Transferts fédéraux en santé : François Legault propose une rencontre entre les premiers ministres des provinces toujours sans entente


 Publié le 21 février 2017

Alors qu’il est minuit moins une dans le dossier des transferts fédéraux en santé, Philippe Couillard a balayé du revers de la main la proposition du chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui exige une rencontre au sommet entre M. Couillard et les trois premiers ministres des provinces qui n’ont toujours pas conclu d’entente avec le fédéral, soit l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta.

« Présentement, la seule stratégie du gouvernement libéral semble être de laisser le ministre de la Santé se défouler sur Twitter », a lancé François Legault, qualifiant d’inacceptable l’attitude du premier ministre, qui préfère attendre le prochain budget fédéral avant de faire quoi que ce soit.

« Actuellement, le fédéral prépare son prochain budget et le front commun des provinces n’a toujours rien obtenu. Au contraire, il ne cesse de s’effriter. Vendredi dernier, la Colombie-Britannique est devenue la 6e province à s’entendre avec Ottawa. La réaction du premier ministre a été très décevante. Il doit réaliser que l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta, qui n’ont toujours pas signé d’entente avec Ottawa, représentent avec le Québec les trois quarts de la population du Canada. Donc, ensemble, il est encore possible de bâtir un rapport de force réel face au gouvernement fédéral. M. Couillard doit rencontrer rapidement ses homologues des 3 autres provinces qui n’ont pas signé et proposer un plan de match concerté », a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a ajouté que les enjeux sont trop grands pour que Philippe Couillard baisse aussi facilement les bras. Sa stratégie d’attendre passivement le budget fédéral n’aide en rien les aînés qui attendent, en moyenne, 200 jours avant de recevoir des soins à domicile. « Ça n’aide pas non plus les parents d’enfants autistes, qui se battent pour avoir accès à des ressources spécialisées. Les montants en jeu sont énormes ! Le premier ministre doit faire preuve de leadership et organiser une rencontre au sommet avec les premiers ministres de l’Ontario, de l’Alberta, du Manitoba. Va-t-il le faire pour les patients du Québec ? » a conclu M. Legault.

Pénurie d’eau potable : La CAQ solidaire avec les familles des Îles de la Madeleine


 Publié le 21 février 2017

« L’accès à l’eau potable est une priorité nationale. Les familles des Îles de la Madeleine peuvent compter sur nous ! » Voilà le message qu’a souhaité lancer la porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région, Sylvie D’Amours, à la suite de la crise sans précédent de la pénurie d’eau potable, qui a frappé les Îles la semaine dernière.

Mme D’Amours a tenu à offrir tout son soutien à la municipalité qui, de par sa situation géographique éloignée et isolée, présente un défi particulier en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable. Victime de bris majeurs dans son réseau d’aqueduc, qui a touché 80 % de la population, les Îles de la Madeleine ont vécu la plus grande crise de pénurie d’eau potable de son histoire. Pour la CAQ, le gouvernement libéral doit tout mettre en œuvre afin d’éviter que ne se reproduise pareille situation.

« Les infrastructures en eau potable dans la région ne sont pas un sujet de dernière heure. Cela fait des années que la municipalité des Îles-de-la-Madeleine réclame l’intervention du gouvernement, sans que rien n’ait été fait. Tant les libéraux que les péquistes ont traîné dans le dossier. Différents projets ont été présentés afin de prévenir ce qui est arrivé la semaine dernière avec le réseau d’aqueduc et d’égouts. Des études ont été commandées, mais tout a été relégué aux oubliettes faute d’aide gouvernementale », a déploré Sylvie D’Amours.

La députée caquiste a poursuivi en indiquant que Québec s’est fait prendre à son propre jeu en étant obligé de réagir et d’envoyer un avion de ravitaillement, au lieu de doter la région des moyens nécessaires pour prévenir un tel drame. « Nous sommes rassurés que la crise soit résolue, mais ça n’excuse pas le laisser-aller du gouvernement. Les citoyens des Îles ne devraient pas attendre une autre situation d’urgence pour obtenir l’attention du gouvernement Couillard. Il doit agir au plus vite, car la municipalité demeure à risque lors d’éventuelles périodes de gel et dégel. Soyons proactifs et n’attendons pas la prochaine catastrophe avant de bouger », a souligné Sylvie D’Amours.

La députée Chantal Soucy rend hommage et participe au Défi Entreprises pour les Aînés de la Fondation Aline-Letendre


 Publié le 20 février 2017

La députée Chantal Soucy a rendu hommage au Défi Entreprises pour les Aînés de la Fondation Aline-Letendre jeudi dernier, dans une déclaration prononcée à l’Assemblée nationale.

Chaque année, plus d’une soixantaine d’entreprises de la région répondent à l’appel de la Fondation Aline-Letendre et acceptent de prendre part à une séance de zumba ou de vélo à relais au profit de l’organisme. « La Fondation Aline-Letendre se dévoue depuis plus de 30 ans pour les résidents de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe. En organisant le Défi Entreprises pour les Aînés, elle offre à la communauté d’affaires maskoutaine une belle occasion d’allier activité physique et implication sociale. Je tiens d’ailleurs à remercier toute l’équipe de la Fondation Aline-Letendre, ainsi que les entreprises qui acceptent, année après année, de relever le défi. Grâce à vous, la Fondation Aline-Letendre peut accomplir sa mission, soit mettre toute la vie qu’elle peut dans la vie qu’il reste de nos aînés », a déclaré Chantal Soucy, au salon bleu.

L’élue caquiste a d’ailleurs pris part au défi samedi dernier, entourée de son équipe. « C’est un plaisir pour moi de me joindre une fois de plus aux entreprises maskoutaines et de pédaler pour l’amélioration des conditions de vie de nos aînés », a-t-elle affirmé, lors de l’événement. « Nos aînés sont les bâtisseurs du Québec. Ils méritent d’avoir une fin de vie paisible et humaine, digne de l’héritage qu’ils nous ont laissé », a-t-elle conclu. La députée de Saint-Hyacinthe a profité de sa participation à l’événement pour remettre l’enregistrement de sa déclaration à Christine Poirier, directrice générale de la Fondation Aline-Letendre.

Arrivée d’un chef français au Casino de Montréal : La CAQ veut le détail des 11 M$ dépensés par Loto-Québec


 Publié le 20 février 2017

« Le ministre des Finances, Carlos Leitão, doit rendre publique immédiatement l’ensemble des documents entourant la somme de 11 millions de dollars octroyée par Loto-Québec pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal et qui comprend la venue du chef français Joël Robuchon. Le gouvernement libéral doit nous dire comment cette somme a été négociée, puisqu’elle a été donnée sans appel d’offres, et si les contribuables en auront vraiment pour leur argent. Ils ne peuvent pas rester dans le flou comme ça », a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel.

Rappelons que Loto-Québec a retenu les services du chef cuisinier Joël Robuchon, originaire de la France, pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal. Or, l’ensemble de cette entente, qui comprend l’aménagement de ce restaurant et la venue de M. Robuchon, a été conclu sans procédure d’appel d’offres et sans qu’aucune candidature québécoise n’ait été étudiée.

« Ça va complètement à l’encontre des standards qu’on essaie d’inculquer aux organismes publics en matière d’appels d’offres publics. Personne ne met en doute les compétences de M. Robuchon. Là n’est pas la question. Le problème, c’est que les Québécois viennent de signer un chèque de 11 millions de dollars avec un bandeau sur les yeux ! Il est tout de même ahurissant de voir une société d’État faire preuve d’aussi peu de transparence. 11 millions de dollars, ce n’est pas rien ! Les Québécois sont en droit de savoir que leur argent est utilisé à bon escient et qu’il servira véritablement placer l’industrie culinaire du Québec sur la carte. Tous les détails de l’entente doivent être rendus publics, dès aujourd’hui », a réclamé François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ a également regretté de voir le Québec écarté des plans du gouvernement. Rien ne justifie le fait que nos chefs québécois, dont plusieurs ont une renommée mondiale, aient été écartés de cette opportunité en or. « Le Casino de Montréal est un endroit visité par des millions de personnes chaque année, provenant des quatre coins du monde. Un chef cuisiner d’ici aurait permis au Québec de rayonner auprès de touristes internationaux, mais visiblement, Carlos Leitão n’a pas le goût de voir le Québec profiter d’une telle vitrine », a conclu François Bonnardel.

Coupure de 300 millions pour les aînés de 65 ans: «Une attaque directe envers nos aînés» – Jean-François Roberge


 Publié le 16 février 2017

(CHAMBLY, le 15 février) – Jean-François Roberge dénonce la volonté du gouvernement libéral de repousser de cinq ans l’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge. Cette mesure controversée, qui entrait en vigueur cette année, «privera plusieurs aînés d’un montant pouvant atteindre 497$ par année», déplore le député de Chambly.

Jean-François Roberge joint sa voix au chef de la Coalition Avenir Québec François Legault, qui s’est levé à l’Assemblée nationale mercredi dernier pour tenter de convaincre Philippe Couillard de faire marche arrière dans ce dossier. Pour Monsieur Legault, « Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes ».

Le député de Chambly rejette l’argumentaire du premier ministre Philippe Couillard, qui affirme vouloir favoriser le maintien en emploi des aînés. «Le premier ministre dit vouloir retarder le départ à la retraite des aînés, mais que fait-il de ceux qui n’ont juste plus l’énergie pour continuer? Que fait-il des travailleurs de la construction, des couvreurs, des serveuses, et de tous les travailleurs ayant un métier particulièrement exigeant?»

Jean-François Roberge s’interroge également sur la nécessité d’une telle mesure, à l’heure où le gouvernement du Québec se dirige vers des surplus budgétaires. «Les toutes dernières informations dont nous disposons indiquent que le Québec a réalisé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Pourquoi donc couper cet argent supplémentaire à nos aînés? Ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont bâti le Québec dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ça n’a aucun sens de s’attaquer à leurs revenus, à leur qualité de vie ainsi».

Crédit d’impôt en raison de l’âge : François Legault talonne Philippe Couillard pour une 3e journée consécutive


 Publié le 16 février 2017

Pour une troisième journée consécutive, Philippe Couillard refuse de reconnaître l’insensibilité de sa mesure de reporter l’âge d’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge, mesure qui viendra frapper de plein fouet dès cette année nos aînés les plus vulnérables, a pesté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

M. Legault a souligné que les changements apportés à ce crédit d’impôt s’appliquent à compter de 2016, ce qui signifie que ceux visés par le report de M. Couillard en subiront les conséquences d’ici le 30 avril en remplissant leurs rapports d’impôts. Or, M. Couillard refuse de revenir sur sa mauvaise décision, puisque dans sa pensée théorique, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables.

« Mercredi, le premier ministre a dit une chose incroyable : “Ce sont les personnes qui ont des revenus qui théoriquement ont des crédits d’impôt, ce qui n’est pas le cas des aînés vulnérables”. Ainsi, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables. Je lui rappelle qu’à partir de 15 000 $ par année, une personne paie des impôts ! Et à 18 000 $ par année, elle aurait droit à la totalité du 500 $ de crédit d’impôt qu’il a coupé. Donc, le premier ministre estime qu’un Québécois qui gagne 15 000 $ ou 18 000 $ par année n’est pas vulnérable. Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour penser cela ! » a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a également sévèrement critiqué les propos tenus par Philippe Couillard, qui a soutenu que les aînés n’auront qu’à travailler plus longtemps. « Au lieu de travailler jusqu’à 65 ans, ils devraient continuer jusqu’à 70 ans, dit notre premier ministre. Il ne semble pas comprendre qu’il y a des aînés, surtout ceux qui ont occupé un emploi manuel, qui n’ont pas la santé pour travailler jusqu’à 70 ans. Plusieurs d’entre eux ont occupé des emplois physiquement exigeants, ont trimé dur toute leur vie. Leurs corps portent le fardeau de ce travail manuel dont tous les Québécois ont bénéficié. Tout le monde au Québec a compris que la mauvaise décision du premier ministre va affecter nos aînés les plus vulnérables. Tous, sauf lui. Qu’a-t-il besoin de plus pour comprendre qu’il doit reculer ? » a conclu François Legault.

*Mise à jour : Le ministre des Finances, Carlos Leitão, a finalement décidé d’annuler sa réforme mercredi en raison de la pression de la CAQ et des aînés du Québec.

Pour justifier sa réforme, Québec faisait valoir qu’il bonifie le crédit d’impôt pour les travailleurs d’expérience afin d’inciter les Québécois à demeurer sur le marché de l’emploi le plus longtemps possible.

Taux de décrochage scolaire : La CAQ dénonce la méthodologie trompeuse du gouvernement


 Publié le 16 février 2017

« Les libéraux se pètent les bretelles, se félicitent, se donnent des tapes dans le dos… mais il n’y a pas de quoi se réjouir. Le gouvernement refuse d’admettre que son bilan en éducation est exécrable. Pour faire croire aux Québécois que tout va bien, le ministère de l’Éducation fait de la comptabilité créative », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Tout récemment, on apprenait que dans le réseau public, seulement 70 % des jeunes obtiennent un diplôme du secondaire, même après 7 ans d’études. Dans le cas des garçons, le taux de diplomation chute à 63 %. Pour le député de la CAQ, derrière les chiffres, se cache un véritable « drame national ». « Les parents du Québec sont en colère. D’un côté, Philippe Couillard augmente toujours plus leurs taxes, mais de l’autre, il coupe les services en éducation pour leurs enfants. Et la cerise sur le sundae, il essaie de cacher le véritable portrait du décrochage scolaire au Québec », a soutenu Jean-François Roberge.

« En additionnant les certificats de formation à un métier semi-spécialisé, les attestations de compétence, les formations préparatoires au travail et toute sorte de qualifications dont certaines n’équivalent pas à un secondaire 2, le gouvernement arrive à un taux de réussite de 78,8 %. Forcément, il préfère cette donnée à la réalité ! Le ministre de l’Éducation devrait passer moins de temps à essayer de sauver la face et plus de temps à sauver des élèves du décrochage scolaire. Pour les élèves vulnérables HDAA, le ministère nous dit que le taux de réussite est de 48 %, mais ça aussi, c’est faux : le vrai taux de diplomation des élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage est de 28 %. Quand le gouvernement va-t-il nous donner les chiffres réels ? » a lancé Jean-François Roberge, qui a eu droit en réponse à des phrases creuses du ministre Sébastien Proulx.

Le député de Chambly a poursuivi en indiquant qu’on ne peut tout simplement plus faire confiance aux libéraux. Après 13 années de gouvernement libéral, seulement 63 % des garçons qui vont à l’école publique obtiennent leur diplôme. Un échec, a estimé M. Roberge. « Qu’a fait le gouvernement depuis 13 ans ? Au-delà des forums, des consultations, des discours, est-ce qu’il a agi ? Maintenant, c’est à lui de démontrer qu’il a à cœur la réussite de nos jeunes. Le ministre Sébastien Proulx doit s’engager immédiatement à corriger le tir », a conclu Jean-François Roberge.

Laurent Lessard souhaite que les gens abandonnent leur voiture pour prendre le SRB


 Publié le 16 février 2017

Les députés de Lévis et de La Peltrie pour la Coalition Avenir Québec, François Paradis et Éric Caire, ont fortement dénoncé le ministre libéral des Transports, Laurent Lessard, qui a maintenant pour objectif de convaincre les citoyens d’abandonner leur voiture au profit d’un hypothétique Système Rapide par Bus (SRB).

Alors que les députés du parti de François Legault profitaient de la période des questions à l’Assemblée nationale, jeudi, afin de demander au gouvernement d’annoncer la mise en place d’un bureau de projet sur le 3e lien dans son prochain budget, le ministre libéral Laurent Lessard a dévoilé le véritable objectif du Parti libéral du Québec dans le dossier de la congestion routière à Québec et Lévis.

« Le chat est sorti du sac. Tous ces beaux discours selon lesquels les libéraux étaient enfin sensibilisés à la réalité des automobilistes de la région, ce n’était que du vent. Le véritable objectif de Philippe Couillard, c’est que les gens de Québec abandonnent leur voiture. Laurent Lessard serait-il prêt, lui, à abandonner sa limousine de ministre ? » a lancé Éric Caire.

Pour François Paradis, cette déclaration est symptomatique d’un courant de pensée qui est complètement déconnecté de la réalité quotidienne des familles du Québec. « Philippe Couillard regarde de haut les préoccupations du vrai monde. Il base son plan pour réduire la congestion routière sur le postulat voulant que les Québécois peuvent se passer de leur automobile. On voudrait tous que le réseau de transport collectif de la région soit amélioré, pour inciter davantage les gens à l’utiliser. Mais il ne faut pas abandonner les automobilistes pour autant. Est-ce que M. Couillard comprend que pour des milliers de familles, qui vont porter les enfants à la garderie, qui s’arrêtent faire l’épicerie en revenant du travail ou qui ont simplement un horaire atypique, le transport en commun n’est pas une option possible ? » s’est interrogé François Paradis.

Crédit d’impôt en raison de l’âge : Philippe Couillard refuse de reculer


 Publié le 15 février 2017

« Le premier ministre s’acharne à augmenter le fardeau fiscal de nos aînés. C’est indécent ! » a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui a talonné une fois de plus Philippe Couillard quant à sa décision de hausser l’âge d’admissibilité au « crédit d’impôt en raison de l’âge » de 65 à 70 ans.

Décidément, le gouvernement libéral est déconnecté de la réalité des Québécois, a déploré M. Legault. Après avoir fouillé de toutes les façons possibles et imaginables dans la poche des contribuables et des familles québécoises, il cible maintenant les aînés, particulièrement ceux qui ont des revenus de moins de 33 000 dollars par ménage. Philippe Couillard doit faire marche arrière et comprendre l’indécence de sa proposition, a exigé le chef caquiste.

« Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. On parle des gens qui souvent ont travaillé toute leur vie pour un salaire modeste et qui n’ont peut-être pas la santé pour continuer. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a poursuivi en indiquant que le gouvernement a accumulé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Cet équilibre, il le doit toutefois aux Québécois, qui sont étouffés par les hausses de taxes libérales depuis avril 2014. « Dans ce contexte, le premier ministre doit admettre que c’est indécent de confisquer des centaines de dollars aux personnes qui vont avoir 65 ans. Malgré les surplus, le gouvernement fouille encore dans leurs poches et augmente leur fardeau fiscal. Philippe Couillard n’a pas l’air de se rendre compte de la réalité que vivent les Québécois », a déploré M. Legault.

Sécurité de l’autoroute 50 : Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure


 Publié le 15 février 2017

La Coalition Avenir Québec a appuyé, mercredi, une motion à l’Assemblée nationale demandant au gouvernement libéral de passer à la vitesse supérieure dans le dossier entourant la sécurité de l’autoroute 50. Les députés Mario Laframboise et Sylvie D’Amours exigent par ailleurs l’ajout immédiat de travaux de sécurité pour les tronçons les plus à risque de l’autoroute.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de l’Outaouais, Mario Laframboise, a déploré les tergiversations du gouvernement libéral dans le dossier, qui ont considérablement ralenti le projet. Selon M. Laframboise, il est plus que temps que l’élargissement de l’autoroute 50 figure au Plan québécois d’infrastructures (PQI).

« Le gouvernement libéral tient de belles paroles depuis son élection, mais n’a toujours pas agi dans ce dossier. Quand c’est rendu que les députés libéraux de la région sont obligés de faire une sortie publique pour demander une rencontre avec un ministre libéral, on a un méchant problème. Nous espérons que la motion adoptée mercredi servira à réveiller le gouvernement. Comptez sur nous pour pousser le gouvernement libéral à avancer rapidement », a déclaré le député de Blainville, Mario Laframboise.

Des mesures immédiates pour renforcer la sécurité

De son côté, la porte-parole de la CAQ en matière de famille, Sylvie D’Amours, a rappelé que sa formation politique a fait plusieurs propositions constructives au gouvernement libéral au cours des derniers mois, notamment en plaidant pour la bonification de l’éclairage de certains tronçons la nuit, l’ajout d’espaces de répit et de séparateurs dans les virages problématiques, en plus de travaux immédiats pour améliorer la sécurité sur l’autoroute 50. Laurent Lessard doit se saisir dès aujourd’hui du dossier et présenter un plan précis et détaillé avant que d’autres tragédies humaines ne surviennent et fasse les manchettes.

« C’est une bonne nouvelle que le gouvernement se branche et finisse par inclure le projet d’élargissement au PQI. Mais cela ne dédouane pas le ministre des Transports de sa responsabilité d’assurer la sécurité des Québécois sur cette autoroute. Nos familles québécoises méritent l’accès à des infrastructures routières sécuritaires. C’est la moindre des choses. Ils n’ont pas à craindre le pire chaque fois qu’ils prennent le volant pour circuler sur l’autoroute 50. Je demande au ministre de ne pas attendre l’étude du projet au PQI pour agir afin de renforcer la sécurité », déclare Sylvie D’Amours.