180 M$ pour intensifier ses efforts de lutte contre la violence conjugale


 Publié le 3 décembre 2020

Près d’un an après s’être vu confier par le premier ministre le mandat d’élaborer une réponse gouvernementale aux manifestations tragiques de la violence conjugale qui continuent de faire des victimes au Québec, la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, a dévoilé aujourd’hui le Plan d’action spécifique pour prévenir les situations de violence conjugale à haut risque de dangerosité et accroître la sécurité des victimes 2020-2025. Pour l’occasion, la ministre était accompagnée de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault. Ce plan s’ajoute au Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale 2018-2023.

Ainsi, plus de 180 millions de dollars seront investis pour la mise en place de plusieurs mesures visant à accentuer les efforts de prévention de la violence conjugale et à offrir un meilleur accompagnement aux victimes. Une somme de 120 millions de dollars sera réservée au cours des cinq prochaines années au financement et à l’adaptation des services offerts par les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. À cela s’ajoute un investissement de six millions de dollars, consacré à l’amélioration et à la rénovation de ces infrastructures.

Grâce à cette investissement important, le financement du réseau de maisons d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale sera rehaussé dans l’ensemble de la province. Les services des maisons d’hébergement de deuxième étape, qui permettent aux victimes de se reconstruire en leur offrant un logement transitoire et sécuritaire, seront également consolidés.

Aussi, près de 9 millions de dollars seront alloués au ministère de la Sécurité publique. Cela lui permettra notamment d’étendre son Service d’évaluation des conjoints violents au stade de la mise en liberté provisoire à trois nouvelles régions, soit le Saguenay-Lac-Saint-Jean, les Laurentides et la Montérégie (Sud-Ouest et Nord-Est), en plus de celles qui sont déjà servies. Les sommes transférées serviront également à analyser la faisabilité d’implanter des bracelets anti-rapprochement pour prévenir les homicides conjugaux au Québec. De plus, un outil sera élaboré pour évaluer les personnes condamnées pour une infraction liée à la violence conjugale. De cette manière, les modalités de leur prise en charge ainsi que leurs permissions de sortie ou de libération conditionnelle seront mieux établies. Finalement, la formation des corps policiers, qui sont souvent parmi les premiers répondants en situation de violence conjugale, sera bonifiée.

Les investissements annoncés permettront également de consolider les cellules d’intervention rapide servant à assurer un suivi des personnes ayant des comportements violents à risque d’homicide déjà en place au Québec, et d’en implanter de nouvelles dans six régions, grâce à un financement du Secrétariat à la condition féminine.

Le ministère de la Famille et le ministère de la Justice seront également mis à contribution. Une trousse virtuelle à l’intention du personnel en CPE sera produite afin d’aider celui-ci à mieux repérer les enfants à risque de subir de la violence dans un contexte conjugal et à intervenir auprès d’eux. De son côté, le ministère de la Justice créera un service juridique d’urgence pour déterminer, notamment, les droits de garde d’enfants en contexte de violence conjugale.

« L’année dernière, le premier ministre m’a donné le mandat important de réunir mes collègues pour trouver des solutions afin de renforcer le filet de sécurité autour des victimes de violence conjugale. L’annonce d’aujourd’hui, qui cadre parfaitement avec les Journées d’actions contre la violence faite aux femmes, permettra de mettre en œuvre plusieurs actions pour sécuriser les femmes. L’ensemble des intervenants pourront être mieux outillés pour accompagner les victimes, tout en leur offrant un environnement sécuritaire. Je profite de l’occasion pour saluer le travail remarquable de ces organismes. Merci d’accueillir des femmes et des enfants et de leur offrir une chance de se reconstruire. »

Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

« Chaque victime est une victime de trop. Votre gouvernement est grandement conscient de la problématique de la violence conjugale, et c’est pourquoi nous tenons d’abord à travailler en amont, sur la prévention. Nous savons qu’il est de notre devoir de prendre tous les moyens à notre disposition pour assurer la protection des femmes et ainsi pouvoir les aider à s’en sortir. Pour ce faire, il est primordial que nos corps policiers soient bien outillés, de façon que les victimes se sentent épaulées durant le processus. Les sommes annoncées nous permettront de travailler avec des partenaires et avec d’autres ministères pour orchestrer la mise en place des mesures de façon rapide et efficace. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Il est de notre responsabilité d’assurer le mieux-être de tous les Québécoises et Québécois. Avec les investissements annoncés aujourd’hui, nous prenons les moyens pour offrir aux victimes de violence conjugale et à leurs enfants des ressources encore mieux adaptées à leurs besoins. En ces temps de pandémie tout particulièrement, nous devons protéger les familles vulnérables. »

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

« Le travail accompli par les intervenantes des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale est primordial. Grâce au soutien financier annoncé aujourd’hui, les organismes pourront dédier toute leur énergie à accompagner les victimes et leurs enfants, dans des milieux de vie améliorés. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« Certains enjeux vécus par les victimes de violence conjugale ont été exacerbés par la pandémie et le confinement. C’est une situation qui ne peut durer et que nous ne pouvons tolérer. Il est de notre devoir d’agir rapidement et de mettre en place les mesures nécessaires pour prévenir la violence conjugale et lutter contre celle-ci. Ces nouvelles mesures permettront notamment d’améliorer les services et l’accompagnement offerts aux personnes victimes, en plus d’assurer une meilleure coordination des différents intervenants. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général

« Les violences infligées aux femmes et aux enfants sont malheureusement encore trop présentes au Québec. Les mesures annoncées aujourd’hui apportent une réponse claire à un problème social préoccupant. Grâce à ces sommes, je suis convaincu que les organismes pourront poursuivre leur mission sur le terrain et jouer un rôle déterminant dans la vie des victimes et de leurs enfants. Nous nous devons de les protéger et de leur offrir un milieu de vie sécuritaire pour qu’ils puissent s’épanouir pleinement. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Famille

Principales mesures du plan d’action :

  • Rehausser le financement des maisons d’hébergement d’urgence pour les femmes et les enfants en contexte de violence conjugale;
  • Bonifier le budget du Programme d’amélioration des maisons d’hébergement;
  • Consolider les cellules d’intervention rapide servant à assurer un suivi des personnes ayant des comportements violents à risque d’homicide et en implanter de nouvelles dans six régions du Québec;
  • Étendre à trois régions supplémentaires le Service d’évaluation des conjoints violents au stade de la mise en liberté provisoire : Saguenay-Lac-Saint-Jean, Laurentides, Montérégie (Sud-Ouest et Nord-Est);
  • Mener une étude de faisabilité quant à l’implantation de bracelets anti-rapprochements comme moyen de prévention des homicides conjugaux;
  • Mettre sur pied un service juridique d’urgence pour déterminer, notamment, les droits de garde d’enfants en contexte de violence conjugale.

Liens connexes :

« Cette année, on va avoir un Noël tranquille. »


 Publié le 3 décembre 2020

Considérant le nombre de cas encore trop élevé de personnes atteintes de la COVID-19, ainsi que l’augmentation du nombre d’hospitalisations et de décès, le premier ministre, François Legault, a annoncé, aujourd’hui, que les rassemblements seront interdits durant la période des Fêtes dans les régions en zone rouge, et ce, pour épargner le système de santé et sauver des vies. Il a fait l’annonce, lors de son point de presse sur l’état de situation de la pandémie, en compagnie du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda.

Noël va donc se passer avec les personnes qui habitent la même adresse, a indiqué M. Legault. Néanmoins, il sera encore permis de visiter les gens qui vivent seuls, comme votre mère ou comme votre grand-père. D’ailleurs, le premier ministre encourage les Québécois à aller les voir, en respectant les consignes sanitaires et en se limitant à un visiteur à la fois. Pour les régions en zones jaune et orange, les règles actuelles relatives aux rassemblements demeurent en vigueur.

Malgré les efforts des Québécois, on assiste à une montée importante de la deuxième vague. Au début de novembre, le nombre de cas quotidien est passé de 1 000 à 1 300. Le 2 décembre, le Québec a connu un sommet, depuis le début de la pandémie, avec plus de 1 500 cas. « À ce rythme-là, certains hôpitaux vont commencer à déborder dans le temps des Fêtes. La capacité du système de santé n’est pas infinie », a affirmé le premier ministre.

Rapport de la Commission sur l’exploitation sexuelle des mineurs

À la fin de son point de presse, le premier ministre a tenu à souligner le travail remarquable des membres de la Commission sur l’exploitation sexuelle des mineurs. Il a voulu remercier particulièrement Lise Lavallée, députée de Repentigny, qui est parmi les premières personnes à avoir dénoncé la situation, il y a de cela plusieurs années. Le gouvernement a confié à Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, le mandat de mettre en œuvre les recommandations du rapport.

« On doit se rendre à l’évidence. Cette année, on va avoir un Noël tranquille. Malgré tous nos efforts, on n’a pas réussi à réduire le nombre de cas. On n’a pas à s’en vouloir, c’est la même chose à peu près partout dans le monde. Avec les chiffres actuels, ce n’est pas réaliste de penser qu’on va renverser la situation à temps pour le temps des Fêtes. On doit absolument protéger nos infirmières, nos parents et nos grands-parents. Personne ne veut vivre toute sa vie en pensant qu’il a infecté un proche qui en est décédé. »

François Legault, premier ministre du Québec

Pour un magasinage en toute sécurité


 Publié le 2 décembre 2020

En prévision de la période achalandée du magasinage des Fêtes, un resserrement des mesures entrera en vigueur dans les commerces à compter du 4 décembre, afin de limiter les risques de transmission du virus et d’assurer le bon déroulement des activités dans le respect des consignes sanitaires.

Les exploitants d’établissements commerciaux qui sont visés par La loi sur les heures et les jours d’admission devront réduire le nombre maximal de clients pouvant se trouver dans leur établissement. Cette capacité d’accueil, calculée en fonction de la superficie de plancher accessible aux clients, devra être affichée bien à la vue.

Également, en fonction de la superficie de plancher utilisable par les clients, les exploitants devront limiter l’accès aux lieux, contrôler le nombre de personnes à l’intérieur et prévoir des mesures de gestion de l’achalandage (p. ex. : marquage au sol, corridor de circulation à sens unique, gestion des files d’attente). Ils devront continuer de s’assurer du respect des consignes sanitaires par les clients et le personnel, notamment la distanciation de 2 mètres entre les personnes et le port du couvre-visage.

Afin d’assurer la sécurité de tous, la présence d’employés de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, de la santé publique et des corps policiers sera intensifiée dès ce vendredi.

Enfin, des mesures limitant les rassemblements continueront de s’appliquer pour la période du jour de l’An. Dans ce contexte, les policiers assureront une plus grande présence sur le terrain et continueront d’être vigilants et d’intervenir au besoin, particulièrement les 31 décembre 2020 et 1er janvier 2021. Ils disposeront des pouvoirs nécessaires pour faire cesser les infractions à la Loi sur la santé publique.

« L’achalandage du temps des Fêtes est bien commencé dans nos commerces. Nous magasinons pour nos êtres chers, et c’est tout à fait normal. Cependant, vu la croissance du nombre d’hospitalisations et la courbe des cas qui ne fléchit pas, nous avons décidé de resserrer les mesures préventives en place afin de limiter autant que possible les risques d’éclosion. Nos forces policières seront également plus présentes. J’invite nos citoyens à favoriser l’achat local et à investir dans nos entreprises d’ici, qui ont travaillé très fort au cours des derniers mois dans un contexte difficile. Il ne reste que quelques semaines avant Noël, alors si chacun y met du sien, nous pourrons peut-être passer des moments précieux avec nos proches. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Nous entrons dans une période reconnue pour son achalandage accru dans les commerces. Comme pour le reste, le déroulement des activités de magasinage devra être un peu différent cette année, si on veut s’assurer de limiter la propagation du virus. Il s’agit d’une responsabilité partagée. La gestion de l’achalandage doit faciliter la distanciation physique entre les clients et les travailleurs. En tout temps, il est de la responsabilité des commerçants d’appliquer les règles et de celle des clients de les respecter. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

Pour un magasinage en toute sécurité, il est demandé de :

  • privilégier les achats locaux en ligne ou par téléphone pour la livraison ou la collecte;
  • porter le couvre-visage dans les lieux fermés ou partiellement couverts;
  • se laver les mains régulièrement;
  • respecter la distanciation physique de 2 mètres en tout temps;
  • s’en tenir, dans la mesure du possible, à une seule personne par famille pour accéder aux commerces;
  • favoriser le paiement sans contact;
  • rester à la maison, en présence de symptômes ou en attente d’un résultat d’un test de COVID-19.

Les exploitants ont l’obligation d’afficher la limite maximale d’achalandage autorisé dans leurs établissements. Pour se faire, une affiche imprimable est disponible sur Québec.ca/coronavirus

Les exploitants doivent utiliser le calcul prescrit de limite supérieure de l’achalandage pour déterminer la capacité maximale permise à l’intérieur des établissements. Le calcul est disponible sur Québec.ca/coronavirus et en annexe de ce communiqué.

Si des activités se déroulant dans un établissement représentent un risque manifeste pour la santé publique, les policiers communiqueront l’information à la santé publique et une ordonnance de celle-ci pourra être remise afin de fermer le commerce.

Calcul pour le nombre maximal de clients autorisés dans le centre commercial et le commerce :

Superficie de plancher accessible aux clients en m2÷ par 20 m2

Exemples :

Commerce de vente au détail ayant une superficie de plancher de 9 000 m2 (très grande surface) :
9 000 m2/20 m2 = 450
Ce commerce peut donc accueillir un maximum de 450 clients à la fois.

Épicerie ayant une superficie de plancher de 1 500 m2 :
1 500 m2/20 m2 = 75
Cette épicerie peut donc accueillir un maximum de 75 clients à la fois.

Boutique de quartier ou située dans un centre commercial ayant une superficie de plancher de 100 m2 :
100 m2/20 m2 = 5
Ce commerce peut donc accueillir un maximum de 5 clients à la fois.

Explication détaillée :

En période des Fêtes, la superficie de plancher d’un commerce accessible aux clients est généralement occupée à 50 % par l’inventaire ou le mobilier. Il faut donc considérer uniquement la moitié de la superficie accessible aux clients.

Ensuite, il faut appliquer le paramètre de base émanant du Code du bâtiment1 de 4,6 m2 auquel on ajoute la norme minimale de distanciation sociale2 de 4 m2. Le nombre obtenu est ensuite arrondi à la dizaine supérieure, soit 10 m2.

137 M$ pour la mise en œuvre du Plan d’action gouvernemental en économie sociale 2020-2025


 Publié le 30 novembre 2020

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, a dévoilé aujourd’hui le Plan d’action gouvernemental en économie sociale (PAGES) 2020-2025. En tout, 137 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années pour soutenir sa mise en œuvre. De ce montant, 15 millions de dollars serviront à favoriser la relance.

Le PAGES vise trois objectifs :

  • mobiliser les entreprises d’économie sociale pour accroître leur réponse aux besoins de la population;
  • stimuler l’innovation dans leurs pratiques d’affaires et leurs investissements;
  • mettre en valeur l’entrepreneuriat collectif comme moyen de créer de la richesse au bénéfice de tous.

Il appuiera, entre autres, la réalisation de projets innovants en lien avec quatre grandes priorités :

  • la réponse au défi démographique;
  • l’innovation et les technologies;
  • l’autonomie alimentaire;
  • l’économie circulaire et l’environnement.

À terme, le PAGES 2020-2025 devrait générer des investissements de 520 millions de dollars alors que 3 500 activités d’accompagnement et de financement seront offertes aux entreprises d’économie sociale partout au Québec d’ici 2025.

En tout, 25 mesures sont ainsi prévues dans le cadre de ce plan pour :

  • renforcer le continuum de services d’accompagnement spécialisé;
  • accentuer la reprise collective d’entreprises;
  • intensifier le développement de secteurs stratégiques;
  • accroître l’adoption de pratiques d’affaires innovantes;
  • stimuler la capitalisation et l’investissement;
  • sensibiliser la population à l’entrepreneuriat collectif;
  • faciliter l’acquisition et le transfert de connaissances en économie sociale.

Ce plan renforcera les partenariats entre le gouvernement et l’écosystème québécois de l’entrepreneuriat collectif, y compris les intervenants des milieux coopératif et mutualiste et ceux des organismes à but non lucratif en économie sociale. Il accentuera aussi la synergie avec les acteurs locaux et régionaux de tous les secteurs afin d’optimiser les retombées des entreprises d’économie sociale.

« En offrant des produits et des services qui répondent aux besoins des individus et des collectivités, les entreprises d’économie sociale contribuent à la vitalité socioéconomique des communautés de toutes les régions du Québec. Animées par des valeurs de solidarité, de participation citoyenne et de partage des ressources, elles mettent les citoyens au cœur de leurs décisions. Le PAGES 2020-2025 permettra à ces entreprises et à l’ensemble des intervenants qui font vivre l’économie sociale au Québec d’accroître la portée de leurs actions, si essentielles au développement régional. Elles contribueront à relever des défis de société majeurs, comme le vieillissement de la population et l’autonomie alimentaire, des enjeux devenus prioritaires dans le contexte actuel. »

-Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« L’entrepreneuriat collectif constitue un véritable moteur de développement économique pour le Québec, particulièrement pour les régions. Avec le PAGES 2020-2025, nous souhaitons accroître les retombées économiques de l’économie sociale en misant sur les capacités d’innovation de ses entreprises. Nous nous donnons également les moyens de continuer à attirer des gens partout sur le territoire du Québec, en plus d’encourager la production, la transformation et la consommation locales. »

-Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

Faits saillants :

  • Le Québec compte 11 200 entreprises d’économie sociale. Elles emploient 220 000 personnes et génèrent des revenus de 47,8 milliards de dollars annuellement.
  • Ces entreprises peuvent prendre la forme de coopératives, de mutuelles ou d’organismes à but non lucratif.
  • Présentes dans toutes les régions, elles offrent des produits et des services qui répondent aux besoins des communautés et à des enjeux de société, comme le vieillissement de la population.
  • Les entreprises d’économie sociale évoluent dans des secteurs d’activité variés, notamment les soins à la personne, les services marchands de proximité, l’agroalimentaire, la foresterie, le tourisme, la culture, l’habitation ainsi que la finance et les assurances.

Pour consulter le PAGES 2020-2025 et en savoir plus sur l’économie sociale, visitez le www.economie.gouv.qc.ca/economie-sociale.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/November2020/30/c8308.html

Croissance des serres au Québec


 Publié le 27 novembre 2020

Afin de soutenir l’alimentation locale au bénéfice des consommateurs, de même que pour augmenter l’autonomie alimentaire du Québec, le gouvernement met en œuvre la Stratégie de croissance des serres 2020‑2025. À terme, cette stratégie permettra de doubler le volume de la culture des fruits et des légumes en serre en misant sur des sources d’énergie renouvelables reconnues pour leur faible empreinte environnementale.

Pour soutenir le développement des entreprises serricoles, certaines mesures sont instaurées dès 2020-2021 :

  • Nouvelle Initiative ministérielle pour le développement des serres et des grands tunnels : s’adresse aux entreprises qui désirent prolonger leur période d’activité et de production, diversifier l’offre de leurs produits et prendre de l’expansion sur les marchés locaux;
  • Nouveau Programme de soutien au développement des entreprises serricoles : destiné aux entreprises qui fournissent les marchés régionaux ou nationaux et qui désirent accroître leurs volumes de production ou diversifier l’offre de leurs produits;
  • Programme d’aide financière pour favoriser le développement des serres : permet de soutenir les investissements majeurs des entreprises en leur consentant une réduction mensuelle de leur facture d’électricité. Ce programme a été bonifié. Ainsi, le rabais d’électricité sera doublé, de 20 % à 40 %, jusqu’à concurrence de 40 % des investissements admissibles.
  • Nouveau Programme d’extension du réseau triphasé : mis en place par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles pour soutenir les projets qui nécessitent l’extension du réseau triphasé de distribution d’électricité. Il vise à mieux desservir certaines régions rurales et à favoriser la réalisation de projets porteurs dans le secteur agricole et agroalimentaire.

Un appel à projets pour une chaire de recherche ou d’enseignement est prévu en vue de stimuler le développement de la recherche de pointe et de l’offre de formation pour une main-d’œuvre hautement qualifiée.

Enfin, un appel de projets de recherche particulier visant à concevoir des solutions technologiques appropriées à l’industrie serricole sera lancé. Il permettra notamment de mobiliser les organismes de recherche, les entreprises d’ingénierie et les fabricants d’équipement, tout en stimulant les partenariats.

La Stratégie contribuera à l’atteinte de la cible d’augmenter de 10 milliards de dollars le contenu québécois dans les produits bioalimentaires achetés au Québec prévue dans la Politique bioalimentaire 2018-2025 — Alimenter notre monde.

15 M$ pour la requalification de la main-d’œuvre


 Publié le 26 novembre 2020

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, lance le Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF), une mesure ambitieuse de 114,6 millions de dollars, pour accompagner un plus grand nombre d’individus dans leur processus de requalification ou de rehaussement de leurs compétences. À terme, ce nouveau programme devrait profiter à près de 20 000 Québécois et Québécoises.

Un soutien financier sera offert pour permettre aux chômeurs pandémiques d’effectuer des démarches menant à l’obtention des compétences recherchées en ce qui concerne les emplois disponibles. Ainsi, une allocation de requalification d’un montant de 500 $ par semaine sera versée, pour toute la durée de la formation, aux personnes qui suivront une formation menant à des professions présentant de bonnes perspectives d’emploi.

Des efforts seront notamment consentis pour mettre sur pied des parcours individualisés afin d’intégrer rapidement davantage de personnes dans les secteurs d’activité en déficit de main-d’œuvre qualifiée, comme la santé, la construction et les technologies de l’information.

« La formation est un moyen efficace pour répondre aux besoins de main-d’œuvre de secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Cela permet à ceux et celles qui ont perdu leur emploi de se requalifier pour réintégrer le marché du travail. Votre gouvernement est là pour accompagner les chômeurs pandémiques dans leur réorientation de carrière. Le PARAF découle des consensus établis au Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi, tenu le 16 octobre dernier. Ce programme se veut une réponse à la situation actuelle liée à la pandémie et contribue à la relance économique. Il permettra à des milliers de personnes d’acquérir de nouvelles compétences, sans soucis financiers. Je le répète, la formation est essentielle à la réussite professionnelle et bénéficie à l’ensemble de la société québécoise! »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Faits saillants :

Pour être admissibles, les participants devront avoir rencontré un agent d’aide à l’emploi pour établir un parcours individualisé d’ici le 31 mars 2021. Pour avoir droit à l’allocation de 500 $ par semaine, ils devront avoir commencé leur formation au plus tard le 25 septembre 2021.
Les réseaux de l’éducation et de l’emploi vont collaborer, dans le cadre du PARAF, afin d’offrir un plus vaste accès aux formations, dont celles de courte durée menant aux métiers et professions en demande, et ce, partout au Québec.
Cette annonce découle des travaux entamés dans le cadre du Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi, qui s’est tenu le 16 octobre dernier à l’initiative du ministre Jean Boulet et qui a permis d’établir les fondements qui orienteront les actions du gouvernement en matière d’emploi et de développement de la main-d’œuvre au cours des prochaines années.
Rappelons qu’au terme du Forum, la requalification et le rehaussement des compétences sont apparus comme des leviers incontournables pour contrecarrer le phénomène de pénurie de main-d’œuvre. Ceci permettra de favoriser la création d’emplois de qualité et d’accroître la productivité des entreprises québécoises.
Le PARAF s’inscrit dans les efforts de requalification de la main-d’œuvre énoncés dans Le point sur la situation économique et financière du Québec, qui totaliseront 459 M$ d’investissements d’ici 2022.

Pour en savoir plus sur les activités du Ministère, suivez-le sur les médias sociaux :

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157 M $ pour l’autonomie alimentaire du Québec


 Publié le 20 novembre 2020

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, dévoile aujourd’hui les mesures qui seront prises pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Ces mesures vont permettre au secteur bioalimentaire de participer activement à la relance économique du Québec, notamment par la création de 3 800 emplois. Cette annonce fait suite à la mise à jour économique du 12 novembre.

L’investissement de 157 millions de dollars vise notamment à améliorer la productivité des entreprises du secteur bioalimentaire québécois et à en augmenter le nombre. De plus, le gouvernement compte mettre à profit l’intérêt grandissant des Québécois envers les produits bioalimentaires d’ici pour augmenter leur part de marché. Cette nouvelle approche va créer 3 800 emplois supplémentaires dans nos régions. Le secteur bioalimentaire québécois sera un joueur clé de la relance économique en cours.

L’importance du secteur bioalimentaire a été mise à l’avant-plan dès le début de la pandémie de COVID-19. Bon nombre de consommateurs ont pris conscience de l’importance d’acheter local. Il est important pour le gouvernement de renforcer la capacité du Québec à alimenter ses citoyens et ses citoyennes avec des produits d’ici.

Accroître la production et la productivité

Les principaux facteurs limitatifs de la croissance des secteurs agricoles et de la transformation alimentaire sont le manque de main-d’œuvre et leur productivité. Une somme de 92,5 millions de dollars sur deux ans servira à soutenir la croissance de l’offre alimentaire et à accroître leur productivité. Ces investissements vont générer des retombées significatives en emplois de qualité et en valeur ajoutée dans toutes les régions du Québec.

Les investissements en robotisation, en automatisation et en amélioration des standards de qualité dans les établissements de transformation alimentaire feront en sorte que davantage de produits agricoles québécois seront transformés chez nous.

Afin d’accélérer l’adoption de technologies et l’acquisition d’équipements pour augmenter la productivité agricole, l’aide financière octroyée par l’entremise de l’initiative ministérielle Productivité végétale sera bonifiée et sera plus accessible. Il sera dorénavant possible pour les entreprises agricoles de déposer des projets en tout temps et plus seulement lors de périodes déterminées.

Grâce à un investissement de 24 millions de dollars, La Financière agricole sera mise à contribution afin d’accélérer les investissements agricoles. Elle bonifiera significativement son niveau d’intervention dans des dossiers complexes et à risque élevé. S’y ajouteront 48 conseillers en financement, dont le mandat sera d’aller sur le terrain, dans l’ensemble des différents secteurs de production et régions, pour permettre la concrétisation de nouveaux projets d’investissement. Une attention particulière sera apportée aux entreprises en démarrage et aux secteurs émergents.

Le gouvernement entend investir pour développer les filières sectorielles qui ont un fort potentiel d’accroissement de l’autonomie alimentaire. Il soutiendra leur développement et renforcera la coordination entre les différents acteurs de ces filières, notamment la production et la transformation au Québec de fruits et de légumes, de bœuf ainsi que de céréales pour l’alimentation humaine.

Favoriser l’achat local

Ce sont 23,4 millions de dollars qui serviront à stimuler la demande pour les produits alimentaires du Québec et à inciter les Québécoises et les Québécois à privilégier les produits d’ici lors de leurs achats. Cette somme s’ajoute aux 12 millions de dollars déjà prévus.

Outre le soutien financier de 2,5 millions de dollars à Aliments du Québec annoncé en octobre dernier, un financement supplémentaire de 15 millions de dollars permettra d’intensifier les campagnes publicitaires et d’appuyer les marques « Aliments du Québec » et ses déclinaisons, notamment par l’ajout d’actions d’identification et de promotion en magasin ainsi que par la multiplication des initiatives de promotion en région.

Pour le milieu institutionnel, la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois, annoncée le 22 septembre, pourra profiter de 5,9 millions de dollars additionnels pour rejoindre un plus grand nombre d’établissements du réseau institutionnel (ex. : centres de petite enfance et garderies), pour bonifier le Répertoire des aliments québécois et pour augmenter l’aide aux entreprises pour accéder à ce réseau.

Le défi 12 $

Le gouvernement du Québec profite de l’occasion pour sensibiliser les Québécois et les Québécoises au pouvoir de leur geste d’achat. Si chaque ménage québécois remplace chaque semaine, à l’épicerie ou au restaurant, 12 $ de ses achats de produits étrangers par l’achat d’aliments du Québec, cela permet d’augmenter d’un milliard de dollars par année la demande auprès des agriculteurs, des pêcheurs et des transformateurs alimentaires québécois. C’est un geste simple qui peut amener de grands bénéfices pour notre économie.

« Le gouvernement croit au fort potentiel de notre secteur bioalimentaire. En encourageant les consommateurs québécois à acheter davantage de produits d’ici, nous soutenons notre relance économique, notamment par la création de 3 800 emplois. J’ai un message pour les Québécois : je leur lance le « défi 12 dollars ». En remplaçant pour 12 $ par semaine de nourriture produite ailleurs par des produits québécois, nous avons le pouvoir de faire grandir notre industrie bioalimentaire ainsi que l’économie de nos régions d’un milliard de dollars par année. Toute une contribution pour la prospérité du Québec ! »

M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

Faits saillants

  • Au cours des derniers mois, d’autres mesures ont été annoncées pour accroître l’autonomie alimentaire, dont la Stratégie nationale pour l’achat d’aliments québécois et le Plan d’agriculture durable.
  • Mettre le cap sur l’autonomie alimentaire, c’est notamment :
  • Favoriser l’achat local par les achats institutionnels et par la promotion des aliments du Québec ;
  • Accroître l’offre québécoise par la croissance de la culture en serre, par l’appui aux filières à potentiel de croissance, par l’agriculture de proximité et par l’agrotourisme local ;
  • Renforcer la chaîne d’approvisionnement par l’aide à la productivité de la main-d’œuvre, à la robotisation, à l’automatisation et à l’innovation ;
  • Accélérer le virage écologique par un appui à la transition vers une agriculture, une pêche et une aquaculture durables.
  • L’autonomie alimentaire se transpose dans la Politique bioalimentaire par sa vision Alimenter notre monde avec un secteur bioalimentaire prospère, durable, ancré sur le territoire et engagé dans l’amélioration de la santé des Québécoises et des Québécois.

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Pour avoir plus d’information : https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/autonomie-alimentaire-du-quebec/

Le gouvernement propose un contrat moral pour le temps des Fêtes


 Publié le 19 novembre 2020

À la suite de longues discussions avec les experts de la santé publique, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé, aujourd’hui, que si la situation épidémiologique actuelle se maintient d’ici la mi-décembre, les rassemblements privés seront autorisés à l’occasion de la période des Fêtes, soit du jeudi 24 au dimanche 27 décembre inclusivement, afin de permettre aux Québécois et aux Québécoises de passer des moments privilégiés avec leurs proches.

L’objectif est clair : assouplir les règles pour le temps des Fêtes, mais sans relancer la transmission et la contagion. Pour ce faire, le premier ministre a proposé aux Québécois un contrat moral, qui se décline en quatre temps :

1. Ensemble, maintenir la situation actuelle jusqu’aux Fêtes, et au-delà;

2. Participer à un confinement volontaire, une semaine avant et une semaine après la période autorisée pour les rassemblements privés;

3. Se limiter à des rassemblements composés d’un maximum de dix personnes sur une période de quatre jours, soit du 24 au 27 décembre;

4. Surtout, continuer à se protéger les uns et les autres, en particulier les personnes plus âgées.

C’est en respectant ce contrat moral que les Québécois pourront se rassembler, malgré la deuxième vague qui sévit, sans pour autant compromettre tous les efforts déployés et réalisés ces derniers mois. Notons par ailleurs que les activités telles que les fêtes de bureau ne sont pas autorisées.

Milieux éducatif et scolaire

Accompagné également du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, le premier ministre a annoncé que les établissements scolaires du primaire seront fermés du 17 décembre au 3 janvier inclusivement, pour un retour en classe le 4 janvier 2021. L’enseignement continue, puisque les élèves du primaire poursuivront leurs apprentissages à distance entre le 17 décembre et la fin des classes.

Quant aux établissements scolaires du secondaire, ils seront fermés du 17 décembre au 10 janvier inclusivement. Les élèves suivront un enseignement à distance également, selon le calendrier scolaire établi.

À noter que les services de garde éducatifs à l’enfance demeureront ouverts. Les services de garde en milieu scolaire n’accueilleront, quant à eux, que les enfants du personnel de la santé, des services sociaux et des services prioritaires.

De plus, il est par ailleurs important de mentionner que les écoles spécialisées pour les enfants qui ont des besoins de services particuliers demeureront ouvertes.

Télétravail recommandé pour les entreprises et fermetures de certains secteurs jusqu’au 11 janvier

Le premier ministre a également demandé aux entreprises de maximiser le télétravail pour leur personnel et de réduire leurs activités, dans la mesure du possible. Le gouvernement du Québec entend mettre tous ses employés qui peuvent le faire en télétravail à partir du 17 décembre.

Par ailleurs, M. Legault a annoncé que, dans les zones rouges, les restaurants, les salles de spectacles et les gyms, vont rester fermés jusqu’au 11 janvier prochain. De fait, le prolongement de tous les programmes d’aide pour les entreprises fermées en raison des mesures sanitaires en place dans les zones rouges se prolongera jusqu’à cette date. La situation sera réévaluée d’ici là.

« Aujourd’hui, je veux proposer aux Québécois un contrat moral pour le Temps des Fêtes. On propose de permettre les rassemblements durant 4 jours : le 24, 25, 26 et 27 décembre, avec un nombre maximal de 10 personnes. Mais, il y a une contrepartie au contrat. On demande à tout le monde d’essayer de ne pas avoir de contacts, une semaine avant et une semaine après, donc un confinement volontaire pour minimiser les risques de propager le virus chez vos proches. La famille, c’est à la base de notre nation. Si on veut avoir des forces pour se rendre jusqu’à la fin de cette pandémie, on a besoin de l’énergie de nos familles. Les Fêtes de Noël sont un moment précieux. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Comme pour l’ensemble des décisions que nous avons prises jusqu’à maintenant, nous avons essayé de trouver un juste équilibre entre les risques que ces rassemblements représentent et les bienfaits pour la population. D’ici là, il est primordial de redoubler de vigilance afin de réussir à diminuer le nombre de nouveaux cas quotidiens. Il faudra porter une attention particulière aux personnes vulnérables; il n’y aurait rien de plus triste que des grands-parents infectés à la suite de rassemblements familiaux. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

« La solution retenue, au terme de plusieurs discussions, autant avec nos experts de la santé publique qu’avec nos partenaires du réseau scolaire, nous permettra à la fois de réduire les contacts sociaux, avant et après les rassemblements des Fêtes, et aussi, ce qui est particulièrement important, de poursuivre les apprentissages, ce dont nos élèves ont grandement besoin. Je tiens à remercier du fond du cœur l’ensemble du personnel scolaire pour les efforts incroyables des derniers mois. Il faut le dire, c’est grâce à ces gens que nos écoles sont demeurées ouvertes, depuis septembre, et qu’elles rouvriront en janvier. D’ici là, j’appelle tous les Québécois à redoubler de vigilance et à continuer de respecter fidèlement les consignes sanitaires. Chaque geste compte. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Plusieurs scénarios ont été analysés, et diverses considérations ont motivé nos recommandations pour passer un temps des Fêtes en famille et en santé. L’élément le plus important qui nous permettra de célébrer le temps des Fêtes et d’éviter une détérioration de la situation épidémiologique, en janvier, est le respect des mesures de base et des règles dans les différents milieux. J’invite les gens à passer du bon temps durant cette période, à profiter de la présence de leurs êtres chers et à prendre part aux activités qui seront accessibles dans le respect des mesures de protection. »

Horacio Arruda, directeur national de la santé publique

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le coronavirus et les mesures mises en place : Québec.ca/coronavirus.

Achetons québécois


 Publié le 17 novembre 2020

À l’approche du temps des Fêtes, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, lance la campagne gouvernementale Achetons québécois, appuyée par le Conseil québécois du commerce de détail, le Conseil canadien du commerce de détail, le Panier Bleu, Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode, la Fédération des chambres de commerce du Québec et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

Réalisée sous la forme de publicités à la télévision et dans les réseaux sociaux, cette campagne a pour objectifs :

  • de sensibiliser les Québécois à l’importance d’acheter des produits et services d’ici et d’encourager les producteurs et artisans du Québec;
  • de rappeler les bénéfices économiques et environnementaux de consommer des produits fabriqués au Québec;
  • de susciter la fierté des Québécois à participer à un effort collectif en achetant local.

De plus, le ministre Fitzgibbon invite la population à effectuer, dans le respect des consignes sanitaires, ses achats de Noël tôt cette année, si ce n’est déjà fait, afin d’éviter les rassemblements dans les centres commerciaux.

« L’achat local, c’est un geste de solidarité très significatif, particulièrement en ces temps de turbulences économiques. Noël, c’est la plus grande période de magasinage de l’année et la meilleure occasion pour encourager les commerçants d’ici. Avec la campagne Achetons québécois, nous voulons accroître les retombées économiques au Québec et réduire les répercussions environnementales du magasinage du temps des Fêtes. Le Panier Bleu permettra d’ailleurs à la population québécoise de découvrir les commerçants d’ici. Pour Noël, j’invite donc tout le Québec à démontrer sa solidarité en achetant tôt et en achetant des produits fabriqués ici! »

– Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« La période des Fêtes 2020 marquera l’esprit de la population québécoise. Elle exigera de nous tous un effort collectif autant pour limiter la propagation du virus que pour stimuler l’économie. J’encourage la population à prioriser l’achat local durant son magasinage de Noël. Le Québec regorge de produits et services de qualité dont nous pouvons être fiers. Cette année, misons sur les artisans, les fabricants et les producteurs ainsi que sur le talent et le savoir-faire québécois! »

– Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Que ce soit en magasin ou en ligne, les détaillants québécois sont prêts à recevoir les clients pour les achats des Fêtes de façon sécuritaire, efficace et agréable, et ce, dans l’esprit joyeux de Noël dont tout le monde a besoin. »

– Stéphane Drouin, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail

« Nous sommes heureux de cette collaboration avec le gouvernement du Québec pour inciter les Québécois à faire leurs emplettes de Noël plus tôt cette année. Ces mesures leur permettront de magasiner de façon plus sécuritaire. »

– Marc Fortin, président du Conseil canadien du commerce de détail – Québec

« En ce temps des Fêtes très particulier, nous souhaitons plus que jamais encourager les Québécois à choisir les détaillants d’ici. Qu’ils aient une boutique physique ou en ligne, nos commerçants font rouler l’économie de nos régions, et c’est pour eux et pour l’ensemble du Québec que nous réalisons la campagne #jachetebleu. »

– Alain Dumas, directeur général du Panier Bleu

« Avec plus de 1 800 établissements de mode dans la province, dont plus de la moitié sont des PME, Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode, insiste sur l’importance de l’achat local pour les grandes chaînes d’ici, mais aussi pour les designers, les boutiques indépendantes, les commerces de proximité et les ateliers de couture de même que pour les grandes manufactures de vêtements ou de textile, tant à Montréal qu’en région. Il y en a pour tous les goûts et les budgets. Aujourd’hui plus que jamais, chaque achat compte. »

– Debbie Zakaïb, directrice générale de Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode

« À quelques semaines de la période cruciale de Noël, nous devons soutenir nos commerçants et encourager l’achat local. En effet, les prochains mois seront probablement déterminants pour de nombreuses entreprises d’ici, et l’aide du gouvernement est indispensable. Les mesures annoncées aujourd’hui par Québec vont en ce sens, et nous appuyons ces décisions. »

– Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec

« La période des Fêtes n’aura jamais été aussi cruciale pour nos commerçants. Vu les circonstances exceptionnelles auxquelles font face nos PME, j’invite tous les citoyens à opter pour l’achat local. Chaque dollar dépensé ici fera pencher la balance pour notre économie. Nous saluons l’initiative du gouvernement du Québec, car l’achat local est une priorité pour tous. »

– François Vincent, vice-président Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur les mesures prises par le gouvernement du Québec en lien avec la COVID-19, visitez le site Québec.ca/coronavirus.

Pour en apprendre davantage sur la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux (RLRQ, chapitre H-2.1), rendez-vous à https://www.economie.gouv.qc.ca/fr/bibliotheques/conformite/ouverture-des-commerces/etablissements-commerciaux.

Ministère de l’Économie et de l’Innovation sur les réseaux sociaux :
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LinkedIn : linkedin.com/company/ministere-economie-et-innovation
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Lancement du Plan pour une économie verte 2030


 Publié le 16 novembre 2020

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans. L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre.

Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques.

Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées.

Priorité à l’électrification

Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030.

Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES :

  • Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi;
  • Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles;
  • Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035;
  • Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard;
  • Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé);
  • Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable.

Propulser les filières vertes les plus prometteuses

Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries.

En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre.

Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux

Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes :

  • Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de  récupération et de valorisation de la chaleur;
  • Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026;
  • En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021.

Améliorer notre résilience face aux changements à venir

Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années.

Un État responsable et exemplaire

Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants :

Ø  Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec;

Ø  Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques.

 

Une approche pragmatique

Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour.

« Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.»

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants :

  • Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990.

Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990.

  • Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre.
  • Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES.
  • À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux.

Lien connexe : 

Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 : www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/plan-economie-verte.

Visionnez la vidéo explicative du PEV ici.