Réseau de transport structurant : La CAQ connectera le projet au 3e lien


 Publié le 19 mars 2018
 

À la suite du dévoilement par le maire de Québec, Régis Labeaume, de son projet de réseau de transport structurant, le député de La Peltrie et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la Capitale-Nationale, Éric Caire, a annoncé que sa formation politique allait donner son appui au projet tout en y apportant certaines modifications une fois au gouvernement.

Pour la CAQ, le projet est intéressant et une grande ville comme Québec mérite un réseau de transport collectif moderne et efficace. Ce projet doit toutefois être le projet d’une région toute entière et non pas le projet d’une seule ville. En ce sens, M. Caire a annoncé qu’un gouvernement de la CAQ apporterait les modifications suivantes au projet annoncé vendredi :

  1. Le gouvernement provincial garantira l’interconnexion avec la Rive-Sud de Québec et s’assurera que la planification de celle-ci se fasse de façon transparente en incluant les différentes villes touchées et leur population ;
  2. Le projet sera connecté avec le futur 3e lien. Le mandat du bureau de projet sur un 3e lien sera modifié afin d’assurer un arrimage entre les deux projets ;
  3. Une attention particulière sera consacrée à la question des coûts et des potentiels dépassements de coûts. Si cela s’avère nécessaire, des modifications pourront être apportées, notamment après les consultations publiques. La CAQ précise que ces modifications ne devront pas affecter la desserte des banlieues.

Pour sa part, le député de Lévis, François Paradis, a fortement critiqué l’attitude du chef libéral dans le dossier du transport dans la région de Québec. Philippe Couillard a été incapable d’expliquer pourquoi il se sera écoulé 6 ans entre sa promesse de mener une étude sur un 3e lien et le résultat de cette étude, alors qu’il ne s’est écoulé qu’environ 3 mois entre l’annonce des intentions du maire Labeaume sur un tramway et l’annonce de vendredi dernier.

Relations internationales et commerciales : François Legault misera sur une alliance énergétique pour exporter l’électricité québécoise


 Publié le 19 mars 2018
 

 Dans le but d’enrichir tous les Québécois et de renforcer nos liens commerciaux avec le reste du Canada, un gouvernement de la Coalition Avenir Québec lancerait un projet d’Alliance énergétique et augmenterait les exportations d’électricité du Québec. Le chef de la CAQ, François Legault, en a fait l’annonce lors d’un discours prononcé au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).

Il est essentiel de renforcer la présence du Québec à l’étranger, mais aussi au Canada, a indiqué M. Legault, qui aura comme objectif, s’il est élu premier ministre en octobre prochain, de multiplier les lignes de transmission d’électricité québécoise vers les provinces voisines, les États du nord-est américain, voir même jusqu’au Midwest. En misant sur une relation gagnant-gagnant avec ces partenaires potentiels, dont plusieurs vivront dans les prochaines années une importante transition énergétique, le Québec pourrait se positionner avantageusement et devenir la principale batterie d’énergie propre du nord-est américain. Nous exporterons ainsi davantage et à meilleur prix.

 Legault a déploré que ses adversaires politiques aient récemment été prompts à proclamer que l’hydroélectricité était l’affaire d’un autre siècle. « Moi, j’ai la conviction que c’est l’affaire du siècle ! », a-t-il lancé devant les centaines de personnes venues l’écouter à guichet fermé.

Le discours du chef caquiste soulignait aussi que pour avoir une économie plus performante, un des moyens les plus efficaces est d’attirer beaucoup plus d’investissements privés. Pour y arriver, François Legault mettra à contribution Investissement Québec et transformera ce bras financier en véritable institution de démarchage de calibre mondial, avec une culture entrepreneuriale poussée.

Finalement, contrairement à Philippe Couillard, qui a affirmé que la Chine était devenue un meilleur allié que les États-Unis en matière commerciale, François Legault estime que les États-Unis sont et demeureront de loin le plus important partenaire commercial du Québec. Malgré un protectionnisme montant, le Québec doit intensifier ses relations commerciales avec les différents paliers gouvernementaux, surtout avec les entreprises et représentants des États du Nord-Est.

Une image vaut mille mots : la ministre Stéphanie Vallée visite le palais de justice de Saint-Hyacinthe


 Publié le 19 mars 2018
 

C’est en réaction aux interventions répétées de la députée Chantal Soucy dans le dossier de l’agrandissement et de rénovation du palais de justice de Saint-Hyacinthe que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, s’est finalement déplacée à Saint-Hyacinthe, le 16 mars dernier, afin de constater par elle-même l’état des lieux.

Accompagnée de la directrice de l’établissement, du juge en chef et de représentants du ministère, Stéphanie Vallée a dû admettre que les locaux du palais de justice de Saint-Hyacinthe étaient inadéquats. Également présente lors de la visite, la députée Chantal Soucy a soulevé de nombreuses failles au niveau de la sécurité des lieux : « Des bureaux de juges sont accessibles via un corridor commun, ce qui permet au public, entre autres aux accusés et à leurs proches, d’avoir un accès direct à ceux qui prononcent les sentences », a-t-elle souligné. « L’espace est si restreint que les accusés et leurs victimes se côtoient dans la salle d’attente que partagent le CAVAC et le prétoire. Au tribunal jeunesse, il n’y a même pas assez de place pour aménager un box des accusés, ce qui augmente considérablement les risques d’excès de violence. Et ce n’est pas tout ! Dans l’une des salles d’audience, qui est utilisée sur une base régulière, l’espace est si contigu que l’accusé, le procureur et le juge peuvent pratiquement se tenir la main ! Cette proximité malsaine menace gravement la sécurité de l’établissement. Du personnel a été ajouté pour palier le problème, mais ça revient à mettre un pansement sur une jambe de bois », s’est désolée la députée caquiste.

Afin de remédier au manque d’espace, un étage complet du palais de justice a fait l’objet d’un désamiantage, il y a longtemps, mais les travaux demeurent inachevés, à ce jour. « C’est un éléphant blanc. Beaucoup d’argent a été investi dans la décontamination, mais cet espace reste inutilisé et, selon les informations que j’ai obtenues, aucun aménagement n’est prévu dans un avenir rapproché », a déploré Chantal Soucy. La députée de Saint-Hyacinthe a également été stupéfaite par l’étroitesse des bureaux du Directeur des poursuites criminelles et pénales, où les procureurs doivent cohabiter en groupe de deux. Elle se dit toutefois optimiste et espère que la visite de la ministre de la Justice accélérera les procédures dans ce dossier qui stagne depuis dix ans : « Ce que l’expérience m’a démontré, c’est que les ministres ont souvent besoin de voir les failles de leurs propres yeux pour comprendre l’ampleur du problème. On a beau exposer un problème cent fois sur papier, rien ne vaut une visite des lieux en bonne et due forme », a déclaré Chantal Soucy, rappelant que la visite de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier par le ministre Gaétan Barrette, en 2016, avait été déterminante  dans l’octroi d’une subvention de 45 M$ pour sa réfection.

Le projet d’agrandissement et de rénovation du palais de justice de Saint-Hyacinthe connaîtra enfin un développement au cours des prochains mois, avec le dépôt du dossier d’opportunités. À l’heure actuelle, plusieurs scénarios concernant la réorganisation des locaux pendant la période de rénovation du palais de justice sont toujours en cours d’analyse.