Rapport de la VG sur les frais accessoires : La CAQ demande de suspendre la facturation


 Publié le 10 mai 2016

Après la Protectrice du citoyen et plusieurs hauts ténors du domaine de la santé au Québec, c’est au tour de la Vérificatrice générale de blâmer le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, pour sa piètre gestion du dossier des frais accessoires. Lors de la période des questions, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a demandé au ministre de suspendre dès maintenant la facturation des frais accessoires aux patients pour des services médicaux assurés.

Pour le caquiste, il est inacceptable que les patients paient encore des frais accessoires, alors que les médecins pourraient très bien les absorber dans leur rémunération.

« Dans son rapport déposé aujourd’hui, la Vérificatrice générale du Québec dit que le ministère ne sait même pas comment les médecins sont allés chercher d’argent avec les frais accessoires. On navigue à l’aveugle. Le gouvernement libéral veut refiler une facture de 50 millions de dollars aux patients et s’est même donné le droit de le faire avec un amendement à la loi 20. Il a aussi dit que les médecins pourraient facturer aux patients des frais accessoires avec un profit raisonnable. Le ministre doit cesser de tourner en rond et s’engager, formellement, à ne pas donner 50 millions de plus aux médecins pour les frais accessoires », a déclaré François Paradis.

Le député de Lévis a fait savoir que pas plus tard que la semaine dernière, le ministre Barrette a indiqué qu’il n’a pas l’intention « pour le moment » de compenser les médecins pour les frais accessoires. Il n’a donc pas fermé pas la porte, en conclut M. Paradis.

« Nous avons maintenant en main deux rapports accablants concernant les frais accessoires. Le Vérificateur général dit aujourd’hui qu’on ne sait pas où on s’en va. La Protectrice du Citoyen, elle, disait d’arrêter ça tout de suite. Qu’attend le ministre de la Santé au juste? » a tenté de savoir François Paradis.

Apprenez à connaître davantage votre députée!


 Publié le 9 mai 2016

Élue pour la première fois en 2014, mère de 3 beaux enfants, Chantal Soucy a dû s’adapter rapidement aux exigences de son poste! Mais ce n’est pas la première fois qu’elle devait relever ce genre de défi!

En Outaouais pour parler éducation!


 Publié le 6 mai 2016

Le député Jean-François Roberge s’est rendu en Outaouais cette semaine afin de rencontrer divers acteurs du milieu de l’éducation et aussi pour faire part des propositions de la CAQ en cette matière.

Le critique caquiste en a aussi profité pour faire la visite de Centres de formation professionnelle. « J’ai rencontré des gens de la formation professionnelle et ce fut fort instructif. Ils nous ont parlé des difficultés, avec la coupure de 700 000$ qu’ils ont subi du gouvernement », a-t-il indiqué en entrevue à Info07.com.

Le député de Chambly a réitéré les propositions de sa formation politique en éducation, qui sont d’instaurer l’école de 4 à 18 ans, une tendance observée mondialement.

«Les jeunes ont des options, mais ils n’ont pas le support. Il faut fournir plus de conseillers en orientation dans les écoles pour rendre l’accès plus clair aux options qui s’offrent à eux », a expliqué Jean-François Roberge.

Création d’emplois: « Quand on se compare… on se désole »


 Publié le 6 mai 2016

Arrivé à mi-mandat, le gouvernement libéral de Philippe Couillard ne peut plus nier l’évidence : le Québec fait piètre figure en matière d’emploi et de croissance économique. C’est le triste constat formulé par le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne, à la suite de la publication des données sur l’emploi par Statistique Canada, vendredi.

« Chose certaine, en matière d’emplois au Québec, quand on se compare, on se désole. Le gouvernement peut raconter toutes les belles histoires et procéder à toutes les belles annonces, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes », déclare André Lamontagne. En effet, au cours de la dernière année, le Québec a perdu 9 500 emplois, comparativement à une création de 95 700 en Ontario et de 153 500 pour le reste du Canada.

« Rien n’explique le fait que l’Ontario soit capable de réussir, mais nous non. Nous ne le répèterons jamais assez : le Québec a tout pour être plus riche! Nous avons perdu 700 emplois à temps plein en un an, pendant que nos voisins en ont créé 67 000. Un premier pas pour les libéraux serait d’admettre leur échec et de présenter enfin un plan audacieux avec des objectifs précis de création d’emplois. Il nous faut rapidement une vision économique ambitieuse », estime le député de Johnson.

M. Lamontagne constate également que le secteur manufacturier continue lui aussi de montrer des signes de faiblesses, avec une perte totale de 1 400 emplois en un an. Pour la CAQ, c’est par l’innovation et en accroissant la productivité de nos entreprises qu’elles seront en mesure de conquérir les marchés internationaux. André Lamontagne rappelle finalement avoir proposé la création d’un Fonds de relance pour le secteur manufacturier de 5 milliards de dollars sur 5 ans. « À la CAQ, nous sommes convaincus que le Québec a tout pour faire mieux qu’en Ontario! » conclut André Lamontagne.

Attente pour une échographie : La CAQ dévoile un bilan catastrophique


 Publié le 6 mai 2016

Selon les chiffres obtenus par la CAQ, plus de 112 000 Québécois attendent pour une échographie souvent depuis plus de trois mois.

Rappelons que la cible du ministre était que tous puissent passer leur échographie en trois mois.

À titre d’exemples, pour les échographies cardiaques, 72% des patients attendent plus de 3 mois en Estrie, 69% dans les Laurentides. Pour les échographies mammaires, l’attente de plus de 3 mois est de 71% en Outaouais, 63% dans les Laurentides, 62% en Montérégie.

Pour le député François Paradis, il s’agit d’un bilan catastrophique.

« Il y a au-delà de 60% des personnes qui n’ont pas le service dans la cible que fixe le gouvernement. Quand je m’arrête aux échographies mammaires, le taux de personnes qui sont vues en moins de trois mois, il y a des régions que c’est 29% », soutient-il en entrevue à TVA.

Toujours aucun lit supplémentaire à l’hôpital Pierre-Le Gardeur


 Publié le 5 mai 2016

La députée Lise Lavallée a interpellé le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, lors de l’étude des crédits du ministère de la Santé et des Services sociaux à propos de l’agrandissement de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur dans Lanaudière.

Le projet, qui prévoit l’ajout de 250 lits, a été annoncé en 2010 par les libéraux, puis réitéré en 2012 par le gouvernement péquiste.

Il est important de souligner que l’Hôpital Pierre-Le Gardeur est un point névralgique en ce qui a trait aux soins de santé dans le sud de Lanaudière.

« Nous vivons un engorgement majeur et cela ne pourra que s’aggraver compte tenu de l’accroissement et du vieillissement de la population. Le temps d’attente à l’urgence est l’un des pires au Québec, soit plus de 20 heures, et il n’y a aucun hôpital au Québec où le nombre des personnes qui quittent l’urgence avant d’avoir rencontré un médecin, est aussi important. De plus, d’ici 2031, la population du sud de Lanaudière augmentera de 66 000 personnes soit 24 % de plus », a indiqué Lise Lavallée à l’Hebdo Rive-Nord.

Le 22 février dernier, le chef de la CAQ, François Legault, pressait le gouvernement Couillard de prévoir ces lits supplémentaires dans ses plans d’optimisation. Rien en ce sens n’a été fait depuis.

L’école de 4 à 18 ans : La CAQ veut votre avis


 Publié le 5 mai 2016

La Coalition Avenir Québec souhaite connaître l’opinion de la population sur sa proposition d’instaurer l’école de 4 à 18 ans, une tendance observée mondialement.

Il suffit seulement de se rendre au www.ecole4-18.com.

N’oublions pas qu’au Québec, douze mille jeunes décrochent chaque année sans avoir obtenu de diplôme.

Pour la CAQ, il s’agit d’un enjeu économique majeur, mais il s’agit surtout d’un drame humain.

C’est pourquoi la formation de François Legault croit qu’il faut investir dans des services spécialisés, mais surtout instaurer l’école de 4 à 18 ans.

D’ailleurs, cette proposition fait beaucoup réagir depuis quelques semaines. C’est le cas notamment de la chroniqueuse à La Presse, Lysiane Gagnon.

« Arrive enfin un parti politique – la Coalition Avenir Québec – qui se donne l’éducation comme première mission. Et que se passe-t-il? Les libéraux et les péquistes, qui n’ont jamais rien de novateur à proposer à ce chapitre, s’entendent comme larrons en foire pour ridiculiser cette initiative. Quel spectacle désolant que de voir les représentants en éducation des deux grands partis tomber à bras raccourcis sur le seul parti qui ait l’audace de vouloir remédier un tant soit peu au fléau du décrochage! », soutient-elle.

Affichage des marques de commerce : Les libéraux renoncent à défendre le visage français du Québec


 Publié le 4 mai 2016

« Un règlement passoire et un coup d’épée dans l’eau » : voilà ce que pense la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection et de promotion de la langue française, Claire Samson, de l’annonce gouvernementale concernant l’affichage des marques de commerce. Selon elle, le gouvernement Couillard vient de rater une belle occasion d’assurer une prédominance du français sur les façades extérieures des commerces. En effet, selon le règlement dévoilé mercredi, l’ajout d’une simple affiche promotionnelle visible du trottoir, même bilingue, serait suffisant pour se conformer aux nouvelles exigences.

« Le Parti libéral renonce à défendre le visage français du Québec. Il fait une fois de plus la démonstration de son manque d’ambition et de considération pour l’affirmation identitaire des Québécois. L’annonce de la ministre cache sa véritable intention : elle refuse d’imposer aux entreprises l’ajout d’un générique français à leur marque de commerce. Mettez une publicité en français dans la fenêtre ou un simple “Bienvenue” et on passe à un autre appel! Pendant ce temps, la ministre veut nous faire croire que d’ici trois ans, le français sera visible partout au Québec. C’est rire de nous », a déclaré la députée d’Iberville.

Claire Samson a rappelé que le gouvernement aurait dû exiger l’ajout d’un générique ou d’un descriptif en français sur l’affichage extérieur d’une marque de commerce anglaise, comme l’a déjà réclamé la CAQ. Hélène David a plutôt choisi de se réfugier derrière le jugement de la Cour d’appel d’avril 2015, le même jugement qui l’invitait pourtant à agir par voie législative.

« Ce que la ministre propose n’est rien d’autre qu’une échappatoire pour les entreprises qui s’affichent en anglais. Un générique français devant une marque de commerce n’altère en rien la marque en question. Il représente plutôt un respect minimal envers la société québécoise, dont la langue française est la langue officielle. Quand on veut défendre les intérêts du Québec, on se relève les manches et on agit. Contrairement au Parti libéral, la CAQ ne reculera devant rien pour défendre le visage français du Québec », a conclu Claire Samson.

« Sauvons Télé-Québec! » -Claire Samson


 Publié le 4 mai 2016

L’heure est grave pour Télé-Québec. Après les compressions récurrentes imposées par le gouvernement du Québec, le gouvernement fédéral se prépare à son tour à resserrer les règles relatives au crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne, qui auront certainement un impact négatif pour les producteurs québécois, déplore la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de culture et de communications, Claire Samson.

Présente mercredi soir au congrès annuel de l’Association québécoise de la production médiatique, Claire Samson indiquera qu’il est impératif d’assurer l’avenir du diffuseur. « Depuis 5 ans, Télé-Québec lutte pour sa survie, alors que son budget n’a pas bougé d’un seul sou. Avec les salaires, les coûts de production et les frais courants qui augmentent, le manque à gagner se chiffre aujourd’hui en millions de dollars. Il est grand temps qu’une mise à niveau soit effectuée. C’est une demande raisonnable et tout à fait légitime dans les circonstances actuelles. Si on avait seulement indexé le budget de Télé-Québec au coût de la vie au cours des 5 dernières années, le budget de Télé-Québec serait supérieur d’environ 4,5 millions aujourd’hui. Télé-Québec est un actif dormant au gouvernement. Institution publique reconnue et respectée, elle est devenue au fil des ans le véhicule de notre identité. Télé-Québec est l’actif le plus sous-utilisé au sein des outils culturels à notre disposition. Il faut que Télé-Québec retrouve ses lettres de noblesse », soutient la députée d’Iberville.

Représentations à Ottawa

Claire Samson répond à la main tendue par la ministre de ministre de la Culture, Hélène David, lors de l’étude des crédits de son ministère la semaine dernière : elle appuiera les représentations officielles qui seront faites au nom du gouvernement québécois et du milieu télévisuel auprès du gouvernement fédéral. Rappelons que le Bureau de certification des produits audiovisuels canadiens veut resserrer ses critères en ce qui concerne le crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne, qui excluraient dorénavant un grand nombre de magazines culturels, un format prisé au Québec, notamment chez Télé-Québec.

« C’est maintenant ou jamais! Les productions de Télé-Québec sont directement visées, alors que 80 % de tous les magazines culturels et d’actualité du Canada sont produits au Québec. Je suis prête à m’asseoir avec la ministre dès demain matin. Allons à Ottawa et sauvons ensemble notre télévision d’État! » lance Claire Samson.

Aménagement d’une voie réservée sur la route 116 : Simon Jolin-Barrette demande un prolongement jusqu’à Beloeil


 Publié le 3 mai 2016

Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, effectue actuellement des démarches auprès du ministère des Transports afin que la voie réservée aux autobus sur la route 116 soit prolongée sur tout le territoire de McMasterville, jusqu’à Beloeil.

Des travaux pour l’aménagement d’une nouvelle voie réservée aux autobus sur la route 116, en direction de Mont-Saint-Hilaire, s’amorceront ce printemps sur le territoire de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand. Le député de Borduas souhaite toutefois que cette voie puisse s’étaler sur tout le territoire de McMasterville, et ce dans les deux sens de la circulation.

Les démarches entreprises

L’automne dernier, M. Jolin-Barrette a rencontré M. Robert Poëti, ministre des Transports à l’époque, en compagnie du Comité de l’axe 116 afin de le sensibiliser sur le dossier. Il a ensuite interpellé le nouveau ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, M. Jacques Daoust, qui a été nommé au mois de janvier lors du remaniement ministériel. M. Jolin-Barrette a d’ailleurs questionné le ministre Daoust en commission parlementaire, le 21 avril dernier, lors de l’étude des crédits budgétaires de son ministère afin de connaître ses intentions dans ce dossier.

« Au cours des 10-15 dernières années, les populations de McMasterville, de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire ont augmenté de façon importante, et par conséquent, le trafic sur la route 116 s’est grandement alourdi. Nous souhaitons donc offrir des solutions alternatives afin de limiter le déplacement en voiture des citoyens de la circonscription et de favoriser la mobilité durable », a expliqué Simon Jolin-Barrette, en soulignant au ministre que l’emplacement est déjà disponible et que la route est déjà asphaltée.

Dans sa réponse, M. Daoust a affirmé que son ministère ne ferme pas la porte au prolongement de cette voie réservée et que des études sont en cours.

Simon Jolin-Barrette souhaite ardemment que ce projet puisse se concrétiser le plus rapidement possible et que le ministre prenne un engagement ferme dans ce dossier. « Ça fait plusieurs années que les municipalités de McMasterville, Beloeil et Mont-Saint-Hilaire réclament l’implantation de cette voie réservée. Il s’agit d’un projet qui aurait des impacts très positifs pour les citoyens du comté puisqu’une voie réservée améliorerait grandement la circulation des autobus lors des heures de pointe. De plus, elle assurerait la ponctualité du service de transport collectif ».

Rappelons que le premier tronçon de la nouvelle voie réservée de la route 116, en direction de Montréal, est en service depuis novembre dernier. Cette voie dessert le territoire de Saint-Basile-le-Grand jusqu’à Saint-Bruno-de-Montarville.