Patients orphelins : La CAQ met au jour une faille importante de la réforme Barrette pour la région de l’Estrie


 Publié le 6 mars 2017

Des milliers de patients dans la région de l’Estrie cherchant toujours un médecin de famille vont demeurer orphelins une fois que la cible du ministre Gaétan Barrette sera atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans la région de l’Estrie, des milliers de patients risquent malgré tout se retrouver sans médecin de famille, et ce, même s’ils en cherchent un, a expliqué François Paradis. Ce faisant, ces patients orphelins seront laissés à eux-mêmes par le gouvernement libéral, puisque la réforme Barrette ne se concentre que sur l’atteinte de la cible du ministre Barrette. « Gaétan Barrette va échapper des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

En janvier 2017, la cible d’inscription était de 78,1 % en Estrie, mais il y a 7 766 patients de plus inscrits au Guichet d’accès au médecin de famille que de patients à inscrire par rapport aux cibles régionales établies par la RAMQ. Ainsi, même si la cible de 85 % était atteinte, des milliers de patients pourraient tout de même rester sur la liste d’attente, a indiqué le député caquiste. Pourtant, en mai 2015, le ministre Barrette affirmait haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par M. Paradis.

La CAQ exige du ministre de la Santé qu’il change immédiatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ, afin que les patients qui cherchent et désirent un médecin de famille puissent véritablement en trouver un. « Des patients orphelins dans la région de l’Estrie pourraient donc être abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ pour la région de la de l’Estrie :

% de la population inscrite auprès d’un médecin de famille Patients à inscrire pour atteindre la cible de 85 % selon la RAMQ (1) Patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) (2) Différence entre les patients inscrits au GAMF et les cibles d’inscriptions de la RAMQ (Total de 2-1) 
RLS DU GRANIT 76,9 % 1 727 2 588 861
RLS D’ASBESTOS 78,6 % 896 1 811 915
RLS DU HAUT-SAINT-FRANCOIS 76,5 % 1 836 2 362 526
RLS DE VAL SAINT-FRANCOIS 84,5 % 160 1 369 1 209
RLS DE COATICOOK 81,9 % 553 1 674 1 121
RLS DE MEMPHREMAGOG 78,7 % 3 178 4 577 1 399
RLS DE SHERBROOKE 76,5 % 13 150 14 885 1 735
ESTRIE 78,1 % 21 500 29 266 7 766

Patients orphelins : La CAQ met au jour une faille importante de la réforme Barrette pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean


 Publié le 6 mars 2017

Des milliers de patients dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean cherchent toujours un médecin de famille, même si la cible du ministre Gaétan Barrette est déjà atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, des milliers de patients se retrouvent sans médecin de famille, a expliqué François Paradis. « Gaétan Barrette échappe des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

En janvier 2017, la cible d’inscription était de 87,3 % au Saguenay-Lac-St-Jean, mais 14 021 patients étaient tout de même inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille, , a indiqué le député caquiste. Dans le secteur de La Baie, même si la cible de 85 % était atteinte, 906 patients chercheraient encore un médecin. Or, si l’on suit la logique du ministre, il ne devrait plus y avoir de patients qui cherchent un médecin avec un taux de 85 %, mais ce n’est pas le cas. En mai 2015, le ministre Barrette affirmait pourtant haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par M. Paradis.

La CAQ exige du ministre de la Santé qu’il change immédiatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ, afin que les patients qui cherchent et désirent un médecin de famille puissent véritablement en trouver un. « Des patients orphelins dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ pour la région du Saguenay-Lac-St-Jean :

% de la population inscrite auprès d’un médecin de famille Patients à inscrire pour atteindre la cible de 85 % selon la RAMQ (1) Patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) (2) Différence entre les patients inscrits au GAMF et les cibles d’inscriptions de la RAMQ (Total de 2-1) 
RLS DE LA BAIE 78,8 % 1 321 2227 906
RLS DE CHICOUTIMI 84,6 % 307 3 703 3 396
RLS DE JONQUIERE 85,1 % 0 5 275 5 275
RLS DU DOMAINE-DU-ROY 89,3 % 0 209 209
RLS DE MARIA-CHAPDELAINE 95,6 % 0 853 853
RLS DE LAC-SAINT-JEAN-EST 92,1 % 0 1 754 1 754
SAGUENAY-LAC-ST-JEAN 87,3 % 0 14 021 12 393

Patients orphelins : La CAQ met au jour une faille importante de la réforme Barrette pour la région de Montréal


 Publié le 6 mars 2017

Des milliers de patients dans la région de Montréal cherchant toujours un médecin de famille vont demeurer orphelins une fois que la cible du ministre Gaétan Barrette sera atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans la grande région de Montréal, des milliers de patients risquent malgré tout se retrouver sans médecin de famille, et ce, même s’ils en cherchent un, a expliqué François Paradis. Ce faisant, ces patients orphelins seront laissés à eux-mêmes par le gouvernement libéral, puisque la réforme Barrette ne se concentre que sur l’atteinte de la cible du ministre Barrette. « Gaétan Barrette va échapper des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

En janvier 2017, la cible d’inscription était d’à peine 61,1 % à Montréal. De plus, grâce aux informations obtenues par la CAQ, on remarque dans les quartiers de Montréal, les cibles d’inscriptions varient actuellement de 53 % à 67 %, ce qui est très loin de la cible nationale de 85 %, a indiqué le député caquiste. La CAQ exige du ministre de la Santé qu’il change immédiatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ, afin que les patients qui cherchent et désirent un médecin de famille puissent véritablement en trouver un.

« Des patients orphelins dans la région de Montréal pourraient donc être abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ pour la région de Montréal:

% de la population inscrite auprès d’un médecin de famille Patients à inscrire pour atteindre la cible de 85 % selon la RAMQ (1) Patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) (2) Différence entre les patients inscrits au GAMF et les cibles d’inscriptions de la RAMQ (Total de 2-1) 
PIERREFONDS – LAC SAINT-LOUIS 66,9 % 38 918 8 817 -30 101
DORVAL – LACHINE – LASALLE 66,2 % 25 712 5 922 -19 790
VERDUN – COTE ST-PAUL – ST-HENRI – POINTE-ST-CHARLES 65,6 % 28 362 6 521 -21 841
RIVIÈRE-DES-PRAIRIES – ANJOU – MONTRÉAL-EST 63,2 % 42 196 13 132 -29 064
HOCHELAGA – MERCIER-OUEST – ROSEMONT 59,2 % 43 978 17 362 -26 616
SAINT-LÉONARD – SAINT-MICHEL 53,3 % 41 368 9 507 -31 861
COTE-DES-NEIGES – METRO – PARC-EXTENSION 56,3 % 58 335 7 080 -51 255
RLS DE CÔTE-SAINT-LUC – NDG – MONTRÉAL-OUEST 66,2 % 22 115 3 132 -18 983
FAUBOURGS – PLATEAU-MONT-ROYAL – ST-LOUIS-DU-PARC 57,5 % 37 245 9 549 -27 696
RLS DU NORD DE L’ILE – SAINT-LAURENT 59,5 % 37 777 6 862 -30 915
PETITE PATRIE – VILLERAY 56,9 % 28 798 9 535 -19 263
D’AHUNTSIC – MONTRÉAL-NORD 60,3 % 39 371 12 317 -27 054
MONTRÉAL 61,1 % 444 175 109 736 - 334 439

Dons illégaux : Le PQ a mis en place une fiducie bidon


 Publié le 6 mars 2017

« Après s’être fait traîner en cour par le Directeur général des élections du Québec, le Parti Québécois a mis en place une fiducie bidon. On aura tout vu! », s’est exclamé le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques, Simon Jolin-Barrette.

Lundi, on apprenait que la somme de 159 000 $ de dons illégaux réclamés par le DGEQ n’avait pas été versée dans la fiducie instaurée par le chef du PQ Jean-François Lisée, tel qu’il l’avait promis. Pour Simon Jolin-Barrette, cette situation est inacceptable, d’autant plus que le PQ poursuit ses dépenses, puisées à même la subvention que lui octroie annuellement le DGEQ.

« Le PQ n’est plus seulement déconnecté, il est complètement désespéré. Sa fiducie bidon n’est qu’une diversion, un écran de fumée. Mais tous les Québécois voient clair dans son jeu. Endetté jusqu’au cou, Jean-François s’achète du temps et n’a aucun problème à ce que les contribuables québécois épongent sa dette. Je n’arrive pas à croire qu’après tout ce qu’on a entendu au cours des dernières années en matière de financement, le PQ accepte de garder dans ses coffres de l’argent sale, qui, je le rappelle, lui a servi à payer des élections partielles. Le parti fondé par René Lévesque a perdu toutes ses racines, toutes ses valeurs. Jean-François Lisée doit cesser de se penser au-dessus de tout et rembourser immédiatement les 194 950 $ de dons illégaux exigés par le DGEQ. C’est non-négociable », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Pour le député de Borduas, il s’agit avant tout d’une question de principe. Cette fiducie bidon contribue à alimenter le cynisme de la population envers la classe politique. « Si Jean-François Lisée est incapable d’administrer et de balancer les comptes de son propre parti, comment peut-il aspirer à gérer les finances publiques du Québec ? Les Québécois ne sont pas dupes. Que Jean-François Lisée cesse de trouver des excuses auprès du DGEQ et qu’il passe à la caisse, une bonne fois pour toutes », a conclu Simon Jolin-Barrette.

De la lumière au bout du tunnel Casavant!


 Publié le 6 mars 2017

C’est avec grande satisfaction que le maire, le directeur général et la députée de Saint-Hyacinthe sont ressortis, jeudi dernier, de leur entretien avec le Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), dans le dossier du tunnel Casavant.

Cette rencontre, organisée par la députée Chantal Soucy, avait pour but de convaincre le sous-ministre aux infrastructures du MAMOT, le chef de cabinet du ministre Martin Coiteux, ainsi que son conseiller politique de l’importance pour la Ville de Saint-Hyacinthe d’obtenir une aide financière du Gouvernement du Québec dans ce projet. « Je voulais leur présenter le dossier sous un autre angle. Le projet du tunnel n’est pas qu’un simple projet d’infrastructure. Il s’agit d’un enjeu de taille, tant au point de vue économique que sécuritaire. Présentement, l’enclavement de notre quartier industriel empêche certaines de nos entreprises de se développer à leur plein potentiel et pourrait éventuellement dissuader les nouveaux investisseurs à venir s’établir chez nous », a souligné la députée. « Je leur ai aussi expliqué que, pour le Cégep de Saint-Hyacinthe, l’enclavement de ce secteur de la ville est bien plus qu’une simple question de circulation, c’est aussi un enjeu sécuritaire! Le Cégep n’a qu’une seule voie d’accès et, dans le contexte actuel, les conditions de sécurité en cas d’évacuation urgente sont préoccupantes. Ces risques, réels et documentés, seraient considérablement réduits avec le prolongement du boulevard Casavant », a conclu la députée caquiste.

Pour leur part, le maire et le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe se sont attardés au volet technique du projet et en ont dressé les grandes lignes, détaillant notamment l’échéancier prévu, ainsi que le budget requis pour sa réalisation. Au terme de la rencontre, qu’ils ont qualifiée de « très positive », Chantal Soucy, Claude Corbeil et Louis Bilodeau se sont dits confiants pour la suite des choses.

« Ça fait près de onze ans que la Ville travaille activement sur ce dossier-là. Il faut que ça bouge! Enfin, on sent une réelle ouverture de la part du ministère. Le chef de cabinet et le sous-ministre se sont montrés très réceptifs à notre présentation et je vous mentirais si je vous disais que je n’éprouve pas un petit sentiment de satisfaction en ce moment. Rien n’est gagné, mais on sent qu’on vient de faire un grand pas dans la bonne direction! Il s’agit d’un important investissement pour les contribuables maskoutains et je compte bien me battre jusqu’au bout pour réduire le coût de la facture pour mes citoyens », a affirmé la députée de Saint-Hyacinthe.

« Le projet d’étagement ferroviaire est un dossier prioritaire du Conseil », a , pour sa part, déclaré le maire Claude Corbeil. « Pour l’instant, les prévisions pour sa construction tournent autour de 32 M$ incluant le prolongement du boulevard Casavant Ouest et le développement du ruisseau Plein Champ, de même que les frais de financement. Nous sommes en démarche active de subventions et nous allons faire tout en notre pouvoir pour en obtenir. À ce sujet, je tiens à souligner la bonne collaboration et l’énergie déployée par nos députées provinciales et fédérales. Au cours des prochaines semaines, nous comptons redoubler d’ardeur et effectuer toutes les interventions nécessaires pour obtenir une aide financière des deux paliers de gouvernement », a-t-il souligné.

Patients orphelins : la réforme Barrette comprend une faille importante


 Publié le 5 mars 2017

Des milliers de patients cherchant toujours un médecin de famille vont demeurer orphelins une fois que la cible du ministre Gaétan Barrette sera atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

En mai 2015, concernant l’accès à un médecin de famille, le ministre Barrette affirmait haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par François Paradis.

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans certaines régions, des milliers de patients risquent malgré tout se retrouver sans médecin de famille, et ce, même s’ils en cherchent un, a expliqué François Paradis. Ce faisant, ces patients orphelins seront laissés à eux-mêmes par le gouvernement libéral, puisque la réforme Barrette ne se concentre que sur l’atteinte de la cible du ministre Barrette. « Gaétan Barrette va échapper des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

Essentiellement, les statistiques ayant permis au député de Lévis d’identifier cette faille dans la réforme Barrette se résument ainsi :

– En janvier 2017, même si 28 régions avaient déjà atteint leur cible de 85 %, près de 45 000 patients étaient toujours inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille et attendaient d’être pris en charge ;

– Toujours en janvier 2017, dans 27 autres régions, il y a plus de patients qui cherchaient un médecin de famille que de patients à inscrire pour atteindre les cibles régionales de 85 % ;

– Dans les quartiers de Montréal, les cibles d’inscriptions varient actuellement de 53 % à 67 %, ce qui est très loin de la cible nationale de 85 %.

« Des patients orphelins, à travers le Québec, pourraient donc être abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. En mai 2015, le ministre de la Santé a promis un médecin de famille à tous ceux qui en cherchent un. Il doit respecter sa promesse. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis, qui exige du ministre qu’il change immédiatement la cible de 85 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ.

Prison de 90 M$ à Sept-Îles. Beaucoup trop cher, dit André Spénard


 Publié le 3 mars 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard, a vivement dénoncé le coût de construction de la nouvelle prison de 90 M$ à Sept-Îles, vendredi, tout en rappelant que les familles du Québec continuaient à voir d’importants services sous-financés. Il a de plus remis en question la véritable intention du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, de faire le ménage dans les dépenses du Québec.

Spénard s’explique mal que cette prison, construite à grand coût, abrite des meubles luxueux tels que des télévisions plasma équipées d’un système d’écouteurs personnel ou des électroménagers haut de gamme. « Si seulement nos aînés pouvaient obtenir le même traitement dans les CHSLD, la pilule serait moins difficile à avaler. Et je ne parle même pas de nos enfants qui fréquentent des écoles qui tombent en ruine avec de la moisissure dans les murs. Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a de sérieux comptes à rendre aux Québécois. C’est indécent pour nos familles, qui voient leurs taxes grimper sans cesse depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir », a déclaré le député caquiste.

Une imposture

« Tout comme son chef Philippe Couillard, Martin Coiteux fait exactement le contraire de ce qu’il avait dit qu’il ferait. On se serait attendu à plus de rigueur de l’ancien président du Conseil du trésor. Il s’est présenté en politique comme un homme rigoureux, qui voulait faire le ménage. Mais plus le temps passe, plus les Québécois se rendent compte que c’est une imposture. Jamais quelqu’un qui a à cœur le contrôle des dépenses publiques et l’intérêt des familles du Québec n’aurait laissé passer pareille dépense au moment où les écoles du Québec sont aussi mal en point », a déclaré André Spénard.

Rappelons que la CAQ a déposé en novembre 2015 un projet de loi visant à faire payer les prisonniers pour leur détention afin de faire face à l’alourdissement des coûts du système carcéral et du problème chronique de surpopulation dans nos prisons. Les libéraux ont refusé d’étudier ce projet de loi.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Les libéraux se traînent les pieds depuis plus de 5 ans, constate la CAQ


 Publié le 2 mars 2017

« Les libéraux ont promis d’encadrer le travail bénévole dans l’industrie de la construction en 2011. 5 ans plus tard, on est toujours au point mort. Pendant ce temps, on empêche des parents de repeindre l’école de leurs enfants et on les menace d’amendes. C’est révoltant ! » ont déclaré les députés Marc Picard et Claire Samson de la Coalition Avenir Québec.

M. Picard, qui est porte-parole de sa formation politique en matière de travail, a rappelé que la loi 33, sanctionnée en décembre 2011 par la ministre du Travail de l’époque, Lise Thériault, contenait des mesures visant l’amélioration du fonctionnement de l’industrie de la construction, notamment en ce qui concerne le travail bénévole. Toutefois, il était prévu dans le texte de loi que le gouvernement dépose un règlement afin d’encadrer les travaux menés par des citoyens, comme c’est justement le cas pour les parents d’élèves de l’école Capitaine-Luc-Fortin à Saint-Sébastien, qui se sont vus interdit de peindre les murs de l’école par la Commission de la construction du Québec (CCQ).

« Fidèle à son habitude, le gouvernement libéral n’a pas tenu sa parole. En 2011, il a promis qu’il accepterait le travail bénévole dans l’industrie de la construction, sous des balises qu’il comptait déposer. 5 ans plus tard, rien n’a encore été préparé, ni même annoncé, si bien que pendant tout ce temps des initiatives porteuses sont bloquées en vertu de vieilles pratiques syndicales dépassées. Les libéraux ont fait preuve de paresse », a pesté Marc Picard.

Claire Samson, députée de la circonscription d’Iberville où se situe l’école concernée, a déploré que l’inaction des libéraux empêche des bénévoles d’aider leur communauté. « Le travail bénévole est fondamental dans nos régions. Que des papas et des mamans décident de mettre l’épaule à la roue et de peinturer une école gratuitement, c’est un geste qu’on devrait encourager. Encore une fois, les libéraux ont attendu que le ridicule leur saute en pleine figure avant de bouger. Plus ça change, plus c’est pareil avec ce gouvernement », a conclu Mme Samson.

La Petite Maison de Pointe-Calumet et la députée de Mirabel s’unissent pour faire appel à la population


 Publié le 1 mars 2017

La députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, réagit vivement à la situation dans laquelle se trouve la Petite Maison de Pointe-Calumet et s’allie à la directrice générale, Diane Grenier, pour dénoncer la situation d’insécurité alimentaire dans la municipalité de Pointe-Calumet qui s’aggrave de semaine en semaine.
« Nous avons des protéines pour une vingtaine de familles alors que nous avons de la demande pour une soixantaine dans le besoin, et cela semaine après semaine. Il arrive que nous ayons que deux douzaines d’oeufs à offrir à ces familles…» affirme Diane Grenier.

Sylvie D’Amours se voit très préoccupée par la situation : « Nous sommes à la fin du mois de février, les guignolées sont passées, les dons de nourriture se font pauvres et il n’est pas normal qu’en 2017 une famille ne soit pas en mesure de manger suffisamment pour assurer son développement ».

La députée et la directrice générale de la Petite Maison assurent qu’elles recherchent des solutions permanentes afin de régler la situation criante de Pointe-Calumet, mais elles font appel aux gens de la communauté pour pallier à la situation actuelle.

Pour la députée de Mirabel, les organismes communautaires font des pieds et des mains pour arriver chaque semaine à combler les besoins de la communauté : « Les organismes comme la Petite Maison sont essentiels pour les citoyens dans le besoin. Ils travaillent avec très peu de moyens et doivent faire face à l’augmentation du fardeau fiscal jour après jour. Une chance que nous les avons! ».

La population peut se rendre à la Petite Maison de Pointe-Calumet afin de porter des denrées au 861 boulevard de la Chapelle. Les citoyens peuvent également communiquer avec l’organisme au 450-974-7556 ou auprès de leur municipalité pour avoir davantage de renseignements sur la façon de donner.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Un réflexe syndical totalement déconnecté


 Publié le 1 mars 2017

« Cette décision est une aberration, un réflexe syndical totalement déconnecté. Les familles du Québec sont tannées de ce genre de syndicalisme qui les brime dans des initiatives porteuses, comme celui de repeindre une école pour leurs enfants. La ministre Dominique Viens doit intervenir sans plus tarder », a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de travail, Marc Picard, après avoir appris que la Commission de la construction du Québec (CCQ) a bloqué le projet de parents bénévoles qui souhaitaient simplement repeindre l’école de leurs enfants.

Pour Marc Picard, la ministre du Travail doit dénoncer haut et fort cet excès de zèle et rappeler immédiatement à l’ordre la CCQ. « Je ne peux pas croire qu’on est rendu à punir des parents qui souhaitent le bien-être de leurs enfants. En plus, on les menace à coup d’amende de 200 $ par jour s’ils osent récidiver et peindre les murs de l’école. C’est un excès de zèle pur et dur ! Les Québécois ne veulent plus de syndicalisme de ce genre-là. Dominique Viens doit dès aujourd’hui mettre au pas la CCQ, garantir qu’aucune amende ne sera imposée et laisser les parents aller de l’avant avec ce beau projet pour améliorer la qualité de vie de leurs enfants », a déclaré le caquiste Marc Picard.

Le député de Chutes-de-la-Chaudière a poursuivi en rappelant que de nombreuses écoles à travers le Québec sont dans un état lamentable. Si le gouvernement Couillard n’est pas prêt à offrir aux familles québécoises des bâtiments et des infrastructures scolaires dignes de ce nom, il ne devra pas empêcher les parents à prendre les mesures qui s’imposent. « La réalité, c’est que plusieurs de nos écoles tombent en ruine. Les libéraux n’ont pas de plan, pas de vision. J’espère que Dominique Vien va se réveiller », a conclu Marc Picard.