Projet de loi contre Uber: Le gouvernement libéral refuse de retourner à la planche à dessin


 Publié le 17 mai 2016
 

Le milieu économique et les militants de sa propre formation politique ont beau le presser à encadrer le covoiturage commercial au Québec, le ministre des Transports, Jacques Daoust, refuse d’encadrer le covoiturage commercial, malgré la main qui lui est tendue afin de trouver un compromis. Il a refusé de retourner à la table à dessin, mardi, à la demande de la Coalition Avenir Québec.

Le projet de loi 100 déposé la semaine dernière est rétrograde, anti-innovation et explicitement rédigé pour casser le modèle Uber, a dénoncé le porte-parole caquiste en matière de transports, Claude Surprenant. Le député a exigé au ministre Daoust de corriger le tir et de présenter un projet de loi responsable qui permettra un encadrement intelligent d’Uber.

« Plutôt que d’adapter nos lois à la réalité du 21ème siècle, le ministre des Transports a décidé de mettre Uber à la porte du Québec. Toronto, Ottawa, Edmonton et 28 États américains déjà ont tous été en mesure d’encadrer le covoiturage commercial. Pourquoi le Québec en serait-il incapable? Uber a fait son mea culpa hier. L’entreprise est ouverte à un compromis. C’est au ministre d’exiger qu’Uber paie ses taxes et c’est à lui de mettre en place une saine concurrence entre le covoiturage commercial et le taxi », a déclaré Claude Surprenant.

Le dossier Uber n’est ni plus ni moins qu’un test pour le gouvernement libéral, a prévenu le député de Groulx. Le Québec ne peut tout simplement pas se permettre de fermer la porte à l’innovation. « Comme législateur, on doit mettre le consommateur au centre de nos préoccupations. C’est à lui qu’on doit penser, pour aujourd’hui, mais aussi pour demain. Or, le grand oublié du projet de loi 100, c’est le consommateur. Les Québécois devraient avoir le droit de choisir, que ce soit Téo, Uber, Car2go, Communauto, Turo, etc. La liberté de choix et la libre concurrence, ça veut encore dire quelque chose au Québec! » a conclu Claude Surprenant.

Le Collège militaire de Saint-Jean retrouvera son statut universitaire


 Publié le 16 mai 2016
 

Voilà une démonstration concrète que le Québec est capable d’obtenir un gain auprès d’Ottawa, tout en restant à l’intérieur du Canada : le gouvernement fédéral a la ferme intention de redonner au Collège militaire royal de Saint-Jean le statut d’institution universitaire.

Pour la CAQ, il s’agit d’une belle victoire. Le mois dernier, François Legault s’est rendu à Saint-Jean-sur-Richelieu afin d’exhorter le gouvernement fédéral à redonner au CMRSJ sa vocation universitaire. La Presse rappelle qu’à ce moment, il a affirmé qu’un tel geste constituerait « tout un symbole » alors que l’on prépare les commémorations entourant le 350e anniversaire du fort Saint-Jean.

Le lieutenant-colonel à la retraite, Rémi Landry, avait accompagné M. Legault à cette conférence de presse.

Avec ce gain, le chef de la CAQ rappelle qu’entre le fédéralisme de statu quo du PLQ et la souveraineté et les chicanes du PQ, il y a de la place pour le nationalisme de la CAQ.

Report du nouveau cours d’histoire : Sébastien Proulx ne peut agir unilatéralement


 Publié le 13 mai 2016
 

La valse des ministres libéraux en éducation pose de sérieux problèmes dans la prise de décision gouvernementale, constate le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, alors que le ministre Sébastien Proulx a annoncé vendredi qu’il reporte une nouvelle fois l’instauration du nouveau cours d’histoire au secondaire. Par ailleurs, pour le député de la CAQ, l’histoire est une composante fondamentale de l’identité québécoise et il est impensable qu’un ministre libéral décide seul de ce qui sera enseigné aux jeunes Québécois.

Le député de Chambly peine à comprendre ce recul majeur du gouvernement libéral, puisque le contenu initial du cours avait reçu l’approbation, entre autres, de la Société des professeurs d’histoire du Québec, qui compte en son rang des historiens chevronnés. Or, ce n’est pas le seul appui de taille que cette réforme a reçu : les deux prédécesseurs de Sébastien Proulx, Yves Bolduc et François Blais, avaient donné leur aval, a souligné Jean-François Roberge.

« Nous sommes très inquiets de cette volte-face. Nous ne laisserons pas le gouvernement libéral changer unilatéralement le contenu du nouveau cours d’histoire dans nos écoles, surtout lorsqu’il faisait consensus. Sébastien Proulx doit être transparent et nous dire précisément ce qu’il a modifié dans le contenu et les raisons pour lesquelles il annonce ce matin un autre retard pour l’implantation de ce cours. Est-ce que le ministre Proulx a cédé aux différents lobbys et groupes de pression? La question se pose. Il doit s’expliquer », exige M. Roberge.

L’enseignement de l’histoire est un sujet sérieux et délicat, qui ne mérite pas l’improvisation libérale. L’histoire est une composante fondamentale de l’identité d’un peuple et en tant que nation, nous nous devons d’enseigner notre histoire à nos enfants de façon neutre et impartiale, souligne le caquiste. « Depuis l’élection des libéraux, c’est l’improvisation qui dicte la vision du gouvernement en éducation. Les libéraux n’ont pas les idées claires et sont incapables de mener à terme, dans les délais prescrits, les réformes nécessaires. Sébastien Proulx doit être transparent et répondre aux questions », somme Jean-François Roberge.

Radars photo : les droits des citoyens «bafoués»


 Publié le 13 mai 2016
 

Le député Simon Jolin-Barrette réclame que les droits des citoyens soient respectés lorsqu’ils contestent des contraventions provenant des radars photo.

C’est ainsi que le critique caquiste en matière de justice réagit au reportage du Journal de Montréal démontrant qu’un juge avait refusé d’entendre un couple de Québec qui désirait contester leur contravention liée à un radar photo.

Rappelons que les 102 817 personnes ayant contesté leur constat d’infraction depuis 2009 n’ont pas réussi à être acquittées.

«Ce qu’on voit dans Le Journal, c’est quelque chose qui enlève la confiance des citoyens dans le système de justice. La ministre de la Justice devrait évaluer la possibilité de contacter le juge en chef de la Cour du Québec relativement à cet agissement. Il y a une séparation des pouvoirs, mais le rôle de la ministre est de réitérer que les droits des citoyens seront respectés. Ce n’est pas acceptable qu’un juge refuse d’entendre un citoyen», soutient-il.

Parents jusqu’au bout : Le ministre Barrette bloque une motion caquiste visant à lui faire respecter sa parole


 Publié le 12 mai 2016
 

Rien ne garantit que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, honore sa parole et vienne en aide aux familles comptant un enfant lourdement handicapé. À l’Assemblée nationale, les libéraux ont refusé de donner leur consentement à une motion présentée par le député François Paradis qui, pourtant, ne faisait que rappeler l’engagement solennel pris par le ministre Barrette lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle.

Rappelons que ce dernier s’était engagé à donner suite, dans les deux mois, aux revendications légitimes du regroupement Parents jusqu’au bout. Or, cet échéancier se termine le 15 mai, soit ce dimanche, a souligné le porte-parole de la CAQ en matière de santé.

« Gaétan Barrette a promis main sur le cœur qu’il donnerait rapidement accès à une aide financière permanente pour les familles qui ont un enfant aux prises avec un handicap lourd et apparent. Les propos tenus par le ministre cette à la télévision publique ont mis un baume sur le cœur de ces parents, qui ont lancé un cri du cœur à plus d’une occasion. Aujourd’hui, il est minuit moins une. Le gouvernement a jusqu’à dimanche pour respecter sa parole. Avec tous les soucis auxquels font face ces parents, la dernière chose dont ils ont besoin est une promesse brisée. Le ministre entretient un flou inutile et malsain. Je fais appel à son bon jugement et lui demande de rassurer dès aujourd’hui les parents », a déclaré François Paradis.

La motion de la CAQ se lisait ainsi :

« Que l’Assemblée nationale rappelle au ministre de la Santé et des Services sociaux son engagement solennel pris lors de son passage à l’émission « Tout le monde en parle » de donner suite aux revendications légitimes du regroupement Parents jusqu’au bout;

Qu’elle rappelle qu’il s’est engagé à y donner suite dans les deux mois, et que cet échéancier se termine le 15 mai 2016;

Qu’elle demande au gouvernement de donner rapidement l’accessibilité à une aide financière provinciale permanente pour les familles comptant un enfant lourdement handicapé. »

Pouvoir de décréter des municipalités : Philippe Couillard refuse de respecter son engagement


 Publié le 12 mai 2016
 

Pour une deuxième journée consécutive, le premier ministre n’a pas voulu dire s’il allait tenir parole et donner aux villes le droit de décréter les conventions collectives, comme il s’est pourtant engagé à le faire en février dernier. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, Philippe Couillard vient de prouver une fois de plus que la parole de son gouvernement ne vaut pas grand-chose.

S’il renie la signature qu’il a apposée sur le pacte fiscal en septembre dernier, Philippe Couillard poussera les municipalités au bord de la falaise et les forcera à augmenter leurs comptes de taxes, prévient M. Legault. Résultat : c’est encore les contribuables qui paieront la facture pour les promesses brisées des libéraux.

« Selon le gouvernement lui-même, les salaires des fonctionnaires municipaux sont 39 % plus élevés que ceux des fonctionnaires de la fonction publique. Qui paie la différence : encore le contribuable! On commence à le savoir que le gouvernement libéral n’accorde pas beaucoup de valeur à ses engagements, mais la situation a atteint son comble hier avec la déclaration du ministre des Affaires municipales. Il a dit : “Les moyens vont être des moyens, ces moyens-là vont être les meilleurs moyens”. Je n’ai jamais vu un professeur d’université autant utiliser la langue de bois. Le premier ministre doit respecter son engagement et donner, en dernier recours, le pouvoir aux élus des villes de décréter les conditions de travail de leurs employés », exige François Legault.

Le député de L’Assomption constate qu’en préférant donner le pouvoir à un arbitre plutôt qu’aux élus municipaux, Philippe Couillard ouvre grande la porte à une hausse du fardeau fiscal des contribuables. « Le premier ministre ne comprend pas que les contribuables sont étouffés. Au pouvoir depuis deux ans, il ne sait toujours pas ce qu’il veut faire et gouverne par essais et erreurs. Patiner et badiner en ce moment, ce n’est pas digne de sa fonction. Est-ce que le premier ministre a confiance dans les élus municipaux? Si oui, qu’il respecte son engagement! » conclut François Legault.

Donnons un nouveau souffle en éducation


 Publié le 11 mai 2016
 

Le premier ministre Philippe Couillard a prouvé une fois de plus qu’il n’a pas d’ambition en éducation, déplore le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Mercredi, M. Couillard a fait la démonstration qu’il ne voyait pas de problème à ce que des enfants aux prises avec des difficultés d’apprentissage soient identifiés seulement après l’âge de 4 ans.

Le chef de la CAQ est revenu à la charge avec sa proposition de mettre en place la prématernelle 4 ans pour tous les enfants du Québec d’ici 5 ans. Selon lui, l’avantage principal de cette mesure sera d’identifier et de s’occuper des enfants qui ont des difficultés d’apprentissage très tôt.

« Il est primordial pour leur succès que ces enfants aient des services le plus tôt possible. On suggère d’embaucher 400 spécialistes pour aider ces enfants. Toutes les semaines, je reçois des témoignages de parents d’enfants avec des difficultés d’apprentissage qui attendent des services pour leur enfant. Le premier ministre tolère qu’encore en 2016, il y ait des enfants avec des difficultés d’apprentissage qui ne sont pas détectées avant 5 ou 6 ans. Pourtant, même la commission politique du Parti libéral est d’accord avec la mise en place de la prématernelle 4 ans pour tous les enfants du Québec! » souligne François Legault.

Le député de L’Assomption rappelle que depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement de Philippe Couillard n’a même pas couvert l’inflation dans les budgets de l’éducation.

« L’éducation n’est pas une dépense comme les autres, c’est le meilleur investissement pour notre avenir. Le premier ministre ne comprend pas que les pays qui ont les meilleurs succès scolaires identifient les enfants qui ont des problèmes d’apprentissage dès l’âge de 4 ans. Est-ce que le premier ministre peut montrer qu’il a une vision en éducation pour assurer la réussite de nos enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ? Quand va-t-il passer de la parole aux actes pour donner un nouveau souffle en éducation au Québec ? Ayons de l’ambition ! » conclut François Legault.

Évacuations médicales : Tout faire pour éviter une autre tragédie


 Publié le 10 mai 2016
 

Dimanche, le Journal de Québec révélait que plusieurs territoires non organisés du Québec n’ont aucun plan d’intervention d’urgence hors du réseau routier, ce qui fait craindre le pire pour le député François Paradis.

«On est à l’aube de la saison estivale, où il y a aussi des événements dans les voies non carrossables, et il ne faudrait pas revivre une situation où l’ambiguïté met à risque la vie humaine. On voit très bien que, sur le terrain, il y a un flou. Qui doit faire quoi? à quel moment? et de quelle façon?» , soutient-il.

Rappelons qu’en mars dernier, les ambulanciers ne sont pas intervenus à la suite d’une collision en motoneige dans la réserve faunique des Laurentides, ce qui a causé le décès d’un Américain. À ce moment, François Paradis sommait le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de déclencher une enquête indépendante.

«Il y a un chemin à faire et, pour l’instant, nous sommes au début du sentier; on n’a rien clarifié. Je suis convaincu que, demain, s’il arrive un incident majeur, on va se poser les mêmes questions: qui fait quoi? comment on intervient? et c’est quoi, les règles?» se désole-t-il.

9 500 emplois perdus en un an : Philippe Couillard est dans le déni


 Publié le 10 mai 2016
 

Il ne fait plus aucun doute : les principales faiblesses de Philippe Couillard sont l’économie et la création d’emplois, a constaté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, à la suite de la période des questions.

Le bilan économique libéral est désastreux. En un an, le Québec a perdu 9 500 emplois, alors qu’il s’en est créé 95 000 en Ontario pour la même période. Au pouvoir depuis deux ans, Philippe Couillard continue de défendre un vieux modèle qui, depuis près de 12 ans, ne donne pas les résultats escomptés. Malgré les chiffres indéniables qui lui sont présentés, le premier ministre a refusé de reconnaître que le Québec a un problème de création d’emplois.

« Mois après mois, on peut constater une chose : l’échec continu du gouvernement libéral à créer des emplois. Le constat est brutal pour le gouvernement libéral : durant la dernière année, le Québec a perdu 9 500 emplois. Le premier ministre parle, parle, jase, jase, mais les faits sont têtus : l’économie du Québec ne va pas bien! Pourtant, le premier ministre a promis en campagne électorale de créer 250 000 emplois sur 5 ans. Il peut bien continuer à dire qu’il va atteindre son objectif, mais la réalité est que sa théorie ne fonctionne pas. Les résultats ne sont pas là », a souligné François Legault.

Contrairement aux libéraux, la CAQ a fait plusieurs propositions ambitieuses afin de relancer l’économie du Québec, notamment :
– Remplacer des crédits d’impôt aux entreprises par de l’aide directe en échange de garanties d’emplois;
– Créer des zones d’innovation en mettant à contribution nos universités;
– Demander à Investissement Québec de protéger nos sièges sociaux.

« Pendant ce temps, le premier ministre se réjouit des chiffres sur l’emploi. Je comprends que l’économie, ce n’est pas sa force ni sa passion, mais je refuse de voir le Québec perdre 9 500 emplois en une année. Le premier ministre est résigné. Quel manque d’ambition! » a déploré le député de L’Assomption.

Affichage des cépages sur les bouteilles de vin : La CAQ fait finalement entendre raison aux libéraux


 Publié le 10 mai 2016
 

Talonné par la Coalition Avenir Québec, le gouvernement libéral a plié et s’est enfin engagé à changer la règlementation sur l’étiquetage des bouteilles de vin. Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, est parvenu à faire adopter une motion à l’unanimité, mardi à l’Assemblée nationale, visant à permettre l’affichage des cépages et des appellations sur les bouteilles vendues dans les épiceries et dépanneurs du Québec.

Pas plus tard qu’hier, la Société des alcools du Québec (SAQ) a ouvert la porte à une modification réglementaire permettant l’ajout de ces informations de base sur tous ses vins embouteillés. Dans l’intérêt des consommateurs, M. Bonnardel a réclamé que cette mesure s’applique aussi pour toutes les bouteilles de vin vendues dans les épiceries et les dépanneurs en alimentation. Il a d’ailleurs rappelé que la majorité des acteurs œuvrant dans la production, la vente et l’importation de boissons alcoolisées sont favorables à un tel ajout.

« Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils boivent. Ils ont droit à la transparence totale, non seulement pour les produits vendus sur les tablettes de la SAQ, mais aussi pour tous les vins qu’on peut se procurer en dehors des succursales. Rien ne justifie qu’encore aujourd’hui, on ne puisse afficher le cépage ou l’appellation d’un vin vendu en épicerie ou en dépanneur. C’est une question de bon sens et je suis content de voir le gouvernement se rendre à l’évidence. C’est une grande victoire pour tous les consommateurs du Québec, mais avant de sabrer le champagne, je vais m’assurer que la modification législative qui nous sera soumise permettra véritablement aux Québécois d’obtenir l’information complète sur ce qui leur est vendu », a déclaré le député de Granby.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec réclame toujours une commission parlementaire sur la fin du monopole de la SAQ dans la vente de produits alcoolisés au Québec.