Immigration : du gâchis libéral aux réussites de la CAQ


 Publié le 26 juin 2023

Pour le Québec, l’immigration est à la fois un devoir humanitaire et une grande richesse. Il s’agit néanmoins d’un enjeu complexe, qui comporte de nombreux défis, notamment l’intégration à notre langue et à nos valeurs communes. Depuis 2018, le gouvernement de la CAQ travaille sérieusement sur ce chantier pour en faire un succès.

Très rapidement dans son premier mandat, le gouvernement Legault a posé des gestes forts, et continue d’en poser pour relever ce défi :

  1. En prendre moins, mais en prendre soin
  2. Franciser plus et mieux
  3. Fermer le chemin Roxham
  4. Une immigration en français
  5. Une stratégie ciblée pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre

Réparer le gâchis libéral

Il faut rappeler qu’à l’automne 2018, au moment où la CAQ s’apprêtait à former un nouveau gouvernement, le Parti libéral avait transformé l’immigration en véritable gâchis :

  • La francisation ne fonctionnait pas, comme le démontrait le rapport de la Vérificatrice générale
  • Le gouvernement libéral avait aboli tous les postes d’agents d’immigration en région
  • Le gouvernement libéral avait laissé sans réponse un inventaire de plusieurs milliers de demandes d’immigration, dont certaines remontaient jusqu’à 2005!
  • Le traitement des demandes d’immigration pouvait prendre jusqu’à 36 mois!
  • Le gouvernement libéral avait ouvert la porte à une forte remontée des immigrants temporaires, sans planifier d’aucune façon leur accueil et les impacts sur la langue, le logement ou les infrastructures
  • Des stratagèmes frauduleux pour l’obtention des certificats de sélection via le programme d’expérience québécoise (PEQ) remettaient en question l’intégrité du système!

1. En prendre moins, mais en prendre soin

Devant le gâchis libéral en immigration, la CAQ a pris l’engagement électoral d’en prendre moins, mais d’en prendre soin. C’est exactement ce qui s’est produit. Dans le premier mandat du gouvernement Legault, le Québec a admis 5 253 immigrants de moins annuellement que sous le mandat de Philippe Couillard. Le Québec a donc admis 21 000 immigrants de moins sur quatre ans, le temps de réparer le gâchis libéral.

Durant ce premier mandat, le gouvernement de la CAQ a posé plusieurs gestes importants :

  • Le budget du ministère de l’Immigration a été augmenté de façon importante
  • Les postes d’agents d’immigration en région ont été rétablis
  • Un parcours d’accompagnement personnalisé a été offert aux nouveaux arrivants pour les aider à mieux s’intégrer
  • Le traitement des demandes d’immigration s’est beaucoup accéléré, la grande majorité se situant sous la barre des six mois
  • L’inventaire des demandes en retard laissé par le gouvernement libéral a été éliminé
  • Et les stratagèmes frauduleux qui permettaient à des candidats non éligibles de déposer une demande de sélection ont été démantelés.

2. Franciser plus et mieux les immigrants

En 2019, le ministre de l’Immigration de l’époque Simon Jolin-Barrette a bonifié les services de francisation des immigrants avec une somme de 70 millions de dollars. Ce montant a permis d’embaucher 80 nouveaux professeurs de français et d’ajouter 300 nouvelles classes en francisation.

M. Jolin-Barrette a été beaucoup plus loin en faisant adopter la loi 96, la plus grande réforme pour protéger le français depuis l’adoption de la loi 101 par le gouvernement de René Lévesque en 1977. Cette loi a entre autres permis de créer Francisation Québec, un guichet unique pour la francisation doté de moyens inégalés dans l’histoire du Québec. Francisation Québec a officiellement commencé ses opérations le 1er juin 2023.

3. Fermer le chemin Roxham

Il existe plusieurs formes d’immigration. Quand on parle des seuils d’immigration, il s’agit de l’immigration permanente, soit les personnes qui sont choisies par le Québec pour s’établir définitivement. Deux-tiers d’entre eux sont des immigrants économiques, les autres étant des membres de la famille immédiate des gens sélectionnés, qui sont admis via le programme de réunification familiale ou des demandeurs d’asile ayant reçu le statut de réfugiés.

Il y a également les immigrants temporaires, qui sont essentiellement composés de demandeurs d’asile, d’étudiants et de travailleurs étrangers. Comme on le notait plus haut, nous avons assisté à une forte augmentation du nombre d’immigrants temporaires dans le dernier mandat du gouvernement libéral. Cette augmentation s’est arrêtée pendant la pandémie à la suite de la fermeture des frontières et du chemin Roxham, qui n’était plus accessible aux demandeurs d’asile. En 2022, le gouvernement fédéral a rouvert le chemin Roxham, ce qui a mené à un afflux sans précédent des demandeurs d’asile, soit près de 40 000 en une seule année!

Le Québec a toujours rempli son devoir humanitaire envers les demandeurs d’asile, et on peut en être fier. Pour les Hongrois en 1957, puis les Vietnamiens, les Chiliens, les Haïtiens, les Syriens et plus récemment les Ukrainiens, le Québec a toujours répondu présent. Cependant, avec le chemin Roxham, les capacités d’accueil du Québec étaient étirées au maximum, autant en matière de logement que de soins de santé ou d’éducation des enfants. En 2022, les demandeurs d’asile ont constitué 69 % du total des immigrants temporaires.

Malgré les protestations du Parti libéral, de Québec Solidaire et des nombreux sceptiques, il fallait absolument freiner cette entrée massive de demandeurs d’asile pour relâcher la pression sur notre capacité d’accueil et sur nos services publics. Le gouvernement de la CAQ a donc mené une offensive de tous les instants pour que les gouvernements canadiens et américains ferment le chemin Roxham. Cette offensive a culminé avec les interventions de la ministre Christine Fréchette et celle du premier ministre Legault publiées dans le Globe and Mail. Cette victoire aura permis de diminuer la pression sur notre filet social et de mieux s’occuper des demandeurs d’asile déjà présents sur le territoire.

4. Une immigration en français, dans toutes les régions

En mai 2023, le gouvernement Legault a posé un autre geste sans précédent en faisant de la connaissance du français un préalable à l’obtention d’un certificat de sélection du Québec pour les immigrants économiques. Autrement dit, sauf pour les réfugiés et la réunification familiale, il faudra dorénavant parler français pour immigrer au Québec. Une première dans l’histoire du Québec!

Le document rendu public en mai dernier met de l’avant les nouvelles orientations du gouvernement. Dans les prochaines années, le Québec misera le plus possible sur les étudiants étrangers diplômés d’un programme universitaire ou collégial en français. De cette façon, les immigrants sélectionnés seront déjà en bonne partie intégrés au sein de la majorité francophone et du marché du travail.

De même, les efforts de régionalisation de l’immigration initiés en 2019 vont se poursuivre. Des progrès ont déjà été constatés dans les dernières années alors que la proportion des immigrants installés en dehors de la région de Montréal est passée de 12 % à 21 %. Nous devons encore faire mieux, à la fois pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et pour répondre aux besoins de toutes nos régions.

5. Une stratégie ciblée pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre

Contrairement à la croyance populaire, l’immigration n’est pas la solution à la pénurie de main-d’œuvre que vivent les pays occidentaux, comme l’a démontré le réputé économiste Pierre Fortin. Bien sûr les immigrants occupent des emplois, mais ils ont aussi besoin de biens et services, comme tout un chacun. Ils ont besoin de se loger, de services de garde et d’écoles pour leurs enfants, de soins de santé, de se nourrir, etc.

Cependant, l’immigration peut nous aider à combler certains emplois jugés prioritaires par le gouvernement du Québec. C’est le cas par exemple des travailleurs de la santé, de la construction, en technologie de l’information ou en génie.

La stratégie définie par le gouvernement Legault consiste donc à cibler les travailleurs étrangers qui ont des qualifications dans ces domaines. Il faut pour ça améliorer la reconnaissance des compétences et des diplômes. Mieux encore, il faut recruter le maximum de diplômés de nos institutions d’enseignement (d’un programme en français), ce qui évite la difficile question de la reconnaissance des diplômes étrangers.

Du gâchis libéral aux réussites de la CAQ

Après avoir hérité du gâchis libéral, la CAQ a remis de l’ordre dans la politique d’immigration du Québec. Les objectifs du gouvernement Legault sont clairs : intégrer les immigrants à la majorité francophone et répondre de façon ciblée à la pénurie de main-d’œuvre, tout en respectant nos capacités d’accueil.

Le gouvernement garde le cap sur les cibles prévues


 Publié le 30 octobre 2020

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides, Mme Nadine Girault, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le Plan d’immigration du Québec pour l’année 2021.

Ce plan garde le cap sur les objectifs d’admission annoncés dans la planification pluriannuelle. Il prévoit ainsi un niveau d’immigration permanente de 44 500 à 47 500 personnes admises auquel, s’ajoute un rééquilibrage de 7 000 personnes en 2021 afin de combler une partie des admissions non réalisées en 2020 en raison de la crise sanitaire.

Ces actions sont en phase avec la Planification pluriannuelle de l’immigration pour la période 2020-2022 qui a fait l’objet d’une consultation générale à l’été 2019, tout en prenant en considération le contexte exceptionnel dans lequel nous nous trouvons.

Ce plan permettra de doter le gouvernement du Québec des leviers d’action nécessaires pour atténuer les impacts économiques de la crise sanitaire et répondre aux besoins du marché du travail, à court et à moyen terme. Les objectifs de sélection et d’admission fixés par le gouvernement du Québec contribueront à répondre aux besoins de main-d’œuvre importants dans les secteurs clés de l’économie, en misant sur le recrutement de talents à l’international.

« Ce plan, comme toutes nos actions, vise à ce que chaque personne immigrante puisse trouver sa place au sein de la société québécoise et contribuer à sa façon à la prospérité collective, à la vitalité du français et ainsi à l’épanouissement d’une société inclusive et harmonieuse. Il témoigne également de la vision du gouvernement de l’immigration comme faisant partie intégrante de la stratégie à adopter afin de faire face aux enjeux démographiques et de la rareté de main-d’œuvre. », a déclaré Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides.

Faits saillants

  • De la fourchette de 43 000 à 44 500 admissions prévues en 2020, un déficit se situant entre 13 000 et 18 000 admissions est attendu.
  • Un rééquilibrage des admissions non réalisées en 2020 est prévu au cours des deux prochaines années.
  • Le plan vise entre 44 500 et 47 500 admissions en 2021 auxquelles s’ajoute l’admission de 7 000 personnes qui n’ont pu être admises en 2020 en raison de la crise sanitaire.
  • La cible visant à atteindre 62 % d’immigration économique en 2021 est maintenue.


Liens connexes

Plan d’immigration du Québec pour l’année 2021

Trois programmes pilotes pour faire face à la rareté de la main-d’œuvre


 Publié le 28 octobre 2020

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides, Madame Nadine Girault, a annoncé la publication à la Gazette officielle du Québec d’un projet de règlement visant la mise en œuvre de trois programmes pilotes d’immigration permanente :

  • un premier destiné aux personnes préposées aux bénéficiaires ;
  • un deuxième aux personnes œuvrant dans le domaine de la transformation alimentaire ;
  • et un troisième dans le domaine de l’intelligence artificielle et des technologies de l’information et des effets visuels.

De plus, la ministre annonce des améliorations majeures au processus de réception des demandes pour le programme de parrainage collectif, notamment en modifiant la période de réception des demandes, qui se fera du 6 avril au 5 mai 2021, et en procédant par tirage aléatoire.

Par ailleurs, des arrêtés ministériels sont également publiés permettant à la ministre de déterminer le nombre de demandes d’immigration qui seront reçues dans le cadre de certains programmes d’immigration québécois.

Trois programmes pilotes pour attirer et retenir la main-d’œuvre

Les programmes pilotes visent à attirer et à retenir des personnes dont les compétences répondent à des besoins spécifiques du marché du travail québécois. Ils entreront en vigueur lorsqu’ils seront édictés par la ministre, après leur publication à la Gazette officielle du Québec pour une consultation de 45 jours.

Le programme pilote d’immigration permanente des personnes préposées aux bénéficiaires contribuera à répondre au manque criant de main-d’œuvre dans ce domaine au Québec. D’une durée de cinq ans, il permettra de sélectionner jusqu’à 550 personnes requérantes principales par année qui exerceront la profession de préposé aux bénéficiaires au Québec. Des certificats de sélection seront également délivrés aux membres de leur famille qui les accompagnent.

Le programme pilote en transformation alimentaire offre une voie de passage vers l’immigration permanente aux travailleuses et travailleurs étrangers temporaires qui occupent des emplois dans le secteur de la transformation alimentaire, où l’on observe également d’importants besoins de main-d’œuvre. D’une durée de cinq ans, le programme permettra de sélectionner chaque année jusqu’à 550 travailleuses et travailleurs admissibles ainsi que leur famille incluse dans leur demande.

Le troisième programme pilote couvre trois secteurs d’activité : l’intelligence artificielle, les technologies de l’information et les effets visuels. Sa durée est également de cinq ans et vise l’attraction de talents internationaux œuvrant dans ces secteurs ainsi que la rétention de ceux qui sont déjà au Québec à titre temporaire. Chaque année, jusqu’à 550 personnes, accompagnées de leur famille, pourront être sélectionnées, ce nombre étant réparti également entre le secteur IA et les deux autres.

Améliorer les programmes et le délai de traitement des demandes

Deux arrêtés ministériels ont été publiés afin de déterminer le nombre de demandes qui seront reçues dans les programmes d’immigration économique pour la prochaine année. Ces décisions :

  • établissent la limite de 50 demandes pouvant être reçues par la ministre dans le cadre du Programme des travailleurs autonomes, du 1er novembre 2020 au 30 septembre 2021. Cette décision reconduit celle prise au 1er novembre 2019 ;
  • établissent la limite de 25 demandes à recevoir dans le cadre du premier volet du Programme des entrepreneurs immigrants, du 1er novembre 2020 au 30 septembre 2021. Ce volet vise les personnes qui veulent venir au Québec pour y créer et y exploiter une entreprise avec l’aide d’un accélérateur/incubateur d’entreprises. La réception de toute nouvelle demande est suspendue dans le cadre du deuxième volet du programme pendant un an afin d’en revoir certaines conditions, dans un souci d’amélioration. Ce volet vise les personnes qui veulent s’établir au Québec pour créer ou acquérir une entreprise et l’exploiter.

Un autre arrêté ministériel reconduit, jusqu’au 1er novembre 2021, les critères en vigueur pour inviter des personnes qui ont déposé une déclaration d’intérêt dans Arrima à présenter une demande de sélection dans le cadre du Programme régulier des travailleurs qualifiés.

Un nouveau mécanisme et une nouvelle période de réception des demandes de parrainage collectif

La réception des demandes d’engagement de parrainage des groupes de 2 à 5 personnes physiques se fera du 6 avril au 5 mai 2021 et sera encadrée par un nouveau mécanisme de réception des demandes. Rappelons qu’en janvier dernier, le Ministère s’était engagé publiquement à apporter des améliorations à ce mécanisme avant l’ouverture de toute nouvelle période de réception des demandes. Le nouveau mécanisme prévoit la transmission des demandes d’engagement par voie électronique et un tirage aléatoire pour celles qui seront reçues.

Le Ministère maintient à 750 le nombre total de demandes de parrainage collectif à recevoir l’an prochain. Toutefois, seuls les groupes de 2 à 5 personnes pourront présenter une demande, la réception des demandes d’engagement étant suspendue temporairement pour les organismes jusqu’au 1er novembre 2021. Cette décision s’explique par la tenue d’enquêtes pénales et administratives visant des organismes à la suite d’allégations sérieuses qui mettent en cause l’intégrité des actions de certains organismes et la protection des personnes réfugiées. Cette période de suspension permettra de mener à terme les enquêtes et d’apporter des modifications au programme, le cas échéant.

« Notre gouvernement pose aujourd’hui plusieurs gestes afin de rendre le système d’immigration plus efficace, conformément à nos engagements. Ces actions permettront aux personnes immigrantes de contribuer pleinement au développement de la société québécoise en choisissant de s’y établir et de travailler dans ces sphères d’activité. » a déclaré Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides.

Liens connexes :

Pour de plus amples informations sur la gestion de la demande des différents programmes d’immigration : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/informations/regles-procedures.html

Pour des informations sur le règlement portant sur les programmes pilotes : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/home.php

Investissement historique en francisation

70,3 M$ supplémentaires pour mieux franciser les personnes immigrantes


 Publié le 5 juillet 2019

Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette, annonce un investissement supplémentaire de 70,3 M$, pour un budget total atteignant plus de 170 M$, dès cette année, pour la francisation des personnes immigrantes.

Cet investissement majeur permettra au ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) de mettre en place quatre nouvelles mesures :

  • l’élargissement des clientèles admissibles aux services de francisation et aux allocations de participation (40 M$) ;
  • la bonification de l’allocation de participation pour les cours de francisation à temps complet (12,8 M$) ;
  • la création d’une allocation de participation pour les cours à temps partiel (17 M$) ;
  • l’ajustement de l’allocation des frais de garde pour les personnes fréquentant les cours à temps partiel (0,5 M$).

Ces mesures en francisation annoncées aujourd’hui s’inscrivent dans la réforme et la modernisation du système d’immigration amorcées par le gouvernement. Elles permettront à la fois d’inciter davantage de personnes immigrantes à apprendre le français et de s’assurer qu’elles aient à leur portée les meilleurs outils possible pour les soutenir dans la réussite de leur démarche de francisation.

Citation :

« La connaissance du français est un facteur essentiel pour une intégration réussie des personnes immigrantes. Par ces nouvelles mesures et ces bonifications des services en francisation, le gouvernement respecte ses engagements et agit concrètement pour que toutes les personnes immigrantes puissent avoir accès facilement à des cours de français de qualité favorisant, par le fait même, leur intégration au travail et à la société québécoise. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion

Faits saillants :

  • Élargissement de l’accès aux services de francisation à temps complet et à temps partiel ainsi qu’aux aides financières afférentes aux personnes immigrantes admises au Québec depuis plus de 5 ans ;
  • Élargissement de l’accès aux services de francisation à temps complet et à temps partiel ainsi qu’aux aides financières afférentes aux travailleurs et aux étudiants étrangers temporaires ainsi qu’à leur conjoint ou conjointe ;
  • Bonification de l’allocation de participation pour les cours à temps complet de 141 $ à 185 $ par semaine ;
  • Création d’une allocation de participation pour les cours à temps partiel de 15 $ par jour ;
  • Bonification du montant de l’allocation de frais de garde, pour les cours à temps partiel, de 7 $ à 9 $ par jour par enfant ou personne handicapée à charge ;
  • L’embauche de l’équivalent à temps complet de 80 nouveaux professeurs et professeures de français, ce qui représente une augmentation de 17 % ;
  • Capacité de 300 nouvelles classes en francisation.

Liens connexes :

Pour plus de détails sur l’offre de cours de français du MIDI : www.LeSuccesParleFrancais.gouv.qc.ca

Annexe

NOUVELLES MESURES
POUR UNE FRANCISATION RÉUSSIE
DES PERSONNES IMMIGRANTES AU QUÉBEC

Tableau comparatif des changements et des bonifications

Bonifications des conditions d’admissibilité aux services de francisation
et à l’aide financière incitative du MIDI

AVANT

APRÈS

TEMPS COMPLET

Accessibilité

Personnes ayant obtenu la résidence permanente, arrivées au Québec depuis 5 ans et moins

  • Personnes ayant obtenu la
    résidence permanente
  • Les travailleurs et les étudiants étrangers temporaires ainsi que leur conjointe ou conjoint

Allocation de participation

141 $ par semaine

185 $ par semaine

Allocation de frais
de garde

Maximum de 25 $ par jour par enfant ou personne handicapée à charge

TEMPS PARTIEL

Accessibilité

Personnes ayant obtenu la résidence permanente, arrivées au Québec depuis 5 ans et moins

  • Personnes ayant obtenu la résidence permanente
  • Les travailleurs et les étudiants étrangers temporaires ainsi que leur conjointe ou conjoint

Allocation de participation

Aucune

15 $ par jour

Allocation de frais
de garde

7 $ par jour par enfant ou personne handicapée à charge

9 $ par jour par enfant ou personne handicapée à charge

En vigueur depuis le 1er juillet 2019

Francisation des immigrants : La CAQ exige que le gouvernement écoute les Québécois


 Publié le 24 avril 2018

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 84% des Québécois sont d’avis que les cours de français pour les nouveaux arrivants devraient être obligatoires, alors qu’au troisième trimestre de 2017, trois immigrants sur cinq ne parlaient pas français. Pour la CAQ, il s’agit d’une réelle distorsion entre le souhait des Québécois et la réalité.

Claire Samson, porte-parole de la CAQ en matière de protection et de promotion de la langue française, exige que le gouvernement libéral écoute les Québécois, qui estiment que l’apprentissage de la langue française des nouveaux arrivants est un enjeu vital pour l’avenir du Québec.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec est la seule formation politique à proposer la francisation obligatoire pour ceux et celles qui souhaitent faire du Québec leur terre d’accueil.

Crise des migrants : Le ministère de l’Immigration a coupé 35 % de ses employés chargés des demandeurs d’asile


 Publié le 19 avril 2018

Alors que des milliers de personnes traversent la frontière illégalement par le chemin Roxham depuis l’année dernière, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’immigration, Nathalie Roy, a révélé jeudi que le gouvernement libéral de Philippe Couillard a baissé de 35 % les employés attitrés aux dossiers des demandeurs d’asile au ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI).

 

En vertu de la Loi d’accès à l’information, la CAQ a appris qu’au plus fort de l’afflux des demandeurs d’asile à l’été 2017, le MIDI comptait « l’équivalent de dix effectifs à temps complet affectés au dossier des demandeurs d’asile ». Alors que le Québec a accueilli depuis le début de l’année 2018 plus de 6 000 migrants, ils ne sont à l’heure actuelle qu’à peine plus de 6 employés.

 

Le ministre David Heurtel sait depuis des mois que les délais de traitement sont inacceptables, environ 2 ans et demi au fédéral, a souligné Nathalie Roy. Malgré cela, il a tout de même décidé de réduire le nombre de ses employés chargés justement d’accélérer les demandes d’asile, a souligné Nathalie Roy. C’est d’une incohérence totale, a ajouté la caquiste.

Francisation des immigrants : Une pâle copie du Rapport Samson


 Publié le 19 avril 2017

La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et promotion de la langue française, Claire Samson, s’explique mal l’entêtement du gouvernement libéral, qui refuse catégoriquement de rendre obligatoire la francisation des nouveaux arrivants.

La députée d’Iberville s’étonne de voir plusieurs des mesures, présentées l’automne dernier dans son rapport, reprises intégralement par la ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, notamment la bonification des allocations pour les cours de français, l’instauration d’un guichet unique pour la francisation des immigrants adultes au ministère de l’Immigration et des investissements supplémentaires pour la francisation en milieu de travail.

Toutefois, le gouvernement Couillard a écarté l’idée maîtresse du Rapport Samson : la francisation obligatoire pour les immigrants. Claire Samson a servi une mise en garde à la ministre Weil : son gouvernement ne parviendra jamais à atteindre un taux de 100 % de francisation sans la francisation obligatoire.

Francisation et intégration des immigrants : Des chiffres accablants provenant du gouvernement qui prouvent son propre échec


 Publié le 6 octobre 2016

En matière d’intégration des immigrants, le bilan du gouvernement Couillard est un échec, a indiqué la députée de la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy. Ce constat décourageant, la CAQ l’a découvert en feuilletant le tout dernier rapport annuel de gestion 2015-2016 du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. On y apprend, entre autres, que :

–          72 % des immigrants admis en 2013-2014, qui ne connaissaient pas le français à leur arrivée, n’ont toujours pas suivi de cours de francisation;

–          l’intégration en milieu de travail des immigrants est de 8 % moins élevée que prévu par les libéraux.

« Ce ne sont pas les chiffres de la CAQ, mais ceux du ministère, contenus dans le rapport dévoilé cette semaine. Il témoigne de l’échec du gouvernement sur deux objectifs primordiaux pour l’intégration de nos immigrants : leur participation aux cours de francisation et leur intégration économique. La ministre de l’Immigration est incapable d’atteindre les cibles qu’elle s’est elle-même fixées! Ce rapport confirme un véritable fiasco », a renchéri Nathalie Roy.

Si le gouvernement Couillard est incapable de réussir l’intégration des immigrants, c’est parce qu’il coupe, année après année, dans les ressources qui leur sont dédiées. Malgré cela, le gouvernement Couillard compte hausser les seuils pour les trois prochaines années, une décision incohérente, a indiqué la députée de Montarville.

« Le thème de la politique d’immigration c’est “Ensemble”. Justement, la ministre de l’Immigration, son collègue de l’Éducation et celui de l’Emploi ont, “Ensemble”, coupé plus de 17 millions et demi de dollars dans la francisation au cours des deux dernières années! Pas surprenant que près de trois immigrants sur quatre qui ne connaissent pas le français ne suivent pas de cours de français, le gouvernement les coupe! Un seul constat s’impose : les immigrants, il faut en prendre moins, pour en prendre soin », a conclu Nathalie Roy, rappelant que la CAQ propose de faire passer le nombre d’immigrants de 50 000 à 40 000, tout en conservant l’entièreté des budgets qui leur sont actuellement consacrés pour leur intégration.

La CAQ propose une baisse de 10 000 immigrants par année


 Publié le 30 août 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a profité de la clôture du caucus présessionnel de ses députés pour inviter le gouvernement libéral à faire marche arrière sur son intention de hausser les seuils d’immigration de 5 % d’ici 2019. Il lui demande plutôt d’opter pour une réduction immédiate de 20 % du nombre d’immigrants acceptés au Québec, soit l’équivalent de 10 000 personnes de moins par année.

Selon François Legault, il s’agit d’une mesure responsable et nécessaire pour assurer une intégration réussie des nouveaux arrivants à la société québécoise. Alors que pour le premier ministre, l’ouverture se résume à une augmentation aveugle du nombre d’immigrants qui entrent au Québec chaque année, pour la CAQ, la véritable ouverture implique une garantie d’avoir les opportunités de travailler et d’apprendre la langue et les valeurs communes du Québec.

« Soyons clairs sur une chose : le Québec est accueillant et il doit le demeurer. Malheureusement, le processus actuel d’intégration connait de sérieux ratés. Il faut évaluer quelles sont les lacunes et les corriger avant de continuer à augmenter le nombre d’immigrants chaque année, comme le propose Philippe Couillard. D’abord, en emploi, alors que le taux de chômage au Québec chez les nouveaux immigrants est de 18 %. Le Québec figure d’ailleurs au dernier rang des provinces canadiennes pour le taux de chômage des immigrants. C’est inacceptable! Ensuite, en matière de francisation, il faut s’ouvrir les yeux et admettre qu’il y a un vrai problème : il y a actuellement 200 000 immigrants au Québec qui ne maitrisent pas le français. En 2014, 41 % des néo-Québécois ne connaissaient pas le français au moment de leur arrivée. Tout cela démontre que trop d’immigrants ne s’intègrent ni au marché du travail, ni à la majorité francophone. Oui, le Québec doit rester une société ouverte à l’immigration, mais il faut adopter une position responsable et pragmatique, dans l’intérêt des nouveaux arrivants, mais aussi de la société d’accueil », a déclaré François Legault, flanqué de sa critique en matière d’immigration, la députée Nathalie Roy.

Ressources insuffisantes

Le chef de la CAQ a tenu à préciser que depuis 2003, les libéraux ont haussé le seuil d’immigration de 25 %, mais en contrepartie, ils n’ont augmenté les dépenses réelles du ministère de l’Immigration que de 5 %. Résultat : trop de nouveaux arrivants n’ont pas le soutien nécessaire pour réussir. En optant pour une réduction de 10 000 immigrants par année, la CAQ entend ramener ce seuil à un niveau similaire à celui d’avant 2003, tout en maintenant les ressources actuelles afin d’assurer une intégration réussie des nouveaux Québécois au marché du travail et à l’apprentissage du français.

« On ne peut plus continuer à accueillir autant de gens sans s’assurer que les ressources sont là pour qu’ils apprennent notre langue, nos valeurs et contribuent au marché du travail. Même en réduisant de 10 000 le nombre d’immigrants par année, le Québec continuera d’être une des sociétés les plus ouvertes à l’immigration dans le monde, devant la France et les États-Unis. Par contre, nous aurons plus de moyens pour l’intégration de chaque immigrant », a conclu le chef caquiste.

Philippe Couillard s’est dessoufflé


 Publié le 13 avril 2016

Après avoir accusé le chef de la Coalition Avenir Québec de souffler sur les braises de l’intolérance pour avoir remis en question la capacité du Québec d’augmenter de 10 000 personnes son seuil d’immigration, le premier ministre Philippe Couillard et sa ministre Kathleen Weil semblent avoir finalement retrouvé leur esprit et reculé devant l’évidence, s’est réjoui François Legault.

Contrairement aux semaines précédentes, Philippe Couillard a refusé de réitérer son objectif d’accueillir 60 000 immigrants cette année. « Le 9 mars dernier, j’ai demandé au premier ministre de revoir sa décision d’augmenter de 20 %, de 50 000 à 60 000, le nombre d’immigrants qu’on accueille au Québec chaque année. Il m’a alors répondu que pour lui une augmentation du seuil d’immigration était nécessaire et dans un élan de colère, il m’a accusé de souffler sur les braises de l’intolérance. Je suis rassuré de voir que le premier ministre s’est dessoufflé dans ce dossier. La réalité est que le processus actuel d’intégration n’est pas adapté et ça doit être le constat que fait la ministre lorsqu’elle affirme qu’il faut maintenir la stabilité des seuils en ce moment », a déclaré François Legault.

Pour le chef de la CAQ, hausser les seuils d’immigration dans un contexte où l’intégration, la francisation et l’employabilité des néo-Québécois connaissent des lacunes importantes n’est pas une sage décision. À ses yeux, une intégration réussie passe nécessairement par des cours de français obligatoires pour tous les nouveaux arrivants, a réitéré M. Legault. « Une chose sur laquelle le premier ministre et moi pouvons-nous entendre, c’est que l’objectif, doit être de bien intégrer les nouveaux arrivants. Mais à la différence du premier ministre, je crois qu’il faut rendre les cours de français obligatoires, alors que pour lui, ce n’est pas grave si un nouveau Québécois ne parle toujours pas le français. Le premier ministre est incapable de dire si pour lui un néo-Québécois est bien intégré s’il ne parle pas le français! » a déploré François Legault.

Rappelons que dans Le Devoir du 9 mars dernier, Philippe Couillard déclarait « on a besoin de le faire », au sujet de la hausse des seuils d’immigration à 60 000 par année.