydro-Québec, des autres distributeurs d’énergie, de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération québécoise des municipalités. En devenant la référence pour le Québec, cette réglementation contribuera à l’atteinte des cibles en matière de réduction de GES, tout en tenant compte de la réalité énergétique du Québec.

Lien connexe :

Pour une agriculture innovante et durable 


 Publié le 22 mars 2024
 

 Le gouvernement du Québec accorde une contribution financière de 41 693 250 $ à l’organisme Agtech pour soutenir l’implantation d’un centre d’innovation en agrosciences et en agritechnologies à L’Assomption, dans la région de Lanaudière.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, et de la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry.

Évalué à plus de 46,3 millions de dollars, ce projet regroupera sous un même toit les activités de recherche, d’incubation et d’accélération d’entreprises technologiques d’Agtech ainsi que les activités de recherche appliquée en agriculture du Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL).

Les nouvelles installations comprendront des laboratoires, des ateliers technologiques, des bureaux, des salles de rencontre et de formation ainsi qu’un complexe de serres à la fine pointe de la technologie, qui permettra de tester et de valider des technologies agricoles et des bioproduits végétaux dans un environnement contrôlé.

Citations :

« On a la chance, dans Lanaudière, d’avoir plusieurs entreprises agricoles qui contribuent chaque jour à nourrir la population québécoise, et c’est une grande fierté pour moi. Pour que notre agriculture soit de plus en plus innovante et productive, c’est important de miser dans la recherche et les technologies de pointe. C’est pourquoi notre gouvernement investit près de 42 millions de dollars dans ce centre d’innovation en agrosciences et en agritechnologies, à L’Assomption. Notre vision en agriculture, c’est de donner aux Québécoises et aux Québécois toujours plus d’aliments de chez nous dans leur assiette. C’est bon pour notre économie, c’est bon pour la planète, et c’est bon au goût de manger des produits frais qui viennent du Québec. »

François Legault, premier ministre du Québec

« L’implantation de ce centre d’innovation traduit notre volonté d’assurer la pérennité de l’agriculture dans nos régions, l’attractivité de la relève et l’autonomie alimentaire du Québec. Ses activités de recherche et d’innovation répondront à d’importants défis de notre secteur, comme la lutte aux ravageurs affectant les récoltes, la disponibilité de cultivars essentiels pour s’adapter aux changements climatiques et le développement d’agritechnologies pour appuyer sa compétitivité. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Après cinq ans de collaboration et d’efforts ininterrompus, la MRC de L’Assomption célèbre un moment historique avec la reconnaissance de ce premier centre d’innovation spécialisé en agrosciences et en agritechnologies au Canada et la réception d’un soutien financier considérable pour l’ériger. Ce jalon important positionne clairement notre MRC comme un acteur de calibre mondial dans l’écosystème des technologies agricoles innovantes. Il permettra également d’intensifier les activités de recherche, de développement, d’accueil d’entreprises et de formation dans un centre d’innovation à la fine pointe de la technologie. Cette annonce vient confirmer l’engagement d’Agtech, du CIEL et de la MRC de L’Assomption à trouver des solutions agricoles propres et adaptées aux défis climatiques, à l’autonomie alimentaire et à la création d’emplois à valeur ajoutée dans un secteur innovant pertinent pour nos producteurs agricoles, nos citoyens et les générations futures. »

Sébastien Nadeau, maire de la Ville de L’Assomption, préfet de la MRC de L’Assomption et président du conseil d’administration d’Agtech

« En cultivant l’innovation depuis 1997, le CIEL se consacre à développer des solutions de rechange à l’utilisation intensive de pesticides en réduisant les applications, en améliorant les méthodes d’utilisation de ces derniers ou en les jumelant à des stratégies autres. Depuis plus d’une décennie, le CIEL n’a pas ménagé ses efforts pour permettre la concrétisation d’un ambitieux projet visant à renforcer ses activités de recherche, en participant à la mise en place du centre d’innovation en agrosciences et en agritechnologies. L’annonce d’aujourd’hui nous offre des possibilités sans précédent. Grâce à ces nouvelles installations, le CIEL consolide ses capacités de recherche, stimule sa croissance organisationnelle et intensifie sa portée sur l’industrie agricole. Nous sommes fiers d’unir nos forces dans cet environnement propice à l’innovation afin de contribuer à façonner l’avenir de la recherche agricole. »

Michel Fafard, président du conseil d’administration du CIEL

Faits saillants :

  • Fondé en 2020 dans le cadre de la stratégie de relance de la MRC de L’Assomption, l’organisme Agtech  a pour mission de stimuler le développement d’un écosystème régional visant la croissance et le rayonnement des entreprises en technologies agricoles et en bioproduits végétaux.
  • Le CIEL  est un centre de recherche appliquée en agriculture, qui se spécialise dans les productions végétales. Ses travaux visent notamment les essais de variétés, la fertilisation et l’agriculture biologique.

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Plus de 375 000 $ au Centre Alpha Lira


 Publié le 22 mars 2024
 

La ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de la Francisation (MIFI), Mme Christine Fréchette, et la ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée de Duplessis, Mme Kateri Champagne Jourdain, sont heureuses d’annoncer un soutien financier de 377 488 $ au Centre Alpha Lira, dans le cadre du Programme de soutien à la mission, pour une période de trois ans.

Ce financement permettra de soutenir l’organisme dans sa mission d’offrir des services d’accueil et d’intégration aux personnes immigrantes ainsi qu’un soutien aux entreprises de la région qui font appel à l’immigration pour recruter de la main-d’œuvre. Le Centre Alpha Lira cherche à amener les nouveaux arrivants à prendre une place active dans la communauté grâce à des formations qui permettent de briser l’isolement, de développer l’autonomie, et ce, en français, pour améliorer leurs chances d’intégrer le marché de l’emploi.

Le Programme de soutien à la mission (PSM) du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration vise à soutenir financièrement les organismes communautaires autonomes dont la mission principale s’inscrit dans les champs de mission du MIFI. Cet investissement s’inscrit dans la volonté du gouvernement du Québec d’encourager la régionalisation de l’immigration au Québec et de favoriser l’intégration sociale, culturelle et économique des nouveaux arrivants.

L’organisme est également un important partenaire du Ministère dans le cadre du Programme d’appui aux collectivités (PAC), du Programme d’accompagnement et de soutien à l’Intégration (PASI) et du Programme d’intégration linguistique pour les immigrants (PILI). Il vient prêter main forte aux conseillers en immigration régionale et aux agents d’aide à l’intégration de la Direction régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord (DRSLSJCN).

Citations :

« Notre gouvernement est résolument engagé à favoriser l’intégration en français des personnes immigrantes, pour qu’elles se sentent, ici, chez elles et qu’elles puissent contribuer au développement économique et social du Québec. Pour y arriver, nous pouvons compter sur la collaboration des acteurs locaux partout au Québec, qui sont les mieux placés pour créer des ponts entre les nouveaux arrivants et leur communauté d’accueil. L’aide financière accordée au Centre Alpha Lira participe concrètement à cet effort pour bâtir des milieux de vie accueillants et stimulants pour tous. C’est l’ensemble de la collectivité qui bénéficie d’une diversité riche en talents et en compétences. »

Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et députée de Sanguinet

« Je suis très heureuse d’annoncer, en présence de ma collègue, la ministre Fréchette, ce soutien financier de 377 488 $ au Centre Alpha Lira. Une immigration réussie est essentielle pour le développement et le dynamisme de notre région. Je tiens à saluer le travail essentiel de toute l’équipe du Centre Alpha Lira, qui contribue à la réussite de l’intégration des personnes immigrantes de la Côte-Nord. Merci à celles et à ceux qui se dévouent, au quotidien, à faire de notre région, un milieu encore plus accueillant ! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée de Duplessis

Lien connexe : 

https://www.quebec.ca/immigration/aide-organismes-integration-immigration/programme-soutien-mission

« Nos personnes aînées jouent un rôle important dans notre société. »


 Publié le 19 mars 2024
 

La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, et la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, annoncent que 100 demandes ont été retenues dans le cadre du dernier appel de projets du Programme d’infrastructures municipales pour les aînés (PRIMA). L’aide financière allouée par le gouvernement du Québec cette année pour leur concrétisation totalise près de 9 millions de dollars.

Rappelons que le PRIMA a pour but d’appuyer les communautés dans leur adaptation au vieillissement de la population. Il permet l’octroi de financement aux municipalités ayant adopté une politique des aînés et un plan d’action Municipalité amie des aînés (MADA) pour la réalisation de travaux d’infrastructures et d’aménagement répondant aux besoins des personnes aînées.

Le soutien financier pouvant être accordé à une municipalité représente 100 % de la valeur des travaux admissibles jusqu’à concurrence d’un maximum de 100 000 $. Les travaux peuvent contribuer à l’amélioration, la construction ou le remplacement de bâtiments municipaux, d’infrastructures récréatives, de mobilier urbain ou de voirie.

L’aménagement des espaces de vie est primordial pour le bien-être, l’engagement social et la sécurité des personnes aînées. La possibilité pour elles de vieillir dans les communautés où elles ont vécu dépend de la capacité de ces lieux à s’adapter à leurs besoins et capacités.

Citations :

« Nos personnes aînées jouent un rôle important dans notre société. Les projets annoncés aujourd’hui permettent de répondre à leurs besoins, au cœur des communautés. Merci aux municipalités et aux MRC qui contribuent à leur épanouissement collectif, en mettant en place des initiatives locales et bénéfiques pour l’ensemble de la population. Nous avons tout à gagner de continuer à rendre nos milieux attractifs et sécuritaires pour les personnes aînées du Québec. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« La grande variété des travaux soutenus au sein des municipalités et MRC est encourageante et témoigne de l’intérêt croissant des collectivités du Québec pour s’assurer que les infrastructures soient accessibles pour tous et toutes. En tant que partenaire du milieu municipal, notre gouvernement a à cœur d’y répondre par des mesures concrètes afin de créer rapidement des milieux de vie favorables à l’épanouissement et au bien-être des personnes aînées. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

Faits saillants :

  • Le plus récent appel de projets PRIMA a eu lieu du 12 avril au 19 juin 2023.
  • Les 100 demandes retenues sont réparties dans 14 des 17 régions du Québec.
  • Le PRIMA permet aux municipalités de soumettre dans une même demande des travaux à réaliser à plusieurs endroits sur leur territoire. De plus, il a été élaboré de manière à favoriser une réalisation rapide des travaux, à accélérer les versements d’aide financière et à alléger la reddition de comptes pour les municipalités.
  • Les demandes retenues permettront la réalisation de travaux pour, entre autres, l’amélioration et la rénovation de structures (centre communautaire, édifice municipal, rampe d’accès), l’installation de modules d’exercices extérieurs (parcours santé, circuit vitalité), l’aménagement de parcs (éclairage, aire de repos), la construction d’abris (gloriette, pavillon) et l’aménagement de sentiers pédestres (nouveau sentier, élargissement). Quelques projets consistent à installer des ascenseurs ou à effectuer une réfection de trottoirs.

Liens connexes :

Pour consulter la liste complète des projets autorisés : Programme d’infrastructures municipales pour les aînés (PRIMA) | Gouvernement du Québec (quebec.ca) .

Pour plus d’information sur le programme : www.quebec.ca/mada .

Un nouveau tableau de bord pour appuyer le réseau scolaire


 Publié le 18 mars 2024
 

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, présente aujourd’hui son Tableau de bord de l’éducation, qui rassemble des données sur le réseau scolaire. La publication de ces renseignements en un seul endroit permet aux citoyens de consulter facilement les plus récentes données disponibles sur le parcours scolaire des élèves au Québec et sur la main-d’œuvre dans le réseau. Celles-ci permettront également d’avoir une vision d’ensemble, ce qui facilitera la prise de décision des différents acteurs du réseau et qui permettra une plus grande efficacité. L’objectif est de fournir tous les outils nécessaires aux équipes-écoles afin que les élèves atteignent leur plein potentiel.

Le tableau de bord présente neuf catégories de données :

  • Nombre d’élèves (effectifs scolaires)
  • Taux de diplomation et de qualification par cohortes au secondaire
  • Taux de diplomation à la formation professionnelle
  • Taux de sorties sans diplôme ni qualification au secondaire
  • Proportion d’élèves entrant tardivement au secondaire
  • Résultats aux épreuves ministérielles de la 4e et 5e secondaire
  • Personnel scolaire (postes à combler)
  • Qualité de l’air
  • Structure du réseau scolaire

Un outil pour la réussite éducative des élèves et pour plus d’efficacité

Concrètement, l’accès à ces données permettra de suivre les résultats scolaires pour chaque région et organisme. Il sera ainsi possible pour tout le réseau d’avoir un portrait complet de ce qui se fait ailleurs et ainsi d’assurer le partage des meilleures pratiques et leur déploiement.

Rappelons que le tableau de bord est un des éléments mis en place dans l’accès aux données suite à l’adoption de la nouvelle Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique et édictant la Loi sur l’Institut national d’excellence en éducation. Grâce à celle-ci, le Ministère pourra avoir accès en temps opportun à davantage de données qui se trouvent actuellement dans les systèmes d’information du réseau scolaire, par exemple aux résultats scolaires tout au long de l’année. Il sera ainsi possible d’intervenir plus rapidement auprès des élèves qui ont des difficultés d’apprentissage. Il sera aussi désormais plus simple de déceler les besoins et de déployer les ressources au bon endroit.

Un meilleur pilotage du réseau

Pour prendre des décisions éclairées, il est essentiel d’avoir un meilleur portrait du réseau. Le tableau de bord permettra donc un meilleur pilotage du réseau. Par exemple, au moment de la rentrée scolaire, il sera maintenant plus facile d’avoir accès aux données portant sur la main-d’œuvre et sur les besoins à combler dans chaque centre de services scolaire.

De plus, le tableau de bord sera progressivement enrichi.

« Je suis très fier de la publication de ce tableau de bord. On vient non seulement moderniser nos pratiques, mais on fait également de preuve de transparence en rendant disponible pour l’ensemble de la population une vision du réseau scolaire. On vient se donner les leviers nécessaires pour que tous les acteurs du réseau scolaire accèdent à une information pertinente et fiable au bon moment. C’est une avancée majeure qui permettra au Ministère d’être plus efficace. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation 

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Éducation, suivez-le sur les médias sociaux :

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Le Québec partenaire du Comité des régions de l’Union européenne


 Publié le 18 mars 2024
 

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a cosigné une lettre d’intention avec le président du Comité européen des régions (CdR) de l’Union européenne (UE), M. Vasco Alves Cordeiro, en vertu de laquelle le Québec et le CdR développeront un partenariat. Le Québec devient ainsi le premier État infranational à l’extérieur de l’Europe à signer une telle lettre avec cette instance de l’UE. 

Cette lettre d’intention permettra au Québec de participer aux événements promus par les commissions du CdR, pourra plus facilement établir de nouvelles ententes avec les régions et villes d’Europe et échanger sur la transition énergétique et de l’économie verte, dans lesquels l’Europe est pleinement engagée.

Le Comité des régions regroupe 658 régions et villes européennes issues des 27 pays de l’UE, qui représentent un marché de plus de 448 millions d’habitants. S’offrent ainsi au Québec d’immenses possibilités d’échanges économiques, éducatifs, culturels, environnementaux et institutionnels. 

Dans un contexte géopolitique tendu, l’UE cherche à établir de nouvelles collaborations avec des nations amies, pour mieux répondre à ses besoins énergétiques, industriels et commerciaux. Le Québec devient donc un partenaire de choix pour cette collaboration à long terme dont bénéficieront les nations québécoise et européennes.

« Ce partenariat prometteur avec le Comité européen des régions de l’Union européenne nous permettra d’agrandir notre champ d’influence en Europe et de nous implanter davantage dans le plus important marché économique du monde. Je suis très fière de cette collaboration stratégique qui s’amorce entre le Québec et l’Europe. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Avec cette signature, le Comité européen des régions et le gouvernement du Québec réaffirment le rôle important joué par les collectivités locales et régionales en tant que piliers de nos démocraties et acteurs fondamentaux pour relever les défis qui, au-delà des frontières, affectent nos communautés. Si les deux signataires s’efforcent de travailler plus étroitement sur les questions environnementales et climatiques, l’engagement civique et la participation, je suis convaincu que cette relation aura des retombées significatives tant pour le Comité que pour le Québec, ses institutions et les citoyens qu’ils servent tous les deux. »

Vasco Alves Cordeiro, président du Comité européen des régions

Faits saillants 

  • Le Comité européen des régions (CdR) est l’organe de consultation et de représentation des régions et des villes de l’Union européenne.
  • Rappelons que le budget de l’UE pour la période de 2021-2027 est de 1216 milliards d’euros. La somme des économies des États membres de l’UE a représenté en 2022 un PIB de 15 905 milliards d’euros.
  • Le Québec pourra participer aux commissions du CdR et suivre les échanges, notamment sur les appels d’offres qui pourraient fortement intéresser les entreprises québécoises ainsi que sur les échanges entre les membres sur les enjeux environnementaux et climatiques, et les domaines culturel et éducatif.

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/March2024/18/c5583.html

690 000 $ pour une économie encore plus verte au Saguenay-Lac-Saint-Jean


 Publié le 15 mars 2024
 

Le gouvernement du Québec et plusieurs acteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean consacrent une somme de 690 000 $ à la concrétisation d’une entente sectorielle de développement pour le projet de transition vers une économie verte et responsable dans la région (PME Durable 02).

L’entente vise à mettre en place des initiatives pour aider les organismes de développement économique dans cette démarche. Ainsi, une stratégie régionale concertée sera déployée pour accroître l’intégration du développement durable au sein des entreprises. Des outils seront créés, notamment pour les organismes de développement économique, afin qu’ils puissent adéquatement accompagner les entreprises de la région dans leur virage vert et l’adoption de pratiques écoresponsables. Les municipalités seront, elles aussi, soutenues dans leur exercice de planification annuelle.

Les partenaires de cette entente sont le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), Nutrinor coopérative, les MRC de Lac-Saint-Jean-Est, du Domaine-du-Roy, du Fjord-du-Saguenay et de Maria-Chapdelaine, Promotion Saguenay et le Centre québécois de développement durable (CQDD).

« Grâce à cette entente, les entreprises, les organismes et les municipalités du Saguenay-Lac-Saint-Jean pourront ancrer encore davantage le développement durable au cœur de leurs actions. En travaillant de concert, je suis persuadée que nous changerons les choses. Ainsi, les collectivités d’ici et les générations futures profiteront d’une région encore plus verte où il fait bon vivre! »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi

« Une de nos priorités est de bâtir une économie plus verte pour le Québec. Cette entente va y contribuer en aidant les entreprises du Saguenay-Lac-Saint-Jean à adopter de meilleures pratiques en matière de développement durable. Nous sommes fiers de soutenir de telles collaborations. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Afin que notre région ait une économie plus verte, nos entreprises, nos organismes et nos municipalités doivent inclure le développement durable dans les opérations quotidiennes ainsi que dans la mise sur pied des projets. L’entente annoncée aujourd’hui contribuera à ancrer de bonnes pratiques et servira, je l’espère, à inspirer d’autres acteurs de changement. »

Éric Girard, député de Lac-Saint-Jean

« Cet investissement marque un pas significatif vers un développement plus vert et responsable au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cette entente sectorielle est un engagement commun pour une croissance durable. Elle représente une avancée importante, adaptée à l’échelle de notre région, pour intégrer le développement durable dans notre économie locale. »

Julie Dufour, mairesse de Saguenay et présidente du comité régional de sélection de projets du volet Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité

« Ce projet permettra de développer les connaissances, les outils et les compétences de nos quelque 30 partenaires économiques qui sont des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial régional. À terme, chaque conseillère et conseiller de ces organisations aura l’expertise pour accompagner les entreprises en développement durable. Mieux encore, toutes ces personnes pourront « contaminer positivement » une multitude d’entreprises qui, elles-mêmes, contribueront à la transition verte au Saguenay-Lac-Saint-Jean. »

Nicolas Gagnon, directeur général du Centre québécois de développement durable

« Nutrinor est fière d’être partenaire de cette entente, qui témoigne d’une belle concertation régionale. Notre coopérative, les municipalités, les organismes de développement économique et les entreprises de la région partagent tous la responsabilité d’adopter des pratiques plus responsables pour le bien-être de nos communautés. »

Dominic Perron, président du conseil d’administration de Nutrinor coopérative

« Ce projet illustre bien l’engagement de Rio Tinto à contribuer activement au développement durable de la région. Il nous permettra notamment d’outiller nos fournisseurs et partenaires d’affaires régionaux pour répondre à nos attentes de plus en plus élevées en matière de durabilité. Nous sommes fiers de soutenir cette nouvelle initiative de notre partenaire, le CQDD, en apportant une participation de 150 000 $ pour les trois prochaines années. Nous sommes convaincus que la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – ESG – et de durabilité est maintenant un incontournable des bonnes pratiques d’affaires, et nous y contribuerons avec ce projet. »

Grégoire Gaudreault, partenaire d’affaires du Développement économique régional de Rio Tinto Aluminium

Faits saillants :

  • La participation financière du MAMH s’élèvera à 300 000 $. Elle s’inscrit dans le cadre du volet 1 – Soutien au rayonnement des régions  du Fonds régions et ruralité .
  • La contribution du MEIE sera de 225 000 $ et provient du volet 2 du Programme d’appui aux projets de développement économique (PAPDE).
  • Le CQDD allouera à l’initiative une somme de 150 000 $ provenant d’une entente conclue avec Rio Tinto.
  • Pour sa part, Nutrinor coopérative consacrera 15 000 $ à l’entente sectorielle.

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Plus de 6 M$ dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour l’élaboration de plans de lutte contre les changements climatiques


 Publié le 14 mars 2024
 

La ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, annonce que la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean bénéficie d’une enveloppe de 6 348 565 $ dans le cadre du programme Accélérer la transition climatique locale (ATCL), qui découle du Plan pour une économie verte 2030 qu’elle a lancé récemment en compagnie du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette.

L’aide financière vise à permettre aux organismes municipaux de la région d’élaborer des plans climat et d’accélérer la réalisation de projets contribuant à renforcer la résilience de leurs communautés face aux impacts des changements climatiques, de même qu’à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

« Dans la Déclaration de réciprocité signée avec les gouvernements de proximité, en décembre, le gouvernement du Québec s’est engagé à soutenir à l’échelle locale l’adaptation et la transition climatiques. Je suis très fière que notre gouvernement honore son engagement en investissant, d’abord et sans tarder, pour le développement et la mise en œuvre de plans climat dans notre belle région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les projets qui en découleront seront également financés par notre gouvernement. Grâce à ce grand travail de collaboration, nous prenons part à la création de milieux de vie durables et résilients partout au Québec. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi

« La participation du milieu municipal est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques du Québec. En lançant ce nouveau programme, nous souhaitons que le milieu municipal se mobilise rapidement, et qu’il utilise ces nouvelles ressources pour élaborer, planifier et mettre en œuvre des plans climat ambitieux, à la hauteur des défis que représentent les changements climatiques. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

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Programme Accélérer la transition climatique localeRégion du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Élaboration des plans climat
Organisme municipalAide financière
MRC de Lac-Saint-Jean-Est1 260 066 $
MRC de Maria-Chapdelaine1 118 086 $
MRC du Domaine-du-Roy1 141 565 $
MRC du Fjord-du-Saguenay1 115 129 $
Ville de Saguenay1 713 719 $
Total6 348 565 $

Le résumé audio :

Le ministre Eric Girard présente le Plan budgétaire du Québec – Mars 2024


 Publié le 12 mars 2024
 

Le ministre des Finances, M. Eric Girard, a présenté aujourd’hui le Plan budgétaire du Québec – Mars 2024, qui confirme l’engagement du gouvernement de répondre aux priorités des Québécois et d’offrir à ceux-ci des services publics de qualité, principalement en santé et en éducation. Des investissements totalisant plus de 8,8 milliards de dollars sont prévus d’ici cinq ans, dont :

  • 4,9 milliards de dollars pour financer les services en santé et services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur;
  • 2,0 milliards de dollars pour soutenir les Québécois et les collectivités;
  • 1,9 milliard de dollars pour agir sur les priorités économiques.

De plus, le gouvernement annonce des actions pour optimiser l’action de l’État, qui généreront des revenus additionnels de 2,9 milliards de dollars d’ici cinq ans. Un examen de l’ensemble des dépenses fiscales et budgétaires sera également entrepris dès le printemps 2024.

4,9 G$ pour financer les services en santé et services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur

Le gouvernement poursuit le travail amorcé au cours des dernières années pour maintenir la qualité et assurer l’accessibilité des services publics dans ses missions prioritaires. Ainsi, le budget 2024-2025 prévoit des investissements additionnels de 4,9 milliards de dollars d’ici six ans pour financer les services en santé et services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur.

De cette somme, près de 3,7 milliards de dollars permettront d’appuyer une organisation humaine et efficace des soins de santé et des services sociaux, entre autres en améliorant l’accès aux soins et aux services et la fluidité hospitalière, en assurant le maintien et la qualité des soins et des services aux aînés et en consolidant les services sociaux pour les jeunes et les personnes vulnérables.

Le gouvernement a pour objectif, notamment, d’accélérer le virage numérique du réseau de la santé, de développer des mesures alternatives à l’hospitalisation, d’ajouter des lits pour répondre aux besoins grandissants, de bonifier les services de soutien à domicile et l’offre d’hébergement pour les aînés, de répondre aux besoins croissants en protection de la jeunesse et de renforcer les services en santé mentale.

Favoriser la réussite éducative des jeunes

En plus d’octroyer des augmentations salariales importantes au personnel scolaire et de relever les dépenses pour assurer la continuité des services en éducation, le gouvernement prévoit une somme additionnelle de près de 819 millions de dollars sur six ans pour favoriser la réussite éducative des jeunes. Cet investissement permettra de soutenir la réussite des élèves, d’assurer l’attraction et la rétention du personnel scolaire, d’appuyer les organismes partenaires de l’éducation ainsi que d’accélérer l’entretien du parc immobilier scolaire.

Des mesures permettront de mieux accompagner les élèves en difficulté, de consolider les activités éducatives des élèves, de rendre les postes à temps partiel plus attrayants, de maintenir en emploi les travailleurs plus expérimentés du réseau de l’éducation et de soutenir des partenaires importants comme Le Club des petits déjeuners, La Cantine pour tous et AgrÉcoles.

Promouvoir la réussite aux études supérieures

Le gouvernement agit également pour promouvoir la réussite aux études supérieures en prévoyant une somme de près de 421 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser la réussite et la rétention des étudiants universitaires, soutenir l’offre de formation dans des domaines prioritaires et la transformation numérique, accroître le nombre de logements étudiants et entretenir le parc immobilier.

Vers une reprise durable de l’économie au cours de l’année 2024

L’économie a fait du surplace en 2023, mais le marché du travail est demeuré résilient et le taux de chômage au Québec est resté largement en deçà de celui de l’ensemble du Canada et le plus faible parmi les provinces. Ainsi, la croissance du PIB réel demeurera modeste en 2024 (+0,6 %) avant de s’accélérer en 2025 (+1,6 %).

La bonne performance du marché du travail, qui s’est traduite par une forte croissance des salaires et traitements, et la réduction d’impôt octroyée aux citoyens par le gouvernement ont soutenu la progression du revenu disponible des ménages et ont solidifié la situation financière des Québécois. Par conséquent, l’économie du Québec est bien positionnée pour amorcer une reprise durable au deuxième semestre de l’année 2024, de manière synchronisée avec la baisse graduelle des taux d’intérêt et la diminution de l’inflation.

Par ailleurs, le gouvernement maintient son objectif de réduire l’écart du PIB réel par habitant avec l’Ontario à moins de 10 % d’ici 2026 et de l’éliminer d’ici 2036. Alors qu’il était de 15,9 % en 2018, cet écart devrait diminuer à 11,9 % en 2024.

Une approche graduelle pour retourner à l’équilibre budgétaire

La stagnation de l’activité économique, la faible hydraulicité dans les bassins d’Hydro-Québec, l’investissement majeur dans les services publics, notamment afin d’améliorer les conditions de travail des employés des secteurs public et parapublic, la hausse démographique plus forte qu’attendu et le rythme de réalisation des investissements en infrastructures affectent les perspectives budgétaires du gouvernement et laissent un déficit structurel de près de 4 milliards de dollars sur l’horizon du cadre financier.

Après les versements des revenus consacrés au Fonds des générations, le solde budgétaire au sens de la Loi sur l’équilibre budgétaire présente un déficit de 11,0 milliards de dollars en 2024-2025.

Le gouvernement maintient son engagement de retourner à l’équilibre budgétaire. Étant donné le contexte d’incertitude économique, il mise sur une approche graduelle et déposera, au moment de la publication du prochain budget, un plan pour atteindre cet équilibre au plus tard en 2029-2030.

Un cadre financier prudent et responsable

Le cadre financier présente un portrait juste et transparent de l’état des finances publiques et demeure prudent et responsable. Il prévoit le financement nécessaire à la prestation des services dans les principales missions de l’État et une provision pour éventualités de 7,5 milliards de dollars sur cinq ans qui pourrait être utilisée, notamment, pour pallier les effets d’une croissance économique plus modérée que prévu, si elle devait survenir.

Le gouvernement maintient son objectif de réduction du poids de la dette

Le poids de la dette nette s’établira à 39,0 % du PIB au 31 mars 2024, un niveau inférieur à celui précédant la pandémie.

Le gouvernement maintient son objectif de réduire le poids de la dette nette à 30 % du PIB d’ici 2037-2038. L’atteinte de cette cible passera par le rétablissement de l’équilibre budgétaire, la poursuite des versements au Fonds des générations et la mise en place d’initiatives qui favoriseront l’accélération de la croissance économique.

Citation :

« Le budget que je présente aujourd’hui reflète notre engagement de centrer nos actions sur les priorités des Québécois que sont la santé et l’éducation. Nous investissons également des sommes importantes pour soutenir les citoyens et les collectivités et développer notre économie afin de continuer à créer de la richesse. Nous maintenons l’objectif de retourner à l’équilibre budgétaire le plus rapidement possible et nous déposerons, au moment du prochain budget, un plan pour y arriver. »

Eric Girard, ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

Lien connexe :

Tous les détails du budget 2024-2025 : https://www.québec.ca/budget.

SOURCE Cabinet du ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

Communiqué 2/4 : Une rente bonifiée pour 77 000 aînés en situation d’invalidité et plus de 2,0 G$ pour soutenir les Québécois et les collectivités

Communiqué 3/4 : 1,9 G$ pour favoriser la croissance économique du Québec et de ses régions

Communiqué 4/4 : 2,9 G$ d’économies d’ici cinq ans en optimisant l’action de l’État