Médiation familiale: des séances de soutien offertes aux parents


 Publié le 6 février 2019
 

À l’occasion de la 9e Journée québécoise de la médiation familiale, le gouvernement du Québec rappelle aux parents que des séances de médiation et des rencontres d’information de groupe sur la parentalité après la rupture leur sont proposées gratuitement dans le cadre de son programme de médiation familiale.

« Quand on vit une séparation, on se retrouve dans une situation émotionnellement prenante. En faisant appel à la médiation familiale, les parents peuvent compter sur un tiers neutre pour guider les échanges, dans un souci d’égalité et d’efficacité. L’objectif est d’en arriver à une entente conclue de façon libre et éclairée, adaptée à la réalité des différents membres de la famille. J’encourage les parents à se renseigner sur ce mode de résolution des conflits à l’amiable et à opter pour celui-ci lorsque possible. », a annoncé Sonia LeBel, ministre de la Justice et procureure générale du Québec.

Les séances de médiation abordent différents aspects liés à la rupture, notamment le partage du temps de vie des enfants, les responsabilités financières, dont la pension alimentaire pour enfants, ainsi que le partage des biens.

Cette démarche volontaire, ayant principalement comme objectif de résoudre les conflits liés aux modalités de la séparation, est menée par un médiateur familial accrédité qui peut être avocat, notaire, conseiller d’orientation, psychoéducateur, psychologue, travailleur social ou thérapeute conjugal et familial. Le médiateur et les parents analysent les meilleures options de règlement, et ce, autant dans l’intérêt des enfants que des parents.

Le ministère de la Justice, en partenariat avec le Fonds canadien de justice familiale du gouvernement du Canada, couvre les honoraires des médiateurs familiaux accrédités jusqu’à concurrence de cinq heures pour une demande initiale et de deux heures trente pour une demande de révision d’un jugement ou d’une entente.

En 2017-2018, environ 18 000 couples ont fait appel à la médiation familiale. Il s’agit d’une augmentation de 21,5 % par rapport à 2012-2013. Plus de 80 % des couples faisant appel à la médiation en arrivent à une entente et en ressortent satisfaits, selon un sondage réalisé en 2017.

Près de 13 500 ex-conjoints de partout au Québec ont pour leur part participé aux séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture. Celles-ci sont obligatoires dans le cas où une cause de divorce ou de séparation doit être entendue devant un juge.