Tous unis contre le virus


 Publié le 22 décembre 2020

Les chefs des différents partis politiques représentés à l’Assemblée nationale du Québec ont tenu une conférence de presse conjointe, aujourd’hui, à Montréal, afin de souligner ensemble la nécessité pour tout le Québec d’être uni contre le virus.

Pour les chefs présents, la pause des fêtes, qui va se poursuivre jusqu’au 11 janvier 2021, représente une occasion unique de renverser la tendance et de faire redescendre la courbe du nombre de personnes atteintes de la COVID-19. Ils en ont profité pour inviter les Québécoises et les Québécois à redoubler de prudence, au cours des prochaines semaines, à respecter les consignes sanitaires, à éviter les rassemblements, à faire des activités extérieures et à garder le moral.

Les chefs ont tenu à souligner l’arrivée des doses du vaccin contre la COVID-19 et l’espoir que ces dernières représentent. Ils ont cependant invité les Québécois à ne pas baisser les bras quant au respect des mesures sanitaires, puisque la campagne de vaccination déjà entamée se poursuivra pour plusieurs mois encore.

« Aujourd’hui, les chefs des partis politiques au Québec parlent d’une seule et même voix afin de montrer que le Québec est uni contre le virus. Au-delà de la partisannerie, nous sommes unis autour du même désir de servir les Québécois. Nous nous retrouvons à un moment décisif, et si on s’y met tous ensemble, on va faire reculer la contagion, parce que c’est important de ne pas engorger nos hôpitaux et, ainsi, d’éviter de reporter des chirurgies. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Face à un virus qui ne prend pas de vacances, nous faisons aujourd’hui front commun pour envoyer un message d’unité et d’espoir aux Québécois alors que nous intensifions notre lutte contre la COVID-19. Nous savons que les prochains mois seront déterminants et que le respect des mesures sanitaires est l’une de nos meilleures armes pour remporter cette guerre. Comme cheffe de l’opposition officielle, je veux réitérer que nous serons toujours là pour renforcer les initiatives afin d’endiguer la prolifération du virus. Également, je sais que pour plusieurs Québécois ce temps des fêtes sera difficile. Alors, je nous invite à appeler un être cher et à prendre de ses nouvelles au cours des prochains jours. Un geste simple qui propagera aux 4 coins du Québec un élément que le virus ne peut nous enlever, la véritable magie de Noël. »

Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle

« Les prochains mois seront excessivement difficiles pour les travailleuses et travailleurs de notre système de santé. Déjà avant le début de la pandémie, l’épuisement professionnel se faisait sentir. Pour éviter davantage de bris de service et que celles et ceux qui nous soignent tombent de plus en plus, j’appelle l’ensemble des Québécoises et Québécois à respecter les consignes de santé publique pour le temps des fêtes. En attendant l’élargissement de la vaccination, c’est notre responsabilité de les protéger. »

Manon Massé, cheffe du deuxième groupe d’opposition

« Nous entrons à présent dans le dernier droit de notre lutte contre la COVID-19. Cependant, nous avons encore un effort collectif à donner, car on ne peut savoir pour l’instant quand ce long combat prendra fin. Pour y arriver, nous avons besoin d’un Québec uni et plus que jamais déterminé à combattre cette pandémie. Aujourd’hui, nous voulons transmettre aux Québécoises et aux Québécois un message de solidarité et il n’y a pas de meilleure manière de le faire qu’en se réunissant pour montrer notre unité et notre volonté de collaborer tous ensemble. »

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois

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Pour en savoir davantage sur la COVID-19 et les mesures en place : Québec.ca/coronavirus.

Hospitalité Sonder Canada : création de 700 emplois à Montréal


 Publié le 16 décembre 2020

Hospitalité Sonder Canada, avec le soutien du gouvernement du Québec, annonce un projet d’expansion de 182 millions de dollars et la création de 700 emplois à Montréal. Il s’agit d’une retombée directe de la mission du premier ministre en Californie, en décembre 2019. Le gouvernement du Québec attribue, par l’entremise d’Investissement Québec, un prêt de 30 millions de dollars à Hospitalité Sonder Canada. Le premier ministre du Québec, M. François Legault en a fait l’annonce, aujourd’hui, en compagnie du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, et du président et cofondateur de Sonder, M. Francis Davidson.

L’entreprise réalisera un projet d’expansion de son centre de croissance internationale à Montréal, afin de soutenir l’essor planétaire de sa société mère. Hospitalité Sonder Canada deviendra ainsi le principal centre d’affaires mondiales de Sonder. Près de 700 postes verront le jour, de 2021 à 2025, dont une centaine dans le domaine informatique, avec un salaire annuel moyen de 140 000 $.

Hospitalité Sonder Canada augmentera ainsi ses effectifs à son centre d’affaires montréalais en vue d’y exploiter un département de développement technologique, de service à la clientèle et de soutien administratif. De plus, deux hauts dirigeants de la société mère seront affectés à Montréal.

« C’est un projet majeur auquel le gouvernement du Québec s’associe aujourd’hui. Il va contribuer à attirer encore plus d’investisseurs au Québec. Cela envoie un message fort aux entreprises partout dans le monde. Si vous cherchez un endroit pour investir et pour prospérer, de même qu’un gouvernement avec de l’audace qui va vous aider à réaliser vos projets rapidement et qui sera un partenaire de votre croissance, le Québec est le meilleur lieu au monde. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Notre gouvernement a travaillé fort avec Investissement Québec pour faire atterrir l’investissement de Sonder à Montréal. Ce n’est pas tous les jours qu’on annonce des projets qui créeront 700 emplois. L’arrivée de ce centre de croissance mondiale renforcera la position de la métropole en technologies numériques et en intelligence artificielle. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement du Québec pour sa contribution, qui confirme l’ouverture du principal centre d’affaires canadien de Sonder à Montréal, la ville où l’entreprise a vu le jour. Nous sommes très heureux de miser sur l’écosystème québécois en matière de technologies pour continuer d’innover à l’échelle internationale et de créer des centaines d’emplois de qualité. »

Francis Davidson, président-directeur général d’Hospitalité Sonder Canada

Faits saillants :

· Fondée en 2012 à Montréal, Sonder Canada, dont la dénomination sociale a changé, depuis, pour Hospitalité Sonder Canada, y emploie aujourd’hui 119 personnes. Cette entreprise d’hébergement touristique de nouvelle génération mise sur l’innovation et les technologies afin de redéfinir l’expérience de voyage.

· Présente dans 35 villes à travers le monde, Sonder Holdings compte plus de 5 000 unités accueillant quelque 825 000 visiteurs.

· Issue du Fonds du développement économique, la contribution gouvernementale vise à soutenir l’expansion du centre d’affaires montréalais de l’entreprise et le développement économique, et non à financer des infrastructures immobilières.

· Le prêt accordé par Investissement Québec comprend une portion pardonnable selon certaines conditions relatives aux emplois créés.

Ministère de l’Économie et de l’Innovation sur les réseaux sociaux :

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LinkedIn : linkedin.com/company/ministere-economie-et-innovation

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Une pause des Fêtes jusqu’au 10 janvier 2021 inclusivement


 Publié le 15 décembre 2020

Considérant l’augmentation du nombre de cas et des hospitalisations liées à la COVID-19, le premier ministre du Québec, M. François Legault, a annoncé une mise sur pause durant la période de Fêtes, soit du 17 décembre au 10 janvier inclusivement, afin de freiner la hausse préoccupante des nouveaux cas, qui est observée depuis plusieurs jours.

« Le virus est toujours très présent au Québec. Certains de nos hôpitaux sont à la limite de leur capacité. Après de nombreuses discussions avec les responsables de la santé publique, avec le ministre de la Santé, M. Christian Dubé, et avec l’ensemble des ministres, je vous annonce qu’on va faire une pause des fêtes jusqu’au 10 janvier inclusivement », a déclaré le premier ministre, François Legault.

Rassemblements

En raison de l’évolution de la situation, il avait déjà été annoncé que les rassemblements privés, dans les régions et territoires qui se retrouvent en zone rouge, seraient interdits pour l’ensemble de la période des fêtes.

Dans les régions situées en zone orange, les mesures s’appliquant en zone rouge devront être respectées du 17 décembre 2020 au 10 janvier 2021 inclusivement. À la demande de la santé publique, les rassemblements privés y seront donc interdits durant cette période. Dans les régions en zone jaune, les mesures s’appliquant en zone orange devront être respectées temporairement du 17 décembre 2020 au 10 janvier 2021 inclusivement. Les rassemblements privés devront se limiter à six personnes.

Afin de contrer l’isolement, un assouplissement a été annoncé concernant les personnes seules : celles-ci seront autorisées à se joindre à une bulle familiale. Cette bulle doit être la même pendant la période des fêtes, et la personne seule peut être accompagnée de ses enfants.

Activités en plein air

Pour que les jeunes puissent bouger, les activités sportives et récréatives extérieures, dans des lieux publics, en groupe, seront permises, mais elles devront se limiter à un maximum de huit personnes. La distanciation physique de deux mètres entre les personnes ainsi que les consignes sanitaires devront être respectées.

Commerces

Les commerces considérés comme non prioritaires, incluant les services de soins personnels (ex. : coiffure, manucure, massage et spa), seront fermés du 25 décembre 2020 au 10 janvier 2021 inclusivement. Seuls les commerces prioritaires, notamment les épiceries, les pharmacies, les quincailleries et les animaleries, pourront demeurer ouverts. La liste complète des commerces prioritaires est accessible sur https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/liste-commerces-prioritaires.

Il est à noter que les magasins à grande surface ne pourront vendre que des biens essentiels, soit ceux qui sont généralement vendus dans les commerces prioritaires figurant dans la liste ci-haut mentionnée. Rappelons qu’une restriction du nombre de personnes admises dans les commerces est déjà en vigueur afin d’éviter les contacts entre les clients.

Le « Boxing Day », qui doit voir lieu le 26 décembre, est donc annulé.

Télétravail pour tous

Jusqu’à maintenant fortement recommandé, le télétravail sera obligatoire du 17 décembre 2020 au 10 janvier 2021 inclusivement pour les personnes qui travaillent dans les bureaux, à l’exception de celles dont la présence est jugée nécessaire par l’employeur pour la poursuite des activités.

Cette obligation vaut pour toutes les organisations, privées et publiques.

Secteurs de la construction et des manufactures

Puisqu’ils font partie de chaînes d’approvisionnement, les secteurs de la construction et du manufacturier ne verront pas leurs entreprises fermées. Par contre, les dirigeants qui peuvent le faire devront réduire les activités du 25 décembre au 10 janvier inclusivement. Par ailleurs, la CNESST va augmenter ses inspections, dans ces secteurs, pour assurer le respect des règles.

Milieu éducatif et scolaire

La fermeture des établissements d’enseignement primaire, prévue à partir du jeudi 17 décembre, se poursuivra jusqu’au 10 janvier 2021 inclusivement. Durant cette période, des services éducatifs permettant la poursuite des apprentissages à distance seront offerts aux élèves du préscolaire et du primaire selon le calendrier de leur école.

Les élèves du secondaire, quant à eux, demeureront à la maison durant cette même période, et des services éducatifs à distance leur seront offerts, comme il était déjà prévu.

Les services de garde éducatifs à l’enfance demeureront ouverts. Les services de garde d’urgence en milieu scolaire n’accueilleront que les enfants dont les parents occupent un emploi faisant partie de la liste des services prioritaires. Cette liste est accessible sur https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/services-de-garde-durgence/.

Il est à noter que cette liste est plus restreinte que celle des commerces prioritaires ci-haut mentionnée. Les employeurs qui prévoient maintenir un commerce ouvert jusqu’au 10 janvier sont invités à prendre en considération que leurs employés avec des enfants qui fréquentent une école primaire n’auront pas accès au service de garde scolaire d’urgence durant cette période.

Déplacements – zone jaune

Jusqu’à maintenant autorisés, les déplacements interrégionaux pour les régions en zone jaune sont désormais non recommandés, comme c’est le cas pour les régions aux zones orange et rouge. Rappelons que si une personne fait tout de même le choix de se déplacer dans une autre région, elle doit respecter les règles applicables au territoire où elle réside, si les restrictions y sont plus importantes.

« Avec ces mesures, on se donne toutes les chances de garder le contrôle dans nos hôpitaux. Il faut profiter du ralentissement qui a lieu, lors du temps des Fêtes, pour casser la deuxième vague. Le but, c’est de commencer 2021 du bon pied, pour qu’on arrive tous ensemble à la ligne d’arrivée. On a commencé, hier, à vacciner des Québécois contre la COVID-19. On voit donc la lumière au bout du tunnel, mais il va falloir des mois pour vacciner une majorité de Québécois. On est dans le dernier sprint. On ne lâche pas. »

François Legault, premier ministre du Québec

« On doit faire cet effort supplémentaire afin de protéger nos personnes les plus vulnérables et d’aider le personnel du réseau de la santé et des services sociaux, qui est très sollicité en ce moment. Nous observons une hausse constante des hospitalisations et nous voulons à tout prix éviter que le réseau déborde au retour des Fêtes. La vaccination vient de s’amorcer, c’est une excellente nouvelle, mais notre lutte contre le virus n’est pas encore terminée. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

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Pour en savoir davantage sur la COVID-19 et les mesures en place : Québec.ca/coronavirus.

Des mesures concrètes pour combattre le racisme


 Publié le 14 décembre 2020

Coprésidé par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides, Nadine Girault, ainsi que par le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, le Groupe d’action contre le racisme a dévoilé aujourd’hui son rapport « Le racisme au Québec : tolérance zéro ».

En plus des deux coprésidents, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, le député d’Ungava, Denis Lamothe, la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, le député de Sainte-Rose, Christopher Skeete, ainsi que la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours, signent le rapport qui est déposé aujourd’hui.

Le Groupe a retenu des actions concrètes afin de s’attaquer rapidement au problème du racisme au Québec pour ainsi produire des effets tangibles à court terme et à long terme dans divers secteurs, tels que l’emploi, la sécurité publique, le logement, l’éducation et la justice, en tenant compte des réalités particulières que vivent les personnes issues de minorités visibles et des communautés autochtones.

Parmi les actions préconisées par le Groupe d’action contre le racisme dans son rapport, mentionnons notamment la mise en place de différentes actions pour mettre fin aux cas de discrimination policière. Le Groupe propose également le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation contre le racisme ainsi que des formations continues à l’attention notamment des corps policiers et des employés de la fonction publique. Le Groupe souligne par ailleurs l’importance de l’éducation des jeunes à la question du racisme et à la discrimination tout au long de leur parcours scolaire, et ce, grâce à différents programmes offerts par le réseau scolaire primaire et secondaire. Afin d’assurer la coordination et le suivi de l’ensemble de ces mesures, le Groupe recommande aussi la nomination d’un ou d’une ministre responsable de la lutte contre le racisme.

En outre, sensible aux réalités propres des communautés autochtones, le Groupe propose également certaines actions qui visent expressément à combattre le racisme et la discrimination envers ces dernières.

ans la foulée du rapport, le gouvernement du Québec poursuivra son travail de collaboration avec les organismes de la société civile et des groupes autochtones qui œuvrent au respect et à l’avancement des droits de tous les Québécois et réitère sa volonté de répondre aux besoins des personnes et groupes qu’ils représentent.

Le choix de ces actions est le fruit de la réflexion qu’ont menée les membres du Groupe sur l’enjeu du racisme et sur les moyens les plus efficaces à privilégier pour prévenir et contrer ses manifestations. Cette réflexion s’est nourrie, depuis juin dernier, d’échanges avec des experts, des organisations autochtones, des représentants d’organismes de la société civile et de la collaboration de nombreux ministères et organismes gouvernementaux. De plus, elle a pris appui sur plusieurs mémoires soumis et sur l’analyse de recommandations émanant de divers rapports publiés au cours des dernières années sur des questions relatives au racisme.

« Nous sommes fiers de présenter des actions concrètes qui changeront véritablement la donne à court et à long terme. Le Québec est une société accueillante, engagée pour les droits de la personne ici comme à l’étranger. L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action et à la mobilisation. Travaillons ensemble à concrétiser cet idéal d’un Québec encore meilleur : Un Québec sans racisme! »

Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable des Laurentides

« Je suis particulièrement heureux que notre groupe exige une action concrète pour contrer le profilage racial. Pour en avoir été victime et pour avoir entendu plusieurs témoignages, il était essentiel pour nous de s’attaquer à cette situation totalement inacceptable. Le Québec est une société ouverte et accueillante pour tous et les interpellations aléatoires basées sur les origines ethniques d’une personne n’ont pas leur place au Québec. »

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

« Le Groupe d’action contre le racisme a aussi été amené à contribuer aux réponses à apporter aux recommandations des deux commissions d’enquête (CERN et ENFFADA) et au plan d’action de l’APNQL sur le racisme et la discrimination envers les Autochtones. Il est primordial, pour le gouvernement du Québec, d’assurer aux Autochtones des services adaptés à leur réalité et de combattre le racisme et la discrimination qui subsistent encore à leur endroit. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones

« La reconnaissance des diplômes étrangers est un problème décrié depuis trop longtemps au Québec. Vous trouverez dans ce rapport une volonté réelle d’y apporter un changement qui répondra à un enjeu social important. Je suis extrêmement fier des actions retenues au terme de nos rencontres. C’est un grand pas vers l’avant pour la lutte contre le racisme au Québec. »

Christopher Skeete, député de Sainte-Rose et adjoint parlementaire du premier ministre pour les relations avec les Québécois d’expression anglaise

« Je suis particulièrement fière que notre gouvernement passe à l’action pour lutter contre le racisme en proposant des mesures qui contribueront à rendre le Québec plus juste. En tant que citoyens, nous avons tous un rôle important à jouer, chaque geste compte. »

Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac

« Notre groupe d’action a pris très au sérieux le mandat confié par le premier ministre. Nous avons accompli un travail rigoureux. Nous avons rencontré plusieurs groupes, experts ainsi que membres des communautés autochtones. Tous ces gens nous ont fortement inspirés pour la rédaction de ce rapport, en plus d’avoir eu accès à de nombreux rapports et mémoires déposés dans les années antérieures ».

Denis Lamothe, député d’Ungava, adjoint parlementaire du ministre responsable des Affaires autochtones et adjoint parlementaire du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs (volets faune et parcs)

« Il n’y a pas de place pour le racisme au Québec, et il n’y en a jamais eu. Je suis heureuse que notre gouvernement agisse dans ce dossier, puisque aucun humain ne mérite d’être discriminé en fonction de sa nationalité ou de son groupe ethnique. Il est temps de faire bouger les choses avec des actions concrètes débutant par de la formation continue pour les corps policiers et les employés de la fonction publique. Nous avons un mandat clair et précis : éliminer le racisme au Québec et, ensemble, nous y arriverons. »

Sylvie D’Amours, députée de Mirabel

Faits saillants :

  • Le 15 juin dernier, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé la création du Groupe d’action contre le racisme (GACR). La mise sur pied de ce groupe s’inscrit dans le contexte des manifestations partout dans le monde après la mort tragique de George Floyd à Minneapolis, aux États-Unis.
  • Le Groupe avait comme mandat d’annoncer au cours de l’automne 2020 une série d’actions efficaces afin de lutter contre le racisme, notamment en déterminant les secteurs nécessitant prioritairement des mesures en ce sens (sécurité publique, justice, milieu scolaire, logement, emploi, etc.).
  • Le rapport du GACR est disponible à cette adresse : https://www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/groupe-action-contre-racisme/

Les premiers Québécois ont reçu aujourd’hui le vaccin contre la COVID-19


 Publié le 14 décembre 2020

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, est heureux d’annoncer que la vaccination contre la COVID-19 au Québec s’est amorcée aujourd’hui. Des résidents aînés et des travailleurs du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) Centre gériatique Maimonides Donald Berman, à Montréal, et du Centre d’hébergement Saint-Antoine, dans la Capitale-Nationale, ont été les toutes premières personnes à recevoir le vaccin.

C’est une opération de vaccination sans précédent qui débute enfin, après plusieurs semaines de planification. Comme il avait été annoncé, tout a été mis en œuvre pour que le Québec soit fin prêt à commencer la vaccination dès la réception des premières doses, étape qui s’est déroulée dans les dernières heures.

Dès la semaine du 21 décembre, la vaccination se déroulera dans plus de 20 lieux au Québec. Dans chacun des établissements, comme c’est le cas dans les deux CHSLD ciblés aujourd’hui, des équipes médicales seront sur place pour administrer les vaccins et assurer le suivi clinique nécessaire.

« Après plusieurs mois éprouvants, nous pouvons nous réjouir aujourd’hui. Le début de la vaccination est une étape déterminante que nous attendions tous avec impatience. Nous sommes enfin rendus à un moment charnière de la lutte que nous menons ensemble contre le virus. Avec la hausse préoccupante des éclosions des dernières semaines, la vaccination des clientèles prioritaires prend toute son importance. Je remercie tous ceux et celles qui contribuent aux efforts. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

Rappelons que le début de la vaccination ne signifie aucunement la fin des mesures sanitaires. Plusieurs mois seront nécessaires pour immuniser une part suffisamment importante de la population.

Cette première livraison du vaccin permettra d’administrer une première dose à 4 875 personnes dans les prochains jours. En fonction des doses que le Québec recevra, il est prévu de vacciner jusqu’à 650 000 personnes d’ici le 1er avril.

Soulignons enfin qu’une grande importance est accordée à la sécurité des vaccins. Ainsi, les vaccins contre la COVID-19 sont soumis aux mêmes normes de qualité et de sécurité que tout autre vaccin utilisé au Canada. Le Canada et le Québec disposent d’un système très complet pour assurer la sécurité des vaccins après leur mise en marché. Chaque signalement d’effet indésirable inhabituel est examiné par des experts afin d’identifier rapidement tout problème de sécurité.

Lien connexe :

Pour en savoir davantage sur la COVID-19 : Québec.ca/coronavirus.

Des solutions innovantes pour relancer l’économie


 Publié le 11 décembre 2020

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, annonce que le projet de loi no 66 concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure a franchi, aujourd’hui, l’étape de son adoption finale par l’Assemblée nationale. Ce projet de loi vise à alléger des procédures, sans réduire ou modifier les normes existantes, afin de démarrer plus rapidement les travaux d’importants projets d’infrastructure, notamment des écoles, des maisons des aînés, des hôpitaux ainsi que des infrastructures routières et de transport collectif.

Des mesures d’accélération rigoureuses
La forme finale du projet de loi no 66 comporte une liste fermée de 180 projets d’infrastructure. Il concerne des mesures définies visant l’expropriation, le domaine de l’État, l’environnement ainsi que l’aménagement et l’urbanisme.

Le projet de loi confère à l’Autorité des marchés publics (AMP) des fonctions et des pouvoirs additionnels relatifs à la surveillance des contrats publics qui découlent des projets mentionnés dans la liste. L’AMP pourra notamment examiner ces contrats et sous-contrats publics, ordonner à un organisme public d’apporter des mesures correctrices, suspendre l’exécution de tels contrats ou les résilier lorsque la gravité des manquements constatés le justifie. Elle pourra aussi enquêter de sa propre initiative.

Le Québec est un leader au Canada en matière d’environnement, et ce projet de loi répond aux normes rigoureuses dont il s’est doté. Le projet de loi vise à accélérer les procédures d’évaluation tout en conservant les mêmes normes de protection environnementale. Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques dispose des mêmes pouvoirs pour s’assurer de la conformité environnementale d’un projet en plus d’effectuer un suivi serré des travaux. En réponse aux préoccupations exprimées par les groupes environnementaux, des professionnels feront des suivis tout au long de la réalisation des projets pour s’assurer que l’environnement est protégé.

Une reddition de comptes serrée exigée
Par transparence, le projet de loi prévoit la publication d’une reddition de comptes semestrielle pour chacun des projets bénéficiant de mesures d’accélération et un suivi de son état d’avancement. Un ajout majeur au projet de loi prévoit que le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques publie une reddition de comptes portant sur l’application des mesures d’accélération en matière d’environnement. Un bilan de l’application de la loi sera déposé à l’Assemblée nationale.

« L’adoption du projet de loi no 66 est une excellente nouvelle pour le Québec. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour trouver des solutions innovantes et relancer l’économie le plus rapidement possible, dans un contexte de crise sanitaire jamais vu auparavant. L’aboutissement du cheminement législatif du projet de loi constitue une étape fondamentale dans l’atteinte de nos objectifs économiques, dont les bénéfices se feront sentir dans toutes les régions du Québec. Nous avons réussi à atteindre un compromis entre l’accélération de l’activité économique, le respect de l’environnement et l’intégrité des marchés publics, tout en considérant les besoins prioritaires de la population. Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont permis l’adoption de ce projet de loi, dont je suis particulièrement fière. Il est temps d’aller de l’avant. »

Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor

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www.tresor.gouv.qc.ca

Promesse tenue : vers une réforme du régime de l’IVAC


 Publié le 10 décembre 2020

Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, annonce le dépôt du projet de loi 84 visant à aider les personnes victimes d’infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement. Ce projet de loi propose une réforme en profondeur des services d’aide et d’indemnisation actuels.

Pour une plus grande reconnaissance des personnes victimes
Depuis 1972, plusieurs lacunes de lois ont été mises en lumière. Par exemple, la définition même du statut de victime crée un grand sentiment d’injustice chez les personnes victimes d’actes criminels. La désuétude de la liste d’infractions criminelles admissibles est, elle aussi, source de mécontentement. La réforme prévoit :

  • revoir la notion de victime en matière d’indemnisation;
  • abolir la liste des infractions établie à la Loi et couvrir toutes les infractions contre les personnes, aux fins de l’indemnisation;
  • rendre imprescriptibles les demandes d’indemnisation concernant les infractions commises en contexte de violence sexuelle, de violence subie pendant l’enfance et de violence conjugale;
  • permettre l’admissibilité au régime d’indemnisation des personnes victimes d’une infraction à l’étranger.

Pour remettre la personne victime au cœur du processus
Le projet de loi prévoit des mesures en vue d’assurer une prise en charge immédiate et systématique des personnes victimes par le programme Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC), avant même que la demande d’indemnisation ne soit acceptée. À cette fin, la réforme prévoit :

  • la mise en place d’une aide financière d’urgence pour les besoins de base, l’hébergement et le transport vers cet hébergement;
  • des mesures concrètes dans le but d’être davantage à l’écoute des personnes victimes et de reconnaître leur rôle central dans le cadre du processus judiciaire;
  • des mesures de protection accrues pour les personnes victimes, notamment lors des audiences;
  • une meilleure collaboration entre les différents organismes communautaires du milieu.


Pour un meilleur accès à de l’aide psychosociale adaptée

L’une des principales lacunes du système actuel est le manque de soutien pour les victimes à la suite de leur traumatisme. Compte tenu de l’évolution des savoirs en la matière, la réforme prévoit :

  • augmenter l’accès à l’aide psychologique pour les personnes victimes, notamment pour les parents d’enfants assassinés;
  • permettre l’accès à une plus large gamme de professionnelles et professionnels, comme les travailleuses et travailleurs sociaux et les sexologues.

Pour un soutien plus équitable en vue d’aider les personnes victimes à reprendre le cours de leur vie
La réforme propose une conception plus humaine de l’indemnisation, orientée vers un accompagnement soutenu de la victime, dans un objectif de réhabilitation et de guérison. Les personnes victimes doivent pouvoir compter sur l’aide nécessaire afin de reprendre le cours de leur vie, lorsque possible. Cette aide doit être immédiate, et en cas d’urgence, elle doit permettre aux victimes de subvenir à leurs besoins de base. La réforme prévoit :

  • offrir un soutien adapté aux personnes victimes jusqu’à leur rétablissement;
  • assurer l’accès à de l’information claire et précise le plus rapidement possible;
  • mettre en place un service d’information juridique à l’intention des personnes victimes.

« C’est avec une immense fierté que nous annonçons aujourd’hui le dépôt d’un projet de loi majeur visant à réformer le régime de l’IVAC. Déjà, dans l’opposition, nous réclamions une telle réforme du régime actuel. Je tiens à saluer le courage de tous les survivants et les survivantes qui se battent depuis plus de 30 ans pour cette réforme. Votre combat n’a pas été vain. C’est en raison de votre force et de votre ténacité que l’État québécois franchit aujourd’hui un pas important vers un soutien plus cohérent, plus équitable et plus humain des personnes victimes. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

Lien connexe

Pour de plus amples renseignements sur le programme d’aide et d’indemnisation à l’intention des victimes d’infractions criminelles, consultez le justice.gouv.qc.ca.

Les services de garde ont besoin de vous


 Publié le 9 décembre 2020

Pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans les services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE) et continuer de répondre aux besoins des familles, le gouvernement du Québec pose des gestes concrets visant à soutenir le réseau des SGEE en matière de main-d’œuvre. Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. Jean Boulet, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

D’abord, une opération a été lancée sur la plateforme numérique Jetravaille au bénéfice des SGEE. L’objectif de cette opération est de permettre aux services de garde de toutes les régions du Québec d’y inscrire leurs besoins en main-d’œuvre, et aux personnes à la recherche d’un emploi de poser leur candidature pour les postes offerts. Actuellement, ce sont plus de 1 300 postes qui sont affichés.

Les gens intéressés sont donc invités à consulter le site Jetravaille! du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pour prendre connaissance des postes affichés et poser leur candidature à des postes vacants dans les services de garde partout au Québec. Plusieurs postes sont offerts, permanents ou temporaires, à plein temps ou à temps partiel, dont des postes de personnel éducateur, de préposés à l’entretien, de responsables de cuisine.

Le gouvernement agit également dans le but de recruter de la main-d’œuvre qualifiée à long terme. Au total, plus de 1 million de dollars seront investis pour mettre en œuvre deux projets pilotes de formation de courte durée (COUD) privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) en alternance travail-études. Ces programmes de formation toucheront 50 éducatrices et éducateurs à l’emploi de 25 CPE en vue de l’obtention d’une attestation d’études collégiales en Techniques d’éducation à l’enfance. Les sommes permettront au Regroupement des centres de la petite enfance de la Côte-Nord et à celui de la Montérégie de répondre au besoin immédiat de relève dans ces deux régions.

« Nous devons continuer d’offrir aux familles du Québec des services de garde de qualité. Toutefois, nous sommes confrontés présentement à une pénurie de main-d’œuvre, et la pandémie a complexifié la situation. Je m’adresse donc à vous aujourd’hui pour vous transmettre ce message : les services de garde éducatifs à l’enfance ont besoin de vous. Les besoins sont grands dans toutes les régions du Québec. Si vous souhaitez contribuer au développement de nos tout-petits, rendez-vous sur le site et posez votre candidature, que vous soyez qualifié ou non. Je tiens à remercier une fois de plus l’ensemble du personnel. Vous êtes dévoués, impliqués et passionnés par votre travail. Nous allons poser des gestes concrets dans les prochains mois afin de nous attaquer à la pénurie de main-d’œuvre; c’est une priorité pour moi! »

Mathieu Lacombe, ministre de la Famille

« La crise sanitaire qui perdure depuis plusieurs mois a eu des effets importants sur le marché du travail, et ce, dans tous les domaines. En tant que gouvernement, il est primordial de s’assurer que nos tout-petits souffrent le moins possible de ces conséquences. C’est exactement ce que nous avons fait avec la mise sur pied de l’opération Jetravaille dans un service de garde éducatif à l’enfance, qui vise à combler les besoins de main-d’œuvre. De plus, l’octroi d’une aide financière de plus d’un million de dollars au Regroupement des centres de la petite enfance de la Côte-Nord et de la Montérégie permettra à 50 éducatrices d’être formées pour répondre aux besoins de main-d’œuvre. Ces actions démontrent notre volonté et notre détermination à soutenir le marché du travail et à contrer les effets collatéraux de cette situation sans précédent. »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Faits saillants :

Sur l’opération Jetravaille :

  • L’opération découle de trois étapes préalables, soit :
  • Le lancement de l’opération auprès du réseau des SGEE en vue de connaître les besoins;
  • La période d’affichage des postes par les SGEE;
  • Une fois tous les postes affichés, un portrait juste des besoins en main-d’œuvre dans les SGEE a été dressé.
  • Rappelons qu’une situation de rareté de personnel éducateur qualifié était déjà existante dans le réseau, mais la pandémie est venue augmenter les difficultés d’attraction et de rétention du personnel, comme c’est le cas dans d’autres domaines. Le réseau est dorénavant confronté à une pénurie.
  • Plus de 1 300 postes sont présentement affichés dans toutes les régions du Québec.

Sur le programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail (COUD) :

  • Le programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail (COUD) du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre vise le développement et la diffusion de formations professionnelles et techniques dont une partie se déroule directement en entreprise. Les frais couverts par ce programme sont les frais d’élaboration et de diffusion de la formation.
  • Les montants sont accordés à deux regroupements de CPE, soit le Regroupement des centres de la petite enfance de la Côte-Nord (696 715 $) et le Regroupement des centres de la petite enfance de la Montérégie (364 547 $), par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
  • Une compensation salariale est offerte aux participantes et participants ainsi que du matériel didactique.

Lien connexe :

https://www.quebec.ca/emploi/offres-d-emploi/jetravaille/

« Une fois les premières doses reçues, le Québec sera prêt à vacciner »


 Publié le 8 décembre 2020

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé aujourd’hui que le Québec serait prêt à vacciner dès la semaine prochaine contre la COVID-19, une fois les premières doses reçues.

Alors que, plus tôt aujourd’hui, le gouvernement fédéral a annoncé que le Canada recevrait 249 000 doses de Pfizer dès la semaine du 14 décembre, le Québec assure pouvoir débuter aussitôt sa campagne de vaccination. En effet, 4 000 doses seraient acheminées au Québec, ce qui permettrait de vacciner autour de 2 000 personnes.

Le Comité sur l’immunisation du Québec a par ailleurs dévoilé la détermination des groupes prioritaires, laquelle s’appuie sur un avis préliminaire, dont l’objectif principal est la prévention des maladies graves et des décès. Il s’agit toutefois d’un avis préliminaire ; des mises à jour pourraient donc être faites, si nécessaire. La vaccination sera élargie en fonction des quantités disponibles au Canada. La priorisation des groupes à vacciner proposée est la suivante :

  • Les personnes vulnérables et en grande perte d’autonomie qui résident dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans les ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF) ;
  • Les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en contact avec des usagers ;
  • Les personnes autonomes ou en perte d’autonomie qui vivent en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans certains milieux fermés hébergeant des personnes âgées ;
  • Les communautés isolées et éloignées ;
  • Les personnes âgées de 80 ans ou plus ;
  • Les personnes âgées de 70 à 79 ans ;
  • Les personnes âgées de 60 à 69 ans ;
  • Les personnes adultes de moins de 60 ans qui ont une maladie chronique ou un problème de santé augmentant le risque de complication de la COVID-19 ;
  • Les adultes de moins de 60 ans sans maladies chroniques ou problèmes de santé augmentant le risque de complications, mais qui assurent des services essentiels et qui sont en contact avec des usagers ;
  • Le reste de la population adulte.

D’ici le 4 janvier prochain, 22 000 à 28 000 Québécois pourraient être vaccinés contre la COVID-19. La campagne se déroulera dans 20 sites établis. Au total, 650 000 Québécois pourraient être vaccinés d’ici la fin mars 2021. Par ailleurs, le vaccin sera offert gratuitement à toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire québécois.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a affirmé que le Québec a une expérience solide en matière de vaccination contre la grippe et que celle-ci sera bénéfique pour la campagne de vaccination à venir contre la COVID-19. Pour preuve : à ce jour, plus de 1,1 million de personnes ont été vaccinées en un peu plus d’un mois contre la grippe. Rappelons que le ministre Christian Dubé a signé un arrêté ministériel la semaine dernière pour augmenter le bassin de main-d’œuvre potentielle qui pourra participer à la vaccination. Ainsi, des étudiants et des professionnels du milieu de la santé seront autorisés à vacciner la population contre la COVID-19, ce qui représente quelques milliers de personnes supplémentaires.

« Le Québec est prêt à commencer la vaccination quand nous recevrons les premières doses, et ce, dès la semaine prochaine. L’expérience acquise dans les dernières semaines avec la vaccination contre la grippe nous a permis de tester nos façons de faire et de nous préparer pour la vaccination contre la COVID. On voit enfin la ligne d’arrivée du marathon que nous avons commencé il y a plusieurs mois, mais les derniers kilomètres sont toujours les plus difficiles. L’arrivée d’un vaccin ne signifie pas qu’on peut relâcher les mesures sanitaires ; au contraire, nous devons continuer nos efforts. Ce n’est pas le moment d’abandonner, maintenant que nous sommes si près du but. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur la vaccination contre la COVID-19, consultez : msss.gouv.qc.ca/presse

Les personnes intéressées à contribuer à la vaccination sont invitées à soumettre leur candidature sur le site jecontribuecovid19.gouv.qc.ca.

Implantation d’une usine de production de biocarburants


 Publié le 8 décembre 2020

Le gouvernement du Québec, par l’entremise de son mandataire, Investissement Québec, accorde un prêt d’une somme maximale de 80 millions de dollars ainsi qu’un placement en parts privilégiées d’une valeur maximale de 80 millions de dollars pour le projet Recyclage Carbone Varennes, élaboré par Enerkem et ses partenaires, afin que soit implantée une usine de production de biocarburants à partir de matières résiduelles non recyclables, un projet évalué à 687 millions de dollars.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, ainsi que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Jonatan Julien, en ont fait l’annonce mardi.

En plus du démarrage d’une usine de biocarburants au Québec, le soutien gouvernemental lié à ce projet permettra l’implantation, par Hydro-Québec, d’un électrolyseur de 88 mégawatts pour la production d’hydrogène vert, dont les investissements sont évalués à plus de 190 millions de dollars.

À Varennes, la production de biocarburants sera effectuée à partir de résidus de biomasse forestière et de matières résiduelles non recyclables. Le projet Recyclage Carbone Varennes permettra ainsi de nouveaux débouchés pour la biomasse forestière des scieries et les résidus des centres de tri. Le projet permettra aussi la création de plus de 500 emplois pendant la construction de l’usine et de près de 100 emplois lors de son exploitation.

En plus de favoriser l’implantation d’une économie circulaire, le projet aura également pour conséquence de réduire globalement les gaz à effet de serre de plus de 170 000 tonnes de CO2éq par année.

L’hydrogène vert et les autres énergies renouvelables contribueront au remplacement des énergies fossiles dans le secteur industriel, le secteur des transports et pour le chauffage des bâtiments.

« Notre investissement dans ce projet va renforcer une entreprise innovante établie ici, au Québec, en plus de consolider notre leadership dans les technologies vertes. Avec une réduction de 170 000 tonnes de CO2 par année, ça veut dire plus de richesse et moins de GES. Nous avons de grands défis devant nous, avec la relance économique, mais nous devons être capables de saisir les occasions de miser sur des domaines d’avenir. Nous devons bâtir un Québec à la fois plus vert et plus prospère. Un Québec plus fier! »

François Legault, premier ministre du Québec

« Il y a de quoi être fier, aujourd’hui, lorsqu’on regarde le projet Recyclage Carbone Varennes. D’abord, parce que nous réussissons à concilier développement économique et lutte aux changements climatiques. Et ensuite, parce que nous n’avons pas peur de prendre des risques pour innover. Nous devons aider nos entreprises à faire le saut vers des technologies d’avenir. Parce qu’à la fin, c’est gagnant pour le Québec et c’est gagnant pour la planète. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« Je suis très heureux de participer à cette annonce d’un projet qui contribue à favoriser le développement de biocarburants et à créer des emplois. De plus, on valorisera de la biomasse et des résidus qui, autrement, se retrouveraient dans des sites d’enfouissement. Les futures usines de production de biocarburants et d’hydrogène vert dont il est question ici, c’est une belle histoire d’économie circulaire et de collaboration qui est en train de s’écrire. Mais c’est aussi un gros pas en avant dans la décarbonation de notre économie. »

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

« L’annonce d’aujourd’hui est une excellente nouvelle qui témoigne de notre engagement pour bâtir une économie plus sobre en carbone. Avec notre Plan pour une économie verte, nous voulons propulser les filières vertes les plus prometteuses, et Enerkem et ses partenaires vont exactement en ce sens. Avec son énergie propre et sa technologie durable, ce projet contribuera à l’atteinte de notre cible de réduction des GES. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

« Je suis très fière d’annoncer aujourd’hui qu’Hydro-Québec exploitera bientôt l’un des électrolyseurs les plus puissants du monde pour produire de l’hydrogène vert. Plusieurs pays s’intéressent à l’hydrogène, mais ne peuvent pas en produire à partir d’énergie renouvelable, comme c’est le cas ici. Notre électricité propre nous permet d’être ambitieux et de voir grand. Avec ce projet, on prend position dans la filière de l’hydrogène vert, qui sera un incontournable de la transition énergétique. »

Sophie Brochu, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec

« Je me réjouis de pouvoir accueillir ici même, à Varennes, une entreprise aussi innovante. Enerkem et ses partenaires contribuent à l’économie circulaire, à produire de l’énergie propre et nous en sommes tous très fiers. »

Suzanne Dansereau, députée de Verchères

« Cette usine sera une vitrine de choix pour faire rayonner le savoir-faire québécois et canadien dans le domaine de l’énergie, dans un contexte d’économie circulaire. La technologie unique au monde, développée ici même au Québec par Enerkem, permettra de transformer les matières résiduelles non recyclables en biocarburants et en produits chimiques renouvelables. Nous sommes fiers de pouvoir contribuer de façon tangible à l’économie verte grâce à notre technologie propre et innovante. »

Dominique Boies, chef de la direction et chef de la direction financière, Enerkem

Faits saillants :

· Fondée en 2000, Enerkem est une société privée québécoise spécialisée dans les technologies de valorisation de matières résiduelles. Son siège social est situé à Montréal. Enerkem compte plus de 150 employés au Québec.

· La technologie conçue par l’entreprise, hautement innovante, vise à produire du biocarburant et à générer des produits chimiques renouvelables, comme le méthanol, à partir de matières résiduelles non recyclables.

· Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs contribue également au financement du projet, pour une somme de 2,5 millions de dollars, au moyen du programme Innovation Bois.

Ce projet est aussi soutenu par le gouvernement du Canada avec une contribution de 70 millions de dollars dans le cadre du programme d’infrastructure Investir dans le Canada, ainsi qu’un montant de 4 millions de dollars de Développement économique Canada.