La CAQ porte l’affaire Barrette/Bourdon à l’attention de l’Autorité des marchés publics


 Publié le 1 septembre 2018
 

La candidate de la Coalition Avenir Québec dans la circonscription de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, a demandé en bonne et due forme à l’Autorité des marchés publics d’enquêter sur le fractionnement illégal de contrat au CHU de Québec.

En 2016, le CHU de Québec, dirigé par la candidate libérale Gertrude Bourdon, a contourné les règles d’appel d’offres en octroyant deux contrats de moins d’un million de dollars à une même entreprise afin d’effectuer la même tâche. L’entreprise en question, Iron Moutain, ne détenait pas l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers pour accepter des contrats supérieurs à 1 million de dollars.

En juin 2017, questionné par la CAQ, Gaétan Barrette s’est porté à la défense de Mme Bourdon sans aucune nuance, en affirmant avoir des informations qui infirmaient le fractionnement évoqué. Toutefois, le jour même, Pierre Moreau alors président du Conseil du Trésor, décida de mandater un vérificateur afin de faire la lumière sur le fractionnement de contrat au CHU de Québec. Le rapport, déposé en novembre 2017, confirme noir sur blanc l’illégalité du processus.

« Nous assistons à un nouveau chapitre du mauvais roman libéral de Philippe Couillard : les manigances de l’administration Barrette/Bourdon. Quand on pense qu’ils sont respectivement pressentis pour être président du Conseil du trésor et ministre de la Santé, on peut se questionner sur la gestion incestueuse des fonds publics qui en découlerait. Il est grand temps que cette culture de mauvaise gestion libérale se termine », affirme la candidate caquiste.

Afin de faire la lumière sur toute cette affaire, Geneviève Guilbault demande à l’Autorité des marchés publics d’investiguer sur le fractionnement de contrat illégal du CHU de Québec. Créée en décembre 2017 suite aux recommandations de la Commission Charbonneau, l’AMP a pour mission de surveiller l’ensemble des contrats publics octroyés. Elle a la capacité de faire des recommandations pour modifier, suspendre ou annuler un contrat, ainsi que d’émettre une amende lors du constat d’une infraction.