Un vibrant plaidoyer en faveur de la langue française


 Publié le 21 novembre 2022
 

Le premier ministre François Legault, accompagné de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, dresse un bilan positif de sa participation au 18e Sommet de la Francophonie, tenu à Djerba en Tunisie.

Au cours des trois derniers jours, le premier ministre a pu renforcer la place du Québec au sein de la Francophonie en plaidant, devant les chefs d’État et de gouvernement, la nécessité d’assurer la pérennité du français au Québec et dans le monde. Au-delà des mots, il faut poser des gestes pour protéger la langue française, a insisté M. Legault, en particulier à Montréal où le pourcentage de Québécois dont la langue parlée à la maison est le français est passé de 54 % à 48 % en 20 ans.

Le premier ministre a pu s’exprimer à deux reprises devant ses pairs, chefs d’État et de gouvernement, au cours du Sommet, notamment lors d’une séance plénière sur la place des contenus numériques francophones. Il a indiqué l’importance d’investir pour plus de contenus francophones sur le numérique, notamment des produits culturels attrayants pour les jeunes pour compétitionner avec les produits en anglais. 

M. Legault a également été invité à prendre la parole devant le Forum économique de la Francophonie, réunissant plus de 500 personnes représentant le milieu d’affaires francophone des 88 États et gouvernements membres de la Francophonie. Il y a exprimé sa volonté d’augmenter nos échanges économiques avec nos partenaires de la Francophonie. Il existe un potentiel économique formidable et le Québec a tout pour en profiter. 

François Legault a aussi profité de sa participation au Sommet pour réaliser des entretiens bilatéraux stratégiques. Il a eu l’occasion d’effectuer notamment les entretiens suivants avec :

  • Le président de la République française, Emmanuel Macron.
  • Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
  • Le ministre-président de la Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet.
  • Le président de la Confédération suisse, Ignozio Cassis.
  • Le président du Sénégal, Macky Sall.
  • La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
  • Le président fondateur de l’entreprise Coficab, Hichem Elloumi.
  • Les représentants du Mouvement des Entreprises de France.
  • Le ministre-président de la Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet.

En marge du Sommet, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Martine Biron, a pour sa part, en plus de plusieurs entretiens bilatéraux, rencontré des représentants de la Francophonie pour discuter de la situation préoccupante en Haïti. Il est nécessaire de trouver des solutions pour soutenir la population, qui vit une profonde crise sécuritaire, et subvenir à ses besoins. Le Québec continuera d’être un allié fidèle du peuple haïtien.

10 M$ pour la formation technique

Le premier ministre a profité de son passage au Sommet de la Francophonie pour annoncer la création du Programme Québec-Francophonie en formation technique, doté d’une enveloppe de 10 millions de dollars sur 3 ans pour former de la main-d’œuvre dans les pays de la Francophonie.

Ce programme appuiera les cégeps et les collèges privés québécois subventionnés qui élaborent des projets de formations avec des partenaires dans des pays en développement francophones, dans des secteurs prioritaires pour l’économie québécoise. Cette nouvelle mesure permettra au gouvernement de faciliter l’intégration de travailleurs formés à l’étranger dans les domaines stratégiques du marché du travail québécois. Il poursuivra par le fait même sa contribution à la qualité de la formation technique dans les pays partenaires.

Prochaine Rencontre des entreprises francophones (REF) au Québec

M. Legault a finalement invité les gens d’affaires de toute la Francophonie à venir au Québec afin d’accroître les échanges économiques et commerciaux entre pays francophones. Il a annoncé la tenue au Québec en 2023 de la Rencontre des entreprises francophones (REF), à l’initiative de l’Alliance des patronats francophones, dont le Conseil du patronat du Québec assume la vice-présidence, ainsi qu’une mission d’envergure d’entreprises francophones, à l’initiative de l’Organisation internationale de la Francophonie.

« Le Sommet de la Francophonie est une tribune internationale unique pour notre nation, parce que le Québec en est membre à part entière. Le Québec doit continuer d’être un leader de la francophonie économique et doit continuer de tout mettre en œuvre pour protéger la langue française qui est en déclin, surtout sur l’île de Montréal. Je suis fier que le Québec prenne de plus en plus sa place dans la Francophonie et dans le monde. C’est essentiel à la fois pour notre économie et pour le rayonnement de notre nation. »

François Legault, premier ministre du Québec

« La Francophonie nous donne accès à 88 États et gouvernements membres, et le Québec y est membre actif depuis plus de 50 ans. Cette mission nous a permis de renforcer nos liens avec un grand nombre d’entre eux, notamment avec la Tunisie, hôte du Sommet. Je suis déterminée à assurer pleinement notre leadership en Francophonie pour l’avenir. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« La création du Programme Québec-Francophonie en formation technique viendra soutenir notre opération de recrutement de main-d’œuvre francophone. Je remercie nos établissements collégiaux qui participent à cette initiative de qualifications dans les secteurs prioritaires. Leurs expertises nous permettront de rayonner dans la Francophonie internationale. Ces formations techniques seront un vecteur important pour le développement économique autant à l’étranger qu’ici. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur

Faits saillants :

La Francophonie, c’est :

  • Le regroupement de 88 États et gouvernements membres des 5 continents.
  • L’Organisation internationale de la Francophonie, cinq opérateurs (Association des parlementaires de la Francophonie, l’Association internationale des maires de la Francophonie, l’Agence universitaire de la Francophonie, TV5 et l’Université Senghor) ainsi que deux conférences ministérielles, l’une sur l’éducation et l’autre sur la jeunesse.
  • Un marché potentiel de 1,4 milliard d’habitants, dont 321 millions parlant le français.
  • Plus de 20 % des échanges mondiaux de marchandises.
  • 16 % de la richesse mondiale.
  • 2,18 $ de retombées économiques que génère chaque dollar investi par le gouvernement du Québec dans la Francophonie.