Congés de maternité des femmes médecins : La CAQ réclame l’annulation de la nouvelle directive ministérielle


 Publié le 10 mars 2017

« Les femmes représentent près de la moitié des médecins du Québec et elles ont le droit d’obtenir un congé de maternité et de s’occuper de leurs enfants. Le ministère de la Santé n’a pas à s’ingérer là-dedans », a déclaré la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de famille, Sylvie D’Amours, après avoir appris que le ministère de la Santé exige aux hôpitaux de limiter la durée des absences des femmes médecins lors de leurs congés de maternité.

Même si le ministre de la Santé affirme qu’il n’est pas contre les congés de maternité pour les femmes médecins, les directives envoyées par ses sous-ministres ont exactement l’effet contraire, a souligné Sylvie D’Amours, qui réclame dès aujourd’hui que Gaétan Barrette annule la directive de son sous-ministre et stipule clairement que les femmes peuvent disposer d’un congé de maternité d’une durée maximale d’un an.

« Aujourd’hui, c’est au tour des femmes médecins qui songent à fonder une famille de se sentir visées par l’attitude cavalière du Dr Barrette. Le gouvernement libéral n’a pas à dicter aux hôpitaux la façon de gérer les demandes des femmes à disposer librement et sans répercussions de leurs congés de maternité. Quand des femmes sont rendues à se battre pour devoir obtenir un congé de maternité, un droit qu’elles ont acquis et qui leur est dû, on a un sérieux problème », a déploré Sylvie D’Amours.

La critique en matière de familles a poursuivi en indiquant que des congés de maternité raccourcis pourraient avoir des effets néfastes tant pour le développement de l’enfant que pour les femmes qui souhaitent faire carrière dans le domaine de la médecine. Mme D’Amours a invité le ministre Gaétan Barrette à ne pas obliger ces femmes à faire un choix difficile. « Les réformes du Dr Barrette ont des effets plus forts et plus néfastes que prévu, si bien que plusieurs ne veulent plus travailler dans le système de santé. Or, il faut trouver des moyens pour attirer les jeunes étudiants à aller en médecine et couper dans les congés parentaux ne fait que décourager les hommes et les femmes qui souhaitent réussir professionnellement, tout en fondant une famille. Est-ce que le ministre de la Santé peut envoyer une directive claire aux hôpitaux et garantir aux médecins leurs congés parentaux ? »

La CAQ souhaite la parité à la présidence de l’Assemblée nationale


 Publié le 10 mars 2017

Afin de favoriser une meilleure représentation féminine dans la sphère politique et combattre la faible présence des femmes dans nos institutions politiques, la Coalition Avenir Québec va d’une proposition concrète et pragmatique : la parité à la présidence de l’Assemblée nationale.

Selon la porte-parole de la CAQ en matière de condition féminine, Lise Lavallée, cette mesure sera un important pas en avant pour inciter les femmes à revendiquer leur place en politique. À l’heure actuelle, sur les 4 postes à la présidence et à la vice-présidente de l’Assemblée nationale, seule 1 femme s’y trouve, a regretté Lise Lavallée. Selon la caquiste, si l’on veut véritablement sensibiliser les Québécoises aux débats politiques et leur ouvrir toutes grandes les portes, c’est aux plus hautes instances de l’Assemblée nationale qu’il faut commencer.

« L’Assemblée nationale, c’est la maison du peuple, la maison de chaque citoyen et citoyenne du Québec. C’est l’endroit où se votent les lois qui régissent notre société, où les débats les plus cruciaux se tiennent. Or, il fait qu’elle soit accessible pour tous… et pour toutes. Au cours des derniers jours, nous avons entendu toute sorte de témoignages pour encourager les femmes à faire leurs marques et à s’impliquer davantage en politique. Les paroles sont une chose, mais elles sont vite oubliées. Ce que la CAQ propose aujourd’hui, c’est un geste concret, un gain pour toutes les femmes », a déclaré Lise Lavallée.

La députée de Repentigny a ajouté qu’en 150 ans d’histoire parlementaire, l’Assemblée nationale n’a eu qu’une femme à titre de présidente (Louise Harel) et 6 femmes à titre de vice-présidente (Louise Cuerrier, Louise Bégin, Diane Leblanc, Fatima Houda-Pépin, Carole Poirier, Maryse Gaudreault). « Il est grand temps de briser complètement ce plafond de verre pour les femmes du Québec. La présidence et la vice-présidence de l’Assemblée nationale sont considérées par plusieurs comme les fonctions parlementaires les plus prestigieuses et élevées qui soient au sein de nos institutions démocratiques. Je pense sincèrement que la parité à la présidence de l’Assemblée nationale sera un de ses gestes symboliques et très significatifs pour toutes celles qui rêvent un jour de fouler le Salon bleu », a souligné Lise Lavallée.

Au cours des prochains jours, la CAQ entend sensibiliser les membres du Bureau de l’Assemblée nationale à cette proposition, afin que les représentants de toutes les formations publiques puissent l’étudier sérieusement en vue de son instauration dès le début de la 42ème législature.

Transferts fédéraux en santé : Philippe Couillard n’a pas défendu les intérêts des Québécois


 Publié le 10 mars 2017

« Philippe Couillard vient de signer une entente à rabais. Il a préféré défendre les intérêts du gouvernement fédéral avant ceux des Québécois. Il a choisi la voie facile », a déploré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, à la suite de l’entente survenue entre les gouvernements Couillard et Trudeau sur les transferts fédéraux en santé.

Philippe Couillard peut ajouter une autre entente mal négociée à son tableau de chasse, a indiqué François Legault, qui constate qu’une fois de plus ce sont les familles québécoises qui subiront les conséquences néfastes. En effet, les libéraux viennent d’annoncer une croissance des transferts en santé de 3 %, 4 % en tenant compte d’un montant forfaitaire, plutôt que le 6 % traditionnellement demandé par Québec depuis plusieurs années. Résultat : les besoins du Québec, aux prises avec un vieillissement accru de sa population, ne seront pas correctement assurés sous le régime libéral. « C’est un échec. Depuis des années, le Québec a toujours réclamé sa juste part et son gouvernement annonce aujourd’hui qu’il a été incapable d’obtenir plus que la proposition initiale du gouvernement fédéral. Philippe Couillard n’a pas su défendre les intérêts du Québec et s’est résigné à signer une entente nettement insuffisante pour répondre aux besoins des familles du Québec. M. Couillard n’a pas exercé assez de leadership », a accusé François Legault.

Le député de L’Assomption a poursuivi en qualifiant de très révélateur le fait que le communiqué émis par Québec pour annoncer la conclusion d’une entente est signé par le ministre des Finances, Carlos Leitão, et non par celui de la Santé, Gaétan Barrette. Rappelons que le chef de la CAQ avait réclamé, pas plus tard que le mois dernier, la tenue d’une rencontre au sommet entre Philippe Couillard et les premiers ministres des provinces qui n’avaient toujours pas conclu d’entente avec le fédéral, soit l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta. Le premier ministre avait refusé cette proposition.

« Après avoir laissé Gaétan Barrette se défouler sur Twitter, il oublie les revendications de son ministre. Aujourd’hui, Philippe Couillard et Gaétan Barrette ne peuvent pas se cacher. Ils doivent rendre des comptes aux patients du Québec, qui attendent des soins à domicile. Comment vont-ils leur expliquer qu’ils ont échoué et que cette entente va les priver des soins dont ils ont cruellement besoin ? » a conclu François Legault.

Une Journée internationale des femmes en 2017?


 Publié le 8 mars 2017

Chaque année, la Journée internationale des femmes nous permet de rendre hommage à celles qui ont consacré leur vie à l’amélioration de nos conditions. Cette journée est l’occasion de contempler le chemin parcouru par nos prédécesseures dans cette longue lutte pour l’égalité :

Des moments importants de notre histoire :

  • 1940 : Les femmes obtiennent le droit de vote au Québec;
  • 1961 : Marie-Claire Kirkland-Casgrain devient la première femme élue à siéger l’Assemblée nationale;
  • 1969: Les hôpitaux peuvent pratiquer l’avortement, mais uniquement dans les cas où la santé physique ou mentale de la femme est en danger;
  • 1993 : Pour la première fois dans l’histoire du Canada, une femme, Kim Campbell, dirige le pays;
  • 1996 : La Loi sur l’équité salariale est adoptée à l’Assemblée nationale. Les entreprises de dix employés et plus doivent désormais corriger les iniquités de rémunération entre les hommes et les femmes.

Difficile à croire aujourd’hui, mais…

  • 1964: Une femme peut désormais encaisser un chèque sans devoir demander la signature de son mari. MERCI!
  • 1978: Le gouvernement du Québec instaure le congé de maternité de 18 semaines. OUF, le gros luxe !
  • 1983 : Le projet de loi C-127 est adopté et un conjoint peut désormais être inculpé d’agression sexuelle. Auparavant, toute relation sexuelle au sein du couple était considérée comme un devoir conjugal. ABERRANT !
  • 1989 : La Cour suprême autorise une femme à décider elle-même de subir un avortement. Auparavant, une tierce personne pouvait s’opposer à cette décision et obliger la femme à poursuivre sa grossesse non désirée. Il y a seulement 28 ans de ca….vous imaginez ?

En l’espace de quelques décennies, nous en avons fait du chemin! Mais ces acquis sont fragiles. Encore aujourd’hui, les femmes sont sous-représentées en politique. Encore aujourd’hui, l’équité salariale n’est pas atteinte dans tous les domaines. Encore aujourd’hui, des jeunes filles doivent se battre contre les stéréotypes pour réaliser leurs rêves.

Mettre un terme définitif aux idées préconçues nécessite la contribution de tous, hommes et femmes confondus. Parce que l’égalité n’est pas seulement qu’une affaire de femmes, elle est aussi l’affaire des hommes; celle des pères, des frères et des conjoints, qui, jour après jour, combattent les stéréotypes et font avancer la cause des femmes.

Je ne pourrais passer sous silence le dévouement et le travail acharné des organismes communautaires de ma circonscription qui font une réelle différence dans la vie des femmes: les AFÉAS, le Centre de Femmes L’Autonomie en soiE, la Clé sur la Porte, les Cercles de fermières, le Syndicat des agricultrices – Région Saint-Hyacinthe, ainsi que la Coalition des femmes de la MRC des Maskoutains.

À vous toutes et vous tous, qui avez défendu et qui continuent de défendre nos droits, cette journée vous est destinée. Pour que nous nous souvenions du chemin parcouru, mais aussi, et surtout, pour que nous continuions de paver tous ensemble la voie vers l’égalité.

Bonne Journée internationale des femmes!

Sébastien Schneeberger souligne la Journée des femmes


 Publié le 8 mars 2017

« Ensemble, continuons la lutte pour la justice sociale et l’égalité entre les sexes », exhorte le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger. « Chaque année, la Journée internationale des femmes nous donne l’occasion de prendre conscience des obstacles qui restent à franchir pour parvenir à une véritable parité entre les genres. »

« Des progrès ont été accomplis, rappelle M. Schneeberger, depuis le droit de vote jusqu’à l’accès aux études supérieures et à des métiers non traditionnels, en passant par les garderies et la Loi sur l’équité salariale. Ces avancées sont dues en grande partie aux milliers de femmes qui ont milité pour introduire plus de justice, de compassion et de dignité au cœur de nos sociétés. »

« J’encourage les femmes à aller au bout de leurs rêves, poursuit le député. Je souhaite qu’elles soient plus nombreuses à se présenter en politique et à occuper des postes de direction. Il appartient autant aux hommes qu’aux femmes de faire évoluer les mentalités et les comportements pour que chaque personne puisse réaliser ses aspirations sans discrimination. »

Nominations des juges et décideurs administratifs : La CAQ veut contrer les nominations partisanes


 Publié le 7 mars 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, a invité mardi la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, à dépoussiérer le rapport La justice administrative : entre indépendance et responsabilité, dirigé par le professeur Pierre Noreau, sur le processus de nomination des juges administratifs afin de le mettre en application le plus rapidement possible. Le député caquiste ne se fait toutefois pas d’illusion et a annoncé qu’il déposera dans les prochains jours un projet de loi à l’Assemblée nationale pour que le gouvernement du Québec se dote d’un processus transparent pour la sélection et la nomination de l’ensemble de ses juges et décideurs administratifs, basé sur leur indépendance et leur compétence.

Tabletté par les libéraux, ce rapport est primordial pour le bon fonctionnement de nos institutions, a indiqué Simon Jolin-Barrette. En effet, l’absence de règles au sein des tribunaux et organismes laisse le champ libre aux nominations partisanes, si bien que celles-ci sont devenues monnaie courante. Le rapport dirigé par le professeur Pierre Noreau, déposé en février 2014, démontrait d’ailleurs que pour 9 des 15 principaux tribunaux administratifs, les modalités entourant la sélection, la nomination et le renouvellement des décideurs sont inefficients, voire inexistants.

« Philippe Couillard avait confié à Stéphanie Vallée le mandat d’étudier le rapport Noreau afin de mener une réforme de la justice administrative. Près de trois ans plus tard, on est encore et toujours à la case départ. Les juges et décideurs occupent des postes essentiels pour le bon fonctionnement de notre vie démocratique. Chaque jour, ils sont appelés à statuer sur les droits des Québécois dans des dossiers qui ont des répercussions directes sur les familles québécoises. Pensons simplement à la Régie de l’énergie ou à la Commission municipale du Québec. Le gouvernement libéral est incapable de démontrer que la personne choisie est à l’abri de toute intervention politique et la mieux qualifiée », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas a poursuivi en indiquant que plus de 300 juges et décideurs œuvrent sur 15 tribunaux administratifs au Québec. Ils traitent annuellement plus de 140 000 dossiers. Ceci ne fait que démontrer l’importance de la réforme qu’il faut mener. « Il faut mettre un terme aux nominations partisanes, dont le Parti libéral est le maître incontestable. Pensons simplement à Françoise Gauthier, ex-députée libérale, qui a accédé à la présidence de la Commission québécoise des libérations conditionnelles ! Ce n’est pas sérieux. Les Québécois doivent pouvoir faire valoir leurs droits devant des juges et décideurs parfaitement indépendants et compétents. Si le gouvernement Couillard n’est pas prêt à poser les gestes nécessaires, un gouvernement de la CAQ le fera une fois élu, en octobre 2018 », a conclu Simon Jolin-Barrette.

Attentes pré-budgétaires : La CAQ fait 6 propositions pour les familles du Québec


 Publié le 6 mars 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault a dévoilé, lundi, les attentes de la Coalition Avenir Québec en prévision du prochain budget Leitão. Étant donné que c’est en pigeant dans les poches des familles québécoises que les libéraux ont atteint l’équilibre budgétaire, le chef de la CAQ a demandé au premier ministre de leur redonner de l’air dès maintenant, plutôt que de continuer à s’accumuler une cagnotte électorale pour 2018.

En visite chez une famille de la région de Lanaudière, le chef de la CAQ a donc fait six propositions qu’il souhaite voir dans le prochain budget libéral afin d’aider nos familles à sortir la tête de l’eau.

1- Des baisses d’impôts immédiates de 1000 $ par famille

François Legault a proposé de réduire immédiatement les impôts de 500 $ pour chaque personne gagnant moins de 150 000 $ par année. Cette mesure permettrait de stimuler l’économie, tout en permettant aux familles du Québec de souffler un peu.

Coût de la mesure : 1,7 G$.

2- Une enveloppe de 100 $ par élève pour mettre fin à l’achat de matériel scolaire obligatoire

Le chef de la CAQ propose que le gouvernement du Québec mette à la disposition des écoles publiques du Québec une enveloppe de 100 $ par élève. Avec cet argent, les écoles fourniraient aux élèves le matériel scolaire obligatoire, comme les cahiers de notes, les dictionnaires ou les calculatrices requises. M. Legault entend ainsi sauver du temps et de l’argent aux parents, qui chaque été doivent entreprendre la course folle à l’achat de matériel scolaire, tout en augmentant l’autonomie des écoles qui pourraient récupérer les sommes non utilisées.

Coût de la mesure : 90 M$.

3- La prématernelle 4 ans offerte à tous d’ici 4 ans

Gratuites, mais non obligatoires, ces classes de prématernelle soulageront des milliers de parents des frais de garderie de leur enfant de 4 ans. Surtout, elles permettront de détecter à un très jeune âge tout problème d’apprentissage potentiel chez un enfant.

Coût de la mesure : 292 M$.

 4- L’ajout de 800 professionnels pour aider les élèves aux prises avec des difficultés d’apprentissage

Il s’agit de concrétiser la promesse brisée des libéraux d’ajouter 800 nouvelles ressources spécialisées pour les enfants EHDAA. M. Legault a rappelé qu’à peu près rien n’avait été fait par le gouvernement Couillard, alors que le nombre d’enfants ayant reçu un diagnostic EHDAA dans le réseau public a bondi de 33 %.

Coût de la mesure : 71,4 M$.

 5- Étendre le programme d’aide financière aux familles aux parents de 2 700 enfants lourdement handicapés

Le gouvernement a annoncé, en mai 2016, un programme de 10 M$/année visant à soutenir les parents d’enfants lourdement handicapés. En fonction des critères d’adhésion au programme, le gouvernement estime que 900 enfants vont pouvoir en bénéficier. Or, il y a 2 700 familles qui ont fait des demandes en vertu de ce programme. La CAQ croit que le gouvernement peut venir en aide à ces 2 700 familles affligées par le handicap lourd d’un enfant.

Coût de la mesure : 20 M$.

 6- Doubler la valeur des repas en CHSLD

Il faut adapter les services offerts dans les CHSLD et redonner à nos aînés un peu de dignité. Cela passe par une hausse de 2 $ du coût des aliments, a exigé François Legault. « Quand on parle de nos familles, ce sont aussi nos aînés. La CAQ ne fera pas de compromis pour leur bien-être. On leur doit des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés », a dit François Legault.

Coût de la mesure : 23 M$.

Puisque c’est en pigeant en moyenne 927 $ de plus dans les poches des familles que le gouvernement Couillard a atteint l’équilibre budgétaire, M. Legault est d’avis qu’il faut leur redonner de l’air au plus vite. « Philippe Couillard a fait exactement le contraire de ce qu’il avait promis : il a augmenté les taxes et les tarifs des familles du Québec. À cause de ça, il y aura des surplus budgétaires importants. Quand on les ajoute aux surplus prévus pour rembourser la dette, les surplus totaux avoisineront les 4 G$. Nos mesures coûteraient 2,2 G$. C’est donc dire qu’on peut à la fois soutenir nos familles et verser une somme substantielle au Fonds des générations », a conclu François Legault.

Patients orphelins : La CAQ met au jour une faille importante de la réforme Barrette pour la région de la Capitale-Nationale


 Publié le 6 mars 2017

Des milliers de patients dans la région de la Capitale-Nationale cherchant toujours un médecin de famille vont demeurer orphelins une fois que la cible du ministre Gaétan Barrette sera atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans la grande région de Québec, des milliers de patients risquent malgré tout se retrouver sans médecin de famille, et ce, même s’ils en cherchent un, a expliqué François Paradis. Ce faisant, ces patients orphelins seront laissés à eux-mêmes par le gouvernement libéral, puisque la réforme Barrette ne se concentre que sur l’atteinte de la cible du ministre Barrette. « Gaétan Barrette va échapper des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

En janvier 2017, la cible d’inscription était de 79,1 % dans la Capitale-Nationale, mais il y a 10 635 patients de plus inscrits au Guichet d’accès au médecin de famille que de patients à inscrire par rapport à la cible régionale établie par la RAMQ, a indiqué le député caquiste. Pourtant, en mai 2015, le ministre Barrette affirmait haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par M. Paradis.

La CAQ exige du ministre de la Santé qu’il change immédiatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ, afin que les patients qui cherchent et désirent un médecin de famille puissent véritablement en trouver un. « Des patients orphelins dans la Capitale-Nationale pourraient donc être abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ pour la région de la Capitale-Nationale :

% de la population inscrite auprès d’un médecin de famille Patients à inscrire pour atteindre la cible de 85 % selon la RAMQ (1) Patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) (2) Différence entre les patients inscrits au GAMF et les cibles d’inscriptions de la RAMQ (Total de 2-1) 
RLS DE PORTNEUF 88,3 % 0 1 170 1 170
RLS DE QUÉBEC-SUD 77,2 % 23 076 19 556 -3 520
RLS DE QUÉBEC-NORD 78,5 % 21 359 30 245 8 886
RLS DE CHARLEVOIX 90,5 % 0 861 861
CAPITALE-NATIONALE 79,1 % 41 197 51 832 10 635

Patients orphelins : La CAQ met au jour une faille importante de la réforme Barrette pour la région du Bas-Saint-Laurent


 Publié le 6 mars 2017

Des milliers de patients dans la région du Bas-Saint-Laurent cherchent toujours un médecin de famille, même si la cible du ministre Gaétan Barrette est déjà atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans la grande région du Bas-Saint-Laurent, des milliers de patients se retrouvent sans médecin de famille, a expliqué François Paradis. « Gaétan Barrette échappe des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

En janvier 2017, la cible d’inscription était de 87,1 % dans le Bas-Saint-Laurent, mais 6 493 patients étaient tout de même inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille, a indiqué le député caquiste. À Rimouski, même si la cible de 85 % était atteinte, 1 435 patients chercheraient encore un médecin. Or, si l’on suit la logique du ministre, il ne devrait plus y avoir de patients qui cherchent un médecin avec un taux de 85 %, mais ce n’est pas le cas. En mai 2015, le ministre Barrette affirmait pourtant haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par M. Paradis.

La CAQ exige du ministre de la Santé qu’il change immédiatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ, afin que les patients qui cherchent et désirent un médecin de famille puissent véritablement en trouver un. « Des patients orphelins dans la région du Bas-Saint-Laurent sont abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ pour la région du Bas-Saint-Laurent :

% de la population inscrite auprès d’un médecin de famille Patients à inscrire pour atteindre la cible de 85 % selon la RAMQ (1) Patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) (2) Différence entre les patients inscrits au GAMF et les cibles d’inscriptions de la RAMQ (Total de 2-1) 
RLS DE RIMOUSKI 81,9 % 1714 3 149 1 435
RLS DE LA MITIS 86,3 % 0 897 897
RLS DE MATANE 91,3 % 0 341 341
RLS DE LA MATAPEDIA 85,1 % 0 812 812
RLS DES BASQUES 92,7 % 0 22 22
RLS DE TEMISCOUATA 91,6 % 0 81 81
RLS DE RIVIÈRE-DU-LOUP 90,9 % 0 489 489
RLS DE KAMOURASKA 86,8 % 0 702 702
BAS-SAINT-LAURENT 87,1 % 0 6493 4 779

Patients orphelins : La CAQ met au jour une faille importante de la réforme Barrette pour la région de la Mauricie–Centre-du-Québec


 Publié le 6 mars 2017

Des milliers de patients dans la région de la Mauricie–Centre-du-Québec cherchant toujours un médecin de famille vont demeurer orphelins une fois que la cible du ministre Gaétan Barrette sera atteinte, a révélé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, après avoir obtenu et analysé de nouvelles données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres obtenus par la CAQ démontrent que même si la cible nationale d’inscription de 85 % est atteinte dans la grande région de la Mauricie–Centre-du-Québec, des milliers de patients risquent malgré tout se retrouver sans médecin de famille, et ce, même s’ils en cherchent un, a expliqué François Paradis. Ce faisant, ces patients orphelins seront laissés à eux-mêmes par le gouvernement libéral, puisque la réforme Barrette ne se concentre que sur l’atteinte de la cible du ministre Barrette. « Gaétan Barrette va échapper des milliers de patients orphelins qui recherchent un médecin de famille. Qu’est-ce qu’il va répondre aux pères et aux mères de famille qui cherchent un médecin alors que la cible est atteinte dans leur région ? » s’est interrogé François Paradis.

En janvier 2017, la cible d’inscription était de 82,6 % de la  Mauricie–Centre-du-Québec, mais il y a 20 666 patients de plus inscrits au Guichet d’accès au médecin de famille que de patients à inscrire par rapport à la cible régionale établie par la RAMQ. Ainsi, même si la cible régionale de 85 % était atteinte, des milliers de patients pourraient tout de même rester sur la liste d’attente. Dans les régions de Drummondville, de Batiscan et de Bécancour Nicolet-Yamaska, la cible de 85 % est déjà dépassée, mais il reste encore des milliers de patients qui se cherchent un médecin de famille, a indiqué le député caquiste. Pourtant, en mai 2015, le ministre Barrette affirmait haut et fort que « 85 % de la population à inscrire, c’est la totalité de la population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des gens qui recherchent un médecin de famille ». Or, rien n’est plus faux, selon les données recueillies par M. Paradis.

La CAQ exige du ministre de la Santé qu’il change immédiatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %, comme le permet une disposition contenue dans l’entente conclut avec la FMOQ, afin que les patients qui cherchent et désirent un médecin de famille puissent véritablement en trouver un. « Des patients orphelins en Mauricie et au Centre-du-Québec pourraient donc être abandonnés par le système. Le ministre doit immédiatement corriger le tir. Gaétan Barrette doit reconnaitre les failles de sa réforme et agir en conséquence », a conclu le député de Lévis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ pour la région de la Mauricie–Centre-du-Québec :

% de la population inscrite auprès d’un médecin de famille Patients à inscrire pour atteindre la cible de 85 % selon la RAMQ (1) Patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) (2) Différence entre les patients inscrits au GAMF et les cibles d’inscriptions de la RAMQ (Total de 2-1) 
RLS DU HAUT-SAINT-MAURICE 78,6 % 919 596 -323
RLS DE LA VALLÉE DE LA BATISCAN 89,0 % 0 786 786
RLS DU CENTRE-DE-LA-MAURICIE 83,6 % 848 3 860 3 012
RLS DE MASKINONGÉ 86,2 % 0 1 447 1 447
RLS DE TROIS-RIVIÈRES 78,6 % 8 594 11 445 2 851
RLS DE BÉCANCOUR – NICOLET-YAMASKA 89,6 % 0 1 166 1 166
RLS DE DRUMMOND 86,1 % 0 5 531 5 531
RLS D’ARTHABASKA – DE L’ÉRABLE 78,9 % 5 701 7 598 1 897
MAURICIE–CENTRE-DU-QUÉBEC 82,6 % 11 763 32 429 20 666