Financement des soins de santé : 8 régions du Québec sont sous-financées de 319,3 M$, dévoile la CAQ


 Publié le 2 décembre 2016

« Des milliers de patients aux quatre coins du Québec écopent, parce que le gouvernement libéral ne finance pas les services de santé de manière équitable entre les régions », ont déclaré les députés de la Coalition Avenir Québec, François Paradis et François Bonnardel.

À l’Assemblée nationale, le leader parlementaire de la CAQ a présenté de nouvelles données inquiétantes du ministère de la Santé et des Services sociaux, qui démontrent noir sur blanc que les soins de santé à travers le Québec sont présentement sous-financés de 319,3 millions de dollars.

Chaque année, le ministère évalue le manque à gagner et les surplus de ressources de 11 programmes de santé dans toutes les régions du Québec, a indiqué M. Bonnardel. En vertu de la Loi sur l’accès à l’information, la CAQ a appris que 8 régions du Québec sont sous-financées. Pour le député caquiste, cette inégalité est inacceptable, car derrière ces chiffres se cachent des personnes qui vivent dans l’incertitude et l’anxiété des listes d’attente.

« La situation ne fait que se détériorer sous le règne libéral. En mars 2014, le manque de ressources à l’échelle du Québec était estimé à 247,1 millions de dollars. Au lieu de se résorber, ce manque à gagner est passé à 319,3 millions cette année, soit 72,2 millions de plus depuis l’arrivée de Philippe Couillard au pouvoir ! Résultat : les Québécois subissent des délais d’attente interminables et écopent dans plusieurs programmes de santé, notamment en santé mentale, en santé physique, ainsi que dans l’aide aux personnages âgés et aux jeunes avec des déficiences intellectuelles », a déclaré François Bonnardel, lors de la période des questions.

« Comment le ministre Gaétan Barrette peut-il justifier que d’une région à l’autre, des patients reçoivent moins de services et sont traités comme des citoyens de seconde zone ? C’est révoltant ! Le ministre a été incapable de corriger cette injustice jusqu’à maintenant, tout comme les péquistes qui l’ont précédé », a renchéri le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis.

Vivement une réforme

 Pour régler une fois pour toutes ce problème d’équité dans les établissements de santé, la CAQ presse le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à tenir parole et à réformer rapidement le financement du réseau de la santé pour déployer le financement à l’activité.

« Concrètement, il faut que l’argent suive le patient. Une réforme en profondeur est incontournable, surtout compte tenu des derniers chiffres qu’on dévoile, prouvant que les inégalités de financement se sont grandement détériorées depuis l’arrivée des libéraux. Cette réforme prendra de nombreuses années avant d’être complété, mais rien n’excuse que rien ne soit fait à court et moyen terme pour inverser la tendance. Il est inacceptable que les inégalités de financement soient aussi élevées. Le ministre de la Santé le sait et doit agir en conséquence », a conclu François Paradis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ :

Inégalités de financement en santé entre les régions du Québec
Régions Montant

(en mars 2014)

Montant

(en mars 2016)

Variation
Montérégie -97,9 M$ -131,4 M$ + 33,5 M$
Laurentides -39,6 M$ -56,6 M$ + 17 M$
Laval -18,2 M$ -34,7 M$ + 16,5 M$
Lanaudière -23,3 M$ -30,3 M$ + 7 M$
Mauricie–Centre-du-Québec -27,1 M$ -22,4 M$ -4,7 M$
Estrie -28,2 M$ -20 M$ -8,2 M$
Outaouais -4 M$ -15,2 M$ +11,2 M$
Chaudière-Appalaches -8,4 M$ -8,3 M$ 0,1 M$
ENSEMBLE DU QUÉBEC -247,1 M$ -319,3 M$ +72,2 M$

« Loi du tchador » : Stéphanie Vallée et les libéraux continuent de diaboliser ceux qui ne sont pas d’accord avec eux


 Publié le 2 décembre 2016

À la suite de la publication d’une lettre du maire de Québec, Régis Labeaume, envoyée à la ministre de la Justice, faisant état de son malaise face au projet de loi 62, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de laïcité, Nathalie Roy, a réclamé une fois de plus le retrait immédiat de cette « loi du tchador », reprenant ainsi l’expression consacrée par l’ex-députée libérale Fatima Houda-Pépin.

En plus du maire Labeaume et de Mme Houda-Pépin, Mme Roy a rappelé que Gérard Bouchard de la commission Taylor-Bouchard est d’avis, tout comme elle, que le projet de loi ne règlera rien. Malgré tous ces avertissements et la multiplication des voix qui s’y opposent, les libéraux de Philippe Couillard restent campés sur leurs positions qui sont incompatibles avec les valeurs québécoises. Le gouvernement s’en prend directement à ceux qui osent remettre en question la pensée unique qu’ils tentent d’instaurer sur l’enjeu des symboles religieux.

En Chambre, la ministre Stéphanie Vallée a déclaré que la CAQ était ni plus ni moins « contre les droits de l’homme », puisqu’elle s’oppose au projet de loi 62. Nathalie Roy a vivement rejeté ces accusations du revers de la main. « Là où le gouvernement défend le tchador, nous défendons les droits des femmes », ajoute-t-elle.

« Personne ne nous fera taire. Nous avons le droit de nous opposer à ce projet de loi, que ça plaise ou non à M. Couillard. Le Québec est fondé sur des principes de laïcité et d’égalité des sexes. Or, ces principes ne se retrouvent pas dans le projet de loi du tchador, qui permettra le port d’accessoires de soumission de la femme. Est-ce que la ministre va accuser tous les citoyens qui s’opposent à son projet de loi de catastrophisme ou de s’opposer à la diversité, comme son gouvernement le fait à l’endroit de la CAQ ? Les bienpensants du gouvernement libéral regardent encore et toujours les préoccupations de la population de haut. Il est temps pour Philippe Couillard de cesser de promouvoir les valeurs de l’Arabie saoudite et de défendre les valeurs québécoises. L’égalité entre les hommes et les femmes, c’est non négociable », a déclaré Nathalie Roy.

Élection partielle dans Arthabaska : « Je désire être votre porte-parole à l’Assemblée nationale » – Éric Lefebvre


 Publié le 2 décembre 2016

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans la circonscription d’Arthabaska, Éric Lefebvre, tient à remercier les gens qui l’ont si bien accueilli au cours des dernières semaines et il rappelle l’importance du vote du 5 décembre prochain.

« Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique, dit-il. Voter, c’est participer aux décisions qui nous concernent. » Le candidat de la CAQ n’a pas ménagé les efforts pour rencontrer les citoyens des 17 municipalités du comté. Il se dit convaincu après discussions avec eux que ses engagements reflètent les attentes de ses concitoyens.

« La reconnaissance régionale notamment en santé, la réalisation plus rapide de l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu, la baisse d’impôt de 1000$ par famille, la création d’un fonds de 50 M$ par année dans l’industrie agricole, la création d’un registre public des délinquants sexuels, la restauration du réservoir Beaudet et l’amélioration des soins aux aînés dans les CHSLD sont autant de dossiers qui recevront une attention soutenue de M. Lefebvre une fois élu.

C’est donc sur la base de ces engagements et avec le sentiment du devoir accompli qu’Éric Lefebvre aborde sereinement le jour « J ». Il invite d’ailleurs ses concitoyens à se joindre à son équipe pour la soirée électorale lundi prochain dès 20h au Pub Caméléon à Victoriaville.

« Nous voilà à quelques jours de l’importante décision que vous aurez à prendre. Après avoir sillonné la région d’Arthabaska-L’Érable, après avoir discuté avec une foule d’entre vous, je me sens prêt à vous représenter à Québec et à travailler avec les différents acteurs de la circonscription pour qu’ensemble nous réalisions notre plein potentiel », conclut Éric Lefebvre.

Mathieu Lemay et la CAQ solidaires avec les femmes autochtones


 Publié le 2 décembre 2016

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’affaires autochtones et député de Masson, Mathieu Lemay, a tenu à saluer les efforts déployés par les femmes élues de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) dans le but d’obtenir une commission d’enquête publique sur le traitement des femmes autochtones, dans la foulée des allégations d’agressions sexuelles commises par des policiers de Val-d’Or.

Présentes à l’Assemblée nationale vendredi, ces femmes sont venues porter jusqu’à Québec la Déclaration des femmes autochtones de Val-d’Or, envoyée au bureau du premier ministre le 17 novembre dernier, qui est malheureusement restée lettre morte. Mathieu Lemay a indiqué que tout comme elles, la CAQ réclame depuis déjà plusieurs mois l’instauration par Québec d’une commission d’enquête indépendante sur le traitement des autochtones dans le système de justice, dont un volet spécifique devrait aborder la condition des femmes autochtones du Québec et leurs interactions avec les forces policières.

« Je salue le courage de ces femmes et de toutes les autres qui se sentent négligées, oubliées. Cette semaine, le premier ministre a encore tergiversé lors de sa rencontre, nation à nation, avec le chef Ghislain Picard. Il est primordial pour lui de donner suite aux événements de Val-d’Or. Agressions sexuelles, violences physiques et abus de pouvoir ne sont que quelques exemples d’actes éprouvants reprochés par des femmes autochtones à l’endroit des services policiers. Dénoncer, c’est un geste courageux qu’on ne peut pas banaliser. Il est du devoir du gouvernement libéral d’écouter et de mettre fin à cette détresse humaine. Seule une commission d’enquête permettra d’aller au fond des choses et de rétablir le lien de confiance entre les Premières Nations et l’ensemble des Québécois », a déclaré le porte-parole caquiste, Mathieu Lemay.

Agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier – Le ministre de la Santé répond enfin à l’appel de Chantal Soucy


 Publié le 1 décembre 2016

Après deux ans de travail acharné, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, est finalement parvenue à convaincre le ministre de la Santé d’agrandir l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier, une annonce attendue depuis longtemps par la communauté.

« C’est un grand jour pour Saint-Hyacinthe. Depuis mon élection, l’agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier est un combat que je mène sans relâche. Je n’ai jamais lâché le morceau et je suis fière de voir que tout ce travail porte enfin fruit. Cette annonce est une bonne nouvelle, à la fois pour les citoyens, qui pourront bénéficier de meilleurs services, mais également pour tous nos professionnels de la santé, qui ont dû faire preuve de débrouillardise pendant de nombreuses années pour arriver à soigner leurs patients adéquatement, malgré le grand manque d’espace », a déclaré Chantal Soucy, qui n’a cessé de talonner le gouvernement libéral.

Cette annonce survient deux ans après que Chantal Soucy ait formellement présenté le dossier au ministre Gaétan Barrette, lors d’une rencontre tenue à l’Assemblée nationale. « Lors de ma campagne électorale en 2014, j’ai pu constater l’importance de faire avancer ce dossier pour les citoyens de la grande région de Saint-Hyacinthe. Une fois élue, j’ai pris ce projet de front et j’en ai fait ma priorité. L’agrandissement de l’urgence représente non seulement un investissement de plusieurs millions de dollars pour notre communauté, mais surtout une amélioration considérable des services de santé pour les gens d’ici », a souligné la députée de Saint-Hyacinthe.

L’élue caquiste a tenu à remercier les urgentologues, Dr Robert Patenaude et Dr Jocelyn Dorado, pour leur appui indéfectible. « Sans eux, le projet d’agrandissement n’aurait pas pu voir le jour », a-t-elle affirmé. « Je tiens à les remercier chaleureusement d’avoir porté le dossier avec moi. Ces deux hommes de cœur ont travaillé d’arrache-pied pour améliorer les conditions de leur hôpital, mais surtout de leurs patients. »

Chantal Soucy a finalement tenu à remercier le ministre Gaétan Barrette pour sa collaboration et sa compréhension des enjeux spécifiques à Saint-Hyacinthe. « Nous avons réussi à prouver à l’ensemble des Québécois que nous sommes capables de travailler ensemble pour le bien de la population », s’est réjouie la députée caquiste.

Scandale à la SIQ : Carlos Leitão refuse toujours d’admettre que les Québécois ont été floués


 Publié le 1 décembre 2016

Le ministre des Finances, Carlos Leitão, refuse de faire amende honorable et de retirer ses propos inquiétants des derniers jours, selon lesquels le gouvernement libéral a fait un bon coup dans la transaction immobilière entre la Société immobilière du Québec (SIQ) et George Gantcheff.

Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, il n’y a aucun doute : les Québécois ont été floués et 3 rapports le démontrent noir sur blanc. Il a invité une fois de plus Carlos Leitão à reconnaître publiquement qu’il s’agit d’un scandale majeur, le plus grand de l’histoire récente au Canada. En réponse, le ministre s’est lancé dans des attaques futiles en traitant les députés de la CAQ d’« idiots ».

« Ce qui est idiot, ce sont les millions de dollars qu’ont perdus les Québécois dans ce scandale sans précédent. Les libéraux veulent le balayer en dessous du tapis, mais ils ne pourront se défiler longtemps. D’abord, l’émission Enquête a démontré que les collecteurs de fonds libéraux Franco Fava, Charles Rondeau et William Bartlett devaient recevoir des millions de dollars en commission en lien avec ces transactions. Puis, on apprend que les trois immeubles vendus à George Gantcheff et au consortium dont faisait partie Tony Accurso l’ont été bien en bas du prix du marché. Finalement, la CAQ a révélé que le gouvernement libéral a loué des immeubles en s’engageant à payer 21 millions de dollars en rénovations majeures dans des locations que le ministre des Finances considère comme un bon coup. Rien n’est plus faux ! » s’est exclamé François Legault.

Le chef de la CAQ a souligné que même le président de la Société québécoise des infrastructures – qui a remplacé la défunte SIQ –, Luc Meunier, a admis au quotidien Le Devoir que la clause de rénovations, « c’est un scandale qu’elle soit là ». « Faut-il comprendre que le ministre des Finances n’est pas d’accord avec le président de la SQI ? Philippe Couillard a dit de son gouvernement qu’il était irréprochable en matière d’intégrité et qu’il serait le plus transparent de l’histoire. C’est rire des Québécois ! Les Québécois ont le droit de savoir pourquoi Philippe Couillard protège toujours le Parti libéral », a conclu François Legault.

Tarifs de stationnement dans les hôpitaux : Malgré les nouvelles balises, les tarifs sont toujours abusifs


 Publié le 1 décembre 2016

« Les nouvelles balises envoyées par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, aux établissements de santé en août dernier, pour établir des tarifs de stationnement abordables dans les hôpitaux, ont eu l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. » C’est ce que constate le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, qui, preuves à l’appui, soutient que des tarifs abusifs sont toujours en vigueur dans la majorité des hôpitaux de la province, au grand dam des Québécois qui se voient indirectement restreints dans leurs accès aux soins de santé.

« Concrètement, tout ce que le gouvernement libéral a fait, c’est d’instaurer la gratuité pour un stationnement d’une durée de 15 à 30 minutes et de porter le tarif maximal pour une période de 3 à 4 heures, alors que les Québécois attendent toujours en moyenne plus de 15 heures aux urgences. Il n’y a aucune limite fixée, aucun plafond instauré par le gouvernement. Les nouvelles directives n’ont clairement pas mis fin aux tarifs scandaleux qui frappent actuellement 26 hôpitaux dans 7 régions du Québec », déplore François Bonnardel.

Selon une compilation récente effectuée par la CAQ, 26 hôpitaux situés à Montréal, Laval, dans le Bas-Saint-Laurent, en Outaouais, dans Chaudières-Appalaches, en Montérégie et à Québec exigent des frais quotidiens de stationnement d’au moins 10 $ par jour. Dans 13 hôpitaux, c’est même 15 $ ou plus par jour qui est réclamé. « Est-ce que le ministre de la Santé trouve raisonnable de payer aussi cher pour aller à l’hôpital ? Les patients ne sont pas des guichets automatiques. Le gouvernement libéral doit corriger immédiatement le tir », réclame à nouveau le député de Granby.

Rappelons que la CAQ exige depuis plusieurs mois que le gouvernement annonce :

–          La gratuité pour les deux premières heures de stationnement ;

–          La fixation d’un prix plafond entre 7 et 10 $ selon les régions.

Voici les données compilées par la CAQ :

 

Tarifs abusifs de stationnements dans certains hôpitaux

(Novembre 2016)

Hôpitaux 1 heure 3 heures Tarif maximum quotidien
Montréal
Hôpital de St. Mary 12 $ 18 $ 18 $
Hôpital général du Lakeshore 12 $ 14 $ 14 $
Hôpital général juif 12 $ 20 $ 20 $
Hôpital Maisonneuve-Rosemont 10,25 $ 16,75 $ 20,50 $
Hôpital Santa Cabrini 9 $ 15 $ 15 $
Hôpital du Sacré-Cœur 11 $ 11 $ 17 $
Hôpital Fleury 6 $ 10 $ 10 $
CHUM (Notre-Dame) 11,50 $ 21 $ 23 $
CUSM (Site Glen) 15 $ 25 $ 25 $
CUSM (Hôpital général de Montréal) 15 $ 25 $ 25 $
CHU Sainte-Justine 9 $ 20 $ 23 $
Institut de cardiologie de Montréal 12 $ 18 $ 18 $
Laval
Cité de la Santé de Laval 11 $ 11 $ 11 $
Bas-Saint-Laurent
Hôpital régional de Rimouski 6,50 $ 10 $ 10 $
Outaouais
Hôpital de Hull 6,25 $ 15 $ 15 $
Hôpital de Gatineau 6,25 $ 15 $ 15 $
Chaudière-Appalaches
Hôtel-Dieu de Lévis 5 $ 10 $ 12 $
Capitale-Nationale
CHU de Québec (5 hôpitaux) 6 $ 14 $ 16 $
Institut universitaire de cardiologie et pneumologie 6 $ 13 $ 14 $
Montérégie
Hôpital Charles-Lemoyne 9 $ 11 $ 13,50 $
Hôpital Pierre Boucher 5 $ 10 $ 10 $
CH Anna-Laberge 7 $ 10 $ 10 $

Affaire BCIA : Des courriels accablants pour un proche de Philippe Couillard


 Publié le 1 décembre 2016

Le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, a dévoilé jeudi une série de courriels accablants pour le secrétaire général associé du gouvernement de Philippe Couillard en lien avec l’affaire BCIA, dont le patron, Luigi Coretti, a vu les accusations contre lui tomber la semaine dernière.

Selon les courriels dévoilés par le député caquiste, on apprend notamment que :

–          Le versement d’une option de 0,4 % aurait été négocié entre M. Perrino et BCIA dans les semaines précédant la faillite de l’entreprise ;

–          Dans les jours suivants, BCIA a demandé à M. Perrino de faire des pressions auprès de Jacques Daoust, alors président d’Investissement Québec ;

–          M. Perrino et M. Coretti ont échangé des versions des réponses qu’ils allaient donner au Vérificateur général du Québec lors de son enquête sur le scandale des Fonds d’investissement économiques régionaux (FIERS) ;

–          M. Perrino était toujours incapable, un an après le dévoilement du scandale et des mois après le rapport du Vérificateur général, de démontrer à Investissement Québec que BCIA avait des activités au Saguenay, région pour laquelle le FIER dont il avait la responsabilité avait investi des sommes importantes.

Pour M. Jolin-Barrette, ces courriels démontrent « des activités hautement immorales de la part de M. Perrino qui sont incompatibles avec l’importance de la fonction qu’il occupe présentement ». La CAQ en a particulièrement contre la possibilité que M. Perrino se soit négocié le versement d’une somme substantielle au moment où il était très au fait que l’entreprise se dirigeait vers une faillite. Les échanges courriels montrent effectivement que M. Perrino était informé sur une base régulière de la situation financière de l’entreprise.

« Nous avions déjà demandé la démission de M. Perrino, parce que nous considérions que son rôle joué dans le scandale des FIERS était déjà trop grave pour qu’il puisse occuper cette fonction. Philippe Couillard a préféré maintenir sa nomination partisane. Avec les informations que la CAQ révèle aujourd’hui, M. Couillard n’a plus le choix. Il doit démettre M. Perrino de ses fonctions, lancer des vérifications et nous dire si oui ou non il a reçu une cote de la part de BCIA juste avant que les contribuables, eux, perdent l’argent que les libéraux leur avaient fait investir dans cette entreprise », a conclu le député de Borduas.

Élection partielle dans Marie-Victorin : Julie Chapdelaine, une candidate intègre avec une position claire sur la défense de nos valeurs


 Publié le 1 décembre 2016

La candidate de la Coalition Avenir Québec dans Marie-Victorin, Julie Chapdelaine, dresse un bilan très positif de sa campagne électorale et croit fermement que sa formation politique est la seule à avoir une position claire pour défendre les valeurs québécoises et la langue française.

Julie Chapdelaine soutient que c’est la CAQ qui a repris le flambeau de la protection de nos valeurs que défendait Bernard Drainville. « La CAQ est maintenant le seul parti qui se tient debout contre les accommodements religieux déraisonnables. Ceux qui se battent pour défendre nos valeurs contre les intégristes religieux, c’est nous. Je ne vous laisserai pas tomber, tout comme mon chef, François Legault! », soutient-elle.

Baisse d’impôt de 1000$ par famille

Julie Chapdelaine rappelle que la CAQ est le seul parti qui se soucie réellement de la population. « Alors que le gouvernement fait des surplus budgétaires, les Québécois ont vu les taxes et tarifs augmenter de 1300 $ depuis deux ans. C’est aberrant! Nous réclamons une baisse d’impôt de 1000 $ par famille pour donner un nouveau souffle aux contribuables. De cette manière, nous  apporterons un soutien important à notre économie locale. Il ne faut pas oublier que la consommation représente 60% du Produit intérieur brut du Québec », ajoute-t-elle.

Trois axes pour contrer la congestion routière

Julie Chapdelaine ajoute qu’elle a mis de l’avant trois propositions concrètes et réalistes afin d’améliorer la situation routière à Longueuil. « Il faut absolument améliorer l’accès aux stationnements incitatifs. Les tarifs du stationnement au métro de Longueuil doivent être revus à la baisse. Pendant que mes adversaires promettent mer et monde à la population, moi je crois que la première chose à faire est de reconduire le budget alloué au bureau de projet afin qu’il évalue la meilleure configuration du prolongement de la ligne de métro. Finalement, il faut harmoniser la tarification entre les réseaux de transports collectifs pour que le transport en commun soit accessible à tous », conclut-elle.

Consultations nationales sur la réussite éducative : La CAQ attend des mesures fortes pour combattre le décrochage scolaire dès le début 2017


 Publié le 1 décembre 2016

Présent à la consultation nationale sur la réussite éducation organisée par le gouvernement du Québec, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a envoyé une mise en garde au ministre Sébastien Proulx : la prochaine politique sur la réussite éducative qu’il déposera très prochainement devra être costaude et contenir des mesures fortes pour lutter contre le décrochage scolaire.

« Les libéraux nous ont habitués depuis leur arrivée au pouvoir à de nombreuses consultations. Écouter et partager, c’est bien, mais nous voilà maintenant à l’étape de prendre les décisions qui s’imposent. Le milieu de l’éducation a parlé et j’ai écouté. Ce qui fait consensus, c’est que dès le début de l’année 2017, le ministre Proulx doit poser des gestes forts. La lutte contre le décrochage scolaire doit être sans merci. C’est un fléau qui dépasse les simples murs des écoles, avec des conséquences sociales et économiques majeures. L’éducation doit être une priorité nationale. À Philippe Couillard et Sébastien Proulx de démontrer à tous les Québécois qu’ils peuvent faire autre chose que du verbiage. Ils doivent s’engager à mettre en place un ensemble de mesures de soutien, d’orientation et d’accompagnement permettant à chaque jeune de réaliser son plein potentiel », a déclaré Jean-François Roberge.

La CAQ a déjà formulé une foule de mesures concrètes, efficaces et ambitieuses pour lutter contre le décrochage scolaire et assurer la réussite et l’épanouissement de tous les jeunes du Québec, a poursuivi le député de Chambly. Parmi elles : offrir la pré-maternelle 4 ans pour tous les enfants et rendre l’école obligatoire jusqu’à 18 ans ou l’obtention d’un diplôme.

« Depuis mon élection, nous mettons des idées sur la table. Le Parti libéral a d’ailleurs déjà adopté une résolution lors de son dernier congrès sur une de nos propositions, l’école jusqu’à 18 ans. Voyons voir si elle cheminera jusqu’au bureau du premier ministre. Aujourd’hui, je suis fier de participer à l’aboutissement d’une longue consultation, mais j’espère sincèrement que cet événement ne servira pas à l’élaboration de la plateforme électorale du Parti libéral en 2018 et qu’il viendra réellement chambouler les cartes de notre système d’éducation dès 2017 pour que celui-ci en ressorte plus fort », a conclu Jean-François Roberge.