Taxes scolaires : Philippe Couillard s’embourbe


 Publié le 7 février 2018
 

Pour une deuxième journée consécutive, le premier ministre Philippe Couillard a tenté de justifier sa proposition bricolée dans le dossier des taxes scolaires, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. M. Couillard a même maladroitement déclaré que la différence entre les taux de taxes scolaires d’une région à l’autre variait selon la qualité des services offerts en éducation.

Philippe Couillard est à court d’arguments et son incohérence est inquiétante, a constaté le chef de la CAQ. Selon sa logique, est-ce que les élèves du Saguenay-Lac-Saint-Jean reçoivent deux fois plus de services que ceux de l’Abitibi-Témiscamingue ?, s’est interrogé M. Legault.

La CAQ, de son côté, propose une solution juste pour l’ensemble des Québécois : un taux unique, peu importe la région.

La population du Saguenay et les médias désirant constater le peu de considération du premier ministre Philippe Couillard au sujet de l’iniquité vécue par les citoyens de sa propre région peuvent le faire en visionnant l’échange en chambre ici :  https://www.youtube.com/watch?v=OfnsZTOURN8&feature=youtu.be.

Transport en commun à Lévis : Le caquiste Marc Picard dépose un troisième projet de loi en 15 ans pour que cesse l’iniquité


 Publié le 7 février 2018
 

Le député de Chutes-de-la-Chaudière pour la Coalition Avenir Québec, Marc Picard, a déposé, mercredi, un troisième projet de loi en près de 15 ans de carrière politique afin que les contributions annuelles des automobilistes de Lévis servent à financer équitablement le réseau de transport en commun de leur ville.

Depuis trop longtemps, la STL ne reçoit pas la totalité des sommes découlant des immatriculations de son territoire. Le ministère des Transports a même mis fin, en 2015, à un versement compensatoire qu’il avait mis en place pour que Lévis obtienne sa juste part. Cette situation n’est plus tolérable, a dénoncé Marc Picard, qui souhaite mettre fin une fois pour toutes à cette iniquité régionale.

Ce n’est pas la première fois que Marc Picard monte au front sur cet enjeu. Le 20 octobre 2004, puis le 8 avril 2009, il déposait à l’Assemblée nationale des projets de loi afin d’assurer que les sommes recueillies pour le transport en commun dans la région de Québec soient équitablement réparties entre le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et la Société de transport de Lévis (STL). Encore aujourd’hui, en 2018, le Parti libéral refuse de corriger la situation.

Pourtant, tous les ministres des Transports ont reconnu cette injustice pour les gens de Lévis au cours des dernières années, mais personne n’a agi, a indiqué le caquiste, qui rappelle qu’un rapport gouvernemental a même été déposé en 2009 concluant que la ville Lévis était effectivement injustement privée de près de la moitié de ses revenus.

Rentrée parlementaire : François Legault talonne Philippe Couillard sur les taxes scolaires


 Publié le 6 février 2018
 

Dans le dossier des taxes scolaires, le premier ministre Philippe Couillard joue à la loterie libérale en imposant des taux différents selon les régions du Québec, a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault. M. Couillard a notamment été incapable d’expliquer pourquoi une famille de Lanaudière paiera un taux de taxe scolaire deux fois plus important que celui d’une famille des Laurentides. Ces deux régions sont pourtant voisines et le prix des maisons y est assez semblable, a indiqué M. Legault.

La proposition libérale d’établir un taux de taxe scolaire différent pour chaque région défie toute logique. Au cours des 15 ans de pouvoir libéral, les taxes scolaires ont augmenté de 113 %. Or, la solution prônée par Philippe Couillard, c’est de créer des disparités régionales au lieu de redonner aux familles une partie de l’argent qu’il a pigé dans leurs poches. Par exemple, un citoyen de Blainville paiera 269 $ de taxe scolaire, alors que son voisin de Terrebonne paiera 690 $… pour une maison d’une même valeur, s’est insurgé le chef de la CAQ.

François Legault a mentionné que la solution responsable est d’établir un taux de taxe unique, soit le plus bas en vigueur, dans toutes les régions du Québec, afin que ce soit équitable pour tous les Québécois, peu importe la région où ils demeurent.

Le gouvernement Barrette-Couillard doit écouter les revendications des infirmières


 Publié le 6 février 2018
 

 Si les infirmières sont encore plus débordées et se disent victimes de surcharge de travail, c’est notamment parce qu’il y a l’équivalent de 1 128 infirmières de moins dans le réseau a indiqué le député de Lévis et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis. Les infirmières travaillent très fort et le gouvernement ne valorise pas leur travail.

À l’Assemblée nationale, mardi, le ministre Gaétan Barrette a été incapable d’expliquer pourquoi, selon le Conseil du Trésor, en 2014-2015, il y avait 63 757 infirmières dans le réseau en équivalent temps complet, alors qu’en 2016-2017, elles n’étaient plus que 62 629.

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard est le seul à blâmer pour les problèmes d’épuisement des infirmières. Au pouvoir depuis près de 15 ans, les libéraux ont été incapables de régler ce problème. Le député de Lévis a rappelé que la CAQ a fait plusieurs propositions constructives au cours des derniers mois, notamment transformer des postes d’infirmières à temps partiel par des postes à temps plein et de laisser les établissements de santé assurer une meilleure répartition des heures de travail dans le but de stabiliser les équipes de soins.

Semaine des enseignants : témoignons-leur notre reconnaissance


 Publié le 6 février 2018
 

On parle souvent de la réussite scolaire comme d’un concept flou, d’une cible à atteindre à long terme, dans un monde où l’instantanéité influence trop souvent les prises de décision. On chiffre la réussite scolaire, on la calcule et on la compare. On élabore des plans stratégiques, on rédige des politiques éducatives, on organise des consultations et des conférences de presse. Mais à travers les discours et les vœux pieux, on oublie trop souvent ceux et celles qui jouent un rôle concret dans la réussite de nos jeunes : nos enseignants.

Malgré les compressions budgétaires, malgré le manque de ressources et – surtout – d’écoute et de reconnaissance, leur conviction, maintes et maintes fois mise à rude épreuve, est demeurée inébranlable. À travers les tempêtes, nos enseignants se sont tenus debout. Ils se sont raccrochés à leur vocation et ont mis les bouchées doubles pour offrir à nos enfants une éducation de qualité, parce qu’ils y croient. Ils croient en l’importance de former une relève éclairée, instruite et ambitieuse, qui fera évoluer le Québec. C’est ce feu sacré qui les pousse, chaque jour, à rentrer travailler le matin, après une soirée de corrections, dans des locaux trop souvent désuets et avec du matériel limité, pour aller enseigner à une classe bondée de petits monstres surexcités – nos petits monstres qu’on aime tant – dont certains nécessiteraient davantage de ressources spécialisées.

Cette semaine, prenons un instant pour témoigner notre reconnaissance à ceux qui portent l’école à bout de bras et qui, jour après jour, se dévouent corps et âme pour nos enfants.

Chers enseignants, tenez bon. Espérons un vent de changement afin que l’éducation de nos enfants devienne une priorité nationale sur le terrain, et non pas seulement dans les beaux discours.

Mille fois MERCI!