1er Sommet international jeunesse universitaire pour l’action climatique


 Publié le 19 septembre 2019
 

Le gouvernement du Québec s’associe à l’Université Laval pour l’organisation de la première édition du Sommet international jeunesse universitaire pour l’action climatique. De plus, le gouvernement contribuera à la tenue de cet événement en y allouant plus de 300 000 $. Ce sommet aura lieu à l’Université Laval pendant cinq jours au cours de l’été 2020. En plus de poursuivre des objectifs de formation et de réseautage, le Sommet aura pour but d’amener les jeunes à discuter d’enjeux liés aux changements climatiques dans leur globalité et développer leur capacité d’agir face à l’urgence climatique à court comme à long terme.

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, et l’adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet jeunesse, M. Samuel Poulin, en ont fait l’annonce ce jeudi à l’Université Laval. Ils se trouvaient en compagnie du vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec, M. Rémy Normand, de la rectrice de l’Université Laval, Mme Sophie D’Amours, ainsi que du directeur de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société, M. Étienne Berthold.

  • Le soutien financier gouvernemental à l’événement se détaille de la façon suivante :
  • une subvention de 200 000 $ du Secrétariat à la jeunesse;
  • une subvention de 50 000 $ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur;
  • une subvention de 50 000 $ du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
  • En outre, les Offices jeunesse internationaux du Québec couvriront les frais de déplacement et d’hébergement de participants, une contribution estimée à 20 000 $.

L’événement rassemblera quelque 300 étudiantes et étudiants d’établissements d’enseignement supérieur du Québec, d’ailleurs au Canada et de l’étranger. L’Université Laval mobilisera son réseau local, national et international de partenaires afin de favoriser la venue de participants et de grands conférenciers d’ici et d’ailleurs. Des étudiants autochtones du Nord et inuits seront invités afin de traiter spécifiquement des enjeux climatiques qui leur sont propres.

L’Université Laval organisera le Sommet, appuyée par deux comités, soit un comité directeur, auquel siégeront le Secrétariat à la jeunesse (SAJ) et le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour le gouvernement du Québec, et un comité scientifique. En concertation avec les autres ministères, le MELCC et le SAJ contribueront entre autres à la détermination des actions et des thématiques qui seront mises en valeur lors de l’événement. Le MELCC fera notamment le lien avec les orientations gouvernementales en matière de lutte contre les changements climatiques, dont le Plan d’électrification et de changements climatiques qui verra le jour au début de 2020, et le SAJ, avec les priorités d’action qui figureront au plan 2021-2026 pour la jeunesse.

L’Université Laval entend faire de ce Sommet un événement récurrent, biennal, qui aurait une notoriété et des retombées à l’échelle planétaire ainsi que des liens étroits avec d’autres initiatives locales, nationales et internationales, dans le but d’une action climatique concertée. Elle espère notamment que le Sommet donne lieu à la conception d’outils et au partage de bonnes pratiques pour intégrer la lutte contre les changements climatiques dans le quotidien des citoyens, des organisations et des institutions.

« Si nous voulons relever le défi que posent les changements climatiques, nous avons besoin de l’action déterminée des gouvernements de partout dans le monde, d’une réorientation massive des investissements du secteur privé et d’une mobilisation de la société civile, dont les jeunes. Alors que nous devons plus que jamais innover, faire les choses autrement, la contribution de la jeunesse est salutaire. C’est pourquoi le gouvernement du Québec a mis sur pied un groupe de travail formé exclusivement de jeunes dans le cadre de son vaste chantier en vue de l’élaboration du futur Plan d’électrification et de changements climatiques. Pour la même raison, il soutient le Sommet international jeunesse universitaire pour l’action climatique. », a déclaré Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

« Le gouvernement du Québec est heureux de s’associer au 1er Sommet international jeunesse universitaire pour l’action climatique. Nous sommes fiers qu’il se tienne au Québec, un État qui se dotera bientôt d’un plan ambitieux en matière de lutte contre les changements climatiques et d’adaptation à leurs impacts, pour la prochaine décennie. Fort de l’implication de sa jeunesse, le Québec pourra relever le défi que posent les changements climatiques tout en inspirant d’autres États de la planète et en assurant sa prospérité économique. Merci à l’Université Laval de vouloir canaliser ainsi les réflexions des jeunes d’ici et d’ailleurs afin qu’elles s’incarnent dans des actions efficaces et durables. », a souligné Samuel Poulin, adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet jeunesse.

« La Ville de Québec entend participer activement avec ses partenaires à la création de réseaux d’échange pour favoriser les pratiques innovantes en matière de lutte et d’adaptation aux changements climatiques. Les savoirs qui émergeront du Sommet jeunesse universitaire pour l’action climatique aideront les acteurs de première ligne comme les villes à prendre des décisions éclairées et efficaces pour faire face aux enjeux climatiques. », a indiqué Rémy Normand, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec.

« Depuis plus de 12 ans, l’Université Laval est animée par son engagement profond envers le développement durable, mais la société exige plus de nous. Elle demande que les universités posent des actions concrètes. Qu’elles prennent position. Qu’elles s’engagent publiquement à participer à la lutte globale contre les changements climatiques. Aujourd’hui, nous réitérons avec force cet engagement, auprès de toutes et tous, en invitant les jeunes leaders des quatre coins du monde à ce premier sommet. Nous sommes convaincus que les jeunes diplômés et jeunes universitaires porteront avec passion cet engagement. L’Université Laval puisera dans toute notre expertise, afin de donner une voix plus puissante à ces jeunes et exposer haut et fort leurs idées, leurs ambitions et leurs craintes sur cet enjeu criant des changements climatiques. », a mentionné Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval.