Des services policiers bonifiés pour des communautés autochtones


 Publié le 14 décembre 2021
 

Le gouvernement du Québec met en place de nouvelles mesures pour améliorer les liens entre la police et les communautés autochtones dans quatre municipalités desservies par la Sûreté du Québec, soit Roberval, Chibougamau, Joliette et Maniwaki. Ces actions visent à offrir des services policiers et sociaux culturellement adaptés aux besoins de ces clientèles. Ce sont près de 11,7 millions de dollars sur quatre ans qui y seront consacrés.

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique, ministre des Relations internationales et de la Francophonie suppléante et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, et le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Ian Lafrenière, en ont fait l’annonce. Pour l’occasion, les ministres étaient accompagnés du député de Gatineau, M. Robert Bussière, du chef du Conseil de bande de Kitigan Zibi, M. Dylan Whiteduck, et de l’inspecteur-chef de la Sûreté du Québec, M. Jonathan Ménard.

Les équipes mixtes seront composées de policiers et d’intervenants communautaires formés pour agir auprès de personnes autochtones et allochtones aux prises avec différentes problématiques telles que la consommation d’alcool et de drogues, la rupture sociale, la judiciarisation fréquente et l’itinérance.

La mission principale de ces équipes consistera à favoriser une orientation rapide des personnes en situation de vulnérabilité vers les ressources d’aide adaptées à leurs besoins. Elles veilleront également à améliorer la cohabitation entre les personnes itinérantes et les populations locales. Par ailleurs, elles seront mises à contribution dans le déploiement de stratégies de prévention, notamment en matière de toxicomanie, de violence et d’exploitation sexuelle.

« L’excellent travail de collaboration entre les corps de police autochtones, la Sûreté du Québec et les centres d’amitié autochtones nous permet de mettre en place des actions structurantes pour améliorer les interventions auprès des communautés. La formule des patrouilles mixtes a fait ses preuves ici et ailleurs en Amérique, et je suis convaincue qu’elle entraînera une fois de plus des changements positifs dans nos milieux de vie. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique, ministre des Relations internationales et de la Francophonie suppléante et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Nous avions annoncé, il y a un an, une première vague de mesures totalisant plus de 18 millions de dollars pour bonifier la prestation de services de police auprès des Autochtones, et je suis heureux de poursuivre sur ce même élan en matière de sécurisation culturelle. En investissant cette somme pour ce projet, notre gouvernement s’assure que les personnes autochtones plus vulnérables sont accompagnées par des gens bien au fait de leurs réalités lors d’interactions avec les policiers. J’ai bon espoir que ces mesures, qui sont adaptées aux réalités des autochtones, permettront une meilleure compréhension de ces enjeux bien spécifiques. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones

« Je suis très heureux que le projet pilote d’équipes mixtes appelées à intervenir auprès des personnes en situation de vulnérabilité soit annoncé aujourd’hui. Les communautés autochtones et allochtones auront maintenant droit à des ressources adaptées telles que des policiers et des intervenants dûment formés pour les aider et les accompagner avec différentes problématiques. »

Robert Bussière, député de Gatineau

« Les relations entre les Premières Nations et les policiers doivent être renforcées. Une représentation adéquate des Premières Nations est essentielle dans le contexte actuel, et nous devons y travailler ensemble dans un esprit de réconciliation. »

Dylan Whiteduck, chef du Conseil de bande de Kitigan Zibi

« C’est avec un immense plaisir que j’accueille l’arrivée de cette mesure permettant l’amélioration des liens entre les services policiers et la communauté autochtone au sein de la Ville de Maniwaki et sur le territoire de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau. Considérant la grande détresse qui sévit dans la communauté et qui n’a malheureusement cessé de grandir depuis le début de la pandémie, cette initiative a été réclamée par plus de 120 intervenants et les élus du milieu lors d’un grand rassemblement voué à contrer les problèmes de santé mentale en janvier 2020. Je suis persuadée que cette annonce permettra d’adapter les mesures déjà en place afin de les moduler aux besoins du milieu et redonner un sentiment de bien-être tant souhaité à notre population. »

Chantal Lamarche, préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau

« En tant que corps de police nationale, la Sûreté du Québec travaille en collaboration avec les Premières Nations et les Inuits ainsi que les corps de police autochtones afin d’assurer une réponse adaptée qui répond aux réalités des communautés desservies et des Autochtones vivant hors de leurs communautés. La mise en œuvre des équipes mixtes démontre les efforts de tous les employés de la Sûreté, civils et policiers, en partenariat et en vue d’améliorer de nos pratiques. »

Jonathan Ménard, inspecteur-chef, directeur, Direction des services de proximité aux communautés, Sûreté du Québec

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Suivi de la commission Viens

Rapport du Groupe d’action contre le racisme, intitulé «Le racisme au Québec : tolérance zéro.

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