Le député Éric Lefebvre défend les travailleurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean lors de sa première question en chambre


 Publié le 15 février 2017

Le député caquiste Éric Lefebvre a profité de sa toute première question à l’Assemblée nationale pour interpeller directement le premier ministre du Québec dans le dossier de Rio Tinto au Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Le gouvernement libéral a signé une entente de continuité en 2006 avec Alcan, auquel est tenue Rio Tinto, pour préserver des emplois et garantir des investissements, mais aujourd’hui, c’est tout le contraire qui se produit. On parle ici de nombreux travailleurs, souvent des pères et des mères de famille, dont l’emploi est en péril. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean mérite mieux ! » a-t-il déclaré.

Alors que Rio Tinto a annoncé en début d’année la mise à pied d’une centaine de travailleurs à son usine de Grande-Baie, Éric Lefebvre a tenté de savoir si le premier ministre comptait faire respecter l’entente de continuité que le gouvernement libéral a signée en 2006, qui prévoyait justement des investissements de plusieurs milliards de dollars, des emplois de qualité bien rémunérés et des projets d’agrandissement d’usine, comme celle d’Alma dont l’investissement est de 2,1 milliards.

« Lors du démarrage de l’usine Grande-Baie, 720 employés y travaillaient. Ils sont maintenant sous la barre des 300. Or, la réponse du premier ministre, qui est aussi ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, c’est de défendre le choix de Rio Tinto et de dire que le marché de l’aluminium traverse une période difficile. Pourtant, ce même gouvernement libéral a signé en 2006 une entente de continuité et promettait des retombées importantes pour les Saguenéens. C’est inacceptable ! », a déclaré Éric Lefebvre.

M. Lefebvre, qui est porte-parole de la CAQ pour le développement économique régional, a exigé de Philippe Couillard qu’il rencontre au plus vite les grands dirigeants de Rio Tinto pour s’assurer que l’entente signée soit respectée à la lettre. « Aujourd’hui, il y a des familles éprouvées et une région durement touchée et tous se demandent si le gouvernement saura faire respecter son entente. Tout ce que la CAQ réclame, c’est que le premier ministre mette son poing sur la table. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean mérite les retombées économiques et les investissements qu’on lui a promis. Le premier ministre doit s’occuper de sa région, s’assoir avec Rio Tinto et faire respecter l’entente. C’est non-négociable. La CAQ défendra les travailleurs du Saguenay dans ce dossier », a assuré Éric Lefebvre.

Philippe Couillard augmente le fardeau fiscal de nos aînés, déplore François Legault


 Publié le 14 février 2017

Après s’être attaqué aux familles québécoises en augmentant leurs taxes et leurs tarifs de près de 1000 $ depuis 2014, le gouvernement Couillard s’en prend aux aînés, déplore le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui revient à la charge et exige une baisse d’impôts immédiate pour les familles.

En haussant l’âge d’admissibilité au « crédit d’impôt en raison de l’âge » de 65 à 70, à partir de cette année, Philippe Couillard fait le choix délibéré de viser nos aînés les plus vulnérables, soit ceux qui n’ont plus la capacité de travailler. Ce faisant, il vient piger dans leurs poches jusqu’à 500 $ par personne, a indiqué François Legault, qui constate que tant les familles que les aînés ont eu à endurer les hausses de tarifs et de taxes libérales.

« Depuis plus d’un an, je propose au premier ministre de baisser les impôts de 500 $ pour chaque Québécois gagnant moins de 150 000 $. C’est urgent, non seulement pour donner un peu d’air aux Québécois, mais aussi pour permettre aux aînés de maintenir leur pouvoir d’achat. La réponse du premier ministre est d’aller piger dans les poches de nos aînés. Est-il conscient que leurs revenus n’augmentent pratiquement pas, mais que les taxes scolaires, les tarifs d’électricité et les taxes municipales, elles, augmentent ? Nos aînés méritent un répit. Quand le premier ministre va-t-il le leur accorder ? » a déclaré François Legault.

Philippe Couillard prouve une fois de plus qu’il est loin de la réalité des familles du Québec, qu’il est inconscient de ce qu’elles vivent au quotidien et de l’impact qu’ont eu sur elles toutes les hausses de taxes et de tarifs qu’il a imposées depuis 2014, a poursuivi le député de L’Assomption. « Notre priorité à la CAQ reste la même : donner de l’oxygène à nos familles, incluant les aînés, qui sont étouffées depuis deux ans et demi par les hausses de taxes et tarifs libérales. Les Québécois méritent mieux ! Le gouvernement libéral n’a pas respecté sa parole et nos familles s’en souviendront », a conclu François Legault.

Les libéraux bloquent une motion de la CAQ visant à appuyer Joé Juneau


 Publié le 14 février 2017

Malgré les tirs groupés des députés de la Coalition Avenir Québec Sébastien Schneeberger et Mathieu Lemay, le gouvernement Couillard a refusé d’appuyer une motion de la CAQ l’engageant à étudier sérieusement tous les scénarios pour permettre le maintien de l’entièreté du programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord. Déterminée à trouver un dénouement positif, la CAQ ne lâchera pas prise tant que le budget n’est pas rétabli.

Porte-parole de la CAQ en matière de loisir et sports, M. Schneeberger s’est dit attristé d’apprendre que le programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord sera amputé de 875 000 $ à la suite d’une décision administrative. En effet, Joé Juneau a su monter, avec les jeunes Inuit du Nunavik, un programme de développement admirable axé sur le hockey qui a des retombées positives indéniables sur le plan psychosocial de la communauté locale. Malheureusement, le Parti libéral n’est pas intéressé à la survie du programme, puisqu’il a refusé d’étudier des scénarios pour assurer sa survie.

« Les libéraux refusent même de travailler à son maintien ! C’est décevant. Ce programme est une source de motivation importante pour les jeunes. Il a permis à plus de 1000 d’entre eux de s’initier au hockey et de participer à des camps d’entrainement ainsi qu’à des tournois dans le sud du Québec. Un programme qui, en plus de leur procurer un sentiment de fierté et d’appartenance, a également des répercussions positives tant sur la réussite scolaire des jeunes que sur l’ensemble de la communauté. Il est primordial pour le ministre des Sports et Loisir, Sébastien Proulx, de trouver un dénouement heureux pour le programme de hockey », a insisté Sébastien Schneeberger.

Le critique de la CAQ en matière d’affaires autochtones, Mathieu Lemay, a indiqué qu’il ne fallait pas sous-estimer les gains acquis par les communautés autochtones visées par le programme de M. Juneau. Le ministre Geoffrey Kelley a été incapable de dire s’il avait minimalement contacté les autorités du Nunavik pour les convaincre de renverser la décision de couper le programme. « On parle ici d’un outil qui apporte de l’espoir et des actions concrètes. Quand Joé Juneau a persuadé les leaders des communautés autochtones d’embarquer dans son projet, un par un, il a créé un esprit communautaire. On souhaitait donner la chance à des centaines d’enfants d’apprendre l’esprit d’équipe, le dépassement de soi, l’importance de poursuivre ses études. Or, on voit que le ministre des Affaires autochtones n’a même pas multiplié les discussions auprès des partenaires pour sauver ce programme », a indiqué M. Lemay.

Processus de nomination des personnes désignées par l’Assemblée nationale : La CAQ s’oppose aux candidatures uniques


 Publié le 10 février 2017

Le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la réforme des institutions démocratiques, Simon Jolin-Barrette, a annoncé vendredi que sa formation politique s’opposerait dorénavant au processus en vertu duquel le gouvernement propose une candidature unique aux groupes d’opposition pour procéder à une nomination aux deux tiers de l’Assemblée nationale. Il a d’ailleurs fait parvenir une lettre en ce sens à la ministre libérale Rita De Santis, vendredi.

Le processus actuel n’est pas idéal pour nos institutions démocratiques et ne rend surtout pas service aux Québécois, indique Simon Jolin-Barrette, qui invite la ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, Rita De Santis, à mener une réforme quant à la méthode de nomination de Québec pour les postes qui requièrent l’approbation des deux tiers des membres de l’Assemblée nationale. Dans un souci de qualité et d’efficacité administrative, la CAQ réclame que le gouvernement soumette à l’ensemble des formations politiques trois candidatures au lieu d’une, parmi lesquelles tous pourront s’entendre.

« Il faut changer les règles du jeu. Ce n’est pas en faisant cavalier seul et en imposant son seul et unique choix à tous les députés que le gouvernement libéral assurera la désignation du candidat le plus qualifié et le plus compétent à une fonction capitale de l’administration publique. Ce que nous souhaitons, c’est que le Parti accepte de rendre le processus plus indépendant et qu’il collabore efficacement avec les oppositions, en nous soumettons trois candidatures. Celles-ci seront alors examinées par chaque parti avec la plus grande confidentialité et attention. Notre proposition est pragmatique et constructive », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas a rappelé qu’actuellement, cinq personnes sont désignées par un vote des deux tiers des membres de l’Assemblée nationale : le Commissaire au lobbyisme, le Directeur général des élections, le Protecteur du citoyen, le Vérificateur général et le Commissaire à l’éthique. Les membres de la Commission d’accès à l’information, de la Commission de la fonction publique et de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse sont aussi nommés selon ce même processus. Ces postes sont essentiels au fonctionnement démocratique du Québec, estime M. Jolin-Barrette, ce qui explique la nécessité d’accepter sa proposition.

« J’espère sincèrement que nous obtiendrons un accueil favorable du gouvernement. Nous sommes prêts à examiner toute suggestion en ce sens. Nos institutions et notre démocratie seraient mieux servies si le gouvernement nous soumettait une liste de trois candidats pour l’une de ces importantes fonctions. Rita De Santis doit y donner suite et offrir aux Québécois une raison concrète d’être fiers de leurs institutions démocratiques », conclut le caquiste.

Centralisation des soins de santé au détriment des régions : La CAQ debout pour les régions du Québec


 Publié le 9 février 2017

« Avec le gouvernement libéral et Gaétan Barrette à la tête du ministère de la Santé, on assiste lentement mais sûrement à une centralisation des soins de santé au détriment des patients qui vivent dans les régions du Québec », a déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis. À Drummondville, Sorel-Tracy, Nicolet, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, en Gaspésie et dans plusieurs autres régions : des milliers de Québécois goûtent à la médecine Barrette, alors qu’ils sont frappés par une vague sans précédent de centralisation dans le réseau de la santé.

« Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les patients doivent rouler 400 kilomètres aller-retour pour faire traiter leur cancer de l’œsophage à Québec. En Gaspésie, des citoyens doivent parcourir des centaines de kilomètres pour recevoir ses traitements d’hémodialyse. À Sorel-Tracy, le ministre de la Santé a refusé l’achat d’un nouvel appareil médical financé par la population et qui doit servir à diagnostiquer les cancers du poumon. Le ministre ferme de plus en plus de services de santé en région au détriment des populations locales », a déclaré M. Paradis. Selon une évaluation très sérieuse du Ministère de la Santé, 8 régions du Québec sont actuellement sous-financées de 319 millions de dollars.

Le député de Lévis a dénoncé également le projet Optilab du ministre, qui a pour objectif de fermer des laboratoires médicaux dans les régions. Rappelons que la CAQ réclame depuis plusieurs mois un moratoire sur cette réforme aux conséquences désastreuses pour les patients.

Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, a poursuivi en indiquant qu’à Nicolet, la coupe est pleine. Des patients, médecins et élus locaux se mobilisent et tentent de sauver des services spécialisés à l’hôpital Christ-Roy. M. Martel entend se battre pour que le ministre Barrette écoute la population et accepte de redonner l’accès aux services spécialisés dans sa région. « Rien ne justifie la perte de services de proximité, essentiels pour les patients. Au moment même où la population vieillit, le ministre complique la vie des personnes qui sont malades et qui vivent en région. Pour les patients vulnérables et les petites familles, c’est pas mal plus compliqué se déplacer, contrairement à ce que le ministre peut penser. La centralisation des soins est un effet direct de sa réforme échouée. C’est à lui que revient la responsabilité de sauver les services spécialisés à l’hôpital de Nicolet », a exigé Donald Martel.

Nouveau pont entre Sorel-Tracy et Lanoraie : La CAQ appuie la réalisation d’une étude de faisabilité


 Publié le 8 février 2017

La Coalition Avenir Québec est parvenue à convaincre le gouvernement provincial d’étudier sérieusement les propositions du promoteur Luc Poirier qui souhaite ériger un nouveau pont sur le fleuve Saint-Laurent afin de relier Sorel-Tracy et Lanoraie. Le président du comité d’action local de la CAQ dans Richelieu, Jean-Bernard Émond, soutient que ce pont, principalement financé par le privé, serait un outil majeur pour le développement économique de la région et c’est pourquoi Québec doit étudier cette option intéressante. Il s’est de plus félicité qu’une motion déposée en chambre par le porte-parole caquiste en Transports et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, pour appuyer l’idée d’étudier tous les scénarios possibles pour un nouveau lien entre les deux rives, ait été adoptée à l’unanimité.

« La question qu’il faut se poser, c’est si ce projet est viable. Il faut aller au fond des choses pour en avoir le coeur net. Grâce à la CAQ, on va pouvoir aller au fond des choses », soutient l’ancien candidat. « Le gouvernement doit collaborer en fournissant rapidement les différentes informations permettant de bonifier les études de faisabilité », ajoute le bénévole du parti de François Legault.

Consensus local

Rappelant que les municipalités de Sorel-Tracy et Lanoraie ont toutes les deux voté une résolution pour appuyer la réalisation d’une étude de faisabilité, Jean-Bernard Émond ajoute que ce projet fait l’objet d’un consensus dans la population locale.

« Ce projet permettrait de redynamiser la région. On en a de besoin. Et on ne se le cachera pas, le traversier n’est pas suffisant et a amené des problématiques assez importantes au cours des dernières années pour la population, notamment lors de la grève à la Société des traversiers. C’est inacceptable que des gens perdaient 4 heures par jour puisqu’ils devaient utiliser le pont-tunnel La Fontaine à Montréal ou le pont Laviolette à Trois-Rivières. Trouvons une solution digne du 21e siècle! », conclut-il.

Aide fédérale dans Bombardier : François Legault propose que Québec partage davantage le risque avec Ottawa


 Publié le 8 février 2017

« Philippe Couillard doit renégocier son entente avec Bombardier pour réduire les risques assumés par tous les Québécois. Comme négociateur, Philippe Couillard a fait la démonstration qu’il était un pee-wee, un amateur », a déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Selon François Legault, il est évident que Philippe Couillard n’a pas été capable de tirer une entente avantageuse pour les contribuables québécois. L’aide du fédéral à Bombardier, dévoilée mardi, démontre parfaitement la mauvaise négociation menée par le gouvernement du Québec, a indiqué M. Legault. En effet, pour 372 millions de dollars, Ottawa a pu obtenir des garanties d’activité que le Québec n’a même pas eues pour 1,3 milliard de dollars.

« Bombardier est une des plus belles entreprises québécoises et canadiennes, mais la réalité, c’est que Justin Trudeau et son gouvernement ont été des négociateurs plus habiles et plus rusés que le premier ministre avec Bombardier. Avec un investissement 10 fois moins important dans la division très risquée de la Série C, le fédéral a été en mesure d’obtenir des garanties d’emplois sur l’ensemble des activités de Bombardier au Québec. En accordant son aide sous forme de prêt, alors que le gouvernement du Québec a investi en capital-actions, le fédéral sera remboursé avant les Québécois si la Série C devait faire faillite. Quand on négocie en amateur, on se retrouve avec ce genre d’entente qui place tous les risques sur le Québec », a déploré François Legault.

Le député de L’Assomption a sommé Philippe Coullard à se retrousser les manches rapidement, notamment en posant les trois gestes suivants :

–          Faire pression auprès de Justin Trudeau pour que le gouvernement fédéral rachète une partie de la participation du Québec dans la Série C  ;

–          S’asseoir avec la direction de l’entreprise et obtenir des garanties d’emplois au Québec ;

–          S’asseoir avec Air Canada et obtenir un échéancier et des garanties fermes que le centre d’entretien sera construit, avec des emplois payants.

« Je m’attends donc à ce que le premier ministre agisse, qu’il aille chercher des emplois pour les Québécois et qu’il diminue le risque assumé par les Québécois », a exigé François Legault.

Les libéraux refusent d’étendre le programme RénoVert sur une plus longue période, déplore François Bonnardel


 Publié le 8 février 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, a profité de la période des questions à l’Assemblée nationale, mercredi, pour proposer au ministre des Finances, Carlos Leitão, de reconduire le programme RénoVert et de l’étendre sur une plus longue période. Le refus du ministre de s’engager inquiète toutefois M. Bonnardel, qui déplore l’incertitude que cela risque de créer chez les familles du Québec qui veulent planifier des travaux de rénovation.

« Les crédits à la rénovation, tels que RénoVert, LogiRénov et ÉcoRénov, ont connu un immense succès au cours des dernières années. Environ 200 000 contribuables ont réclamé les crédits ÉcoRénov et LogiRénov. Leurs réclamations se sont élevées à 320 millions de dollars. Mais ces programmes ont toujours une date d’expiration. Le ministre des Finances est incapable de garantir que l’actuel programme RénoVert sera reconduit, au grand bénéfice des contribuables. Cette hésitation soulève beaucoup d’incertitude pour les ménages et familles, qui souhaitent entreprendre des travaux pour la prochaine année », se désole François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ ajoute que le secteur de la construction au Québec connaît un ralentissement. En effet, la Commission de la construction du Québec anticipe une baisse des heures travaillées de près de 2 % dans l’industrie. Non seulement RénoVert doit être reconduit, mais une modernisation des règles doit être entreprise pour assurer sa vitalité et sa popularité auprès des familles québécoises. « Depuis 2013, il y a eu trois programmes de rénovation différents, avec trois noms différents et des règles différentes. Pourquoi ne pas mettre en place un seul programme, sur une plus longue période, avec plus de prévisibilité et moins d’incertitude pour les familles québécoises et l’industrie de la construction ? Le ministre ne peut pas ignorer la question ! » conclut François Bonnardel.

265 postes manquants à la CSDM : Sébastien Proulx doit répondre aux besoins de milliers d’élèves vulnérables


 Publié le 8 février 2017

Il manque 265 professionnels à temps plein à la Commission scolaire de Montréal (CSDM) pour répondre aux besoins de 13 800 élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge. Le député de Chambly trouve aberrant que le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, n’ait aucun plan de match pour garantir que les services soient offerts à cette clientèle vulnérable.

Les libéraux ne peuvent laisser tomber ces milliers d’enfants qui en ont le plus besoin, a averti le député caquiste, qui dénonce les nombreuses coupures aléatoires effectuées par le gouvernement Couillard depuis son élection et qui ont contribué à ce portrait peu reluisant. « À la CSDM, il y a 13 800 élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage. Et ça, c’est sans compter tous ceux qui ne sont pas identifiés par les directions d’écoles, faute de personnel ! Comme ses prédécesseurs, le ministre parle beaucoup, consulte beaucoup, coupe beaucoup, mais il réinvestit au compte-goutte ! C’est assez : il doit prendre acte de la situation. Chaque jour, il y a des élèves qui décrochent faute de soutien et de suivi adéquat. Il manque 265 professionnels à temps plein et le ministre de l’Éducation ne sait même pas comment il va s’y prendre pour pourvoir les postes et assurer les services », a déclaré Jean-François Roberge.

Le député de Chambly a ajouté que l’heure est à l’action, puisque ces 13 800 élèves identifiés par la CSDM ne concernent que ceux qui ont obtenu un diagnostic de handicap ou de difficultés d’apprentissage. « Il nous faut un échéancier concret, afin de pourvoir rapidement ces 265 postes professionnels. À chaque jour qui passe, c’est l’avenir de ces jeunes-là qui est en jeu », a conclu Jean-François Roberge.

Adoption du rapport Bouchard-Taylor : Philippe Couillard rejette la main tendue de François Legault


 Publié le 7 février 2017

« Je propose de nous limiter aux recommandations du rapport Bouchard-Taylor, qui fait l’objet d’un large consensus au Québec. C’est une position rassembleuse, qui nous permettrait d’avancer tous ensemble ». Tel est le compromis lancé, mardi, au premier ministre Philippe Couillard par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Pour faciliter l’adoption du projet de loi 62 sur la neutralité religieuse, comme l’a réclamé la semaine dernière Philippe Couillard dans la foulée du tragique attentat terroriste de Québec, la CAQ est prête à faire un compromis et à reporter aux prochaines élections sa demande d’inclure l’interdiction du port de signes religieux pour les enseignants. Aussitôt formulée, cette proposition a été rejetée par M. Couillard.

« Le Québec doit être ouvert à toutes les religions, mais il doit aussi encadrer le port de signes religieux pour qu’on puisse mieux vivre ensemble, peu importe nos croyances religieuses. La CAQ estime que les personnes en autorité, incluant les enseignants, ne devraient pas pouvoir porter de signes religieux. Cependant, la situation actuelle appelle au compromis. J’ai entendu l’appel du premier ministre d’adopter rapidement le projet de loi sur la neutralité religieuse. On doit agir de façon responsable et on doit s’élever au-dessus des positions de chacun des partis. J’ai posé un geste de compromis en retirant ma demande d’interdire les signes religieux pour les enseignants. Pourquoi le premier ministre ne peut pas en faire autant et accepter qu’on applique la recommandation du rapport Bouchard-Taylor, qui visait uniquement les magistrats et procureurs de la couronne, les policiers, les gardiens de prison, le président et les vice-présidents de l’Assemblée nationale ? » a déclaré François Legault.

Le chef caquiste a poursuivi en indiquant que le rôle de tout gouvernement responsable est d’envoyer un signal clair sur la laïcité et la neutralité de l’État. Or, le rapport des commissaires Bouchard-Taylor, déposé il y a près de dix ans, est rassembleur en plus de recueillir un large consensus au Québec. « On est tous capables de dire qu’on tend la main, qu’on démontre de l’ouverture, qu’on veut élever le niveau du débat. Le réel défi, c’est de poser un geste concret pour prouver le sérieux de nos intentions. Cet enjeu peut être réglé de façon sereine. On a besoin de trouver un compromis pour le bien commun et le rassemblement des Québécois. La CAQ est prête à faire un compromis. Est-ce que le premier ministre est prêt à faire de même ? La balle est maintenant dans le camp de Philippe Couillard », a conclu le député de l’Assomption.