Formation préparatoire au travail : Une voie de garage forcée pour des jeunes en difficulté, dénonce la CAQ


 Publié le 13 novembre 2017

Accompagné de plusieurs jeunes venus jusqu’à Québec pour témoigner, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, demande au ministre Sébastien Proulx d’agir et de faire en sorte que plus aucun jeune ne puisse être placé dans un programme de Formation préparatoire au travail (FPT) contre sa volonté ou celle de ses parents.

Bien qu’il s’avère pertinent pour certains jeunes aux prises avec des difficultés, le programme FPT est actuellement imposé de force à des étudiants qui ne souhaitent pas s’y retrouver. Selon le caquiste Jean-François Roberge, la FPT est malheureusement devenue la voie de garage du réseau de l’éducation, alors que ces jeunes âgés entre 15 et 18 ans y voient un obstacle à leur avenir académique et professionnel.

Le député de Chambly a invité Sébastien Proulx à rappeler à l’ordre les commissions scolaires en émettant immédiatement une directive stipulant clairement qu’un jeune qui ne souhaite pas suivre une FPT ne devrait pas être contraint de le faire. M. Roberge a souligné que les conséquences sont trop importantes. En effet, une fois le programme entamé, il n’y a aucun retour possible vers le parcours régulier. De plus, un certificat en FPT n’a que très peu de valeur sur le marché du travail.

Il est temps de mettre fin à cette dérive du réseau de l’éducation et de faire respecter la Loi sur l’instruction publique, qui prévoit pourtant le libre choix aux étudiants.

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